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Sujet: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Ven 5 Avr - 18:59
Au bout il n'y avait rien, toujours les mêmes ténèbres et une douleur imbécilement familière. C.E.Elioth, Carnet d'errances.
Et les anges même retiennent leur souffle et le temps lui-même finit par cesser de s’écouler pour mieux plier l’espace pour contempler l’instant. Un instant aussi précieux que ces gouttes de sang perlant sur le plancher poussiéreux et c’est l’essence de la vie qui s’adultère de l’éternité et de ce que nous n’aspirons qu’à être : déjà pressé de redevenir poussière, déjà pressé de couler en flot abondant plutôt que de concéder par bribes la vie qui la quitte seconde après seconde. L’heure n’importe plus, le jour encore moins et même les rayon du soleil s’étonne de luminer sur son visage dont les traits fatigués se voilent de quelques rivières pourpres prenant naissance à son front comme aux commissures de ses lèvres dans sa bouche où tout n’est que gout de cuivre. Sa vision n’est plus aussi nette, c’est un fait qu’elle ne peut plus ignorer et chaque respiration grevée par le plomb qui entrave son corps lui cause un effort surhumain qu’elle puise au plus profond de son abnégation qui s’en va déjà vacillante. L’âme est toujours forgée comme la plus tranchante des lames et elle peut s’acérer d’une agilité sans pareille lorsque ses heures se trouvent en péril, mais les sens poussent à la trahison du corps et l’esprit à beau motiver le combat, on s’oriente vers la fin inéluctable. Elle le sait, elle s’y est préparée depuis quelques heures, quelques heures qui furent des siècles, des chemins de croix à porter jusqu’à la scène létale : sa crucifixion, c’est juse qu’elle ne s’imaginait pas le Golgotha ainsi.
De son regard aux éclats vert d’émeraudes brutes, elle scrute l’engin braqué vers elle comme si ce crache-la-mort pouvait être dressé ou dompté à force même de sa volonté et de cette abnégation que l’on sait sienne. Les choses ne sont pas aussi faciles, elle le sait aussi surement que le doigt de son bourreau qui s’en va presser la détente qui mettrait fin à sa course, qui mettrait fin à cette traque sanglante et maudite. Elle le sait car au-delà, agenouillée dans son sang sa main droite sur le sol et le souffle court, elle sait qu’elle a donné plus que ce qui pouvait être donné, plus que ce qu’il était possible de faire. Mais au-delà du possible, il n’y a qu’une chose, il y a le miracle. Et le miracle est affaire du divin et l’on oublie parfois que Dieu même en sa demeure reste aussi capricieux que cette goutte de sang qui dévale sa joue pour joindre son explosion à l’étendue de la flaque sur le sol. Elle a surement encore des choses à dire, mais le métal froid braqué sur elle en a probablement décidé autrement. Et les anges observent avec excitation ce doigt ennemi qui inéluctablement exerce une pression millimétrée sur la gâchette de l’arme alors que la voix à présent bien connue et effroyablement cinglante de celui qui pour cette fois se trouve du bon côté de l’arme égraine la sentence qui précède l’acte.
- Buse Cendrée, je n’ai pas de colère, je n’ai pas de rancunes : ce n’est que justice, ce n’est que cela dans un monde logique où chaque acte entraine des conséquences. J’ai remis les compteurs à zero, tu le sais aussi bien que moi. Je t’ai volé la rédemption, volé tes idéaux, reprit ta virginité dans ton sang et tes larmes, brisé tes espoirs d’être autre, d’être différente. Et tout cela pour une ultime leçon, parce que vois-tu, on n’échappe pas à sa nature. Tu es une meurtrière, tu l’as été et tu l’es à nouveau. Tu n’es pas cette colombe de paix ridicule que tu t’es leurrée d’être. Tu viens de la tourbe et de la fange et c’est exactement là qu’est ta place, la place où je viens de te remettre sans ménagement car le monstre que tu es ne mérite pas d’autre pace que celle-ci, avec nous, comme tu l’étais jadis. Tu fus maraudeuse et te revoilà comme telle, au bout du compte. C’est juste ca….Tout ca pour te faire comprendre qu’on ne peut pas mystifier sa nature, qu’on ne peut pas y échapper. Tu ne vaux pas mieux que nous, que moi : j’ai fait en sorte que tu arrêtes de rêver, je t’ai libérer ma belle, libérer pour que tu reviennes cette formidable criminelle que tu aspires à être par chaque pore de ta peau. Te voilà ma sœur…ma sœur de boue et de sang. Nous ne pourrions en rester là…te laisser vivre avec ce poids sur la conscience, juste satisfait de t’avoir détruit et remise à ta place ne suffirait évidemment pas parce que malheureusement ça n’effacerait pas ce que tu as fait à Sinistre, il est venu te le dire en personne, ni à lui, ni à nous pour ce que tu viens de nous faire endurer. Mais je voulais que tu le comprennes bien..que tu en es conscience..Caitlyn Emilie Elioth…que tu saches à QUI et à QUOI tu appartiens avant de t’expédier en enfer, là où est ton autre place et entre nous, avoues que le cadre de cette église s’y prête, non ? Il me semble avoir lu quelque part que tu étais croyante : une contradiction de plus dira-t-on, j’aurai bien aimé te voir te justifier auprès du tribunal céleste, dommage qu’on n’approche pas de l’angélus car sans doute les cloches de l’enfer sonneraient plus fortement. Il est plus que temps. Je ne te ferais pas l’affront…tu te souviens de l’adage, tu l‘as assez prononcé par toi-même à l’époque. Il est comme tu l’aimes : Expéditif et laconique. Que cela s’imprègne en toi comme la vérité, une de plus pour ce dernier jour mais forcément la dernière et la plus significative : on ne baise pas les maraudeurs ! Jamais !
Les anges n’eurent plus à attendre, il appuya sur la gâchette.
Le 10 Décembre. Huit heures plus Tôt, Centre Commercial. 9h25.
Une surprise, comme son nom l’indique, ça impliquait le secret ! Bien difficile de faire la moindre cachoterie à un détecteur de mensonges sur pate ! Même quand c’est pour son bien ? Allons donc ! Parait-il que c’est encore plus compliqué en ce cas. Effacer le sourire niais qui va avec l’évocation de la surprise, c’est encore plus compliqué alors autant noyé cela sous l’évocation du mariage qui approchait à grand pas. Hé quoi ! Après tout c’était le cas non ? Une bague !! Pas n’importe laquelle, un saphir monté sur une fine armature d’argent et d’or : voilà l’objet de ses convoitises. Bon il fallait encore se prévoir une journée avec Jub et Rachel pour le choix et l’essayage de la robe mais cette surprise-là : histoire de patienter, elle y tenait vraiment et puisque l’argent n’était plus un problème depuis que la maison de San Francisco avait trouvé preneur…Une excentricité était donc permise pour une fois. Elle avait profité d’un créneau de libre sur son temps de social pour affréter une véhicule et se rendre à New York : une matinée, ni plus, ni moins et c’était largement suffisant et si sa belle trouvait bien entendu le moyen de s’inquiéter de sa non présence elle avait trouvé une parade assez finement pensé en prévenant Nobody d’une absence de courte durée pour « récupérer son pc portable en réparation après l’avoir grillé par inadvertance à cause de ce putain de bordel de merde de pouvoir à la noix ». Si l’histoire était forcément bancale mais crédible le fait d’être délivrée par un tiers personne apparaitrait forcément comme vraie au regard de l’Italienne inquisitrice lorsque le message serait délivré. Message qu’elle confirma par un texto « j’vais récupérer pc portable, c la fete du slip, je tm. » attendant bien entendu d’être assez loin de l’Institut pour lui envoyer.
Le froid était mordant en ce début décembre mais les fêtes de fin d’année jetaient un monde considérable dans les galeries, malgré la foule il ne lui fallut pas longtemps pour pénétrer dans une enseigne de renom afin de laisser flâner son regard sur le choix de bagues qu’offrait l’échoppe. C’était un choix de cœur, et c’est pourquoi elle n’arrêta sa course que lorsqu’elle put repérer le bijou dont l’éclat luisait d’une couleur analogue aux iris de son aimé et c’est exactement cette similitude qui la fit héler une vendeuse afin de finaliser la transaction. Face au comptoir, elle terminait de donner son nom et adresse afin d’assurer le bijou et de débourser à l’aide de sa carte bleue les 1500 dollars qui allait avec. Une folie ! Complètement ! Mais bon, on ne vivait qu’une fois après tout.
Qu’est-ce qui la fit lever les yeux de son sac où elle rangeait ses papiers dans son sac à ce moment-là ? Un pressentiment ? Le hasard ? Elle ne le sut jamais mais le temps sembla ralentir sa course lorsqu’elle vit les deux hommes vêtu de longs manteaux beiges entrer dans son champ de vision dans le large miroir accolé à la caisse et lui faisant face, s’engouffrer dans le local et soulever les larges pans de tissus pour en extraire des armes de type pistolet mitrailleur de gros calibre, le bruit ne tarderait pas à en indiquer la nature pour une experte comme elle. Son regard se glaça d’effroi lorsqu’elle vit les canons se lever et se figer dans leur direction « braquage ! » fut le seul mot qui lui vint à l’esprit mais le bruit familier du tac tac caractéristique des armes lui prouva qu’elle avait tort ! Ils firent feu et partout le monde sembla voler en éclat. Dans un cri rageur hurlant l’ordre de se mettre à terre elle força la vendeuse à la suivre en la poussant violemment sur le sol alors que les balles fusaient autour d’elle.
INFORMATIONS AUX JOUEURS.
9H27 Message en Absence laissé à Amy de Lauro
…( bruit de sirènes d’alarme divers, hurlements de panique, beaucoup de monde, voix saccadée trahissant un essoufflement et un interlocuteur en mouvement) - ..SSEZ PASSER !! …J’ai une situation d’urgence, une fusillade au centre de Delaware…j’suis pas certaine…possible que…NE RESTEZ PAS LA !!..Il se peut que ce soit personnel. Deux tireurs, lourdement armé..y’en a un..je suis certaine de l’avoir déjà vu je..Merde !! ( bruit sourd d’une sorte d’explosion).
9H31
Protocole de détresse enclenché par la X Woman Fuzzy à l’attention de DANGER. Les X Men disponibles sont sollicités à 9 heure 31minutes 45 secondes. Signal du portable interrompu à 9H32 minutes, 40 secondes. Signal de détection par le Cerebro de la mutante Caitlyn Elioth interrompu brusquement à 9h 36 min 25 sec, cause possible décès ou occultation TP du signal.
9h 40 : les autorités sont prévenues de la situation.
9h50 : le relai est passé au autorités compétentes en la matière, certains témoignages sur place faisant écho de « combats impliquant une jeune mutante rousse d’une trentaine d’année de type eurasienne et un homme brun assez grand se poursuivant en faisant usage de pouvoir de type contrôle telekynésique et électrique. » L’un des assaillants identifiés comme l’auteur des coups de feu à été retrouvé mort suite à une chute, l’autre ainsi que la jeune femme sont introuvables. Certains témoins affirment que ces derniers avaient été blessés, des traces de sang corroborent ces dires. Plusieurs blessés sont à déplorer parmi les personnes se trouvant sur les lieux. D’autres témoignages indiquent que la jeune femme a fait son possible pour protéger les civils, l’identification est en cours.
Dernière édition par Caitlyn Elioth le Ven 3 Oct - 19:58, édité 3 fois
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Ven 5 Avr - 21:09
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 27 A.M.
Une heure et demie de fait, la moitié du temps réglementaire ; aller, on avait du courage !
Un sous-pull à col roulé noir et un collant noir pour lui tenir chaud, un jean par-dessus et ses éternelles basquets, et la jeune brune avait put aussi bien courir qu’aller en cours malgré la neige qui couvrait l’Institut de son épais manteau. Autant, Amy n’aimait pas la pluie, autant la neige avait jusqu’à lors plutôt eut ses faveurs ; c’était beau, elle aimait particulièrement regarder l’éclat d’une pleine lune sur un parterre enneigé, c’était amusant aussi, il y avait tant à faire avec ces cristaux, mais c’était aussi la pâle couverture d’un monde en sommeil. Oh, bien sur, on la charriait, puisqu’à la différence des plantes, elle pointait toujours son museau dehors, mais elle s’en moquait assez, désormais. Cependant, courir dans la neige était plus compliqué, et pour s’être gamellée plusieurs fois aux premiers jours, elle avait plutôt pesté. Après, elle s’était habituée, et le supplément d’effort à fournir pour courir dedans été appréciable. Alors, qu’est-ce qu’elle ne supportait pas ? L’air, s’il était trop vif, car il lui arrachait les poumons, et la saleté dans laquelle elle revenait. Elle devait arriver en retard en cours à chaque fois, ou écourter sa course, et c’était frustrant. Elle c’était habituée au mieux, désormais, du tout, tant devoir changer de fringue qu’avoir l’impression de puer la sueur dès 8h du matin, c’était fortement désagréable. Bon, après, ses sens étaient, et heureusement, bien meilleur. Puis arriver en retard d’un cours n’était pas véritablement le problème, puisqu’alors que ses professeurs enseignaient, elle faisait toujours quelque chose à côté. Pas sa faute à elle si, en plus de penser bien plus vite qu’eux, elle avait héritées des études d’Emma, qui à part les spécialisations étaient les mêmes que celles qu’elle faisait ! Du coup, forcément qu’en plus de prendre des notes d’une main, elle lisait de l’autre, l’ouïe, la vue et le toucher travaillant à deux choses en même temps sans la moindre difficulté. Pourquoi prendre des notes ? C’était vrai qu’elle n’en avait pas besoin, mais elle voulait prouver qu’elle était attentive malgré tout. Toujours était-il qu’elle ferait sa licence et sa maîtrise cette année, pas envie de perdre des ans inutilement ; sans vouloir manquer de respect à ses enseignants, cela allait de soi.
Son portable vibra ; qui pour lui envoyer un message à cette heure-ci ? un coup, c’était un sms, trois, un appel. Toujours était-il qu’elle ne décrocherait pas, Teresa n’étant pas du genre à manquer de respect à ses professeurs. Oui, elle aurait put lire un sms et y répondre tout en menant une argumentation avec son professeur ou Neassa, mais ce n’était pas là la question. Déjà qu’elle lisait des livres théoriques de psychologie en même temps…
Trois vibrations ; un appel. Qui ? Elle verrait bien à la sortie du cours.
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 32 A.M.
Danger qui convoquait tous les X-Men disponibles pour une mission d’urgence, bien évidement qu’Amaranth en était. Elle avait laissé ses affaires sur place et c’était rendue en salle de briefing, aux sous-sols, avec toute la vélocité qui lui était permise, bien qu’elle ne courrait pas, puisqu’une telle chose était interdite dans les bâtiments ; d’un autre côté, elle n’avait pas réellement besoin de courir pour aller plus vite que les autres.
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 35 A.M.
Danger avait exposée la situation, et le sang de Nephilim c’était glacé dans ses veines : Caitlyn avait enclenché son protocole de détresse. Elle était en danger. D’autres X-Men étaient là, et elle leur donnait raison sur un point : l’italienne n’était pas capable d’attendre patiemment qu’ils fassent les choses intelligemment quant la vie de sa compagne était en danger. Elle avait réfléchit plus vite qu’eux et réagit plus vite qu’eux, ne leur laissant pas le temps d’une initiative ou de la discussion. Cérébro, il fallait la localiser. Pas le choix, ni de temps à perdre. BOUGEZ-VOUS !
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 36 A.M.
Le signal du Cérébro était brouillé, deux causes possibles : décès ou altération du plan Astral. Les regards se tournèrent vers elle, alors qu’elle tremblait de tout son corps. Les larmes ne roulaient pas sur ses joues, bloquées qu’elles étaient par les membranes nictitantes déployées. Pour ceux la connaissant bien, les flous sur son visage et ce masque brisé étaient plus évocateur qu’un livre ouvert.
Elle se rappela le coup de téléphone, et ce fut avec appréhension qu’elle ouvrit son propre téléphone. Message en absence de Caitlyn. Nephilim activa le haut parleur. Des bruits d’alarmes et de sirènes, des hurlements de panique, et Caitlyn, la voix de Caitlyn, le souffle de Caitlyn. L’horreur était sur les traits d’Amy alors qu’elle écoutait les paroles, et comprenait une chose : elle n’avait pas été là.
- …SSEZ PASSER !! …J’ai une situation d’urgence, une fusillade au centre de Delaware… j’suis pas certaine… possible que… NE RESTEZ PAS LA !! …Il se peut que ce soit personnel. Deux tireurs, lourdement armé… y’en a un… je suis certaine de l’avoir déjà vu je… Merde !!
Une simple pensée, une simple constatation. Son poing se referma sur le téléphone, le broyant. Un rugissement alors que Nephilim s’en retournait, courant cette fois. Les Maraudeurs, les Maraudeurs étaient de retour, et ils venaient exercer leur vengeance. Elle n’était pas capable de les affronter seule, et si elle échouait, elle perdait Caitlyn. Les X-Men ne seraient peut-être pas suffisant. Ils allaient agir, oui, mais ils étaient trop lent à réagir. Et sans doute leur faudrait-il une force de frappe suffisamment puissante pour arrêter le massacre avant qu’il ne soit trop tard.
Exitus Acta Probat, la fin justifiait les moyens. Plus la chose a touchait, plus elle se radicalisait, et lorsque le sort de son aimée était en jeu, Amy devenait incontrôlable. Ororo avait eut raison, super, cela lui ferait une belle jambe ; quant elle en aurait deux, elle pourrait se mettre en jupe, la Tornade. La peur faisait user de tous les recours imaginables, et la peur de perdre Caitlyn était telle qu’Amy allait déchainer l’enfer.
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 38 A.M.
Remontant dans les couloirs et traversant l’Institution Xavier à sa vitesse maximum, elle débaroula dans les dortoirs des filles et défonça littéralement la porte qui l’intéressait.
- Rachel, ils s’en sont prit à Cait’ ! J’ai besoin de toi.
Oui, elle savait ce que faisait le Warhound à ceux qui menaçaient ses amis, mais quitte à choisir, Amy Teresa Grigori de Lauro libérait les armes de ses ennemis contre lui.
Etes-vous fier, Professeur ? J’ai choisit d’engranger la mort, comme lors de ma passation. Je suis une véritable X-Men, désormais. Mais j’en ai rien à foutre : seule Caitlyn m’importe.
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Ven 5 Avr - 23:25
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 38 A.M.
Rachel dormait encore, à cette heure. Elle avait longtemps été habituée aux courtes nuits, quelques heures seulement avant de reprendre la chasse ou la fuite, mais depuis son arrivée à l’Institut, sur ce monde, ses heures de sommeil avaient dût être multipliées par trois ou quatre. Et elle en profitait, malgré de fréquentes crises à cause des cauchemars. Recroquevillée en position fœtale dans son lit, elle dormait paisiblement.
Elle avait prit cette habitude durant son entrainement de Limer, tentant de se tenir chaud seule sur la maigre paillasse crasseuse qu’on lui avait donnée, puis dans les camps, là-aussi, elle avait combattu ainsi le froid, et même lorsqu’elle avait été en couple, elle s’était blottie à son aimant, mais n’avait réellement abandonnée cette position. Désormais, c’était Cerberus qui lui tenait compagnie, se lovant là où elle trouvait de la place, généralement près du visage ou de la nuque, histoire que si l’envie lui prenne, elle n’ait pas trop à se déplacer pour donner un généreux coup de boule à sa maitresse, tout en minimisant les risques de coups en cas de réveille en hurlant. Puis, une petite léchouille dans le cou ne faisait pas de mal, de temps à autre, sans compter que jouer avec les longs cheveux de la rousse était une façon comme une autre de la motiver à se lever ; au bout d’un moment du moins.
Cela était comme cela depuis suffisamment longtemps pour avoir été adopté par les deux pensionnaires du lit supérieur, et était ainsi ce jour-là. Cerberus contre la nuque, après une nuit calme, Rachel dormait, simplement.
Cependant, dans son sommeil même, quelque chose la troublait. Ce n’était pas des réminiscences des horreurs du passé, mais c’était quelque chose de bien plus subtil et insidieux à la fois. Elle se crispa, sa tête enfouie dans ses genoux, son visage exprimant à la vue de témoin inexistant un rictus désagréable. Quelque chose n’allait pas. Quelque chose allait se passer, ou était en train de se passer.
Sa porte fut défoncée par un ouragan inconnu, et Rachel ouvrit les yeux, roulant sur le côté dans un de ses anciens reflexes : surprit par la violence au réveil, il ne servait à rien de faire le mort, juste à esquiver l’attaque. Atterrissant à plat ventre par terre, plus d’un mètre cinquante en contrebas, elle lâcha un petit couinement de surprise, la chose n’étant pas prévue. Sonnée, peu au clair avec ses sens psychiques, elle ne put que constater ce qui l’entourait, et plus que l’environnement physique, ce fut la déclaration sonore qui la frappa.
- Rachel, ils s’en sont prit à Cait’ ! J’ai besoin de toi.
La voix d’Amy, pleine de peur et de colère, et une seule information importante : ils s’en sont prit à Cait’. Qui « ils » ? Aucune importance. Comment venait-elle la voir, alors qu’elle savait très bien ce qu’elle ferait à ce « ils » ? Aucune importance non plus.
Souffle coupé par la chute, Rachel déposa ses mains au sol et entreprit de se relever. Tout tremblait autour d’elle, et alors que ses yeux restaient fermés, les choses commencèrent à léviter. Sa chemise de nuit fut déchirée en deux alors qu’elle se mettait en mouvement pour contourner la mezzanine, poings serrés, de même que sa combinaison en molécules instables, qui quitta la penderie pour venir englober son corps, se refermant suite à cela. Phénix n’avait pas encore ouvert les yeux ou atteint la porte qu’elle était déjà prête au combat, sa combinaison moulante se maculant du rouge des Limiers.
Ses yeux se rouvrirent sur un regard glacial qui fit frémir l’italienne, alors même que la rousse s’apprêtait à la dépasser. Les plus grosses colères de Nephilim semblaient bien pâles en comparaison de celles du Warhound, et lorsque la première tenta de bloquer la route de son simple bras à la seconde, cette dernière faillit briser le membre. Mais elle se retint, et sans un mot, regarda celle qui était venu la chercher.
- On va la jouer intelligente, pas comme la dernière fois. En équipe ; les X-Men doivent préparer le Jet, tu nous accompagne et tu nous aide. D’accord ?
- Tu sais très bien ce que je vais faire. Et tu le savais en venant me chercher. Tu crois pouvoir me contrôler ?
- Je veux pas te contrôler, je veux que tu nous aide, Rachel. Suis-moi, on a peu de temps.
Pas un mot de plus, pas un hochement de tête, Phénix commença simplement à marcher, à léviter, même, pour suivre la vitesse de Nephilim.
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 42 A.M.
Le hangar du X-Jet, et l’avion était toujours là, rampe abaissée. Ils les avaient attendues.
- Les flics sont prévenus…
- M’en cogne ; ils peuvent pas m’arrêter. Je viens.
- Rachel, tue personne.
- S’ils lui ont fait du mal… Je les tuerais… Tu le sais très bien.
- J’avais espéré que tu ais retenue la leçon.
- Vraiment ?
Un silence, alors que Nephilim prenait de l'avance. Rachel ne dit rien ; elle ne comprenait peut-être pas les gens en temps normal, mais là, c'était étrangement famillier. Montant dans le jet, Amy prit les devant, Phénix s’asseyant dans les places passagers sans rien dire.
Elle était en mission, à nouveau. Et elle agirait comme elle l'avait toujours fait. Guidée par la colère et par la haine. Elle avait perdu trop de monde jusqu'ici, et elle sauverait Caitlyn, quelqu'en soit le prix.
Ororo Munroe X-Men Alpha
Messages : 239 Date d'inscription : 20/02/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 6 Avr - 9:27
10 décembre - 8 h Comme tous les matins, vêtue d'un jean noir et d'un chemisier lavande, Ororo avait rejoint sa classe. Le lundi était journée pleine, les cours s'enchainaient toutes les heures mais elle aimait ça. Elle aimait enseigner et ses élèves lui rendaient bien.
9h - 2ème heure de cours. Elle avait les plus vieux, 17-18 ans. Elle appréciait leur sérieux et la rapidité de leurs interventions. Le cours était animé comme souvent. La politique actuelle les intéressait et ils avaient leur propre opinion. Bien plus que les 13-14 ans, ils savaient la développer avec des argumentations d'adulte pour certain.
9 heure 32. Une voix dans sa tête {X-men en danger. Caitlyn Elioth portée disparue, contact interrompu. Pars à sa recherche. }
Sous les yeux surpris de ses élèves, Ororo passa la main au responsable et sortit de la classe en trombe.
9h34 Elle regagna sa chambre et revêtit sa tenue d'X-men, tout en "écoutant" les info du professeur Xavier. La X-woman Caitlyn Elioth, nom de code Fuzzy, avait enclenché son protocole de détresse à l'attention de Danger, immédiatement reçu par Xavier.
9h 36 2 minutes .. 2 toutes petites minutes qu'elle avait du prendre pour se changer … 2 minuscules minutes, 120 secondes sur 30 années, ce n'était rien … rien qu'une goute d'eau … mais ces 2 minutes avaient suffit, suffit à perdre Cait.
Finissant d'attacher sa cape sur ses épaules dans les escaliers, elle descendit au hangar.
9h40 : 4 minutes meme en prenant les passages secrets l'Institut était bien trop vaste. Elle perdait trop de temps. Et la secrétaire ne l'avait pas aidé bien au contraire. Avertie elle aussi elle l'avait arrête et ennuyé avec tout un tas de questions sans intérêt. Comment se sentir concerner par l'absence de remplaçant à ses cours quand une X-men était en danger … Ororo l'avait écarté avec impatience voir une certaine violence.
9h42 : le jet était prêt, rampe baissée. Ororo entendit des voix … de femme … elle n'était donc pas seule. Malgré l'urgence, avant de monter elle fit le tour de l'avion vérifiant qu'il n'avait aucun impact, aucun problème externe. Il ne manquerait plus qu'il les lâche. Puis elle grimpa agilement à son bord. Effectivement il y avait déjà deux jeunes femmes : Amy bien sur et Rachel … Elle leur sourit mais son air était grave et sérieux. Professionnelle jusqu'au bout des ongles elle avait rejeté son inquiétude comme à chaque fois. "Bonjour Amy, bonjour Rachel." Rachel était déjà assise. Ororo ne se présenta pas. Elle était là depuis assez longtemps et était à peu près sur d’être connue.
Ororo s'avança jusqu'au tableau de bord et dans des gestes tant de fois répétés qu'ils étaient devenus des automatismes, elle ouvrit le plafond du hangar. Il neigeait mais le sol au dessus avait été balayé comme chaque jour. Elle vérifia le temps (Le ciel était gris et des flocons tombaient doucement. Rien de très important, le jet en avait vu d'autre et au pire elle pourrait faire place net si besoin), puis les instruments de vol, la jauge de carburant était pleine. Elle entra la destination et s'assit sur le siège du pilote. Elle décida d'attendre encore au moins 1 mn peut être d'autres volontaires chez les X-men allaient les rejoindre.
Elle regarda ses deux compagnes tout en pianotant sur les commandes. Rachel et Amy … si elle avait du choisir des coéquipiers elle ne les aurait pas prise. Amy l'amour de Cait, son ame soeur et Rachel … Heureusement qu'elle avait vu la vidéo le mois précédant. Elle avait eu le temps de s'y faire. Elle avait meme tenté plusieurs fois d'entrer en contacte avec la jeune femme mais s'était toujours retenue, se contentant de la regarder de loin. Plus elle l'observait plus elle voyait des différences avec ses .. "parents". Cependant, Ororo retrouvait bien trop de Jean et de Scott dans ses gestes et surtout dans son physique. Cela n'aidait pas …
D'un autre coté niveau pouvoir elles en avaient à revendre et à elles trois possédaient une sacrée force de frappe, meme si pour une première mission ensemble elle aurait préféré autre chose que d'aller sauver Cait Elle décida cependant de faire un premier point avec elles. Ororo n'avait pas le temps de les dorloter, elles étaient en mission, en mission de sauvetage mais se les mettre à dos dès le départ n'allait pas aider. Elle commença d'une voix douce.
"bien, comme vous devez le savoir Fuzzy a lancé son protocole de détresse et depuis plus rien. Nous partons donc à sa recherche. C'est une mission de sauvetage. Cait est importante pour moi et je suis aussi inquiète que vous. "
elle fixa d'abord Amy. Comment lui faire comprendre sans la braquer. Elle s'approcha d'elle et lui parla à voix basse.
"je suis au courant de ta relation. Ca doit être très dur pour toi et j'en suis désolée. Je ferais tout pour la retrouver mais j'ai besoin de ton aide. D'accord ?
lui demander son aide, la placer en position de force, Ororo espérait que cela allait marcher puis elle se tourna vers Rachel. C'était encore plus dur qu'elle ne l'avait pensé. La voir d'aussi près …
"je .. "devait elle lui dire qu'elle avait vu la vidéo .. qu'elle connaissait ses "parents", qu'ils étaient des amis de longue date … C'était si dur. Elle inspira profondément. Il valait peut être mieux qu'elles se parlent avant de partir, ici à l'Institut
"j'ai vu la vidéo .. " Sa voix n'était pas restée aussi ferme qu'elle l'aurait souhaité, mais elle devait se reprendre. Elle lui sourit de nouveau chaleureusement cette fois "et je suis ravie de te voir en chair et en os. J'espère que nous allons bien nous entendre et devenir amies."
Ororo était sincère. Meme si c'était dur, voir Rachel et lui parler surtout, lui avait fait passer un palier. Rachel avait enfin pris corps. Elle n'était plus une image sur l'écran, une silhouette parmi d'autres. Elle n'était plus la fille de ... elle était une jeune femme, inquiète pour une amie et qui allait l'aider. Elle faisait partie de l'équipe.
9h44-
Depuis l'alerte, 10 min s'étaient écoulées c'était largement suffisant, elles devaient partir. Ororo mit un casque et tendit l'autre à Amy. Elle s'attacha et annonça son départ et les mécano se mirent à l'abri. Les moteurs rugirent.
Kyle Kenneth Neutre Delta
Messages : 120 Date d'inscription : 05/01/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 6 Avr - 16:48
7 : 40 h du matin San Francisco. (10 : 40 h du matin Côte Est)
Le quartier s’agite déjà, je peux le voir par la fenêtre de cette petite piaule qui a tout de la chambre de bonne exiguë mais fonctionnelle, ah ça fonctionnelle il faudrait parler de la literie comme pour une chambre d’hôte . Sur Downtown c’est déjà la cohue et c’est l’heure idéale pour se fondre dans la masse afin de humer l’air maritime de la belle Cisco. Ouais, Cisco la pute est partie se pieuter les cheveux en bataille et des crampes entre les cuisses, un ravalement de façade et Cisco la Working-Girl prend la barre. Un supplément de 100 dollars pour pieuter dans un vrai lit, ça se prend quand votre dos hurle ras le bol du canapé. J’en ai eu pour mon fric, avec l’âge ça serait comique de dire que je suis habitué à un certain standing, mais ce n’est pas si faux au fond.
Sur une échelle de 10, celle qui roupillait encore à poil étalée comme une étoile de mer mériterait un 7 sans doute car c’était une bonne travailleuse sans parlote. Un rapide coup d’œil alors que j’enfilais ma chemise, oh surement pas pour la graver dans ma mémoire, non, son visage s’estompe aussi tôt consommé. Juste pour confirmer une blondeur vénitienne que l’éclairage d’un bar enfumé tendait à rendre plutôt chatoyant. Evangelina ? Linda ? Deborah ? Tessa ou Theresa ? Un truc en « a » mais qu’est-ce que ça peut foutre, au prix où on les paye on peut bien les appeler Roger ou Maman si ça nous chante non ? Le client est roi et son portefeuille est dans le calbute, c’est bien connu.
Qu’est-ce que vous en savez de combler le vide ? On prend la chaleur où elle se trouve, à défaut du cœur, je choisis entre les cuisses, c’est moche, c’est peut être avilissant mais ça permet de fermer un peu l’œil sans me laisser ronger par mes propres démons, une drogue certains diront. Ah non surement pas : je dirais plutôt un palliatif. Ne jamais s’attacher, ne jamais souffrir mais ce vide justement, n’est-ce pas la pire souffrance au monde que de ne plus savoir ce que l’on est venu y chercher au juste ? Un corps à corps désespéré, ça se paye aux remords de ce que ca pourrait être de plus pur alors merde, je préfère le payer en espèce sonnantes et trébuchantes plutôt qu’en bons mots tremblant qu’on ne saurait plus croire tant ils ont délavés sous les orages de nos désillusions.
La première cigarette du matin avant dévaler l’escalier et le reflexe automatique de couvrir mon regard sous une paire de lunettes de soleil pour parer le soleil agressif du matin, fond de mal de crane, ah ça, j’ai dû picoler pas mal. Ça aide. Par contre, la trouver là dans la rue à peine tourné la porte de l’entrée de l’immeuble, ça jette un putain de froid. Silent, dans sa petite tenue gothique, plantée comme un panneau publicitaire annonçant une connerie de défilé punk rock sur mainstreet en train d’attendre avec autant de vie dans son attitude qu’un mannequin de cire. Elle ne moufte pas en me voyant arriver mais je sais d’avance que ca ne lui plait pas, ses iris noires vibrent de colère, ça elle ne peut me le cacher, comme le fait de détourner le regard de la porte d’entrée de l’immeuble avec un rictus de dégout.
- On est majeur Gamine…
C’est tout ce que j’ai à lui dire et sans chercher à me justifier plus avant et je la dépasse alors qu’elle m’emboite le pas dans la rue avec son allure de poupée Living Dead Dolls.
- Ton portable est coupé. - Déchargé, ca va j’suis grand…On en a déjà parlé puce, fais pas chier sur ce sujet. - C’est pas pour ça…C’est au sujet de ta sœur.
Je me suis arrêté et avec moi, le monde tout autour comme si les sons ne me parvenaient qu’à demi étouffés et que les couleurs s’estompaient déjà. Je me suis arrêté et avec moi tout autre préoccupation. Ma voix devait être terriblement cassante.
- Qu’est-ce qui cloche avec Cait ? - Hibou a laissé un message sur ton portable, et c’est.. - JADE ! Qu’est ce qui se passe, bordel ?!
Elle baissa la tête se prenant les mains en une attitude de petite fille grondée, je n’avais vraiment pas le temps pour ces conneries.
- Tu as demandé au réseau d’Infos de la coté est de rester connecté sur le compte de Fuzzy, Caitlyn Elioth, Lady red et Buse cendrée. Il y a eu du mouvement. Une Opération Delta sur le nom de Buse Cendrée. L’opération est lancée.
Une opération Delta, un putain de jargon de Maraudeurs pour dire une opération de Vendetta, c’était mauvais parce que ca impliquait une organisation de professionnels recrutée et constituée pour effectuer l’opération en question. Le Feu vert et ils passaient à l’action, il y avait très peu d’opé delta chez les maraudeurs. Généralement, elles étaient confiées à des cadors ou à l’équipe la plus puissante. Caitlyn y avait participé par le passé et lui avait expliqué en détail que l’ordre émanait exclusivement de Sinistre en personne, il n’était pas rare qu’il y participe physiquement d’ailleurs. Et si c’était une vendetta, personne n’était laissé derrière, un ménage par le vide destructeur. C’était vraiment sérieux et autrement plus méchant qu’une prime sur la gueule et ça signifiait surtout une information monstrueusement flippante. Sinistre était en vie !
- Combien…Combien et quand ?
Silent paru se tasser encore un peu sur elle-même.
- Une équipe…probablement un trio…et des mercenaires, une dizaine au moins…Et..Elle est déjà en cours. Ton portable était coupé…je suis désolée..vraiment…
Je tourne sur moi-même comme abruti sous le choc de cette nouvelle. 3h 40 d’avion…elle est à 3h40 d’avion ! Jamais on ne pourra être là à temps. La confrerie ? Autant pisser contre le vent, personne ne se bougera pour une affaire d’ordre personnelle. Les X men ? Et leur dire quoi ? Bonjour je suis le frère que Cait croit mort, y’a une troupe maraudeurs avec Sinistre à sa tête qui vont faire sa fête à ma sœur…ou qui la fond. Merci de la prévenir ? Qui connaissait assez es maraudeurs pour les arrêter ? Qui pouvait faire le lien ? Je n’arrivais pas à faire le vide pour réfléchir, cette impression horrible que tout s’écroulait autour de moi. Je n’étais pas là, je ne servais à rien. Et mes mots malgré moi sortirent.
- Mon Dieu, cette fois ci…elle est foutue.
Et le silence seul pour me répondre et me conforter dans mon impuissance.
Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 6 Avr - 18:05
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 50 A.M.
Sébastian était assit dans le Salon de Printemps, cette bibliothèque exigue dont il avait déjà fait son repère des mois auparavant, mais qu’il ne quittait désormais presque plus. Il ne pouvait mourir de faim, il ne pouvait mourir de soif, il me pouvait mourir de manque de sommeil, mais depuis prêt d’un mois, il aurait largement dût. Il ne se nourrissait plus, il ne dormait plus, il c’était donné corps et âmes à sa nouvelle condition de Roi Noir du Club des Damnés. Oh, ce n’était pas son élection qui en était à l’origine, mais le réflexe bien humain de se réfugier dans le travail après un drame familial.
Pitoyable, venant de lui ; il avait échoué. Echoué à unir les enfants de Frank Grigori contre lui. Ils étaient toujours dispersés et désunis, et sa propre position envers eux, jusqu’à quel point était-elle ambiguë ? Il doutait, Sébastian von Orchent doutait, et il y avait peu de choses qu’il haïssait autant que le doute. Le doute sur lui-même, voici longtemps qu’il ne se l’était plus permit. Mais il doutait : pourquoi ? Pourquoi s’est ainsi déshumanisé suite à sa confrontation avec les filles et le père ? Pourquoi ? Parce que ces idiotes avaient ouverte une faille. Une faille dans son inhumanité. La compassion, la pitié, et quoi la prochaine fois ? L’amour ? Non !
Qu’importe ce qui devait arriver aux sœurs, les pauvres sentiments humains qu’il avait pour elles ne devaient pas gagner. Il avait coupé les ponts dans ce but ; il trouvait dans la faim et le manque de sommeil, dans ce qui aurait dût le tuer, toute la monstruosité dont il avait besoin. Ses plans allaient continuer, tant pis pour le reste. Tant pis pour Evangelina, tant pis pour Alissa, tant pis pour Tessa, tant pis pour Pita. Pita…
Assit devant ses plateaux d’échecs dont les pièces avaient fondamentalement changé, les quatre fous noirs devenus des rois et se parant de nombreux nouveaux pions, il réfléchissait à la suite des événements. Quatre échiquiers, placés devant lui sur une table basse ; tous ses plans étaient ici. C’était un jeu, rien de plus qu’un jeu entre lui et ses rivaux, et chacun des quatre plateaux représentait l’un de ses principaux adversaires, soit en tant qu’être, soit en tant qu’entité. Les Grigori, Sinistre, l’Ombre et le HellFire Club ; tout était là, sous ses yeux. Mais le plus amusant pour lui, dans cette mise en abîme de sa propre condition face au Léviathan, c’était que les pièces adverses lui étaient pour la plupart cachées, déposées à coté des plateaux tant qu’il ne les aurait pas en face de lui, et que ses propres pions étaient disposés de manière identique sur les quatre plateaux. Chacun de ses coups entrainait des répercutions sur chacune de ses guerres, comme dans la réalité, et comme dans la réalité toujours, il était possible de remplacer les pièces détruites, ainsi que de les changer : un pion pouvait s’élever, tandis qu’un roi pouvait s’effondrer. Enfin, clou du spectacle, les couleurs n’avaient pas réellement d’importance, car dans l’échiquier de la vie, la trahison et la manipulation permettaient aisément de retourner ses pièces les unes contre les autres, ou de faire bouger celles de l’adversaire.
Mains croisées devant lui, il regardait les différents pions qui restaient encore sur le banc. Chacun représentait une personne dont il savait tout, ou selon lui suffisamment pour en faire son agent. Tout était programmé comme dans l’agenda d’une personne présidentielle, chose l’incommodant comme lui permettant de s’isoler. De s’isoler tant de son humanité que de sa Cabale. Ils étaient encore en train de se remettre de la première Vendetta d’Ezéchiel, ils ne lui servaient à rien. Mais sans lui servir à quelque chose, il lui semblait que, quelque part, il lui manquait. La boulle de speed qu’était Pita, l’ami qu’était Vince, les cons qu’étaient les Cox, il avait fini par s’y faire. Et c’était d’autant plus pour cela qu’il devait s’isoler d’eux. Ils devenaient un point faible, passant de pion à autre chose ; autre chose qu’il n’aimait pas classer. Les doutes le prenaient de plus en plus, et il n’aimait vraiment pas cela. La solution de facilité aurait été de s’en remettre au Léviathan pour qu’elle face comme jadis, et lui torture l’esprit pour l’exorciser de ces faiblesses, mais il ne voulait pas tomber dans les filets de son Démon. Chaque difficulté risquait de le rendre un peu plus servile, et il n’avait pas l’intention de se laisser avoir aussi facilement. De plus, le HellFire Club ne devait pas retomber en léthargie, alors même qu’il c’était élu pour le dynamiser. Tenir des promesses de campagne, tant de choses que les politiciens lambdas ne parvenaient réellement à faire, mais que lui comptait accomplir.
Premier point, reconstruire. Les infrastructures étaient puissantes, mais elles étaient vides. Que des civils. Le Club des Damnés lui-même n’avait que peu perdu, dans sa façade légale. Mais le Cercle Intérieur était exsangue. Bon, il y était en partie pour quelque chose, à éliminer ses adversaires comme à évincer ses alliés gênant, mais il allait également le rebâtir : ce qui ne nous tuait pas nous rendait plus fort.
La porte du Salon de Printemps s’ouvrit sur deux silhouettes familières, deux jeunes femmes de la vingtaine, si semblable dans leurs attitudes et leur physionomie et pourtant opposée par leurs gènes comme par leurs couleurs de cheveux. Les jumelles opposées, très cliché et pourtant toujours aussi utile. Sébastian s’adossa à son fauteuil à haut dossier en les regardant arriver, un sourire aux lèvres et un regard cruel. Mauvaise nouvelle pour que les sœurs Aube et Crépuscule soient aussi enjouées.
- Bonjour, Mr. von Orchent. Vous vous souvenez surement lorsque vous nous avez demandez de prendre part à la surveillance d’anciens membres des Maraudeurs.
- Et bien plusieurs de nos proies se sont mises en branle. Le contrat sur la dénommée Caitlyn Elioth est en cours. Nous n'avons peut-être pas put remonter jusqu’à l’homme qui a posé la prime sur sa tête.
- Mais à surveiller son ancien réseau, nous avons apprit ceci : une opération Delta sur le nom de Buse Cendrée.
- Le BAM a été averti de combats impliquant une jeune mutante rousse d’une trentaine d’année de type eurasienne et un homme brun assez grand se poursuivant en faisant usage de pouvoir de type contrôle telekynésique et électrique.
Se fut au tour du visage de Sébastian de se fendre en un sourire carnassier. Des mois de provocations sans le moindre résulta et enfin les Maraudeurs se décidaient à sortir de leurs grottes. Opération Delta, la mémoire de Fuzzy lui avait apprit ce dont il s’agissait : une opération de Vendetta. Comme quoi, la vengeance était le motif le plus simple et le plus répandu du monde. Une équipe de Maraudeurs dirigeant des mercenaires pour un bain de sang, magnifique. Depuis le temps qu’il attendait cela.
Congédiant de la main les deux mutantes en leur ordonnant de le tenir informé toutes les cinq minutes de l’avancement de la chose, Sébastian interpella le Léviathan ; oui, sa Tutélaire savait quoi faire. Trouver Caitlyn et l’utiliser comme appât pour les gens de Sinistre ? Non, mieux : trouver Caitlyn et l’utiliser comme appât pour Sinistre lui-même. L’ordre d’une Opération Delta ne venait que de Sinistre lui-même, il était donc, sans surprise, derrière la prime, mais le fait qu’il en prenne parfois la tête était une chance unique de mesurer ses nouveaux pouvoirs de Héraut face à ceux de son ennemi. Cette fois, il n’y aurait pas de combat physique, cependant.
Sébastian les sentait déjà grouiller en lui comme une nuée d’insecte, gueules et becs, griffes et serres, tentacules et crocs, ces choses émergèrent du plus profond de son esprit, le traversant comme un voile. Le visage du Sombre Voyageur fut prit d’un rictus alors qu’une dizaine des créatures monstrueuses se frayaient un chemin dans son esprit comme un vers se frayait un chemin dans la viande, et son sourire devint crispé alors que la sensation de viol de son esprit était faite avec un couteau à blanc. Se faisant craquer la nuque, il sentit les monstruosités nager autour de lui, dans le plan astral, prêt de son esprit, alors même que le Léviathan s’en allait chercher celui d’Elioth, dont Elle c’était imprégnée durant l’enlèvement en Europe de la jeune femme et de sa promise.
JE NE LA TROUVE PAS… IL N’Y A PAS NON PLUS DE REMOUTS SUR LE PLAN PSYCHIQUE… INVISIBILITE TELEPATHIQUE…
Sinistre était malin, il n’allait pas user d’une zone négative, c’était bien trop voyant. Il avait dût réarranger l’esprit de Fuzzy pour la rendre indétectable, à moins de posséder un agent ou une technologie capable de le faire. Tant pis, cela n’arrêterait pas quelqu’un comme le Roi Noir.
Sans bouger, il eut un simple geste de la main, et l’Essence s’échappa de lui pour venir entourer quelques petites orbes bleutées qui voletaient non-loin de lui depuis l’instant même où son Démon n’avait réussit à localiser Caitlyn, formant autour d’elles une silhouette féminine de fumée.
- Trouve-là, ordonna simplement Sébastian au Spectre.
- A vos ordres, Maitre.
Les sphères d’un bleu glacé disparurent et l’essence s’en alla en un nuage si fin qu’il en était invisible, parcourant les rues à la vitesse de la pensée, suivit par les Psychneuein affamés. La Prédation était en chasse, et elle avait déjà prises toutes les informations en connaissance des deux agentes du Club, pour diriger ses monstres. Première étape : les lieux du drame.
Sébastian se pencha pour aligner de nouvelles pièces sur l’échiquier correspondant à Nathaniel Essex : la partie venait de commencer.
Jubilation Lee X-Men Alpha
Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Dim 7 Avr - 0:59
- Quand à la maison. Voulez-vous la vendr... - Nop. - Vous êtes certaines ? Il y a plusieurs acheteurs potentie... - J'ai dis non. Je la garde pour le moment. Continuez de payer la femme de ménage comme mes parents l'ont toujours fait. Si je veux la vendre je vous contacterais. - Bien. - Donc tout est arrangé avec la banque ? - En effet, vous disposez d'un coffre que votre père à laissé à votre nom. - C'est à Los Angeles ? - En effet. - Y'a quoi dedans ? - Ça je ne le sais pas. - Ah..
Ce jour là, j'avais simplement rendez-vous chez une sorte de notaire-avocat-je ne sais-pas-trop-quoi pour statuer sur sur mon héritage. C'était assez pénible, mais il fallait faire avec. Mon rendez-vous était à neuf heures le 10 décembre, dans un quartier d'affaire de New York. Le mec était plutôt insistant, voulant à tout prix que je mette en vente la maison familiale qui était entretenue depuis tout ce temps par une société de ménage ou un truc du genre. Ils me parlaient bien évidemment de mon compte en banque qui était devenue bien garni mais aussi d'un coffre que mes parents m'avaient laissés. Je me sentais un peu comme une Harry Potter au féminin et j'avais peur d'aller à cette fameuse banque de Los Angeles pour y trouver des gobelins qui me feraient descendre des rails souterrains.
Mais vers neuf heures et demi, mon portable s'activa d'une manière plutôt étrange. J'eus du mal à voir de quoi il s'agissait parce que cela faisait longtemps que je n'avais pas reçu d'alerte de Danger sur mon portable. Mais après vérification c'était bien une alerte. Le problème c'est que j'étais à New-York et que le professeur, qui devrait normalement donner les détails par télépathie, ne m'avait pas contacté.
- Un problème miss Lee. - Hum, non, j'crois que j'ai échappé à des heures sup'. - Pardon ? - Nan rien, oubliez...
Quelques minutes ou dizaines de minutes s'écoulèrent et j'entendis de nombreuses voitures de police défiler en bas de l'immeuble. Je ne pouvais pas m'empêcher de faire le rapprochement entre l'alerte de ce nombre anormal de voitures de police. Et puis, malgré le fait que je sois pas mécontente de ne pas avoir à bosser, j'avais une drôle d'impression... Est-ce cela que l'on appelle l'intuition féminine ? J'en sais foutrement rien, mais ça me chiffonnais et j...
*Jubilee, vous êtes bien à New-York ? Restez en contact avec le X-Jet par radio.* *Qu'est-ce-qu'il se passe ?* *Caitlyn Elioth a émis un appel de détresse je n'ai pas plus de temps à vous accorder, contactez le Jet.* *Compte sur moi.*
Pas de panique, pas de panique. Cait est forte, plus que moi elle saura se mettre à l'abri le temps que la cavalerie arrive, pas de panique faut juste que je...
- PUTAIN DE MERDE ! - Pardon...Hey, ou allez-vous ?! - Faire les soldes crétin !
Je détache l'oreillette radio de mon téléphone portable tout en enfilant mon imper jaune par dessus mon pull rouge. J'ai mes baskets spéciale urgences, par chance c'est les seules qui traînaient dans ma chambre avant que je parte. Déjà activée, le roues de roller sortent des semelles : merci Forge. Mon jean ne sera pas ce que je pouvais rêver de mieux pour un peu de sport mais pas le temps de faire un saut dans ma penderie. Je rabats mes lunettes sur mon nez, mes longs cheveux noir flottant dans le vent hivernal alors que je sors en trombe dans la rue. Il fait pas chaud et un peu de sport me réchauffera même si mon sang parcourt mon corps à quatre-vingts huit miles à l'heure pour une autre raison...
- Jub au Jet, on me reçoit ? Je suis à Manhattan, faut se diriger où ?
Il est neuf dix heures moins cinq, Jubilation Lee va sauver son amie, l'héritage attendra tout comme le maître casse-pied et son bureau chauffé. Je suis les voitures de police en attendant une direction plus précise du Jet en priant deux choses : que la direction ne soit pas en sens inverse et que Cait aille bien.
Daniel Hopes Agent du BAM Alpha
Messages : 860 Date d'inscription : 28/03/2012
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Dim 7 Avr - 13:41
Le sort en était donc jeté.
C’était somme toute une manière élégante de lui faire quitter la scène, une manière assez administrative et tout à fait dans l’esprit bureaucratique qui encombrait la noblesse de ces règlements de comptes de ce nouveau monde, de cette époque qui ne lui ressemblait pas. Sa place, comme toutes les antiquités, se devaient d’être dans un musée, mais les arcanes du pouvoir ne se visitent que très rarement sauf quand on cherche quelques dossiers poussiéreux mais potentiellement dangereux. De ces dossiers que le Time Tricker gardait jalousement sous le coude comme autant d’armes imparables à dégainer au moment opportun. A défaut de salle sous vitrine, on lui offrait donc un laconique placard sous forme de mutation. Ses services étaient requis pour une mission à moyen terme à Londres, mission devenue « impérative » parce qu’il devenait lui-même ingérable par ses frasques interventionniste pour défendre l’Institut. La vieille Europe…A croire que tout débutait là et tout finissait là-bas pareillement.
Il aurait lutté jadis…Mais tout venait trop tard, bien trop tard. Ce mur entre lui et les autres devenaient impossible à franchir, même pour ceux qui comptaient. Il n’arrivait plus à communiquer avec Enora, s’était éloigné de ses amitiés de l’Institut et bien entendu se montrait froid et distant avec Cérès afin d’avancer vers une rupture inéluctable. Rien…Rien ne le retenait vraiment à part une habitude vide de faire ce dont pourquoi il avait voué une existence trop longue.
Il partirait sans faire de bruit, ne préviendrait personne. Il regagnerait l’oubli pour s’y éteindre. Qu’est-ce que ça avait changé au juste ? Rien…Aucune victoire puisqu’aucune bataille qui ne fut jamais véritablement livrée. Parce qu’au bout du compte…Il n’y avait rien. Le téléphone sur le bureau le décrocha de pensées bien funestes et d’un geste devenu machinal il décrocha s’annonçant d’un laconique « Hopes ». Aux premières paroles de son interlocuteur son attention sembla se figer comme si il s’agissait là d’un coup au ventre qu’on venait de lui porter. Une voix rocailleuse à l’accent trainant, et surtout un style qu’il n’avait pas oublié.
- Salut Boum Boum Bameur…T’es assez malin pour m’remettre rapidement et pour savoir ce qu’un tel appel implique. Je vais au but. Caitlyn est dans la merde, là maintenant à New York. Je sais que c’est à toi qu’elle doit son X, comment ? On s’en tape. L’important c’est l’message. Sinistre a déclenché une Opération Delta, c’est une vendetta. Ouais…Les Maraudeurs sont dans la place et le grand bleu est de retour et c’est pour la tronche de Cait’. Si comme je le pense fais ce que tu peux pour la tirer de là parce que c’est plus ou moins une mission d’exécution. Personne ne pourrait m’croire à l’Institut, toi tu sais que je ne plaisante pas, surtout au sujet de Caitlyn. J’ai jamais rien demandé à personne…si il faut, je me rends, c’est pas l’sujet mais…si t’en as le pouvoir, fais ce que tu peux. S’il te plait sauvez ma sœur.
Kenneth semblait sincère, quasi suppliant alors que c’est de la glace ou peu s’en faut qui coulait dans les veines de Hopes qui consultait en temps réelles les alertes de l’intra net du BAM pour voir s’afficher le compte rendu des incidents du super marché s’affichant en temps réel venant confirmer les craintes de son interlocuteur.
- Oui…Je crains que ce soit en cours…Ils lui sont tombés dessus en embuscade, il y a du dégât et elle demeure introuvable.
- Bordel, ils l’ont. Vous pouvez peut être encore intervenir, ils vont la juger, ils ne se contenteront pas de l’exécuter. Une escouade, sans doute 2 ou 3 mutants et des mercenaires, une dizaine.
- Je ferai tout ce que je peux.
Il raccrocha enclenchant l’interphone.
- Brand ? Il me faut tout sur le Dossier Maraudeur, toutes les localisations des « nids » nettoyés, tous les dossiers…le dossier SIN 12 classé sensible aussi, le temps presse. Les annexes classées ou non…Le moindre document.
Parallèlement il composa le numéro d’Amy de Lauro tombant sur sa messagerie, qu’importe, il composa celui du bureau de Charles Xavier.
- Charles ? On a un problème pour Fuzzy….Ok ….Ils y sont déjà ? …Ecoutez ce que j’ai et transférez les infos à Tornade, je reste en contact et je balaye toutes les possibilités de planques, elle doit être encore en vie mais nous avons vraiment très peu de temps.
Une course contre la montre, ni plus, ni moins.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 8 Avr - 17:34
- ..SSEZ PASSER !! …J’ai une situation d’urgence, une fusillade au centre de Delaware…j’suis pas certaine…possible que…NE RESTEZ PAS LA !!..Il se peut que ce soit personnel. Deux tireurs, lourdement armé..y’en a un..je suis certaine de l’avoir déjà vu je..Merde !!
Le souffle... Je vole et le choc de mon corps contre l'acier me rappelle à la réalité, quelques secondes d'étourdissements avant de poser les mains sur e sol...la machine est repartie, comme toujours.
Faire exploser le circuit de refroidissement d’un distributeur de boissons, il fallait oser ! Sale petit enfoiré ! C’était assez pour m’avoir soufflé durant l‘explosion et envoyé valdinguer contre la rambarde. Et partout autour, une véritable scène de panique, proche de la fin du monde dans un supermarché. Mon portable…impossible de le retrouver ! Ils s’enfuyaient comme des lapins tirant dans les vitrines au petit bonheur la chance, ca n'a pas de logique sauf mon esprit qui me hurle que tout cela en a une. j’étais sur leurs talons, les éclats de verre m’ayant entaillé légèrement le visage et les mains, je chargeais plus facilement. Il fallait les neutraliser avant qu’ils ne fassent plus de dégât, protéger les innocents, toujours ! Surtout que l’un d’eux semblait user de télékinésie, réduire la distance et provoquer « un contre feu » pour les stopper.
Tactique classique ! Par des gestes synchrones des mains je foudroyais les vitrines au-devant d’eux, provoquant un barrage d’explosions électriques pour les forcer à s’arrêter. Ils étaient temps, nous sommes parvenues au niveau moins un, presque proche du parking sous terrain.
Bingo, ils ont l’air un moment perturbés avant de se retourner vers moi. Je m’apprête à leur hurler des sommations lorsque je sens quelques choses me transpercer de part en part au niveau de l’épaule droite, le coup venant de derrière. Un troisième ! Merde !!!! Et celui-là, je le reconnais parfaitement. Jimmy Hardrope, une petite frappe qui bossait sous contrat pour…pour nous. Je comprends au même moment que je porte ma main à ma blessure saignant assez violemment à l’épaule : les maraudeurs sont de retour.
La force télékynésique du troisième me plaque au sol alors que j’ai à peine le temps d’activer dans la poche de ma veste le signal de détresse pour appeler la cavalerie. Les trois sont déjà sur moi, et personne pour s’arrêter sous l’effet de cohue des passants en fuite. Une chose est sûr, ce n’est pas un peloton d’exécution, ils me veulent vivante sinon ils m’auraient déjà saignée à blanc. Ce qu’ils ignorent, c’est que je vais défendre chèrement ma peau, ça je vous le jure !
- Epervier Borgne ? C’est Condor Pourpre…On a Buse cendrée. - Vivante ? - Amochée, ce n’était pas évident, elle était…comment dire…peu coopérative. - C'est-à-dire ? - Un balle réelle dans l’épaule et une autre dans la cuisse pour la freiner mais j’ai été obligé de lui broyer quelques cotes à coup de poutrelles métalliques dans un combat à distance genre Star Wars. Jimmy est amoché, elle l’a grillé quand à Kurt…durant le combat, il a basculé dans un escalator, je crois qu’il est mort. Impossible de l’abattre au corps à corps, même avec les balles anesthésiantes de Kurt, c’est un véritable monstre. Quand elle a commencé à sentir les effets des anesthésiants, elle a tenté de remonter vers les étages pour se retrouver dans la foule, elle ne voulait rien lâcher, c’est une furie. - Non, c’est une maraudeuse. En d’autres temps, vous ne l’auriez pas pris vivante…elle cherchait juste à gagner du temps pour que la cavalerie arrive. Tu as fait le nécessaire? - Ouep, je suis synchro avec ses ondes, ils sont aveugles…et sourds, on l’a dans le fourgon, on sera là dans 15 minutes… - Parfait, j’informe le patron a tout de suite.
L’homme raccrocha avant d’afficher un léger sourire de satisfaction et de composer rapidement un autre numéro. Il se réserva un nouveau verre de whiskey tandis que les sonneries résonnaient dans le vide et annonça d’une voix sans émotion.
- Monsieur, nous la tenons. J’attends vos instructions.
Oboros O'Neil AKA Epervier Borgne. Leader de l’équipe Beta. Super Force et Super Endurance, résistance à l’électricité.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 8 Avr - 19:42
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 42 A.M.
- Les flics sont prévenus…
- M’en cogne ; ils peuvent pas m’arrêter. Je viens.
- Rachel, tue personne.
- S’ils lui ont fait du mal… Je les tuerais… Tu le sais très bien.
- J’avais espéré que tu ais retenue la leçon.
- Vraiment ?
Non. Et cela, Xavier le savait pertinemment. Mais en lui signalant la présence des potentiels dommages collatéraux, il voulait lui faire prendre conscience d’une chose : était-elle réellement prête à sacrifier des vies, beaucoup de vie, pour celle de Caitlyn ? Oui, elle mille-fois oui. Pas très héroïque, mais digne des X-Men. Les X-Men n’étaient pas des héros, et elle non plus.
Montant dans le Jet, Amaranth laissa Rachel s’assoir, s’en allant préparer les commandes. Elle avait vu Frost faire une fois, elle connaissait toute la théorie, et c’était entrainée en Salle des Dangers au pilotage, et n’avait pas l’intention de s’éterniser ici. Les X-Men avaient eut amplement le temps de choisir qui viendraient et qui ne viendraient pas, surtout si comme à l’habitude ils tiraient à la courte-paille. Des pas ne tardèrent d’ailleurs pas à raisonner.
Ne se préoccupant pas de qui, Amy continua de préparer le X-Jet pour le décollage, assise à droite dans le cockpit, entreprenant les gestes à sa vitesse maximum. La vitesse importait plus que la précision, même si cette dernière restait parfaite, et malgré la panique, elle ne négligeait rien.
"Bonjour Amy, bonjour Rachel."
Ororo Munroe, toute costumée en Chef des X-Men. Et merde.
- Mlle Munroe.
Amy savait parfaitement ce que Tornade pensait du fait que deux X-Men soient ensembles, et elle était déjà intervenue auprès de Fuzzy pour parler de cela d’ailleurs. Jamais les deux ensembles sur une même mission ? Qu’elle essai de la faire dégager pour voir. De ce qu’elle en savait, Nephilim n’aimait pas Tornade, car plus que la vieille garde avec laquelle elle était fâchée, Storm représentait tout l’aspect paramilitaire qu’elle-même avait critiqué, et qui était la cause de sa rancœur.
Ororo vint se placer à côté d’elle pour la soutenir dans les manœuvres de lancement, vérifiant pour sa part les conditions de vol, avant de s’assoir sur le second siège. Un seul échange de regard fut suffisant à vérifier les présomptions de l’italienne : si Tornade avait eut le choix, elle se serait bien passée d’elle. Blessant ? Non, c’était bien connu que dans la rivalité Emma Frost – Ororo Munroe, Nephilim était du parti de la Reine Blanche, et qui plus était, elle se moquait royalement de ce que pouvait penser Tornade d’elle ; seule Caitlyn comptait.
Et toujours aucun autre X-Man !
"Bien, comme vous devez le savoir Fuzzy a lancé son protocole de détresse et depuis plus rien. Nous partons donc à sa recherche. C'est une mission de sauvetage. Cait est importante pour moi et je suis aussi inquiète que vous, commença l’X-Woman, avant de la fixer elle. "Je suis au courant de ta relation. Ca doit être très dur pour toi et j'en suis désolée. Je ferais tout pour la retrouver mais j'ai besoin de ton aide. D'accord ? "
- Vous avez pas le choix, de toute façon. Je viens, répliqua Nephilim avec une neutralité absolue, faisait fit du double discours.
Alors que Strom s’en allait tailler le bout de gras avec Rachel, Amy continua de se concentrer sur le tableau de bord, un décompte macabre dans l’esprit : 16 minutes.
A la différence de Tornade, elle n’avait pas le temps de se changer, trop d’urgence, et s’ôtant de son sous-pull, elle le déchira avec précision, deux lamelles partant presque du col pour descendre jusqu’en bas, histoire de laisser passer ses ailes ; tant-pis pour la pudeur comme pour le vêtement, seule Caitlyn comptait.
17 minutes.
- Plus personne va venir. Foncez.
- On y va, déclara froidement Nephilim en faisant décoller le jet.
Les X-Men présents avaient eut amplement le temps de se préparer, et seule Tornade était venue. Les X-Men, une famille ? Une seule était là lorsque l’une des leurs avait besoin d’aide… Non, Amy n’y allait pas en tant qu’X-Men, et non, Rachel n’était pas une X-Men. Les X-Men n’étaient pas venu, seuls les amis de Caitlyn étaient venus. Car c’était bien ce qu’était Ororo pour Fuzzy, non ?
Poussant les machineries au maximum, Nephilim élança le Black Bird dans les cieux ; jusque là, c’était pas trop différent que dans la SdD. Storm à son côté, il n’y avait véritablement de pilote et de copilote, plutôt une égalité, une égalité que l’X-Woman ne pouvait réellement maintenir de force.
La radio grésilla.
- Jub au Jet, on me reçoit ? Je suis à Manhattan, faut se diriger où ?
- Jub, t’es où ? On a perdu la trace de Fuzz’ au centre commercial Delaware, comme l’Etat. Donne-moi ta position et je pourrais te guider dans les rues de New York.
Elle les connaissait par cœur, les ayant mémorisée à défaut d’avoir autre chose à faire durant l’une des ses heures de permanence. Sa mémoire était telle qu’elle était capable de localiser son amie dans New York à la simple nomination de la rue, ainsi que de le diriger jusqu’au point de chute où elles-mêmes se rendaient, le tout en pilotant le Jet comme si de rien était. Seule la rapidité de sa voix trahissait la tension qui lui rongeait les veines, alors mêmes que les mouvements de ses yeux étaient cachés derrière les membranes nictitantes.
Le X-Jet allait droit à direction Manhattan, et Nephilim n’était véritablement pas d’humeur à faire la conversation. Jamais elle n’avait été plus glacée par la peur, pas même en Allemagne. L’autre connard avait essayé de détruire son passé, mais là, c’était son avenir qui était menacée.
Cati, tient bon, on arrive.
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 8 Avr - 19:42
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 42 A.M.
Il y avait quelqu’un qui faisait le tour du Jet, Rachel pouvait le voir. Son esprit était occupé à deux choses, mais cela ne l’empêchait pas de continuer à observer. Elle se préparait au combat, canalisant sa colère, la mettant de côté pour la démuseler lorsqu’elle ferait face à l’Ennemi, un ennemi qu’elle réduirait en pièce, de façon littérale. Mais elle démontait mentalement le X-Jet également, assimilant son fonctionnement. La technologie n’était pas aussi en avance que celle des Shi’ar, et les principes de base, Phénix pensait les maitriser. C’était très instructif et aurait le mérite de lui occuper l’esprit jusqu’à ce qu’elle soit sur le champ de bataille. Chacun prenait son mal en patience comme il le pouvait. Pour des raisons évidentes de destruction aveugle, elle préférait éviter de penser au sort de Caitlyn. Elle allait la sauver, elle n’avait pas le droit d’échouer. Si elle échouait… se serait un carnage comme ce monde n’en avait rarement vu ; il n’y aurait plus aucune règle, ni aucun innocent. Si elle ne parvenait pas à sauver Fuzzy, elle s’assurerait de la venger.
La tiers personne s’avança sur la rampe ; Tornade. Rachel détourna immédiatement le regard et ne répondit rien lorsque l’X-Woman la salua. Ce n’était pas le moment de se poser des questions, ce n’était pas le moment de se retourner vers son passé. Ce n’était pas le moment de se souvenir. Ce n’était pas le moment !
Phénix serra les points alors qu’elle luttait contre son propre esprit ; elle ne voulait pas savoir, elle s’en foutait, elle devait aider Cait’, non retomber dans ses travers. Qu’était-il arrivé à Ororo ? Elle s’en foutait, pour l’instant tout du moins.
Elle n’avait pas réfléchit, il allait y en avoir d’autres, des X-Men. Les risques de flash étaient grands, mais plus elle se concentrait là-dessus, plus elle risquait d’en avoir. Activant sa télépathie, son œil gauche s’illuminant de la marque du Phénix, elle rentra dans son propre esprit aussi profondément qu’elle le pouvait, cherchant à renforcer les sceaux de sa mémoire sur ses souvenirs. Qu’importait Ororo, elle aurait tout le temps de s’en vouloir plus tard.
Alors qu’elle vérifiait son amnésie d’une façon particulièrement inhumaine, Rachel trouva un autre blocage psychique, mais celui-ci n’était pas naturel, et n’était pas non-plus en bon état. Il portait une emprunte particulière qu’elle aurait reconnue entre mille : Charles Xavier. Un bloquant, mais un bloquant pour quoi ? Cette zone de son esprit, c’était… ses pouvoirs. Il l’avait bridée. Lequel lui avait fait cela ? Elle n’en avait aucune idée, toujours était-il que le sceau était partiellement fissuré ; surement à cause de l’émergence. Qu’en faire et qu’en penser ? Outre qu’elle n’en savait rien, elle n’avait pas que cela à faire.
"Je…"
Rachel sursauta, violemment ramenée à la réalité par la voix de Storm ; impossible de l’ignorer maintenant, elle était en face d’elle. Courbant l’échine et dissimulant sa tête sous sa chevelure, la jeune femme se crispa de tout son corps face à son ainée. Ne pas chercher à savoir, ne pas chercher à savoir. Pour Caitlyn.
" J'ai vu la vidéo… et je suis ravie de te voir en chair et en os. J'espère que nous allons bien nous entendre et devenir amies. "
- Tu… tu pense supporter… ce que je vais faire ?
La voix de Rachel était hésitante, mais étonnamment, elle n’était pas tremblante. Oui, elle avait peur de ce qu’elle allait faire, mais elle le ferait quant même. La rage, la vengeance, c’était ses moteurs. Pas protéger et servir, comme les X-Men, mais protéger et détruire. Elle s’en voudrait plus tard, comme la dernière fois où elle avait torturée le clone d’Ernest, mais elle allait le faire. Elle ne savait faire que cela, et si cela pouvait être utile, c’était tant mieux.
A nouveau, Rachel savait pourquoi elle existait, à nouveau, elle avait un but : protéger ceux qu’elle aimait. Ils étaient en guerre, et elle était un Warhound ; elle aurait presque dit « enfin », si cela n’avait été Caitlyn qui était en danger. Qu’attendaient-elles pour partir d’ailleurs ? Chaque seconde comptait, dans ces instants. Elle avait suivie Amy, mais elle aurait pensée que cette dernière irait plus vite.
- Plus personne va venir. Foncez.
- On y va.
Rachel n’avait pas le mal de l’air, et ce n’était pas la première fois qu’elle prenait l’avion. A dire vrai, elle avait surement plus d’expérience que les deux autres ici présentes dans le domaine du pilotage et du combat aérospatial, ayant manipulée des technologies bien plus avancées là d’où elle venait. Sans même avoir jamais vu le X-Jet auparavant, Phénix s’estimait capable de le piloter, et dans une certaine mesure, de le réparer. Pas dans les composantes de technologie mutante, mais il y avait dans l’engin des fonctionnements humains, et ceux-là, elle parvenait à les comprendre. Tout était si simple avec la mécanique, alors que tout était si compliqué avec les biologiques.
Enfin, compliqué jusqu’à ce qu’on en revienne à l’acte primaire : la lutte pour la survie. Ça c’était son domaine, son terrain de jeu comme de chasse. Ça elle connaissait. Et elle savait comment réagir. La seule différence entre ici et son monde, c’était que sur son monde, il n’y avait pas de civils dans le combat pour la survie. Et cette politique, elle l’appliquerait si nécessaire.
Laissant les deux autres piloter alors qu’elle tentait de rester calme, elle créa une boule de feu dans sa main. La colère, c’est le feu. Les explosions aussi résultaient de la colère, mais de la colère contenue, et pour le bien de tous, mieux valait éviter une explosion dans le Jet. Le Warhound aurait tout loisir d’exploser plus tard.
Yeux clos, assise dos et tête contre le mur, se maintenant collée au siège par télékinésie, elle avait l’impression de se retrouver des années en arrière, lorsqu’elle était chez les Limiers. Là aussi, elle avait ses proies, et là aussi, les chances de survie de ces dernières étaient très limités. La seule différence, c’était qu’elle ne les achèverait pas vite : elles avaient voulut faire du mal à son amie, et elle allait leur faire payer. Il était inutile de préciser le sort que Rachel leur réservait si Fuzzy était morte.
En y pensant, la jeune femme s’effraya toute seule.
Pardonne-moi Cait’, mais c’est plus fort que moi ; je veux pas de la rédemption si le prix c’est ceux que j’aime. Je peux me damner pour les autres. Je peux me damner pour toi. Retourner les armes de l’ennemi contre lui, je vais le faire. Pour toi.
Ororo Munroe X-Men Alpha
Messages : 239 Date d'inscription : 20/02/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Jeu 11 Avr - 8:11
- Vous avez pas le choix, de toute façon. Je viens, répliqua Nephilim avec une neutralité absolue, faisait fit du double discours.
Le ton était donné. Nephilim ne pouvait être plus claire. Ororo soupira et eut l'impression de se retrouver plus de 10 ans en arrière lorsqu'elle et les "nouveaux" membres étaient arrivés à l'Institut. Les "anciens" avaient mal réagit. De plus "l'équipe" avait eu du mal à se mettre en place. Les premières missions avaient été un désastre malgré leur pseudo victoire. Un recruté avait claqué la porte et un autre était mort, sans parler de la première équipe qui était tout simplement partie. Il leur avait fallu du temps et de l'entrainement pour former un vrai groupe. Seulement aujourd'hui elle n'en avait pas le temps. Bien sur elle pouvait "perturber" le jet mais Cait en pâtirait et Ororo aimait bien la jeune femme. Elle préféra laisser tomber du moins pour l'instant. Comment cela avait il pu dégénérer à ce point … C'était en partie de sa faute elle en était consciente mais quand meme. L'esprit X-men n'était plus, ni l'idéal de Xavier d'ailleurs. Il suffisait de voir aujourd'hui. Elle était la seule (ou presque) à avoir répondu à l'appel. Elle ne comptait pas Amy bien sur. Meme si la jeune femme avait le titre de X-men elle n'était là que parce que c'était Cait qui avait disparu. Ororo se demanda brièvement si elle se serait déplacée pour un autre X-men … pour elle par exemple … mais elle préféra ne pas avoir la réponse. Ororo par contre savait parfaitement ce qu'elle aurait fait si la disparue avait été Amy … exactement la meme chose, de meme que pour n'importe quel élève …
- Tu… tu pense supporter… ce que je vais faire ?
Cette remarque de Rachel fit sourire Ororo. Ororo n'était pas une débutante et elle savait parfaitement ce dont le Phénix était capable. Elle avait travaillé avec les 2 "parents" de Rachel sur de nombreuses missions … surtout son père … enfin celui de cette réalité temporaire.
"Rachel, je te remercie mais ne t'inquiète pas pour moi. Tu sais j'ai effectué de très nombreuses missions avec ton … enfin avec le Scott de cette réalité. Je connais aussi les pouvoirs du Phénix."
elle laissa un silence et reprit d'une voix douce : " Rachel il n'y a que toi qui peut choisir. Nous pouvons te conseiller, t'expliquer mais pas choisir pour toi. Mais garde toujours en tête que les actes ont des conséquences. Si le choix te revient, les conséquences peuvent affecter les autres … et des gens que tu aimes. Mais ne t'inquiète pas on va retrouver Cait et faire en sorte que tout se passe le mieux possible"
Ororo se voulait rassurante, bien plus qu'elle ne l'était. Elle se remit aux commandes en soupirant. Elle allait sur une mission dont elle ne savait rien ou presque avec une bombe à retardement et un électron libre … comment allaient elles s'en sortir … Si elle se fichait de sa propre vie, elle se sentait responsable de celle de ses 2 compagnes sans parler de Cait. Le problème était à ses yeux, que Amy et Rachel ne voyaient pas les choses de la meme façon. Elles risquaient de foncer sans s'occuper des potentielles victimes innocentes.
Le jet décolla en douceur direction Manhattan.
La radio grésilla.
- Jub au Jet, on me reçoit ? Je suis à Manhattan, faut se diriger où ?
- Jub, t’es où ? On a perdu la trace de Fuzz’ au centre commercial Delaware, comme l’Etat. Donne-moi ta position et je pourrais te guider dans les rues de New York.
Jub … Jubilee … encore une x-men mais aussi une amie de Cait. Ororo ne la connaissait pas plus que ça. Super .. de 3 elles passaient à 4 …
L'ile de Manhattan était en vue. Elles y étaient ou presque.
Ororo fixait le ciel d'un air expert. Le jet ne pouvait atterrir trop près du lieu de la disparition. Trop d'immeubles, trop d'humains, trop d'innocents. Le mieux était de le poser sur l'eau et qu'elles s'y rendent à pied … à pied ou en volant. Amy se débrouillerait et au pire Ororo pouvait transporter Rachel si elle ne voulait pas passer en mode Phénix.
"le jet ne peut pas atterrir en zone urbaine. Passe en mode furtif et pose le sur l'eau au plus près, je m'occupe du reste. "
le ton n'était pas sec mais les ordres réels. Elle se concentra et son esprit s'envola vers le ciel. Un ciel couvert et menaçant qui ne demandait qu'à se déchainer. Ororo n'eut pas grand chose à faire et la neige se mit à tomber. Doucement au départ, puis de plus en plus forte pour former un blizzard d'intensité moyenne courant à cette période sur NY.
Les rares humains qui avaient osé braver le froid, se mirent à râler et se dépêchèrent de regagner un abri.
Jubilation Lee X-Men Alpha
Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Ven 12 Avr - 16:20
Jubaroulette
Je me donne à fond, je crois que je suis pas loin d'avoisiner ma vitesse de pointe en roller bien que je dois faire gaffe aux voitures, aux embouteillages et aux passants sur les trottoirs. Je prens à gauche, me servant d'un lampadaire auquel je m'agrippe pour ne pas perdre de vitesse. J'accélère, j'accélère encore alors qu'Amy m'a répondu par radio me donnant une direction plus concrète que ce que mon instinct me disait. Oui, depuis le début je ne faisais que suivre mon instinct mais que ce soit lui ou la divine providence il se trouve que je me dirigeais pas loin du centre commercial en question. À moins que ce soit la direction qu'un groupe de voiture de police avait pris qui me mettait sur cette voie...
« J'ai activé mon GPtruc tu devrais me voir sur ton radar. Pour dire vrai je sais pas trop quelle rue c'est, mais je suis pas loin du centre commercial... »
Oui, on pouvait penser que je n'avais pas besoin de l'aide d'Amy pour me guider si je connaissais l'endroit où était ce fichu centre commercial d'où Cait' avait émit son appel de détresse. Le problème... Le problème venait de derrière moi et Amy devait certainement l'entendre à travers mon téléphone d'X-women avec tous les gadgets nécessaires pour une intervention non prévue telle qu'une géolocalisation, un contact radio et même un micro-onde intégré pour des soirées pop-corns. Une sirène de police était proche de moi et pour cause, j'avais une voiture au cul depuis que je faisais la folle à sauter par dessus des taxi à pousser des vieilles en trottinette et à zigzager entre les motos Pizza Hut et le scooter de Dave. Quoi ? Vous me croyez pas ? Je me suis pourtant tapé deux rétroviseurs depuis le début et je peux vous dire que mes coudes s'en souviennent. Malgré tout l'adrénaline me fais passer la douleur d'une assez belle manière.
« Si tu as des petites rues à me faire emprunter... Du g... du genre des rues ou les flics en bagno... en bagnoles peuvent pas... Dégage ! Peuvent pas passer ça m'aiderait à les... BOUGEZ ! À les semer. »
Et me voilà hors la loi. Cependant ce ne devait pas être le sujet principal de préoccupation. Actuellement Caitlyn était en danger et c'était pire que lorsqu'elle avait la méga chiasse et qu'elle bouchais les waters. Et puis à part Amy et Xavier je n'étais entrée en contact avec personne d'autre. Si Caitlyn était face à des ennemis capables de lui faire émettre un appel de détresse il faudrait certainement un peu plus de renfort pour éviter les mauvaises surprises et un leader serait pas mal pour coordonner des actions avec une Amy qui doit être dans tous ces états. Non pas que je n'étais pas survoltée, mais ma course folle à travers Manhattan usait pas mal de mes forces pour éviter que je m’affole. Et puis j'avais foi en Caitlyn. Elle a pas lu mon bouquin de X-mens isométrique pour rien bordel !
« T'es toute seule ? »
J'y serais dans quelques minutes au point de rendez-vous. Je devrais y retrouver Amy avant d'entreprendre quoique ce soit. J'étais mêlée entre la peur et l’appréhension. La peur de ce qui pouvait arriver à Caitlyn , cette peur qui me donnait les ailes d’Hermès sur mes rollers en ce moment même. Et l’appréhension que je commette des erreurs en me précipitant, en étant trop poussée par mes pulsions et pas réfléchir assez à un plan d'action. Concentration, calme et réflexion sont les maîtres mots. C'est ce que j'ai appris, c'est ce qu'il faut appliquer pour se donner un maximum de chances de trouver Caitlyn le plus rapidement possible, saine et sauve... Mais qu'est-ce-que je raconte ! Bien sur que Caitlyn est sauve, elle est juste perdue, hein, juste perdue dans ses soldes... Putain ça commence à être le bordel dans ma tête. Qu'est-ce-que tu veux toi avec ton taxi ? Bouge de là ça urge autant qu'un ouiche cramant dans le four !
Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 15 Avr - 11:50
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 51 A.M.
Le Spectre ne comprenait pas les Humains ; espèce primitive, individualiste, incohérente. Ils étaient si compliqués qu’ils en devenaient inintéressant, et pourtant, ils étaient si simples à la fois ; perdu, tous étaient perdus à la recherche de buts futiles, ou tout du moins de but qu’il ne comprenait pas. La violence n’apportait rien, la richesse non plus, et les émotions étaient des choses qui lui étaient parfaitement étrangères. Quoi que cherchait chaque humain, à ses yeux, était une illusion aussi éphémère que chimérique. Le monde, l’univers même, tout tournerait quoi qu’il advienne de chaque individu de ce monde, et même si le monde lui-même disparaissait, l’univers ne s’apercevrait de rien. La vie, si précieuse aux êtres d’ici, était une valeur clairement surestimée : à quoi bon risquer de sacrifier plusieurs individus pour un seul ? Avait-elle une importance quelconque ? Rationnelle ? Amour et Amitié n’étaient que des excuses, des concepts qui lui échappaient. La seule véritable logique était celle que suivait son maître : chaque être de ce monde était un moyen, non une fin. C’était peut-être là le seul point commun entre le Spectre et les primates qui l’entouraient.
Primates, tout un titre en lui-même, pourtant, il n’y avait rien de péjoratif là-dedans, le Spectre étant incapable du moindre jugement moral. Il constatait les faits, obéissant au primate que sa maîtresse avait élu pour Héraut. C’était simple, basique.
La scène qui se tenait « devant » lui était aussi simple que cela. D’une simple destruction, logique et limpide, que les Hommes étaient en train de gâcher. Il était sans doute le premier sur les lieux, le déplacement sur le Plan Astral tellement plus rapide que sur le monde physique. Les grains d’Essence étaient trop épars pour que l’œil humain puisse les voir, mais les lumières psychiques de sa présence étaient là. Tournant une tête inexistante, il observait et transmettait à son maître. Il observait un monde tout aussi creux que lui, et dont l’existence n’avait de sens.
Comment se pouvait-il qu’une chose dénuée de sens puisse en contenir d’autre avec un sens ? Impossible, les sens n’étaient rien de plus que ce que l’on attribuait. Il n’y avait pas de sens premier, sinon le fait d’exister. Le monde existait pour exister, simplement. Chaque chose dans le monde avait son rôle pour que celui-ci continu d’exister, simplement. Creux et vide, autant que lui-même. Lui n’existait que pour servir. Alors il servait.
Et à quoi pouvait bien servir ceci ? Un moyen, non une fin, comme tout le reste. Une échoppe de morceaux de métaux et de pierres précieuses ; pourquoi ? Quel sens avait-on put donner à cela pour justifier une existence qui se passait de justification ?
Aucune importance. Les mœurs des primates se considérant les plus évolués de cette terre ne l’intéressaient pas, il devait simplement obéir, et s’il était venu pour comprendre, il n’était pas là pour comprendre cela.
D’autres morceaux de métaux à d’autres usages, alors qu’il posait des pieds inexistants et regardait cet environnement qui n’était au final rien de plus que des groupements d’atomes tous aussi dénués de sens que ce qu’ils composaient. Comptoir et miroir avaient été dévastés par les projectiles solides nommés « balles », et il y avait du fluide vital à quelques endroits. Un champ de tir, pour une proie unique. Intérêt ? Ce n’était pas à lui d’en juger. Cela n’en avait aucun pour lui, de toute façon.
Un autre anneau dans les éclats, isolé des autres. Signification ? L’anneau devait être celui du bout de viande autour de quoi tournait toute l’affaire. C’était une possibilité parmi d’autre, la plus probable, simplement. Le monde physique, il ne pouvait interagir directement avec, à moins de faire appel aux Hydres, cependant, il avait ordre de ne rien contaminer. D’autres primates arrivaient à la recherche de leur membre manquant, défiant la rationalité d’une créature comme lui qui ne percevait pas les arrières buts de la manœuvre. Pourquoi risquer des pertes supplémentaires ? Pourquoi le disparut valait-il plus que ceux qui venaient le chercher ?
Inepties inutiles, mais il ne pouvait s’empêcher de penser. Autre point commun avec les Humains : il pensait. Oh, pour avoir déjà été dans leurs cerveaux, il ne pensait pas comme eux, mais il comprenait leurs pensées, et de ce fait, savait que le facteur qui lui échappait et ordonnait tout ce chaos se nommait émotion. Un mot, rien de plus.
Ses tentacules psychiques s’en allèrent trouver les témoins, s’enfonçant dans leurs crânes pour y déposer un ver mental, et téléchargeant leurs mémoires. Mais même ce faisant, il n’arrivait pas à ressentir ce qu’eux avaient ressenti. Aucune réaction chimique pour un être comme lui, ainsi, il ne s’encombrait pas de cette partie de leurs souvenirs.
Caitlyn Elioth ; le sujet primaire. Il la connaissait, son maître avait déjà eut affaire à elle, et le Spectre savait tout ce qu’il y avait à savoir sur elle. Entrait-ce en ligne de compte ? Pas pour lui. Une Humaine, rien de plus, qui avait enflammé quelques regains d’humanité au primate que lui-même servait. Ni plus ni moins.
Les Hommes en manteaux beiges ; les sujets secondaires. Mercenaires, armés. La poudre noire, symbolique des armes humaines. Aimaient-ils le bruit ? L’odeur ? Pourquoi de tels mécanismes pour tuer ? La nature leur en avait déjà offert tant et tant ? Etait-ce parce que sans cela, ils n’arrivaient pas à se hisser dans la chaine alimentaire ? Aucun intérêt non plus, les mercenaires n’étaient rien de plus que des petits poissons. C’était le béhémoth qui les dissimulait dans son ombre qui intéressait véritablement son maitre. Toute la valeur des petits poissons était basée sur celle du gros, et toute la valeur du gros se résumait à ses capacités de nuisance pour le gros poisson que les petits poissons qu’était le Spectre et le primate qu’il servait servaient.
Les humains étaient des gênes considérables, mais des sujets d’études potentiellement intéressant. Dans le cas présent, ils contaminaient la scène en voulant la protéger jusqu’à ce que des êtres compétents arrivent. C’était logique et illogique à la fois. Logique qu’ils attendent des organismes adaptés à la tâche, mais illogique car se faisant, ils leurs compliquaient ladite tâche. A moins que ce ne soit que par pure incompétence ? Aucune importance pour lui, de toute façon, il continuerait de suivre la piste.
Le sujet était partie, ainsi, le Spectre ne s’éternisa pas. Suivant la piste mémorielle, il trouva en effet le cadavre. Une psyché morte, de quoi exciter les Psychneuein qui l’accompagnaient.
Utiliser de son intellect, chose que les humains avec leurs interférences émotionnelles peinaient à faire. Le sujet primaire avait réussit à se débarrasser d’un de ses assaillants, sur deux, à la connaissance du Spectre. Non, il y en a plus, des nouveaux impacts de balles, depuis un angle différent. Nombre minimum, trois. Donc, deux survivants. La survie des sujets secondaires est aussi importante que celle du sujet primaire, sans quoi, tout cela n’aura servit à rien. Etaient-ils parvenus à la stopper ? Probable, puisque ses ondes mentales avaient disparues. Ils ne l’auraient pas tuée, ce n’était pas leur objectif. Un peu de cohérence, enfin.
Le sujet primaire c’était bien défendu, mais la bataille avait finie par se terminer. Un cadavre, les sujets secondaires avaient gagnés. La question logique était donc où l’avaient-ils emmenée ? Les planques, le Spectre les connaissait aussi bien que Caitlyn ; il faillit commencer par là. Critères de sélection de l’ordre de priorité ? Proximité, tout d’abord, même si un téléporteur pouvait contrecarrer la notion de distance. Dissimulation, ensuite, car s’ils n’étaient pas bête, les Humains sauraient que leurs congénères iraient fouiller les planques déjà mises à jours, le Spectre n’avait donc qu’à les laisser faire ce travail, tendis que lui-même accomplissait celui qu’ils ne pouvaient faire.
A nouveau sur le plan astral, il s’élança avec sa macabre suite. La chasse continuait.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 15 Avr - 12:30
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 45 A.M.
Amy localisa rapidement la position GPS de Jubilee lorsque celle-ci apparut sur l’un de ses écrans, et commença à la guider en tentant de satisfaire à ses demandes. Son amie avait fini seconde, de mémoire, aux X-Games du début d’année, alors niveau course d’obstacle à roller, elle se défendait. Soit ; Jub’, par pitié, te pette pas la gueule, parce que des fois, ça va même pas être des ruelles.
Lui indiquant un véritable parcours du combattant où à certains endroits même à cheval les flics ne seraient pas passé, Amaranth espéra que cela serait suffisant à débarrasser son amie de ceux qu’elle avait aux fesses. D’un autre côté, la probabilité que cela ne le soit pas était très mince. Plus mince d’ailleurs que le fait que Jubilee passa sans difficulté. Mais elle était très douée, Amy lui faisait confiance.
« T'es toute seule ? »
- Non, j’ai Storm et Phénix avec moi.
Phénix ; pourquoi ne pas simplement dire Rachel ? Le Phénix n’était pas le Warhound, dans la psychologie de la jeune femme, et c’était bien sur cette psychologie que Nephilim devrait jouer pour parvenir à canaliser un minimum ce qu’elle avait déchainé. Le Warhound était le chien de guerre, celui qui détruisait selon les ordres, alors que Phénix, elle, protégeait ceux qu’elle aimait quelqu’en soit le coût. Elle l’avait démontré avec Ernest, jusqu’où était-elle prête à aller, et avait confirmé ce fait à Ororo quelques instants plus tôt. Le Warhound était plus contrôlable, oui, mais non moins dangereux, et Amy savait pertinemment ce qu’il adviendrait si Rachel se rendait compte qu’elle était manipulée à nouveau.
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 55 A.M.
"le jet ne peut pas atterrir en zone urbaine. Passe en mode furtif et pose le sur l'eau au plus près, je m'occupe du reste. "
- Je sais pas si je suis en droit de vous contredire, Miss Munroe, mais sur un toit plat suffisamment large, les poussées vectorielles du jet devraient permettre un atterrissage aussi précis que dans le terrain de sport de l’Institut. Cependant, cela implique en effet que les toits soient stables et non glissants.
Trop tard, Ororo s’élançait déjà à faire tomber la neige et la grêle, histoire de lui simplifier la tâche. C’était une guerrière, Nephilim le savait, il ne fallait pas attendre autre chose d’elle qu’un plan de bataille, cependant, à défaut de lui simplifier la vie, elle pouvait au moins essayer de ne pas empirer les choses. Il était inutile d’évoquer les potentiels indices qui disparaitraient sous la neige, ou pas, où même le fait que Storm ne faisait que compliquer la tâche à Jubilee.
- Arrêtez ça s’il vous plait, c’est plus une connerie qu’autre chose, grogna-t-elle entre ses dents. On devra y voir clair si on veut avoir toutes les clefs en main pour retrouver Cait’.
Elle avait parlé rapidement, avant que sa « supérieure » ne fasse trop de connerie ; malheureusement, Storm était une agente d’intervention plus que d’investigation, et qu’elle aimât ou pas qu’Amy contredise ses ordres, celle-ci s’en contre-fichait et le ferait autant que nécessaire. Pour la baston, elle avait prit Rachel, pas besoin de faire des sons et lumières avant.
Les gestes toujours aussi précipités et précis, Nephilim activa le mode furtif, et ne changea pas sa trajectoire : Manhattan, au plus prêt de l’incident.
- Je sais que vous m’aimez pas, Miss Munroe, mais je vais vous demander deux choses : ne doutez pas de mes capacités, et ne me mettez pas des bâtons dans les roues. Que vous ayez voté ou non pour moi à la passa, j’m’en branle, et que vous me vouliez pas au sein des X-Men, j’m’en contre-fous aussi. Je me casse dès demain si vous voulez, tant qu’on sauve Cait’.
C’était clair, c’était net, mais ce n’était pas assez concis à son goût.
Trouver un toit suffisamment large pour y poser le Jet était facile, le Black Bird n’étant pas si grand, par contre, en trouver un dégagé…
- Rachel, aide-moi à poser le Jet pliz.
Par télékinésie, stabiliser l’avion sur un toit devrait être plutôt facile, et pour une mutante du niveau de Rachel, sans doute que cela ne lui poserait aucun problème. User des points forts de chacun, cela s’appelait le travail d’équipe, c’était ce qu’Amy enseignait dans le cadre d’Héritage. Outre qu’à sa connaissance Ororo n’y participait même pas, à Héritage, chose révélatrice de son engagement et de son acceptation pour les X-Men de demain, peut-être aurait-elle également besoin d’une leçon similaire ? Une autre fois, Storm ne lui importait vraiment pas aujourd’hui.
Le Jet ne serait pas posé que la passerelle serait déjà ouverte, une Nephilim avec ses grandes ailes de couleurs chair et sang prête à s’en élancer. Elle s'arrêta cependant devant Rachel, lui parlant.
- Je veux que tu rentre dans ma tête, je ne veux pas qu'il y ait de mécompréhensions entre nous, pas aujourd'hui. Je sais que tu vas avoir mal, et je suis désolée que tu doive partager ma douleur, mais il le faut. Pour Cait'.
Elle n'attendrait pas de réponse qui tienne en plus de trois lettres, et dès que le Jet serait stabilisé, Nephilim sauterait. Elle volait, désormais, lentement, mais elle volait, et se fut sans la moindre hésitation qu’elle s’élança dans le vide entre les immeubles, à direction de la rue que son regard analysait déjà.
Caitlyn, tient bon, on est sur ta piste, on se rapproche. Je t’en supplie, tiens le coup.
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 15 Avr - 13:05
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 43 A.M.
"Rachel, je te remercie mais ne t'inquiète pas pour moi. Tu sais j'ai effectué de très nombreuses missions avec ton … enfin avec le Scott de cette réalité. Je connais aussi les pouvoirs du Phénix."
Le Phénix, oui. Mais elle, non. Elle n’était pas le Premier Phénix, elle n’était pas sa mère. Elle était pire que le pire que Jean Grey n’eut jamais fait. Et cela, Ororo ne l’avait jamais vu. Tant pis, une de plus qui la fuirait, qui échouerait avec elle. Une de plus.
"Rachel il n'y a que toi qui peut choisir. Nous pouvons te conseiller, t'expliquer mais pas choisir pour toi. Mais garde toujours en tête que les actes ont des conséquences. Si le choix te revient, les conséquences peuvent affecter les autres… et des gens que tu aimes. Mais ne t'inquiète pas on va retrouver Cait’ et faire en sorte que tout se passe le mieux possible."
Aucune réponse ; que croyait-elle lui apprendre ? Rachel avait vu où les choix avaient conduit son monde, où ses propres choix l’avaient conduit elle. Elle avait perdu tous ceux qu’elle aimait, et il était hors de question que cela se reproduise ici. Quelqu’en soit le coût, elle protègerait ceux qu’elle aimait, cela avait toujours été ainsi. Elle était prête à tout, à tous les sacrifices, à toutes les actions, pour protéger ceux qu’elle aimait. Et si cela ne suffisait pas, elle les vengerait.
Caitlyn était le point d’encrage le plus fort qu’elle avait ici, l’une de ses seules raisons de continuer à lutter ; une amie, une sœur. Quiconque s’attaquait à cela ce condamnait à mort, et quiconque détruisait cela connaitrait la mort la plus douloureuse qu’il puisse imaginer, ou pas. Rachel ne voulait pas en arriver à de telles extrémités, mais elle le ferait. Et elle savait qu’elle y prendrait du plaisir, également, c’était peut-être ça le plus effrayant.
Si elle devait mourir pour que Caitlyn vive, elle n’hésitait pas. Si elle devait finir enfermée pour que Caitlyn vive, elle n’hésitait pas. Si elle devait raser la totalité de New York pour que Caitlyn vive, elle n’hésitait pas ; quelqu’en soit le prix, même si cela revenait à la perdre par la suite, elle le faisait. Cela se nommait sacrifice, et il était temps qu’elle se sacrifie elle-aussi pour ceux qu’elle aimait. Tant de gens qu’elle n’avait put sauver, aujourd’hui, elle n’échouerait pas.
Le Phénix serait réveillé au besoin.
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 45 A.M.
Jubilee aussi était sur le coup, et dans le plus parfait des silences, Rachel les écoutait discuter. Sa boule de feu crépitait dans sa main, le champ télékinétique suffisamment fin pour que la chaleur lui brulât légèrement la paume. La douleur était une force, tout comme la rage, la haine, la colère. L’instinct de survie l’avait conduit à accomplir des actions inimaginables pour ceux d’ici, et pourtant, elle les avait vécues et y avait survécues.
Visiblement, Jubilation faisait son show, trouvant le temps de semer des flics et de faire la discussion. Les Flics, quels emmerdeurs ; elle ne pouvait même pas les prendre pour cible, puisqu’ils étaient, jusqu’à preuve du contraire, des innocents. Elle n’en avait pas tué la dernière fois, et elle n’en tuerait pas cette fois-ci. A moins d’y être forcée. Ils compliqueraient la tâche des X-Men, cependant. Mais d’un autre côté, elle n’avait pas besoin de les tuer pour les écarter.
« T'es toute seule ? »
- Non, j’ai Storm et Phénix avec moi.
Phénix ; comment comprendre cela ? Comme pseudo de super-héroïne ? L’Héritière de sa mère ? Phénix II ? Où comme le vaisseau de l’Entité de la Force Phénix ? Etait-ce du Phénix, non d’elle-même, qu’on avait besoin ? Amy avait déclaré trouver l’Entité flippante, comme toutes les Entités d’ailleurs, mais était-elle prête à en faire usage pour sauver celle qu’elle aimait ? Surement. Rachel elle-même n’aurait pas hésité, malgré que le Phénix ait un coût, un coût qu’elle avait déjà payé.
Ne pas penser à son passé, seul le présent importait : mission, mission, mission ! Sauver Cait’ !
Sa boule de feu s’amplifia puis se consuma, Rachel refermant le poing.
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 55 A.M.
Nephilim et Tornade se chamaillaient les commandes de la mission, discutant trop longuement tactique : foncer dans le tas marchait très bien, Rachel en avait l’habitude. Elle ne donnait raison ou tord à personne, elle s’en foutait, la méthode ne lui importait pas, seul le résultat comptait : et le résultat, c’était sauver Caitlyn.
- Rachel, aide-moi à poser le Jet pliz.
Aucun mot, mais quelques alarmes dans l’avion alors que les commandes luttaient contre une force extérieure, celle d’un champ télékinétique enserrant l’appareil. Guidée par ses perceptions extra-sensorielles, Phénix savait où elles étaient, et où se trouvait l’environnement, et n’eut aucun mal à poser le Jet, alors même que Nephilim commençait déjà à préparer la suite des opérations.
Amy s’en allait vers l’ouverture, mais s’arrêta à son niveau, la rousse levant les yeux vers elle. Avait-elle fait quelque chose de travers ? Espérait-elle lui demander d’attendre ici ? Un ultime avertissement pour qu’elle ne tue personne ?
- Je veux que tu rentre dans ma tête, je ne veux pas qu'il y ait de mécompréhensions entre nous, pas aujourd'hui. Je sais que tu vas avoir mal, et je suis désolée que tu doives partager ma douleur, mais il le faut. Pour Cait'.
Rachel pencha la tête sur le côté ; savait-elle les risques qu’elle prenait ainsi ? Si la colère était trop grande, Warhound risquait de lâcher des attaques psychiques également, des attaques télépathiques, et si c’était sans danger lorsque la colère n’était dirigée contre personne, si une telle attaque venait à se produire, elle suivrait le fil jusqu’à la personne connectée. Nephilim était prête à payer tout les prix pour sauver Caitlyn, y comprit sa vie. Soit.
L’œil gauche de Rachel fut couvert par sa signature psychique, alors même que Nephilim s’élançait déjà dans le vide.
- Stop, déclara froidement Rachel, figeant toutes les molécules sur un kilomètre, stoppant le temps à l’exception de celui des X-Men.
New York immobilisé autour de la scène du crime, elles-seules capables de se mouvoir, voilà comment elle écartait tous les gêneurs. Se fut à son tour de s’élancer dans le vide.
On va te trouver Cait’, quelqu’en soit le coût.
Ororo Munroe X-Men Alpha
Messages : 239 Date d'inscription : 20/02/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 16 Avr - 16:26
Ororo écouta éberluée les conneries qu'Amy lui débitait. Il y avait une incompréhension totale entre les 2 femmes. Incompréhension qu'elles n'avaient pas le temps de régler malheureusement.
Ou Amy était elle allée chercher tout ça.
"des toits stables et non glissants" fin décembre en plein NY, ou la température avoisine les 0° depuis plusieurs semaines. Ou la neige ne demande qu'à tomber à gros flocon. Amy ne s'était pas rendue compte que si Ororo n'était pas intervenue elle se serait mise à tomber dans une heure maximum …
"y voir claire pour retrouver Cait" …. Son dernier signal avait eu lieu dans une boutique du centre commercial … A priori Ororo n'y faisait pas tomber la neige … du moins pas encore.
- Je sais que vous m’aimez pas, Miss Munroe, mais je vais vous demander deux choses : ne doutez pas de mes capacités, et ne me mettez pas des bâtons dans les roues. Que vous ayez voté ou non pour moi à la passa, j’m’en branle, et que vous me vouliez pas au sein des X-Men, j’m’en contre-fous aussi. Je me casse dès demain si vous voulez, tant qu’on sauve Cait’.
Mais là … ça c'était le top … Ororo n'avait rien contre Amy. Elle trouvait simplement peu judicieux voir dangereux qu'elle parte en mission avec Cait .. D'ailleurs Cait avait semblé du meme avis. C'était Amy qui se comportait comme une gamine capricieuse. Bien sur Cait était en danger mais il y avait quand meme des règles et des mesures de protection à respecter. Cait n'était pas la seule à être en danger et son statut d'X-men lui donnait un net avantage sur un humain lambda.
Amy ne la laissa pas en placer une … d'ailleurs l'aurait elle fait qu'Ororo lui aurait passé un savon. Elle était un énervé par cette attitude qu'elle trouvait irresponsable.
Le pire fut les paroles qu'elle adressa à Rachel et sa "fuite" .. ou plutot son saut alors que le jet n'était meme pas posé … Se rendait elle compte de la situation …
Heureusement que Rachel put parfaitement gérer l’atterrissage. Ororo avait déjà vu sa "mère" le faire mais Rachel était bien plus puissante.
- Stop, déclara froidement Rachel, figeant toutes les molécules sur un kilomètre, stoppant le temps à l’exception de celui des X-Men.
Une nouvelle fois, Ororo fut impressionnée par le pouvoir du Phénix et la maitrise parfaite de Rachel. Cait avait raison. Rachel saurait faire face à n'importe quelle agression .. du moins tant qu'elle était … "contrôlée"
Ororo regarda la nature silencieuse et immobile. Bon le jet ne représentait plus un danger … par contre Amy … A son tour Rachel avait sauté. Ororo la regarda … et se demanda si tout ça était bien nécessaire … Elle avait l'impression de se retrouver non pas dans une mission de sauvetage mais de baby sitting. Les filles n'avaient pas besoin d'elles pour retrouver Cait mais elle allait devoir faire le ménage derrière et ça … c'était vraiment la chose qui l’énervait au plus haut point. Elle soupira et finit par s'envoler aussi.
Le vent dans les cheveux, le sifflement dans les oreilles … elle aimait cette sensation. Elle n'avait pas froid et sa vision était parfaite. Elle toucha le sol en douceur. La descente n'avait durée que quelques secondes.
Jubilation Lee X-Men Alpha
Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 16 Avr - 18:07
Je suivais les instructions d'Amy tout en me réjouissant qu'Ororo était avec elle. Elle était une des premières X-women, une femme sans aucun doute remarquable, puissante et avec beaucoup d'expérience dans de nombreuses interventions. Elle saurait sans doute gérer Amy et Rachel de la meilleure manière. C'est vrai... Amy devait être incontrôlable vu la situation, mais j'avais déjà vu Ororo à l'action et en plus d'avoir la classe c'est un leader. Les endroits par lesquels me faisait passer Amy étaient spéciaux, des petites ruelles escarpées que je passais sans trop d'encombre. J'étais d'une nature agile et avec mon pouvoir je pouvais désintégrer ce qui pouvait gêner sur le passage comme des grillages. Ainsi je m'économisais des cabrioles et maintenait ma vitesse. Les flics ont fini par être semé au bout de quelques minutes et je voyais alors de gros nuages arriver rapidement en direction du fleuve me semblait-il. Cela devait être Ororo qui préparait le terrain pour dissimuler et faire atterrir le jet. Elles étaient proches, Amy, Storm et... Phénix.
Que penser de la venue de Rachel ? C'était une amie de Caitlyn mais pas une X-men. Elle était encore rongée par son passé, par la haine et la colère, elle ne pouvait endurer tout cela et s'en servait même pour intensifier sa force. C'est exactement ce qu'un guerrier ne doit pas faire si il veut combattre pour la paix mais soit... Ses pouvoirs étaient immenses et elle pourrait être d'une grande aide si cela tournait mal. Encore une fois on en revenait à la considérer que pour ses pouvoirs. Était-ce bien ou mal ? Je n'en savais rien pour le moment même si j'étais convaincue que lorsqu'elle se considérera elle-même autrement que « la fille qui a commis et vécu des atrocités » ou bien « la fille qui a le phénix en elle » elle pourra peut-être envisager d'être simplement une fille comme tout le monde. Ainsi peut-être pourrait-elle vivre comme tout le monde se sentir comme tout le monde et être appréciée à sa juste valeur ?
De bien belles paroles venant de moi alors que j'étais la première à m'en éloigner ou plutôt à ne pas revenir vers elle. Mais je n'ai pas la force de faire ce premier pas. Je n'ai pas à supporter le fardeau de Rachel et avancer pour l'aider à s'en débarrasser. C'est à elle de lâcher ce sac une fois pour toute et de venir vers moi légère, ne cachant plus rien, ne mentant plus ni à elle, ni au autre.
Alors perdue dans mes pensées je m'accrochais à un taxi sur un boulevard, ma vitesse avoisinait les soixante-dix kilomètres heures lorsque tout s'arrêta, net. Le trafic était dense et j'étais à quelques mètres du centre commercial. Ma radio toujours allumée je n’eus même pas le temps d’être surprise par ce phénomène inconcevable. Les voitures, les oiseaux, les nuages, les piétons, le vent... Tout s'était figé. Tout. Sauf moi. Je ne suis pas très bonne en physique mais je crois que ce que je vais vérifier c'est que l'énergie cinétique est liée à la vitesse. Ce n'est même pas la peine que je tente de m'arrêter. Je n'ai même pas le temps de cligner des yeux que la remorque arrière d'un quatre quatre me percute de pleins fouet. En fait non... C'est moi qui percute ce quatre-quatre à l'arrêt, mais le résultat reviens au même non ? Je vole quelques mètres au dessus du sol. Je n'ai pas mal ou plutôt je n'ai pas le temps d'avoir mal car dans ma tête je suis encore accrochée à l'arrière d'un taxi doublant à toute allure une rangée de voiture. Un choc sourd dans ce silence pesant. Après un salto et quelques vrilles incontrôlées car involontaires, je retombe sur la vitre arrière d'une voiture une dizaine de mètre plus loin. Ma nuque frappe le toit tandis que mon dos brise totalement la vitre. Le choc enfonce, malgré mon poids plume, la carrosserie de la voiture alors qu'à l’intérieur le chauffeur reste figé. Le verre coupe, le sang coule et la douleur ne va pas tarder à arriver... à moins que je m'évanouisse avant. Mon téléphone tombe de ma ceinture pour atterrir sur le bitume.
Mes genoux... Ma tête... Mon dos... J'ai mal... Mais je n'ai pas le temps d'avoir mal n'est-ce-pas ? Voilà donc ce que ça fait de se faire renverser par une voiture à soixante-dis kilomètres heures. On dit que les chances de survies sont extrêmement mince au dessus de cinquante... Bordel lève-toi feignasse ! Lève-toi ! Caitlyn est en danger il... faut l'aider. Je glisse le long du coffre malgré moi, la vitre brisée me coupant les vêtements et la peau et je finis par me ramasser comme mon téléphone et comme une merde sur le bitume, dix secondes après que le monde se soit arrêté de tourné... C'est quoi ce bordel !?
« Mer...de »
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 16 Avr - 21:03
10h35
Le monde semble se réveiller, d’abord des voix, des chuchotements, sons multiples et diffus comme des bruits d’ustensiles de cuisine qu’on entrechoque et au-dessus de tout, la pluie. Une forte pluie grondante comme si elle battait à même des sortes de taules en un cliquetis rageur. Sa tête est lourde, son corps engourdis comme victime d’une sorte de léthargie aussi pesante qu’un vêtement de plomb. Elle s’habitue au son et parallèlement son cerveau tente de récoler les bribes de mémoires de ce qui vient de se passer. Dans le doute, toujours jouer l’inconsciente le temps de reconstituer des repères temporels et de réfléchir à une stratégie d’action, c’est toujours ainsi qu’on opère en situation de crise. Mais en est-ce véritablement une ? Sa mémoire balbutiante s’affranchit de la laiteuse nébulosité pour s’affranchir plus vite, plus pragmatiquement : elle sait. Un léger mouvement pour confirmer ce qu’elle sait déjà, elle est entravée sur une chaise. Inutile de laisser son imagination aller plus avant, elle sait là aussi qui et pourquoi, ce qui l’étonne reste qu’elle soit encore en capacité de se faire la réflexion, calmement elle s’efforce de retrouver un rythme cardiaque moins rapide, se concentrer, se calmer, rester lucide sur sa situation.
- Elle est réveillée…
Une voix déjà entendue, située à sa droite, l’homme doit être debout, à moins de 5 metres. Un accent anglais, déjà entendue nous disions, donc forcément surgie de son passé. Ne pas encore ouvrir les yeux et surtout attendre le bon moment pour frapper.
- Elle prépare quelque chose. - Oui, elle prépare toujours quelque chose, les prédateurs les plus dangereux sont ceux qui se savent acculés.
Celle-là, située droit devant elle la force à ouvrir les yeux. Elle la reconnait parfaitement. C’est tout une scène qui s’ouvre devant elle. Nous sommes dans ce qui ressemble à une veille usine désaffectée, des vieilles machines héritage du taylorisme rouilles sur place, la pièce est vide, salle et quelques tables en métal se dressent ça et là…Mallettes, instruments chirurgicaux, seringues vides, une sorte de « laboratoire » improvisé. Dans un coin, un homme passablement énervé, visiblement blessé au bras par de multiples blessures de nature électriques…Inconnu, mais elle se souvient parfaitement lui avoir griller la couenne durant l’attaque du super marché, d’ailleurs, il ne semble pas jouasse, son regard transpire la haine et la colère. L’homme de droite s’appellait Patrick…quelque chose…Elle le connaissait mieux sous le nom de Condor Pourpre, l’équipe Beta de sinistre. Un mutant capable de déceler la vérité en lisant les ondes cérébrales et surtout de « tripatouiller » l’esprit humain comme ces foutus télépathes qu’elle détestait tant. Une belle saleté toujours prêt à vendre sa mère pour quelques dollars de bénéfice.
Mais c’est surtout le dernier qui l’inquiètait le plus, et pour dire, ce fut sans doute le plus hardcore des Maraudeurs en activité alors qu’elle opérait : Epervier Borgne. Il aurait pu intégrer l’équipe Alpha s’il ne s’était pas montré aussi instable et psychopathe, un jusqu’au-boutiste quasi fanatique dont Sinistre lui-même se méfiait pour ses méthodes brutales et expéditives. Il était doté une intelligence remarquable mais clairement, il lui manquait des cases. Du moins, c’est ce qu’en disaient ceux qui s’étaient hasardé à bosser avec lui, du moins ceux qui en étaient revenu pour en témoigner. Un bourrin quasi invulnérable…et malheureusement invulnérable à l’électricité, ça elle s’en souvenait parfaitement. Derrière, quelques pales silhouettes s’agitaient, cinq tout au plus…des seconds couteaux à tous les coups, la crème étant au-devant de la scène. Putain ! La journée s’annonçait longue. C’est à Epervier qu’elle adressa un demi-sourire amusé.
- Oboros…ca fait un bail…t’as pas pris une ride.
L’homme esquissa un sourire sarcastique tout en s’emparant d’un mug posé sur une des tables contenant probablement du café.
- Le changement…Caitlyn, j’aime comme on entre directement dans le sujet, tu as toujours eut un réel talent pour ça. Alors qu’avons-nous là ? Un pur produit estampillé Charles Xavier…Pour ceux qui te connaissent aussi bien que moi, c’est à hurler de rire. Buse Cendrée X Men….Amuses moi en m’expliquant que Faucon Noir est devenu intermittent du spectacle, ou mieux, Bameur ! Tu sais qu’on se doutait que c’était toi qu’on chopperait en premier…t’as toujours été qu’une suiveuse.
Une légère expression d’incompréhension sur son visage, de qui parlait-il ? Il n’y avait jamais eu de Faucon Noir. Elle travaillait avec Matthew Mayers, Techno-corbeau, une connerie de Suedois dandy et arrogant à souhait, le bras droit de Sinistre.
- Ah les ravages du temps…Tu gatouilles, le borgne, tu te souviens qu’il n’y a pas de retraites pour un Marau’, t’as atteint ta date limite de conservation. Bon…Tu m’as convoqué pour évoquer la belle époque ou parce qu’il vous manquait un joueur pour un poker ?
D’un geste vif, il jeta au visage de Caitlyn son café brulant ce qui n’eut comme effet passé un bref instant de surprise que de la faire rire d’un ton sarcastique.
- Mouais…en plus tas un gout d’merde en café. C’est chaud…c’est juste chaud…tu t’souviens, crétin ? Pas de douleur..
Tout en secouant la tête, il se redressa afin de reposer sa tasse vide sur la petite table et se dirigea calmement vers l’autre table sur laquelle reposait la fameuse mallette noire.
- Oui, ne t’inquiète pas pour ça, on sait tous de quoi tu es capable. C’est pour cette raison qu’on t’a administré un puissant analgésique qui devrait se dissiper d’ici quelques dizaine de minutes. Moi tu sais combien je m’en fiche mais mes « partenaires » sont assez récalcitrant à l’idée de se faire électriser par tes foudres, surtout Jimmy a dire vrai qui t’en garde quelques rancœurs…Mais je pense que la suite de notre rencontre va permettre de le décontracter un peu. Tu sais à quoi on reconnait un bon ouvrier, Buse Cendrée ? à la qualité de ses outils. Tu te souviens combien j’aime les armes blanches, c’est quasiment une passion et c’est si rare de lier passion et professionnel, rien que pour ça je te dois des remerciements pour cette journée qui s’annonce …divertissante.
Il exposa le contenu de la mallette avec un sourire malsain alors que Fuzzy reportait un regard glacial sur lui en murmurant.
- A quoi ça rime ? De la torture ? Je ne ressens pas la douleur pauvre con ! Tu auras beau me charcuter, qu’est ce tu veux que ca me foute !
Il quitta ses outils pour s’approcher d’un pas calculé en ce déplaçant vers la gauche, et stoppant sa course près d’un volume cubique d’un mètre carré caché par une sorte de voile noire en tissus.
- C’est là que ca devient amusant, toi qui adore les bonnes blagues, tiens-toi les cotes parce que celle-là, tu vas l’adorer. Ce n’est pas la douleur que je cherche…C’est justement à ce que tu manifestes tout ton talent. Je me suis procuré par quelques amis qui ont leur entrée dans ton « club » privé un petit rapport concernant ton pouvoir, c’est à toi qui aimait à dire : connaitre l’ennemi c’est déjà remporter la moitié de la bataille. Alors…Combien tu peux te retenir ? 20 minutes ? Peut-être 25 ? Moi je dis…que tu pourrais avec de bonnes motivations, pousser à 40 ! Caitlyn, je vais t’apporter la motivation nécessaire et pour que ta performance entre dans les annales, je vais même filmer le tout !
D’un mouvement du bras, il balaya le tissus dévoilant une cage de fer dans laquelle se blottissait contre les barreaux du fond une jeune enfant d’une dizaine d’année complètement apeuré et dont l’un des poignets était enchainé à une lourde chaine dont Caitlyn suivi la progression avec horreur pour en découvrir l’autre extrémité reliée à son sur son poignet droit menotté derrière la chaise.
- Oh…J’aime comment tu percutes vite. Alors ma belle ? Combien de temps la X Men défenseure de la veuve et l’orphelin va mettre à renier malgré elle son vœu pieux pour redevenir la bête qu’elle était ? Combien de temps pour griller la pauvre petite SDF dont on se fout du nom que j’ai fait ramasser ce matin dans sa fange. Regardes là…L’innocence même…Et tu vas la tuer Caitlyn, parce que c’est ta nature de la faire, tu n’es bonne à rien d’autre et surtout pas à porter un idéal qui n’est pas le tien. Je vais te ramener de force dans le monde qui t’a vu naitre. Tu vas la tuer et tu vas me haïr et moi j’aurai tout gagner. Et Faucon noir, son tour viendra. Dimitry Loyv est déjà un homme mort…Mais on sait tous les deux que la mort n’est rien pour nous autres, c’est pourquoi je vais te briser Cait’, je vais te briser et putain crois-moi, je vais prendre mon pied.
Cait eu une sorte de rugissement en tentant de se dégager de sa chaise, le regard braqué sur Oboros en une colère violente.
- Oboros..Enfoiré ! T’as pas à faire ça…Laisse là tranquille…On n’a jamais été des assassins ! c’était une connerie de job !!!
Alors que l’homme cherchait un instrument dans sa mallette il commenta sans lever les yeux.
- Détrompe toi garce…on n’a jamais été que cela. Jimmy ? Tu veux te défouler un peu pendant que je me prépare ? Tu peux y aller…Elle va être docile maintenant, pas le visage cependant, c’est la partie que je préfère.
Le dénommé Jimmy ne se fit pas prier, faisant craquer sa nuque en un rire bestiale tout à ajoutant alors qu’il s’approchait.
- Si tu pouvais crier ça serait cool, ça m’excite encore plus.
Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 16 Avr - 22:33
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 56 A.M.
Les informations parvenaient dans son esprit alors que sur l’échiquier devant lui, l’une de ses Tours, celle représentant le Spectre et les Psychneuein, se déplaçaient en quête du pion qui avait disparut dans les ombres du brouillard de guerre. Sébastian, assit sur son siège, penché en avant, alignait les tours de jeu en attendant de trouver son ennemi.
Cela ressemblait plus à une partie de bataille navale qu’à une partie d’échec pour l’instant, mais à réalité, c’était bien de cela qu’il s’agissait, dans sa globalité. Une partie d’échec où il ignorait les pions de son adversaire ainsi que leur position, et où il ignorait même une partie de ses propres forces. Mais cela n’en était que plus amusant.
Les X-Men allaient intervenir, forcément, mais ils seraient tout aussi désarmés que lui à la retrouver télépathiquement, ainsi, sans doute le Spectre aurait retrouvée la petite dernière des pions de Xavier avant tous les autres, cependant, lui voulait Sinistre, Caitlyn n’était qu’un appât qu’il avait perdu ; un appât qui le forçait à reconsidérer la personne de James Tucker cependant, alter-égo formaté par le BAM de Dimitry Lyov, le compagnon de Caitlyn. Qu’adviendrait-il si les Maraudeurs ravivaient le peu de souvenirs encore enfouit en Fuzzy ? Dim, Aishlinn, qu’en ferait-elle ? Elle ignorait toute la partie faisant d’elle un double, ainsi, sans doute serait-elle partagée entre son ancien amour et son nouveau. C’était une éventualité, intéressante qui plus était. Qui choisirait Caitlyn ?
Hum, mystère ? Pas réellement. Les bases de chacun de ses amours étaient différentes, et renoncer à Amy serait renoncer à sa nouvelle vie, à ce pourquoi elle ce battait depuis son réveil ; Caitlyn n’abandonnerait pas cela. D’un autre côté, cela pourrait donner du piment au couple, ce genre de concurrence. Sans parler de la symbolique qu’elles s’en feraient : Caitlyn a un autre amour vivant, une nouvelle épreuve du Destin pour éprouver le leur ? S’eut été intéressant à observer. Sans doute Ezéchiel aurait été ravi que la dernière pièce rapportée de ses filles foute le camp, vu ses appréciations sur l’homosexualité, mais bon, il ne pouvait pas déjà le voir, pas plus que son autre gendre d’ailleurs, il faudrait bien qu’il finisse par accepter que, même s’il était congelé en Sibérie durant ce temps, ses filles avaient grandi. Mais bon, tel n’était pas l’affaire : Caitlyn devait déjà survivre à cette journée.
Mais de ce côté-là, le Sombre Voyageur ne s’en faisait pas trop, car lorsqu’on possédait un Deus Ex Machina en réserve, pourquoi s’en priver ? La patte de Maybe avait déjà empêchée sa mère de sombrer plusieurs fois dans cet univers, et il était peu probable qu’elle l’abandonne aujourd’hui. Cela ne ressemblait pas à la prophétie qu'Aishlinn avait donnée lors de sa dernière visite à sa "mère" et à Amy, ainsi, Caitlyn devrait survivre pour pouvoir être protégée dans la quête de la vérité douloureuse, à moins qu'il ne s'agisse de cet événement-ci et que les X-Men aient déjà échoué. C'était un risque à prendre, un facteur hasardeux, mais c'était trop tard pour l'éviter de toute façon. Ce n’était qu’un désagréable moment à passer, en vérité.
Le Spectre continuait son manège, usant du Plan Astral pour aller de planque en planque à grande vitesse, analysant ce qu’il y trouvait, mais ne trouvant pas ce qu’il devait trouver. D’un autre côté, les forces de l’ordre devraient lui être utiles, à défaut de lui apporter des indices, pour surveiller les X-Men. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, malgré sa conscience qui semblait s’agiter par-ci par-là.
Oui, Tess allait souffrir, mais pas plus que le nécessaire. Oui, Cait’ allait souffrir, mais pas plus que le nécessaire non-plus. Cette souffrance serait là quoi qu’il arrive, alors autant faire qu’elle ne soit pas inutile. Sébastian bougea sa tour une nouvelle fois, et rajouta quelques pions sur le plateau alors que les jumelles s’approchaient à nouveau.
L’échange fut bref : le lieu autour de l’incident ne répondait plus. Intéressant. Qu’elles en apprennent plus, mais ne se rende pas sur place, il avait besoin d’elles vivantes.
Qu’en penser ?
Les X-Men ? Possible. Probable, même. Mais quoi alors ? Une zone d’isolement ? Une zone N ? Quoi… Il n’y avait pas beaucoup de solutions pour en avoir le cœur net, ainsi commanda-t-il au Spectre de faire un détour par son point de départ, pour voir. Et ce qu’il découvrit était des plus intéressants.
Amy était sur place, la petite Amy, non Nephilim l’X-Woman, accompagnée d’une X-Woman plus âgée qu’il identifiait comme Storm, l’une des leaders X-Men et des plus connus également. Hum, deux seulement ? Non, un lien psy vers une troisième, que les yeux du Spectre identifièrent comme… Rachel Anne Summers-Grey, le Phénix.
Non, Amy n’avait pas osée aller jusque là ? C’était… magnifique. Exitus Acta Probat ; elle avait ouverte la boite de Pandore ! La peur de perdre Caitlyn était telle que la jeune Grigori avait démuselée le pire dragon de l’Institut, et la cible de ce dragon, bien qu’encore non identifiée, était les Maraudeurs. Noël était en avance ?
On lui offrait une arme de destruction massive sur un plateau, ainsi son intérêt à affronter les Maraudeurs lui-même se réduisait grandement. Les Psychneuein escorteraient le Spectre, mais ne toucheraient nullement aux soldats de Sinistre, le Léviathan avait une bien meilleure idée : guidée dans la bonne direction et alimentée par la haine, le Warhound accomplirait ses desseins sans poser de question.
Cela allait être un massacre ; le plus gros risque était de ne pas contrôler ce qu’il allait déchainer, en effet, et de ce côté-là, l’hôte du Phénix remportait la palme, cependant, pareille puissance ne passait pas à portée de main tous les jours. Il ne devrait pas lui donner des ordres, juste des renseignements, et il était sure qu’en bonne limier, Rachel saurait se débrouiller. L’aider à chasser, tout simplement, cela limitait les risques qu’on l’identifie comme ceux qu’elle se retourne contre lui. Et pour éviter un tel cas, sans doute valait-il mieux pour lui de rester dans les ombres, une simple main aiguillant tous les autres.
Le Spectre reparti en chasse, et Sébastian plaça une magnifique reine sur son échiquier. La partie était en train de tourner en sa faveur avant que le moindre coup de semonce ne fut lancé, voilà qui était des plus réjouissants.
La douleur ne serait pas vaine, il saurait l’exploiter avec le talent d’un maestro, il se faisait confiance. Cependant… devait-il les guider avant ou après qu’il soit trop tard ? Devait-il laisser souffrir Caitlyn, ou leur offrir l’occasion de la sauver si tant était que cela lui était possible.
Dilemme, dilemme ; un dilemme qu’un cœur aussi sec qu’un morceau de charbon n’aurait dût avoir.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 23 Avr - 10:31
Lundi 10 Décembre 2012 – 09 : 55 A.M.
Première arrivée, première servie ; Amaranth avait été la première à sauter, et elle toucha le sol un instant plus tard, ses ailes lui servant à ralentir sa chute, non sans heurt. Tant pis, elle régénérait.
La première chose qu’elle perçue fut le silence, un silence étrangement familier, mais qui ne fut douloureux que lorsque d’autres atterrir à leur tour. Le temps, le temps était figé, comme l’avait fait Daniel Hopes. Non, pas tout à fait ; Hopes créait une zone d’altération, alors que Rachel était Télékinésiste, ainsi, là où le Time Tricker se déphasait du temps, Phénix se contentait de le figer. Grande différence, qui lui épargnait une très forte douleur, car ses sens n’avaient pas à s’habituer.
Rétractant ses ailes sous son épiderme, bravant le froid avec obstination mais ne pouvant retenir sa chair de poule, Nephilim avança jusqu’au lieu du crime ; là, c’était sa partie, et si elle voulait sauver Caitlyn, elle avait intérêt de ne rien merder du tout. Si c’était étrange de contempler les gens figés, elle n’y prêta pas attention, franchissant les lignes installées par les forces de l’ordre autour du magasin ; un bijoutier.
Non, ce n’était tout de même pas… c’était sa faute.
Garder son calme et analyser ; relever les indices, calculer les angles de tirs pour déterminer les positions des tireurs. Comprendre. Tout.
- Les tirs ont été tirés à destination du miroir, juste au-dessus du comptoir, avec du .45 ACP ; ça ne nous indiquera rien, c’est la munition la plus courante aux US par tradition. Armes à cadence de tir élevée, à juger par l’espace entre les impacts, probablement des pistolets mitrailleurs. Ils ont redescendu par la suite pour dévaster également le comptoir, mais ils n’ont pas cherché à la cribler directement. Ils voulaient l’affaiblir, non la tuer. Des éclats de shrapnel ont dût l’atteindre, à la différence des balles. Maint…
Amy s’interrompit, alors que parmi les éclats de verres et de bois, dont certain étaient maculés de sang, se trouvait le prix du sang. Se baissant en faisant fit des normes, elle l’attrapa et le détailla un instant, les larmes lui venant.
- Un Saphir… Elle est venue m’acheter un saphir… Je… je lui en ai commandé un… également… parce que nulle émeraude n'aurait égalée ses yeux… et… nul rubis ses cheveux, donc je voyais en cette pierre la seule qui complèterait le visage de Caitlyn… Elle… elle savait que j'aimais les pierres précieuses… et je savoir pourquoi elle a choisit un saphir… ce… FAIS CHIER !
Dans un geste de colère, Amaranth se débarrassa de la bague de culpabilité qu’elle expédia dans le mur le plus proche avec toute sa force et sa vitesse, les larmes roulant sur ses joues.
- M’rd’ m’rd m’rd, r’ster c’centr’, geignit-elle en se massant les tempes à grande vitesse, restant branlante une seconde. Les angles de tirs prouvent que les tireurs se trouvaient à l’entrée lorsqu’ils ont ouvert le fer, et par la suite, ils l’ont attirée dehors. C’était un piège, depuis le début. Ils ont forcé Caitlyn à les poursuivre, en tirant « au hasard ». De nouveaux éclats de shrapnel pour la ralentir. Je ne suis pas sure qu’ils sachent pour ses pouvoirs, en tout cas, ils essaient de la fatiguer.
Sa voix était rapide, mais restait compréhensible, elle faisait des efforts drastiques pour cela, ses paroles et ses pensées à une vitesse totalement différente.
Sortant du magasin pour se rendre dans la galerie commerçante, qu’elle parcourut rapidement du regard alors que ses yeux repéraient les points d’intérêt et que son cerveau les analysait, elle reprit la parole, continuant de se déplacer pour suivre la dévastation.
Suivre les traces de sang et d’Armageddon, garder le contrôle.
- Les vitrines n’ont pas été détruites par des impacts de balles, ou en tout cas, je ne les vois pas ; possible que ce soit Fuzzy qui ait tentée d’attirer leur attention, ou de les avoir au shrapnel. Ils ont dû jouer le jeu, cela la fatiguait. J’ai bien peur qu’en fait, ils sachent autant pour ses pouvoirs que pour le fait qu’elle soit X-Men, et qu’ils aient usé de cela contre elle. Ils ont jouée avec Cait’ pour qu’elle se fatigue… ils… Merde… Y’a des traces de forces cinétiques inexpliquées, c’est de la TK. Ils avaient des mutants, et… elle en a tué un.
Se penchant sur la rambarde, Amy contempla le corps en contrebas.
- Mort de la chute, mais des traces de shrapnels et de brulures électriques. Je le connais pas, mais Cait’ disait être certaine d’en avoir déjà vu un. C’est en rapport avec son passé, je le crains. Je croyais que les Maraudeurs avaient été détruits et c’était dispersé après la mort de Sinistre… Qu’est-ce t’en pense ? T’as déjà été confronté à eux ?
Elle parla à Tornade, bien évidement, faisant appel à cette expérience qui lui faisait tant défaut. Recommençant à marché tout en écoutant la réponse, incapable de rester statique trop longtemps tant chaque seconde perdue lui donnait l’impression de perdre son aimée, elle était consciente de louper des indices, mais trop paniquée pour parvenir à user de ses fonctions intellectuelles à leur maximum. Cependant, à par sa voix et ses larmes, la seule indication de son état était cette tension qu’elle dégageait, gardant le contrôle tant bien que mal.
- Nouveaux angles de tirs, il y en avait d’autres postés en embuscade plus loin, elle s’est faite avoir. Et… et tout s’arrête…
Plus de traces de sang, plus de destruction ; ils l’avaient eut. Amaranth serra les poings, déployant les membranes nictitantes pour bloquer les larmes. La colère montait, la peur aussi ; c’était presque trop tard.
Elle se mit à renifler aussi fort qu’elle le pouvait, usant de tous ce qui lui passait par la tête pour tenter de retrouver la piste. Le sang de Cait’, elle devait se concentrer sur l’odeur. Pister.
- Je dois suivre sa trace… Ils l’ont choppé ici. Il y a forcément des indices. Traces odorantes, traces de bottes ou de pneu, il doit y avoir des trucs. Faut réfléchir, voir, sentir, déduire, merde… On doit pas la perdre. Je dois pas la perdre…
Se baissant, Nephilim grava encore plus cette odeur qu’elle n’aurait jamais voulut sentir dans sa mémoire, et tenta de la suivre. Qu'importait qu'elle se ridiculise ou se déshumanise, elle était prête à renifler le sol sur toute la distance si cela lui permettait de retrouvée Caitlyn.
Je t'abandonne pas, j'arrête pas de courir, je cesse pas de t'aimer. Par pitié, Cait', fais-en autant. N'abandonne pas, on arrive.
Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mer 24 Avr - 13:34
Foncer dans le tas marchait très bien, lorsqu’on ne se préoccupait pas de ses équipiers cependant. Elle ne c’était que peu, d’ordre général, préoccupée de ses équipiers, en ayant tué un certain nombre durant sa période de Limier et Kate ayant la capacité à justement survivre aux dégâts que pouvait faire le Warhound, cependant, ils étaient moins endurcit ici, plus fragile, et ce monde se prêtait moins à la guerre totale qu’elle « aimait » à pratiquer.
Ce fut l’une des premières choses qu’elle se rappela alors qu’un point continuait de bouger, là où elle-même venait de figer le temps d’un simple commandement : stop. Que cela pouvait-il bien signifier ?
Rachel n’atterrit jamais, s’envolant jusqu’au point qui avait échappé à son contrôle ; c’était une personne, elle le voyait dans son esprit, présente dans sa zone de perception extrasensorielle, qui s’étendait à son maximum naturel depuis qu’elle avait posé le jet. Une personne qui avait dût subir pas mal de dommage suite à l’utilisation des pouvoirs de la jeune femme. Elle connaissait les chiffres, c’était des dernières choses qu’elle avait apprises avant les flammes : choc à 30km/h, 90% de chances de survie, et choc à 70km/h, inférieures à 10%. Enfin, c’était ce dont elle se souvenait, et sa mémoire n’était pas des plus performantes.
La découverte de ce qui aurait put être un dommage collatéral simple lui fit l’effet d’une douche froide, alors qu’elle contemple les conséquences de son action, lesquelles répondaient à un unique nom.
- Juju…
Storm l’avait mise en garde, elle faisait ses choix et les conséquences en affectaient les autres, et à vouloir isoler le monde, elle avait détruite ceux qui se trouvaient entre les deux. Pourquoi Jubilation n’avait pas été figée avec le reste ? Son inconscient l’avait liée à ceux qui étaient avec elle, non à l’extérieur, et de ce fait, elle avait merdé. Trop de docilité ; la plupart des mutants peinaient à contrôler leurs pouvoirs, elle, ils étaient trop dociles.
Que faire ? Elle l’avait blessée, comme elle avait si souvent fait, même ici, sans le vouloir ; prendre la fuite était exclue, elle n’abandonnerait ni Caitlyn, ni Jubilee, et devait réparer son erreur. Mais là où sa mère savait user de ses pouvoirs pour guérir, elle-même n’en était pas encore capable.
La colère fut mise en sourdine par la culpabilité, comme cela avait été durant les premiers mois de son arrivée sur ce monde, et elle se posa à côté de sa victime. Ne pas la toucher en cas de lésions, pour ne rien aggraver, mais trouver la solution pour l’aider.
- Juju, j’suis désolée. J’vais arranger ça. Faut pas qu’tu bouge, si y’a des éclats d’os, ça va faire encore plus de dégât.
A genou à côté d’elle, indifférente au verre qui trainait de partout et dont son bouclier la protègerait, yeux clos et concentrée, elle essayait de visualiser l’intérieur. Le corps humain ne se démontait pas comme une machine, elle ne parvenait pas à en percevoir le fonctionnement car il était bien plus complexe, mais cela ne l’empêchait pas d’essayer, car si elle parvenait à le voir, elle pourrait réparer ce qu’elle avait cassé. Elle essayait de visualiser l’intérieur, et savait qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur, sinon elle risquait de tout broyer. Ne pas paniquer, faire cela vite et bien, et ne pas échouer, cette fois. Elle avait déjà échoué, lorsqu’elle avait cassé le bras d’un élève ayant tenté de la retenir, mais cette fois, elle n’avait pas le choix, elle devait réussir. Quelqu’en soit le coût.
Rachel était prête à se sacrifier, mais elle n’était pas prête à sacrifier ceux qu’elle connaissait, même si c’était pour sauver d’autres qu’elle aimait plus encore. Les éclats de verres furent extraits sans difficulté, alors même qu’elle avait reléguées les pensées d’Amy en sourdine, mais son esprit ne parvenait toujours pas à se saisir du fonctionnement. Oui, cela faisait mal, d’extraire ainsi le shrapnel, mais il n’y aurait pas d’hémorragie, elle la bloquerait. Ressouder l’intérieur était cependant une toute autre paire de manche.
Et elle n’y arrivait pas.
Malgré qu’elle eut tout figé, le temps se déroulait quant même, et chaque minute voyait Caitlyn s’éloigner un peu plus. Si elle-même n’avait pas le pouvoir de les sauver, elle savait qu’elle pouvait l’avoir. Et ce fut avec les larmes qu’elle accepta d’user de ce pouvoir.
- Réveille-toi, murmura-t-elle à elle-même, comme un abandon.
Des flammes psychiques l’entourèrent, des flammes dorées qui ne consumaient rien, formant uniquement un phénix autour d’elle, ses ailes dans le prolongement de ses bras, ses pattes dans le prolongement de ses jambes, et sa tête coiffée de celle de la créature. Elle était le Phénix.
Les plaies de Jubilee se résorbèrent et disparurent sans que se fut douloureux, car dans l’état où elle était, la volonté de Rachel devenait fait, par un pouvoir qui la dépassait totalement, et l’effrayait tout autant. Mais si elle pouvait détruire en tant qu’elle-même, elle pouvait soigner en tant que Phénix.
Se redressant et tendant la main, elle n’osa cependant regarder l’X-Woman en face.
- Je suis désolée, mais je me rattraperais plus tard ; le temps manque, déclara-t-elle, sa voix ayant prit un écho surnaturel alors que le pouvoir se déversait de son âme.
Les flammes psychiques disparurent, et elle redevint Rachel, le Phénix retombant en sommeil. Il somnolait, elle pouvait le sentir, les utilisations de ses pouvoirs l'éveillaient mais quelqu'en soit la durée, il ne se rendormait jamais bien profondément après, il fallait un certain temps pour cela, et l’œuf qui se trouvait en son âme était désormais fragile, prêt à s'éveiller de nouveau. Elle était sur la corde raide, mais faisait face à sa peur de l'Entité par une peur plus grande encore : celle de perdre Caitlyn.
- Faut les rejoindre.
La jeune femme suivrait son vis-à-vis, lui indiquant le chemin si nécessaire, n’ayant perdue ni de vue ni de pensée ce que se déroulait autour d’elle.
Je ne sais pas si je dois m'excuser de ce que je suis prête à faire pour te sauver, Cait', mais je sais que je n'ai pas à m'excuser de ne pas être prête à sacrifier ceux que tu aime ; est-ce un tord ?
Ororo Munroe X-Men Alpha
Messages : 239 Date d'inscription : 20/02/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Jeu 25 Avr - 17:18
Elle toucha le sol avec douceur. Meme si la descente n'avait durée que quelques secondes l'excitation du vol était bel et bien là. Amy s'était déjà engouffrée dans la galerie marchande tandis que Rachel s'éloignait de l'autre coté … et voilà à peine touché terre qu'elles se séparaient sans rien dire en plus. Ces filles avaient vraiment un problème avec l'autorité. Si c'était ça leur vision d'une mission de groupe … Ororo soupira .. laquelle suivre ??? Rachel avait un pouvoir supérieur mais semblait plus maitre de ses émotions .. ou .. non pas moins touchée mais différemment. Le danger était Amy pour l'instant et donc Ororo décida de la suivre.
La jeune femme s'agitait dans tous les sens comme un chien de chasse sur une piste. Ororo la regardait et l'écoutait … et la surveillait. Les humains étaient toujours immobiles aucun danger de ce coté mais si Amy pétait un plomb, elle avait peur qu'elle s'en prenne à eux par accident. Elle était donc sur le qui-vive et elle avait bien raison ..
Dans un geste de colère, Amaranth se débarrassa de la bague de culpabilité qu’elle expédia dans le mur le plus proche avec toute sa force et sa vitesse, les larmes roulant sur ses joues.
Ororo ne connaissait pas vraiment la puissance d'Amaranth, de plus elle risquait d’être décuplée par sa souffrance. Un éclair jaillit de ses mains et alla percuter le bijou qui explosa en millier de morceaux. Elle regarda Amaranth avec tristesse. Elle n'en voulait pas à la jeune femme au contraire, elle était peinée pour elle. Si elle avait détruit le bijou c'était pour éviter qu'il ne blesse quelqu'un ou ne brise le mur.
Amy continuait son monologue. Parfois elle parlait si vite qu'Ororo ne comprenait qu'à moitié mais elle la laissa faire. Ororo s'était mis au milieu du désastre et examinait attentivement les lieux. Ses conclusions rejoignaient celles d'Amy du moins en partie. Certains dégâts avaient été commis par des armes c'était évident et d'autres par des pouvoirs de mutant. Ca aussi c'était l'évidence. Ce qui l'était moins était sa conclusion d'un piège envers Cait. La jeune femme aurait bien pu vouloir intervenir lors d'un banal vol de bijoux par des mutants. C'était tout à fait son style.
- Les vitrines n’ont pas été détruites par des impacts de balles, ou en tout cas, je ne les vois pas ; possible que ce soit Fuzzy qui ait tentée d’attirer leur attention, ou de les avoir au shrapnel. Ils ont dû jouer le jeu, cela la fatiguait. J’ai bien peur qu’en fait, ils sachent autant pour ses pouvoirs que pour le fait qu’elle soit X-Men, et qu’ils aient usé de cela contre elle. Ils ont jouée avec Cait’ pour qu’elle se fatigue… ils… Merde… Y’a des traces de forces cinétiques inexpliquées, c’est de la TK. Ils avaient des mutants, et… elle en a tué un.
Ororo alla examiner les vitrines. Là aussi elle était d'accord avec Amy … Cait avait du effectivement vouloir attirer leur attention … peut être pour protéger les humains … ça aussi, ça lui ressemblerait bien. Mais par contre Ororo ne voyait pas comment Amy arrivait à la conclusion que les agresseurs avaient voulu fatiguer Cait. Peut être avait ils été simplement trop nombreux … mais elle garda ses réflexions pour elle. De toute façon Amy n'était pas en état de l'écouter.
Se penchant sur la rambarde, Amy contempla le corps en contrebas.
- Mort de la chute, mais des traces de shrapnels et de brulures électriques. Je le connais pas, mais Cait’ disait être certaine d’en avoir déjà vu un. C’est en rapport avec son passé, je le crains. Je croyais que les Maraudeurs avaient été détruits et c’était dispersé après la mort de Sinistre… Qu’est-ce t’en pense ? T’as déjà été confronté à eux ?
Ororo rejoignit la jeune femme et après un bref coup d'oeil sur le corps en contrebas la fixa. Elle était perplexe et cela se voyait sur son visage. Les maraudeurs … qu'est ce qu'ils venaient faire ici … Bien sur qu'elle avait eu à faire à eux mais comment Amy arrivait à cette conclusion … Storm rechercha mentalement les info dans le dossier de Cait … Si c'était bien des maraudeurs l'affaire était bien plus grave qu'un banal vol. Cait était vraiment en danger. Ce genre d'organisation était pire que la mafia, jamais elle ne pardonnerait à Fuzzi sa trahison. Surtout pour rejoindre les X-men, les Ennemis. Alors qu'Amy reprenait son va et vient, Ororo s'envola et descendit doucement vers le corps. Elle devait être sur avant de poursuivre. Les Maraudeurs n'étaient pas n'importe qui. Déjà c'était des mutants et certains avaient des pouvoirs extrêmement puissants. Elles avaient beau avoir Phénix, la prudence allait etre de mise. Ororo se demanda d'ailleurs où la jeune femme pouvait être. Elle retourna le corps … elle ne le connaissait pas … Etrange comment Amy pouvait penser que c'était un coup des maraudeurs. En plus ils étaient censés être mort normalement .... Y avait beaucoup trop d'inconnu et Ororo n'aimait pas ça. Elle devait savoir avant de continuer les recherches. Elle sortit son téléphone, le professeur devait être mis au courant. Elle composa le numéro .. Le professeur lui répondit de suite comme s'il savait … bien sur qu'il savait. Ororo ne put s’empêcher de sourire. La conversation fut brève. Le professeur n'avait pas plus de renseignements. Elle fouilla le corps .. rien de bien intéressant. Il avait son arme, Ororo le prit et finit par remonter. Amy s'était éloignée. Ororo la rejoignit rapidement.
"ce n'est pas un maraudeur en bas. Mais s'ils sont dans le coup va falloir redoubler de prudence. Il faut attendre Rachel et Jubilee. Nous ne serons pas trop de 4. "
Jubilation Lee X-Men Alpha
Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Jeu 25 Avr - 18:40
Une petite voix navrée. Touchante et presque mignonne alors que je n'arrivai pas à me relever. Je ne savais absolument pas ce qu'il s'était passé. Je ne savais pas pourquoi tout s'était arrêté non plus. Ce qui était sur, c'est que j'étais maintenant pratiquement hors-service. Certains optimiste me diront que c'est bien que je sois encore vivante, que je devrais me réjouir, que mes blessures sont des hématomes et des fractures, que je n'ai pas été assommée, que je suis encore consciente... Il n'en est rien. Le fait est que je suis hors-service dans ces rares moment où je peux me rendre utile et dieu sait – même si je ne crois pas en lui – que c'est rare et pourtant important. Je devais me relever même si je ne le pouvais pas. Mais suis-je simplement assez forte pour vouloir exhausser un tel vœux ? Suis-je assez forte pour oser vouloir secourir une amie ? La réalité est bien aussi dure que le par choc de ce quatre quatre qui m'a broyé les genoux et envoyé valser. C'est un bel uppercut du destin qui m'adresse un « ferme ta gueule t'es inutile, va te coucher ». Oui, le destin n'est pas aimable mais il existe certains coup de pouce qui vous redonne de l'espoir. Ce coup de pouce-ci est jeune et belle, une chevelure de flammes et une voix d'enfant. Ce coup de pouce s'appelle Rachel.
Oui, c'est moi, Juju. Je suis en bien piteux état et si j'avais pas mal au point de ne pas pouvoir décrocher un mot je t'aurais certainement dit de partir devant. A défaut de pouvoir le formuler, je me mis à le penser. Tu sais que je n'aime pas qu'on entre dans ma tête, mais si tu le fais discrètement sans que je m'en rende compte ça devrait aller et puis... c'est un cas d'urgence comme dirait l'autre alors je me dois aussi de faire des sacrifices. Je sers les dents et tremble de douleur mais je ne hurle ni ne pleure pas... Pas encore en tout cas je ne sais pas si cela va venir mais me connaissant et surtout connaissant ma piètre résistance à la douleur physique, je crois bien qu'on confirmera bientôt dans tout le périmètre que « Jubilee est bien une fillette ».
J'étais pas trop consciente de ce qu'elle faisait, de ce qu'elle me disait. J'entendais pas grand chose, je ne voyais plus grand chose non plus. J'étais encore sous le choc de mon accident sans en savoir plus. Il fallait peut-être qu'on me déplace pour pas que je me fasse rouler dessus. Mes derniers souvenirs se faisaient vagues également mais j'avais eu l'impression qu'à part moi le monde s'était arrêté. Cependant si j'entrapercevais et entendais Rachel c'est que ce n'était pas vraiment le cas. Mais le temps de fermer les yeux et de vives douleurs me reprenaient. Ça me lançait plus fort qu'avant... Mais ça ne dura pas, quelque secondes plus tard, minutes peut-être.. Je ne sentis plus rien, ré-ouvrant les yeux sur le bitume où du verre y était amoncelés.
Faut les rejoindre ? O... Oui bien sur mais...
« Qu'est-que... »
Attendez deux secondes. Y'a une question à laquelle on ne m'a pas répondu. C'est quoi ce bordel ?
« J'ai plus mal... C'est toi ? C'est toi qui m'a...Oui, va les rejoindre j'arrive... »
Part devant je te suis. Le temps que je me remette un peu. Ça ne me prendra pas trop longtemps je suis comme qui dirait réparée, comme neuve... C'est dingue, absolument dingue. Mais trêve de questions, je les poserais plus tard. Le moment était venu pour moi d'être un peu plus utile et ça semblait être grâce à Rachel.
« Merci ! »
Je me remis sur mes rollers qui ne semblaient pas abîmés et me remis à rouler vers le centre commercial, quelques mètres plus loin. J'arrivai dans une scène tout aussi étonnante que l'extérieur. Tout était figé. Figé sauf Storm et Amy visiblement. Mes yeux étaient écarquillés mais je ne dis rien. Reste bouche bée tout en suivant le groupe...
Putain... J'y capte que dalle...
Dernière édition par Jubilation Lee le Jeu 25 Avr - 21:55, édité 1 fois
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Jeu 25 Avr - 20:17
That there, That's not me I go, Where I please I walk through walls I float down the Liffey I'm not here This isn't happening I'm not here, I'm not here
In a little while, I'll be gone The moment's already passed Yeah it's gone And I'm not here This isn't happening I'm not here, I'm not here
Strobe lights and blown speakers Fireworks and hurricanes I'm not here This isn't happening I'm not here, I'm not here
11h20
Tu as vu ? Es-tu fière ? C’est pour vous…C’est pour vous tous. Pace que je sais, parce que je sais qu’ils viendront. La moins que rien, la « trois fois rien ». C’était comme ça la petite comptine, mais pourquoi je n’arrive plus à me rappeler, c’est si loin, c’est si loin tout ça. C’était maman qui la chantait ? Non…Peut-être. Je ne sais plus. C’était une petite vois, c’est quelque part là-bas, au fond de ma mémoire avec les choses qui dorment mais chuuuuut : n’allons pas les réveiller.
Tu as vu ? Tu as vu comme ils ne me feront pas baisser la tête ? T’as vu comme ça les fait chier qu’ils n’arrivent pas à m’arracher un seul gémissement ? Ils croyaient quoi ? Que les coups me feraient trembler et frémir ? Allez quoi ! C’est comme à la belle époque et pour sur : toi tu sais, hein, toi tu sais bien John…Tu frappais bien plus fort et bien plus sournoisement. Pas là où ça faisait mal, parce que ça ne faisait jamais mal, enfin surtout après…Y’a des choses cassées, je le sens, j’ai entendu craquer. Plus d’une fois. C’est difficile de respirer : ça doit être ça. Mais il ne savait pas frapper, j’ai même rit une ou deux fois, je lui ai même dit que si il voulait, je lui montrais d’abord comment il fallait faire. Alors ça l’a énervé, il a cognait plus fort…plus vite. Je crois que j’ai perdu conscience, mais Oboros….Oh lui, il sait comment vous réveiller.
T’as vu ce qu’il me fait ? Non, je ne dois pas dire ça, toi tu dois détourner les yeux et ne pas regarder car je sais combien ça fait mal de voir ça, combien ça nous hante ensuite alors c’est tant mieux, c’est très bien…c’est ce qui doit être fait…mais en silence. Non, en fait il ne faut mieux pas voir. Je le sens, c’est suffisant, c’est largement suffisant. Et ce liquide qui n’arrête pas de couler…encore, encore, encore…Mais PUTAIN ? N’EST-IL PAS CENSER RESTER DANS LE CORPS ??? Combien de litre encore ? Goute à goute…Pire qu’une connerie de vampire qui se ferait une infusion. Vous avez déjà senti une lame de cutteur vous entailler la joue ? Cette froideur qui s’initie dans la chair et l’air qui picote les chairs. Vous avez déjà sentit vos chair bruler sous l’effet des gouttes d’acide nitrique versée dans votre cou ? Avez-vous déjà été pelé comme une orange, écorchée vive ? Avez vous ? Hein ? avez-vous ?? Combien de litre encore, juste dis-moi maman combien ? Et je te promet d'être sage.
Alors j’ai cessé de rire. Pour tout dire, je n’écoute même plus ce qu’il me dit, il n’y a qu’une chose qui tourne et retourne dans ma tête, qu’une chose, toujours et encore. Je ne suis pas ici, je suis loin. Tout ceci ne m’arrive pas, tout ceci ne saurait m’arriver. Le monde va s’effacer…comme chaque chose, chaque crachat, chaque injure…Mais mon regard les foudroie, encore et toujours…toujours. Ils ne peuvent plus m’atteindre, ils ne peuvent pas.
Alors ils ont arrêté de rire et moi je souris et je sens ce gout métallique dans ma gorge et sur mes lèvres entaillées à la lame de rasoir, je sens le gout de mon sang, fort et bouillonnant. Oh ce silence…Oh ce doux silence… Oboros m’observe et les autres sont horrifiés, par son œuvre ou par ma détermination ? Je ne sais pas, ils n’ont plus du tout envie de rire, c’est juste ce qui compte pour moi, et non, cette bataille, vous ne la gagnerez pas : pas face à la plus hargneuse des X Woman. Tu as vu, mon cœur ? Dis tu as vu ?
Mon corps n’est que tremblements nerveux, parcourus d’arcs électriques crépitant mais tout est une question de maitrise, Hein Jub ? Tu le vois aussi toi. Tout est une question de foutu putain de contrôle même si j’ai de la lave dans les veines et que la pression est telle que j’ai l’impression que je vais exploser. Alors chaque coups est une délivrance, chaque coups est une occasion de m’oublier, de m’effacer : c’est ça le contrôle : faire abstraction. Vas-y pauvre con, continue de frapper…vas-y , libère moi la tête ! De toute façon….rien ne viendra enrayer cette comptine…rien ne viendra empêcher ma prière et tout ira bien. Parce qu’ils viendront.
Ne jamais abandonner, ne jamais cesser de courir, ne jamais cesser d’aimer, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais…
- Je crois que nous allons devoir faire une pause, j’en suis vraiment navré parce que je pense que tu seras d’accord avec moi pour dire qu’au fond, on passe un agréable moment entre amis, non ? Mais il se trouve qu’il y a là une personne qui désire te dire un petit mot, pendant que tu puisses encore jouir de tous tes sens bien entendu…Si tu pouvais rassemble ce qu’il te reste de lucidité afin de lui prêter attention, ça serait fort agréable, c’est un moment important pour toi aussi je t’assure.
Oh je crois que tu peux rester assise, je ne pense pas qu’on puisse te tenir rigueur de perdre les notions de politesse tant un tel moment…d’émotion.
Et mon regard se porte au-delà d’Oboros et de son sourire mauvais, il y a quelqu’un là derrière…et cette personne est la seule au monde en cet instant pour avoir assez de poids pour briser ma litanie et mettre fin à toute chose. Son nom s’impose comme une évidence et c’est tout mon être qui en tremble en écho.
Maintenant, je sais. Je sais. Je sais. Personne ne viendra. Je suis morte.
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Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo