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| | Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} | |
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Auteur | Message |
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Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Lun 4 Mar - 19:33 | |
| Vendredi 12 Octobre 2012 – 03 : 02 P.M. C’était le milieu de l’après-midi, lorsque tous les élèves de l’Institution Charles Xavier, ou peu s’en fallait, avaient cours, et par conséquent, le moment où Rachel sortait le nez de son antre. Bien entendu, elle ne passait pas sa vie dans sa chambre, mais elle tenait plus de la créature nocturne que de la créature diurne, même si quelques essais de socialisation avait été fait. Un passage au réfectoire où elle c’était rendue invisible pour toutes les personnes présentes exceptées celles qu’elle accompagnait était sa plus belle réussite. Elle avait faite ses confessions aux X-Men, et avait reprit une vie « normale », enfin selon ses critères. La jeune femme n’était guère plus qu’un fantôme dans les couloirs de l’Institut, et les marques les plus signifiantes de sa présence étaient les hurlements qu’elle produisait de façon trop récurrente, lors de certaines nuits, et qui n’affolait plus qui que ce soit à l’exception d’elle-même et de ses colocataires, qui tentaient de la calmer. Les cauchemars étaient toujours présents, malgré ce qu’elle faisait pour les combattre, ils revenaient toujours, au moins deux nuits par semaine. Elle avait prit le coup, son cycle nocturne se décalant pour qu’elle ne réveille que peu après le couvre feu, lorsque la plupart étaient encore en train de discuter, ou peu avant que les réveils ne sonnent pour enjoindre à aller en cours, mais c’était une attention que personne dans le dortoir des filles n’avait comprise. Rachel ne demandait pas à être comprise, personne à par Caitlyn où Ernest ne pouvait le faire réellement, c’était être acceptée qu’elle voulait, être aimée ; il fallait l’aimer. Elle avait trouvé des personnes qui l’aimaient et qu’elle aimait, mais cela ne changeait pas que pour la majorité, elle restait l’espèce de folle qui hurlait la nuit, avait de temps à autres des tatouages inquiétant sur la figure, se baladait avec son chat sur l’épaule et surtout avait cogné le Professeur Xavier. Les aprioris sur elle n’étaient pas des plus positifs, et son n’isolement n’en était que plus grand. Comme tous les jours, elle marcherait dans l’Institut jusqu’aux alentours de 16h, baladant Cerberus en même temps qu’elle-même, puis s’en allant le déposer à la chambre avant de s’en aller méditer en forêt, dans son petit sanctuaire secret. Qu’il pleuve ou qu’il vente, elle continuait à aller méditer dans les bois, profitant de la beauté du monde et de son harmonie, cherchant sa place en elles. Cela lui apportait la sérénité, c’était toujours cela de plus. C’était l’une de ses principales activités, l’autre était d’observer l’Institut, et la troisième, d’apprendre des tours à Cerberus. Phénix avait en effet passé un temps considérable à essayer de dresser son chat, mais voilà, le seul moyen qu’elle revienne véritablement au pied quant on le lui demandait, c’était d’agiter de la bouffe. Ou sa clochette à la limite, mais celle-ci ne sortait pas vraiment de la chambre, pour des raisons de discrétion principalement. Parée d’un top asymétrique d’un rose délavé, qui ne lui tombait pas jusqu’au nombril, d’un survêtement noir pour accompagner ses chaussures plates, ses cheveux roux tombant drus dans tous les sens et sa chatte Cerberus sur l’épaule nue, Phénix avançait tranquillement dans les couloirs de l’Institut, gratouillant la gorge de son animal de compagnie tout en dirigeant ses pas de manière experte, sachant parfaitement où elle allait et percevant le décor l’environnant sur une dizaine de mètres dans son esprit même. C’était très pratique pour éviter les rencontres inattendues, si l’on couplait cela avec une capacité d’invisibilité, mais pas toujours suffisant. Les probabilités de tomber sur des personnes immunisées à la télépathie étaient rares, il devait y en avoir une ou deux touts au plus parmi les élèves et résidents de l’Institut, mais ce jour là, elle en croisa une. Ils étaient deux, à s’approcher d’elle, alors même qu’elle s’arrêta de marcher et usa de ses pouvoirs télépathiques pour ce dissimuler à leurs regards ; ils devaient avoir un peu moins de la vingtaine, presqu’adultes mais pas encore tout à fait. C’était deux garçons, l’un d’une carrure assez sportive à l’inverse de son compagnon, vêtus de tenues de sport, des débardeurs et des shorts. Ils discutaient tout en marchant, mais lorsqu’elle leur céda le passage, le plus grand des deux porta son attention à elle, l’indiquant à l’autre. Presqu’instantanément, Phénix se crispa, se plaçant dos au mur, Cerberus sautant de son épaule pour éviter le choc. - Ey, calme-toi, pourquoi tu t’affole comme cela ? Que faire ? - A qui tu parles ?
- La fille qu’a frappé le Prof X, tu la vois pas ?La fille qu’a frappé le Prof X ; Rachel détourna le regard et, se séparant du mur, tenta de s’en aller. Oui, elle avait frappé Xavier, mais ils ignoraient pourquoi, et la condamnaient sans savoir. Tant pis pour sa balade, elle ne voulait pas entendre sa condamnation ; elle la connaissait déjà. L’élève lui attrapa le poignet pour la retenir, Phénix réagissant immédiatement ; d’un retournement du poignet, elle se saisit de l’agresseur par la main même qu’il avait agrippé, pivotant sur ses appuis pour, de sa main libre, porter un crochet à l’encontre du coude. Le craquement hideux qui retenti l’averti que son coup avait porté au but, mais elle ne s’arrêta pas là et porta un nouveau crochet de même main à l’encontre du visage. Retournant sa main, elle en plaça la paume contre le menton et expédia la tête droit contre le mur qu’elle venait de quitter ; objectif neutralisation. Enchainant droit sur l’allié, elle lui expédia dans le même instant un coup de pied à l’estomac tout en relâcha le poignet qu’elle enserrait de son autre main pour placer un uppercut en pleine mâchoire. Faisant un nouveau pas, Rachel s’apprêta à porter le coup neutralisant mais s’interrompit, bloquant aussi bien son corps que son esprit. Elle resta là durant plusieurs secondes, tremblante tant elle était paralysée, alors qu’une simple pensée faisait son chemin vers son cerveau : qu’avait-elle fait ? - Merde, merde, merde, cracha-t-elle lorsqu’elle put enfin parler, abaissant son poing alors que ses deux victimes s’écroulaient au sol. Qu’avait-elle fait ? S’agenouillant vers le plus proche, elle lui prit son pouls, sa perception télékinétique comme sa conscience lui disant déjà ce qu’il avait, soit un bras cassé et potentiellement une blessure crânienne. Il était assommé, mais respirait. L’autre, bien que sonné, se tenait le visage un peu plus loin. Qu’avait-elle fait ? Que devait-elle faire ? - QUELQU’UN ! s’époumona-t-elle en plein milieu du couloir, espérant qu’on répondrait à son appel. Elle était paniquée, essayant d’immobiliser le bras du premier en espérant limiter les dégâts d’éventuels fragments d’os. - ON A BESOIN D’AIDE ! | |
| | | Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Mar 5 Mar - 9:52 | |
| Vendredi 12 Octobre 2012
Enfin fini .. Sanzo posa son stylo et s'étira. Il regarda la salle, certains de ses compagnons d'infortune étaient penchés sur leur copie, d'autres le nez en l'air cherchaient l'inspiration, d'autres encore semblaient être à cours d'inspiration. Non loin un de ses copains se retourna et lui fit un rapide clin d'oeil avant de reporter son attention sur son travail. Sanzo lui sourit. Voilà plus de 2h d'après la pendule qu'il "subissait" son premier contrôle. Par chance pour lui, c'était de l'histoire, une matière qu'il adorait. Mais il avait cependant eu un peu de mal, malgré les heures de boulot qu'il avait fourni les jours précédents. C'était son premier contrôle … de groupe. Il n'avait pas l'habitude. Le bruit des crayons et du papier, les toussotements et raclement de chaises l'avaient perturbé au début. Puis petit à petit il s'y était fait .. il n'avait pas le choix. De plus le sujet était passionnant, Sanzo adorait l'histoire bien plus que les math. Le surveillant le fixa et il reporta son attention sur sa copie. Il ne voulait pas être accusé de tricherie. Sanzo n'aimait pas passer des heures à la relecture, c'était contre productif. Il relut pour la forme, corrigeant quelques fautes et erreurs de syntaxe qui trainaient et rangea ses affaires. Il y avait plus de 2h qu'il était là et il avait techniquement le droit de sortir. Certain d'ailleurs l'avait déjà fait. Sans bruit, il alla donner sa copie. Le prof y jeta un bref coup d'oeil et la plaça dessus les autres. Sanzo sortit toujours aussi silencieusement. Il avait pris la "mauvaise" habitude de ne plus porter de chaussures à l'Institut. Dans le couloir, quelques filles comparaient leur réponse. Ça aussi Sanzo le trouvait bizarre. Une fois fini .. ben c'était fini et à part se stresser, il n'en voyait pas l’intérêt. Il se mit donc en route pour sa chambre, au moins pour poser ses affaires. En sifflotant il déambulait dans les couloirs quand il sentit quelque chose s'agripper à son mollet. Il bondit de surprise et baissa les yeux. Une boule de poil blanche surmontée de deux grands yeux était "fixée" toutes griffes dehors. "hééé .. aaaiiieeeuuu" il tendit la main et attrapa la boule de poil par le cou avant de l’amener au niveau de ses yeux.
"t'es dingue Cerbérus qu'est ce qui t'a pris ?? " Cerbérus (puisque c'était effectivement la minette de Rachel) émit un miaulement plaintif. Sanzo la prit plus simplement dans les bras mais elle continua à miauler. Sanzo soupira, il ne parlait pas chat mais la minette voulait lui dire quelque chose. "ok explique toi. Je parle pas chat moi " il se mit à la caresser pensant qu'elle s'était simplement perdue une fois de plus mais Cerbérus s'agita et sauta lestement.
Elle fit quelques pas en direction opposé des chambres des garçons et se retourna. Sanzo la "chassa" de la main "oui c'est ça, retourne dans ta chambre. Allez va voir Rachel" et reprit son chemin. Nouveau miaulement … Sanzo soupira et se retourna "quoi … " Cerbérus refit quelques pas et de nouveau s’arrêta. Sanzo ne parlait pas chat mais il comprit quand meme qu'elle voulait qu'il la suive. Il se demanda bien pourquoi. Peut être s'était elle enfermée dehors et qu'elle comptait sur lui pour lui ouvrir la porte … sauf que Rachel était dans la partie réservée aux filles … Il soupira, il trouverait bien un moyen une fois sur place. En grommelant, il se mit à la suivre. Elle lui rappelait trop son propre chat. Il se demanda s'il aurait le droit de l'amener .. mais il y renonça. Pacha risquait d'etre malheureux. Cerberus n'avait pas pris le chemin des chambres des filles et Sanzo se retrouva dans un lieu qu'il ne connaissait pas encore. L'institut était vraiment très grand. Cerberus s'était rapprochée de lui et lui avait sauté sur l'épaule. Son comportement n'était pas normale. C'était … c'était comme si elle avait peur de quelque chose … et elle avait bien raison.
- ON A BESOIN D’AIDE !
Sanzo ne reconnut pas la voix. C'était une voix de fille au bord de l'hystérie mais il comprit assez vite. Vu qu'il venait d'etre conduit par la petite chatte de Rachel c'était surement elle qui criait.
Il s'approcha. Il avait bien deviné mais il ne s'était pas attendu à voir ça … 2 garçons semblaient être rentrés en collision avec un poids lourd. L'un était conscient et se tenait le visage, l'autre gisait au pied de Rachel.
Il arriva au niveau du premier garçon, du sang coulait abondamment de son nez et il sanglotait de douleur et d'humiliation "elle est folle, complètement folle .. cette fille elle .. elle … faudrait l'enfermer …" Sanzo le regarda plutot méchamment. Bon ok le mec était bien amoché mais s'en prendre à Rachel … "tu devrais filer à l'infirmerie te faire soigner" le gars le regarda et se mit à tituber avant de s'effondrer doucement le long du mur. Il était vraiment sonné. Sanzo ne savait que faire … jusqu'à ce que Cerberus miaule de nouveau. Il reporta son attention sur Rachel, la jeune fille semblait plus que paniquée. Sanzo ne savait pas ce qui était arrivé mais il se souvenait de ce qu'elle lui avait dit. Elle était dangereuse ou du moins elle pouvait le devenir .. Il posa Cerberus à terre s'approcha doucement, tout doucement. "Rachel ??? Rachel tu me reconnais … c'est moi Sanzo … le garçon chat. On s'est croisé y a pas longtemps … tu t'en souviens … " et il se mit à ronronner. Plus d'inquiétude que par réelle tranquillité. Tant pis pour les explications, il devait commencer par l’apaiser. Il n'avait pas envie qu'elle "explose" et rase l'Institut. Assez près pour lui montrer qu'il n'avait pas peur mais quand meme assez loin pour qu'elle ne se sente pas piégée, il s'accroupit pour être à hauteur de son regard mais ne la fixa pas. Elle n'aimait pas ça. Il reprit toujours "tu n'as rien à craindre .. je ne te ferais aucun mal .. d'acc … là tout va bien … rassure toi..." sa voix était un simple chuchotement pleine de douceur. | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Mer 6 Mar - 18:17 | |
| Elle secoua la tête d’un air navré tout en prenant son menton dans le creux de sa main droite et tapotant de son stylo sur la feuille de papier placée sur son bureau de la main gauche. Un lourd soupir chargé d’exagération alors qu’elle levait sur son interlocuteur un regard chargé de lassitude et d’amusement.
- Dave, Dave, Dave….Il faut que tu comprennes que Peter et Steven agissent comme ça plus par bêtise que par racisme…C’est une forme de..aheum…jalousie. Je sais que les garçons placent toute leur fierté très souvent dans leur…aheum… « masculinité » si tu vois c’que j’veux dire et ta mutation te place un peu dans…l’exceptionnel de ce coté-là. C’est sûr que vos séances de matage pour « comparer » dans les douches des garçons c’est franchement pas très malin et pour tout dire un peu malsain mais j’sais qu’à 15 ans, ben on agit plus avec ses hormones qu’avec sa cervelle…Tu..Tu es sur que tu ne préférais pas pas parler de tout ça à Miss Frost plutôt ? Je suis certaine que ta particularité génétique pourrait l’intéresser au plus haut point…Avoir deux…aheum…membres c’est plutôt…ça peut avoir des avantages je t’assure ! …Pourquoi tu me fixes comme ça ? Han mais non ! Je ne pensais pas à ..heu..ho…Bon…Peter et Steven, ils ne se sentent peut être pas à la hauteur, c’est pour ça qu’ils te chambrent..Han mais non pas cette « hauteur « là..c’est une image, tu vois…Et puis si tu veux faire entendre ta voix, je te rappelle que tu as été élu délégué aux érections de classes..Heu Par le Sang du Christ ..non..je..Ah excuses moi, je prends l’appel…Caitlyn ?
C’est ce qu’on pouvait appeler un appel salvateur car le rouge lui montait déjà aux joues, franchement ce travail lui en faisait voir des vertes et des pas mures par moment et lorsqu’elle croyait avoir tout vu, elle découvrait toujours plus à voir. La voix de James, son frère, la fit descendre d’un cran dans la monté de ses émotions et le silence qui s’installa dans la pièce alors qu’elle écoutait ce qu’il avait à lui dire ne fut rien en comparaison du changement perceptible sur les traits de son visage. Plus grave, plus adulte alors qu’elle répondit sans détour et sèchement.
- Non. C’est de ma responsabilité. Tu as bien fait….Pas la peine de me dire c’que j’sais déjà….je sais….oui….j’en ai conscience…oui j’te dis. Restez en dehors de ça, je gère.
Elle raccrocha et sans s’occuper de la personne qui lui faisait face lâcha un juron silencieux tout en se massant un instant les tempes avant de reprendre sur un ton qui avait perdu de sa chaleur.
- Désolé Steven, nous reprendrons ça une autre fois, j’ai une affaire urgente à régler.
Elle ne lui laissa pas l’opportunité de répondre, se levant précipitamment tout en endossant sa veste de tailleur, ses talons claquant sur le parquet du bureau puis les carreaux froids du couloir alors qu’elle se dirigeait d’un pas rapide vers le couloir de l’est Ouest. Danger avait déjà fait le nécessaire, elle savait les infirmières en route. Le tout était de sécuriser les lieux et d’y faire régner l’ordre. Le reste viendrait par la suite. Ca ressemblait à une scène de combat, les cris de Rachel commençant à ameuter quelques personnes. D’un coup de coudes bien placé et en jouant des épaules violemment, elle parvint à tracer sa route jusqu’au centre de la représentation dramaturgique dont l’acte un venait de se clôturer. Un regard aux deux victimes…bah…elles vivront, un rapide coup d’œil à Sanzo qui était le plus proche de l’action puis effectua un quart de tour pour s’adresser à ceux qui regardaient en retrait.
- VOUS AVEZ DIX SECONDES POUR DÉGUERPIR D’ICI OU JE VOUS ASSURE QUE CE QUE VOUS VOYEZ LA RESSEMBLERA A UN GROS CÂLIN EN COMPARAISON A CE QUE JE VOUS FERAI DANS MON BUREAU !!!
Elle les foudroya d’un regard mauvais et véritablement menaçant ce qui eut pour effet de provoquer une véritable envolée de moineaux dans les rangs alors que les infirmières pouvaient enfin approche pour porter secours à celui qui se tenait le nez. D’un geste vif tout en prenant le bras de celle qui voulait s’approcher de celui qui était inconscient, elle lui intima l’ordre de rester en retrait pour l’instant. Elle s’avança en murmurant à Sanzo dans un souffle sans appel et avec un sérieux déstabilisant.
- Sanzo…tu recules.
Parvenue à quelques centimètres d’elle, elle secoua la tête d’un air las tout en lui adressant une moue contrariée.
- Ah la la…Bordel….tu m’embêtes. Tu mets fin à ma légende, j’ai cassé la gueule à un seul élève moi, j’passe pour quoi là…une p’tite joueuse ? Allez ma Grande Rousse, avant que tu m’expliques gentiment ce bordel, tu veux bien qu’on emmène ton punchingball s’te plait ? Y’a pas d’ennemis là, ok ?
Elle lui tendit la main en affichant un demi sourire sa voix était d’une douceur infinie.
- J’suis là…Comme promis. Tu vois ?
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| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Ven 8 Mar - 18:39 | |
| Qu’avait-elle fait ? Que devait-elle faire ?
Cette unique question alors qu’elle posait le bras cassé sur le sol et l’enserrait dans un étau Télékinétique pour l’empêcher de bouger. L’autre couinait toujours, preuve qu’il était vivant ; peut-être aurait-il la mâchoire cassée, elle avait beaucoup tendance à viser cela car on racontait moins de connerie ainsi. Il n’avait pas dût la voir avant le choc, mais désormais qu’elle ne faisait plus rien pour se dissimuler, lui comme tous les autres témoins sauraient que c’était elle.
Qu’avait-elle fait ? Que devait-elle faire ? N’y avait-il personne pour venir l’aider ?
Non, on ne viendrait pas l’aider, on viendrait la juger sur ce nouveau crime, et on la houspillerait sans chercher à comprendre. Mais qu’importe ce qui était pensé, tant qu’elle avait fait ce qui lui semblait juste. Et réparer son erreur était cela ; sauf qu’elle ne savait pas comment. Qu’avait-elle fait ? Que devait-elle faire ?
Plusieurs personnes étaient déjà arrivées, faisant cercle à une distance respectable de la scène du crime, elle pouvait les voir dans son esprit, et sentir l’écho psychique de leurs plus fortes pensées ; ils étaient choqués, apeurés ou en colère. Certains étaient déjà en train d’aller prévenir les surveillants, ou qui que ce soit d’autre, de ce qui c’était passé. Plus elle restait, plus elle prenait le risque de voir des visages familiers, de voir des X-Men ; des X-Men, sans doute y en avait-il qui donnaient leur cours non loin, et s’ils venaient, s’ils la voyaient, si…
Face à leurs regards, face à leurs jugements, Rachel était paralysée, elle n’osait pas se retourner, elle n’osait même pas esquisser un geste. C’était cela qu’elle avait voulut éviter, de se retrouver en face de la foule, cette foule qui la jugeait, qui la condamnait, avec certes moins de violence que par le passé, mais elle avait plus d’espoir désormais, et cela n’en faisait que plus mal.
Elle avait honte, et se rangeait à leur avis concernant son propre cas ; ils se demandaient pourquoi, étaient-elles folle ? S’amusait-elle à cela ? Qui était-elle ? Qu’était-elle ?
Elle était Rachel, juste Rachel, mais comment le leur dire alors qu’elle avait tant peur d’eux, autant qu’eux-mêmes d’elle ?
Quelqu’un s’approcha, et elle se crispa encore plus, ignorant les injures de l’autre élève qu’elle avait cogné. Visiblement, tout allait bien, il arrivait encore à parler ; deux fois qu’elle se ratait dans du brisage de mâchoire, elle perdait la main.
"tu devrais filer à l'infirmerie te faire soigner"
Oui, l’infirmerie, c’était ça ! Ici, on emmenait les gens blessés à l’infirmerie, c’était là-bas qu’elle devait emmener les deux autres. Ce n’était pas qu’un lieu d’observation et d’isolement, les infirmiers et infirmières y guérissait, aussi, comme sa mère, jadis. N’avait-elle pas passé suffisamment de temps là-bas pour savoir ça ?!
Cette voix lui était familière, puis il y eut un miaulement ; Cerberus ? Rachel bougea la tête, regardant de biais la personne qui tenait sa chate dans ses bras, le fixant les larmes aux yeux ; Sanzo, il était ici. Qu’allait-il penser d’elle ? Qu’allait-il croire qu’elle avait fait ? Refuserait-il de lui parler après cela ?
Elle détourna le regard ; il s’approchait à pas lents. Elle ne devait pas s’occuper de lui, pas plus qu’elle ne devait s’occuper des autres, ses victimes étaient des objectifs prioritaires.
"Rachel ??? Rachel tu me reconnais… c'est moi Sanzo… le garçon chat. On s'est croisé y a pas longtemps… tu t'en souviens… "
Bien entendu qu’elle se souvenait ; comment oublier ? Comment oublier ce qu’il lui avait montré alors que c’était ce qu’elle avait cherché désespérément durant si longtemps ? Comment oublier la beauté qu’il lui avait révélée, alors même qu’elle la cherchait chaque jour, seule dans les bois ? Elle le considérait comme un ami après ce qu’il lui avait montré, mais savoir un ami unis à l’anonymat vindicatif de la foule, c’était plus dur encore.
Trop de choses à gérer en même temps ; stopper le temps, elle devait stopper le temps pour pouvoir s’échapper avec les deux autres. Elle n’y arrivait pas. C’était un tel chaos ; les inquiétudes, les peurs, la paralysie, tout cela brouillait son esprit en une tempête qui l’empêchait de se concentrer correctement. Elle risquait de faire plus de dégâts qu’autre chose, si elle se loupait.
Il s’accroupit, sans même le regarder, elle le sut, tout comme sans même les regarder, elle sentait les regards de la foule posé sur elle, sur sa nuque dévoilée, telle une guillotine prête à tomber, à tomber dès que quelqu’un oserait porter le jugement de tout à haute voix. Et ce quelqu’un, elle le visualisait très bien sous les traits des X-Men.
"tu n'as rien à craindre… je ne te ferais aucun mal… d'acc… là tout va bien… rassure toi..."
- J’v… j’voulais pas… je…
- VOUS AVEZ DIX SECONDES POUR DÉGUERPIR D’ICI OU JE VOUS ASSURE QUE CE QUE VOUS VOYEZ LA RESSEMBLERA A UN GROS CÂLIN EN COMPARAISON A CE QUE JE VOUS FERAI DANS MON BUREAU !!!
- J’voulais pas…
Elle avait été interrompue par une voix encore plus familière que celle de Sanzo, et avait de ce fait encore plus baissé la tête.
Une X-Men était là, et si elle avait eut de la chance, cette chance était à double tranchant : Caitlyn Elioth, son amie, celle qui partageait un passif similaire, et qui contrairement à la croyance populaire, ne s’en sortait pas beaucoup mieux. Comment oublier les pleurs livrés par Fuzzy lorsqu’elle n’avait plus tenus le coup ? C’était des masques qu’Amy appelait cela, un mensonge, une illusion, au moins Phénix n’en passait pas par là.
Caitlyn c’était portée volontaire pour s’occuper d’elle, en répondre de ses actes, et sans doute Rachel venait-elle de la mettre dans la crotte elle-aussi ; elles avaient promit de s’aider, de vaincre ensemble des démons qu’elles seules pouvaient comprendre car les partageant, et la plus grande des deux les mettaient déjà dans la panade. Il ne fallait pas que quelqu’un d’autre assume les actes de Phénix, c’était inutile : on la jugeait déjà, et cela ne ferait que des dommages collatéraux. Hors elle ne voulait pas que les rares à l’aimer ne soient que des victimes en devenir. C’était déjà arrivé, cela l’avait suffisamment torturé ; il ne fallait pas se sacrifier pour elle. Plus jamais.
D’autres arrivèrent alors mêmes que les premiers étaient chassés, deux autres, dont l’emprunte psychique était connue : Ticalamira et Cameron, les deux infirmières. Rachel ne pouvait plus leur apporter les blesser à l’infirmerie, elle avait échoué à réparer sa bêtise, et d’autres allaient en subir le coût, encore. Cette fois-ci, les larmes coulèrent belle et bien : on n’osait même pas l’approcher, alors qu’elle tenait encore le bras brisé immobilisé pour limiter les blessures secondaires.
On ne l’approchait pas, il fallait même qu’on recule face à elle. Les infirmières ne dirent rien, elles s’exécutèrent ; seule Caitlyn faisait face à la tempête. Seule Fuzzy se dressait face au monstre, protégeant tous les autres. Elle approchait encore, elle n’avait pas peur.
- Ah la la… Bordel… tu m’embêtes. Tu mets fin à ma légende, j’ai cassé la gueule à un seul élève moi, j’passe pour quoi là… une p’tite joueuse ?
Que devait-elle répondre à cela ? Elle avait faite une connerie de plus que ce qu’elle croyait, ça ne faisait qu’aggraver son cas.
- Allez ma Grande Rousse, avant que tu m’expliques gentiment ce bordel, tu veux bien qu’on emmène ton punching-ball s’te plait ? Y’a pas d’ennemis là, ok ?
Fuzzy lui tendit la main, lui déclarant qu’elle était là, comme promit. Oui, elle était là, comme Sanzo, et désormais que la foule c’était dissipée, le jugement était remit à plupart. Rachel arrêta de trembler, mais n’en releva pas non-plus la tête pour autant.
- J’suis désolée… j’voulais pas… j’voulais pas mettre fin à ta légende… j’voulais pas leur faire de mal… ils me voyaient… ils ont tenté d’me r’tenir… je…
Elle s'interrompit, essayant de déglutir, lançant un regard à Fuzzy puis à sa main, un regard plein de larmes, un regard paniqué.
- Bras cassé... son bras est cassé… faut immobiliser sinon... si y’a des éclats d’os... ça va faire encore plus de dégâts. J’dois m’concentrer… j’dois m’concenter pour voir l’intérieur… j’peux réparer… j’peux réparer… j’voulais pas…
Tout était confus, elle ne savait pas quoi faire, mais voulait montrer qu’elle n’avait pas voulut tout cela, qu’elle voulait réussir à faire le bien, à aider les autres ; le corps humain ne se démontait pas comme une machine, elle ne parvenait à en percevoir le fonctionnement pour essayer de réparer ce qu’elle avait cassé, mais elle essayait, comme si cela pouvait laver sa conscience de ce qu’elle venait de faire. Yeux clos et concentrée là-dessus, pleurante, elle essayait de visualiser l’intérieur. Elle essayait de visualiser l’intérieur, et savait qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur, sinon elle risquait de tout broyer. Mais dans sa panique, elle essayait quant même. | |
| | | Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Sam 9 Mar - 9:25 | |
| - J’v… j’voulais pas… je…
Sanzo continuait à murmurer des paroles rassurantes tout en ronronnant. Peu importe les autres, peu importe les mots de reproche qu'il entendait, peu importe cette inquiétude à couper au couteau, Rachel seule comptait. Elle avait mal, elle souffrait, pas besoin d’être empathe pour le sentir. Peut importe ce qu'elle avait fait ou pu faire … elle était aussi une victime. Un bref flashback lui revint. Son gros chat s'était installé depuis déjà pas mal de jours et un matin, Sanzo l'avait découvert avec un jeune oiseau encore en vie dans la gueule. Pacha l'avait déposé au pied de son maitre attendant un remerciement qui n'était pas venu. Au lieu de ça, il l'avait grondé et tenté de soigner l'animal. Sanzo n'avait pas compris son chat, il n'avait pas compris qu'il lui faisait un cadeau, que c'était une preuve d'amour féline. Bien sur il s'en était voulu par la suite mais Pacha lui avait lancé un tel regard … Rachel avait le meme. Un mélange d’incompréhension et de souffrance. Sauf qu'elle, elle pouvait raser l'Institut voir plus …
Un brouhaha le tira de ses pensées, une voix claqua, voix qu'il reconnut. Caitlyn fit place nette, faisant reculer les "voyeurs". Elle avait pris le ton de l'adulte donnant ses ordres, un ton autoritaire et extrêmement déplaisant.
- Sanzo…tu recules.
Machinalement il se releva et fit un pas en arrière mais un tout petit miaulement l'en empêcha. Peut importe les ordres, il ne laisserait pas Rachel seule. "non" non il ne reculera pas. Pas question.
Puis Cait se lança dans une diatribe qu'il ne comprit pas et dont il ne voyait meme pas l’intérêt .. à par peut être rendre Rachel encore plus coupable. A quoi jouait elle ?? pourquoi lui parlait elle comme ça ?
Sanzo s'avança pour n’être à son tour qu'à quelques centimètres de Rachel. De nouveau il eut la meme impression que lors de son arrivée. Il se sentait en rivalité avec Cait. Une guerre de territoire était bien la dernière chose dont ils avaient besoin. Il secoua la tête et chassa cette pensée. Il ne devait s'occuper que de Rachel et de rien d'autre. Cait n'était pas un rival, elle aussi semblait inquiète pour la jeune fille … et puis elle était une x-men mais elle avait sa propre méthode.
- J’suis désolée… j’voulais pas… j’voulais pas mettre fin à ta légende… j’voulais pas leur faire de mal… ils me voyaient… ils ont tenté d’me r’tenir… je…
Elle s'interrompit, essayant de déglutir, lançant un regard à Fuzzy puis à sa main, un regard plein de larmes, un regard paniqué.
- Bras cassé... son bras est cassé… faut immobiliser sinon... si y’a des éclats d’os... ça va faire encore plus de dégâts. J’dois m’concentrer… j’dois m’concenter pour voir l’intérieur… j’peux réparer… j’peux réparer… j’voulais pas…
et cela semblait marcher. Elle leur parlait. Le mélange de douceur et d'autorité semblait avoir brisé un instant la carapace dans laquelle Rachel voulait s'enfermer … et puis ils avaient une aide … une aide très précieuse. Cerbérus n'était pas restée sans rien faire, la petit chatte se frottait aux jambes de sa maitresse en ronronnant pire qu'un moteur d'avion.
Sanzo tourna la tête quand il entendit du bruit derrière. 2 femmes en blouse blanche prenaient la première victime en charge, les infirmières. Sanzo les regarda rapidement avant de revenir à Rachel. Il(s) devai(en)t l'éloigner du deuxième garçon. Il jeta un bref coup d'oeil à Cait pour savoir comment faire … "Rachel, tu .. tu n'as rien à craindre. On .. nous .. nous savons que tu n'as pas voulu leur faire du mal. Les infirmières sont là, elles vont s'en occuper. Tu veux bien …"
il voyait ses yeux clos, ses larmes couler et il était triste. Triste qu'elle ait tant de peine, tant de souffrance. Il n'avait pas vraiment compris que c'était elle qui les avait ainsi amoché et de toute façon l'aurait il su que cela n'aurait rien changé.
"Rachel … regarde moi … s'il te plait … regarde nous. " il voulait la forcer à rompre cette bulle ou elle s'enfermait. Il n'avait pas compris qu'elle essayait de réparer les dégâts, qu'elle devait se concentrer. Il ne connaissait pas grand chose dans les pouvoirs de la jeune fille. | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Dim 10 Mar - 8:39 | |
| Sanzo ne recula pas ce qui eut pour effet de faire brièvement tourner la tête à l’Irlandaise pour lui décrocher un regard assassin. Elle aurait une explication avec lui, une longue explication pour mettre les choses au point sur la notion de danger et la notion de ce que vaut une phrase impérative comme celle qu’elle venait d’utiliser et surtout dans quel contexte elle venait d’être délivrée. Il était jeune et souvent la jeunesse va de pair avec l’inconscience, il venait d’en donner l’illustration parfaite. Certes non, Rachel ne lui ferait aucun mal à elle parce qu’avant d’être son point d’ancrage officiel à l’Institut elle était son amie avant tout et plus que ça vu les liens qu’elle tissait avec elle avec une dextérité et une vélocité déconcertante. Mais cette proximité avec Rachel était rare et Sanzo risquait d’y laisser des plumes si par sa lourdeur il pénétrait de force dans son univers. Cette situation dans sa configuration avait une fois de plus le gout de passation et d’anticipation de situation explosive. Elle laissa Sanzo s’avancer mais se mit clairement en travers de sa route pour l’empêcher de toucher la jeune femme, elle ne leur permettrait pas, pas d’autres blessés aujourd’hui, même si elle devait usait de la force pour le renvoyer au panier à manger ses friskies.
Cependant Rachel le tolérait, c’était donc une bonne chose, il n’était pas un inconnu pour elle et c’était une bonne chose au final, un auxiliaire sur lequel on pouvait s’appuyer peut être ?
- J’suis désolée… j’voulais pas… j’voulais pas mettre fin à ta légende… j’voulais pas leur faire de mal… ils me voyaient… ils ont tenté d’me r’tenir… je…
Caitlyn inclina la tête en lui offrant un sourire plein de douceur.
- Je sais Rachel, et puis pour la légende c’est rien…je fracasserai Sanzo dès que j’en aurais l’occasion pour remettre les pendules à zéro….C’est une plaisanterie ma belle, tu te souviens ? Quand on dit des choses pour rire, des bêtises pour s’amuser, tu sais toi, qu’j’peux pas m’en empêcher hein, tu me connais plus que ce qu’on croit. C’est aussi drôle que de s’étouffer avec un morceau de pâte d’Amande en criant Hell Yeah, au début ça fait peur mais après on y repense en souriant. Je n’veux pas dire que ce qui vient d’se passer prête à sourire mais je veux dire que ce n’est pas aussi grave qu’il n’y parait.
Elle baissa la main et fit signe discrètement aux infirmières de s’approcher alors qu’elle s’avança pour passer le bras autour du cou pour la prendre par l’épaule et la serrer contre elle tout en la laissant libre de ses mouvement surtout mais lui donnant sa chaleur en un geste maternant.
- Bras cassé... son bras est cassé… faut immobiliser sinon... si y’a des éclats d’os... ça va faire encore plus de dégâts. J’dois m’concentrer… j’dois m’concenter pour voir l’intérieur… j’peux réparer… j’peux réparer… j’voulais pas…
- Hey mon chou, regardes moi tu veux ? …Non. Ca ne sert à rien, c’est un être humain Rachel, pas un pot de fleur, tu risques de faire pire que bien en tentant de le réparer comme tu dis et parfois les blessures les plus graves sont celles qui ne laisse pas de traces, tu le sais très bien , on le sait toutes les deux. Mais je suis certaine que tu sais aussi comment on répare les gens à qui ont fait du mal ? En s’excusant avec des mots et en leur disant sincèrement qu’on est désolé. C’est un accident Rachel, par définition, un accident ça arrive sans qu’on le veuille. On va les soigner et dès qu’ils iront mieux, tu iras t’excuser auprès d’eux et si tu veux, je serai avec toi pour te soutenir. Tu écoutes Ptite Rousse et elle te dit et d’un, on a compris que tu ne voulais pas et de deux, c’est pas si grave et tu « répareras » par le cœur et les mots, pas forcément les actes. Elle déposa un baiser sur la joue de Rachel comme pour tenter de la consoler et son regard accrocha celui de Sanzo.
- Pas vrai, jeune imprudent ?
Elle lui laissa le loisir de répondre puis enchaîna toujours sur le même ton.
- Dis Rachel ? Tu crois qu’il reste de la pâte d’amande en cuisine ? Ça te dirait qu’on aille tous les trois boire un chocolat chaud dans un endroit plus tranquille pour discuter plutôt que de rester à prendre racine ici ? Je t’expliquerai l’humour au second degré si tu veux, on trouvera même peut être une pelote de laine pour exciter Sanzo ? Tu veux ?
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| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Dim 10 Mar - 16:55 | |
| Ils ne l’abandonnaient pas, ils continuaient à s’approcher, protégeant les autres d’elle et elle des autres, ordonnant et défiant les ordres pour ce faire. Deux ronronnements, asynchrones, et deux voix, tout cela se portait le relai pour essayer de la calmer, de lui faire lâcher prise ; de l’aider.
Cerberus l’emmerdait, ce n’était pas le moment pour un calin, Rachel devait se concentrer, ce concentrer pour comprendre pour voir. Trop de choses à faire simultanément ; ses sept sens lui rapportaient un enchainement de faits qui la troublait encore plus, s’additionnant au chaos de son esprit.
- Je sais Rachel, et puis pour la légende c’est rien… je fracasserai Sanzo dès que j’en aurais l’occasion pour remettre les pendules à zéro…
Le regard de Rachel, alors sur le visage de Fuzzy, changea du tout au tout ; elle était toujours pleurante et paniquée, mais il y eut une incompréhension et une agressivité, le temps d’un instant. Caitlyn escomptait réellement ré-égaliser les scores ? Rachel ne pouvait pas lui laisser faire du mal à Sanzo, pas plus qu’elle ne pouvait lui faire du mal à elle. Figée durant l’instant, elle ne revint à sa normale que lorsque Fuzzy reprit la parole, lui assurant de la plaisanterie de la chose.
Quant on disait des choses pour rire, des bêtises pour s’amuser ; oui elle savait, même si ce qu’elle pouvait faire dans le domaine était généralement à ses dépends, pas fait exprès. La pâte d’amande et le Hell Yeah était en effet un parfait exemple, datant de leur première rencontre, qui aurait sans doute été bizarre pour quiconque en avait été témoin. Mais c’était sans doute l’une des rencontres les plus faciles qu’avait faite Rachel, tant pour la prise de contact que le dialogue. Comme quoi, une porte ouverte, que ce soit celle des WC ou une autre, cela pouvait aider. Oui, elle connaissait Caitlyn mieux que la plupart, beaucoup mieux, et elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance ; qu’elles pouvaient se faire confiance. S’aider.
- Je n’veux pas dire que ce qui vient d’se passer prête à sourire mais je veux dire que ce n’est pas aussi grave qu’il n’y parait.
Si c’était grave, tous l’avaient pensé. Le fait qu’on lui dise le contraire la fit se renfermer un peu plus ; ce ne serait pas grave si elle parvenait à réparer ce qu’elle avait fait. Mais pour cela, elle devait se concentrer. Voir les tissus, voir les cellules, trouver les éclats d’os, les ressouder… sa mère en était capable, pourquoi pas elle ? Elle y parvenait avec une facilité déconcertante avec le Phénix, il suffisait de vouloir et c’était, mais là, c’était bien plus dur.
Fuzzy lui passa un bras autour de l’épaule pour la serrer contre elle, non sans avoir fait un signe de la main aux infirmières ; à quoi jouait-elle ? Rien n’échappait au sen télékinétique de Rachel, même lorsqu’elle était paniquée, tout dans un rayon de dix mètres lui apparaissait dans l’esprit avec, à défaut d’être clair et détaillé, de quoi savoir tout ce qu’il se passait physiquement.
C’était un bordel monstrueux, elle avait tant envie de se laisser aller contre son amie que de se méfier de cette espèce de double-jeu, elle avait tant envie de disparaitre et d’être seule que peur de ce fait, elle voulait s’enfuir mais voulait réparer ce qu’elle avait fait, et c’était sans doute ce dernier point le plus important. On l’empêchait de le faire, alors elle devait se justifier.
- Bras cassé... son bras est cassé… faut immobiliser sinon... si y’a des éclats d’os... ça va faire encore plus de dégâts. J’dois m’concentrer… j’dois m’concenter pour voir l’intérieur… j’peux réparer… j’peux réparer… j’voulais pas…
Tout était confus, si confus, un bordel innommable, bien que sa volonté n’eut pas changée. Caitlyn non-plus n’avait pas changée d’idée, voulant qu’elle la regarde, voulant qu’elle ne tente pas de réparer ce qu’elle avait fait ; c’était un être humain, pas un pot de fleur. Justement ! Elle y était parvenu pour le pot, à zoomer, à voir l’intérieur, et à essayer de tout réparer, et même si elle n’avait pas réussit, cette fois, elle réussirait. Elle réussirait car c’était un être humain, c’était plus important.
Elle risquait de faire pire c’était possible, mais cela ne valait pas le coup d’être tenté ? Elle n’était pas que destruction, Rachel voulait le croire, voulait le prouver. Réparer ses erreurs, c’était le début de la rédemption. C’était ce qu’il fallait faire, ce qu’elle voulait faire.
- …et parfois les blessures les plus graves sont celles qui ne laisse pas de traces, tu le sais très bien, on le sait toutes les deux.
Les épaules de Rachel comme sa tête se baissèrent alors que par cette simple phrase, Caitlyn l’avait vaincue ; même si elle réparait le bras, il lui en voudrait. Comme l’avait dit l’ami, elle était complètement folle à leurs yeux, et il fallait l’enfermer. Le goût amer du renoncement alors qu’elle savait que quelques soient ses excuses, le jugement était là, déposé et définitif. Elle aurait beau être désolée, cela ne changerait rien à ses actes ou à ce qu’ils pensaient d’elle.
- C’est un accident Rachel, par définition, un accident ça arrive sans qu’on le veuille. On va les soigner et dès qu’ils iront mieux, tu iras t’excuser auprès d’eux et si tu veux, je serai avec toi pour te soutenir. Tu écoutes Ptite Rousse et elle te dit et d’un, on a compris que tu ne voulais pas et de deux, c’est pas si grave et tu « répareras » par le cœur et les mots, pas forcément les actes.
Les actes étaient les plus importants ; toutes ses années, bien qu’horrifiée de ce qu’elle avait fait, elle l’avait fait quant même. Les actes témoignaient de ce que l’on était réellement. Les actes, comme ceux de Caitlyn en ce moment même, étaient important. Les paroles pouvaient mentir, pas les actes. Lui tendre la main, la réconforter, même se baisé sur la joue, cela ne pouvait pas mentir, pas plus que le geste que la Ptite Rousse avait voulut discret quelques instants plus tôt. C’était des actes qu’il fallait accomplir pour s’intégrer, pour trouver la rédemption.
Mais aller les voir et s’excuser, parler, ce n’était pas un acte en lui-même ?
Elle n’en savait rien, toujours aussi paumée.
Rachel pleurait doucement, ayant rendue les armes à Caitlyn, soutenue par cette dernière, qui indiqua à Sanzo qu’il pouvait intervenir, désormais.
"Rachel, tu… tu n'as rien à craindre. On… nous… nous savons que tu n'as pas voulu leur faire du mal. Les infirmières sont là, elles vont s'en occuper. Tu veux bien…
Rachel… regarde moi… s'il te plait… regarde nous. "
Phénix releva le regard, ouvrant les yeux vers le garçon-chat, qu’elle regarda quelques instants, les yeux humides perdus dans le vague.
- Dis Rachel ? Tu crois qu’il reste de la pâte d’amande en cuisine ? Ça te dirait qu’on aille tous les trois boire un chocolat chaud dans un endroit plus tranquille pour discuter plutôt que de rester à prendre racine ici ? Je t’expliquerai l’humour au second degré si tu veux, on trouvera même peut être une pelote de laine pour exciter Sanzo ? Tu veux ?
Ses iris verts se tournèrent vers Caitlyn avec surprise, alors qu’elle ne comprenait pas. Pâte d’amande, chocolat chaud ? Cela ressemblait à une récompense, mais elle n’en avait mérité aucune. Ramenant ses bras contre elle, Rachel rebaissa son regard à nouveau. Cependant, l’acte le plus significatif qu’elle fit fut visible sur le reste de son visage, alors que les cicatrices des Limiers disparaissaient.
- Je sais pas… Une pelote de laine, c’est Cerberus qui va être folle… Un hybride c’est pas un chat, c’est un humain, déclara-t-elle doucement, prenant la défense de son ami d’une façon maladroite. | |
| | | Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Mar 12 Mar - 10:26 | |
| Sanzo ne se démonta pas devant le regard assassin de Cait. Il lui rendit par un regard tranquille mais déterminé : il ne partirait pas quoiqu'elle dise. Il vit Rachel se raidir lorsque Cait parla d'égaliser les scores. Sanzo avait bien compris qu'elle plaisantait pour détendre l'atmosphère mais Rachel semblait l'avoir pris au premier degré. Les deux "minous" subirent la tension mais réagirent différemment. Cerbérus eut un petit miaulement, mélange de peur et d'incompréhension et Sanzo eut un bref grondement bien vite maitrisé. Ce n'était pas le moment de remettre de l'huile sur le feu. Ce fut si rapide qu'il se demanda si Cait l'avait remarqué.
Cette dernière continua "… C’est une plaisanterie ma belle, tu te souviens ? Quand on dit des choses pour rire, des bêtises pour s’amuser, tu sais toi, qu’j’peux pas m’en empêcher hein, tu me connais plus que ce qu’on croit. C’est aussi drôle que de s’étouffer avec un morceau de pâte d’Amande en criant Hell Yeah, au début ça fait peur mais après on y repense en souriant. ..." c'était bien une plaisanterie. D'ailleurs elle évoqua un souvenir commun aux deux filles, un souvenir dramatique sur le moment mais marrant pas la suite semblait il. Puis elle passa un bras autour des épaules de Rachel, geste que Sanzo n'aurait jamais osé faire. Non pas par peur mais par respect pour la jeune fille. Il ne voulait pas envahir son territoire. Mais Cait était aussi une fille, avec des réactions de fille et des sentiments de fille. - Bras cassé... son bras est cassé… faut immobiliser sinon... si y’a des éclats d’os... ça va faire encore plus de dégâts. J’dois m’concentrer… j’dois m’concenter pour voir l’intérieur… j’peux réparer… j’peux réparer… j’voulais pas… Rachel semblait totalement obnubilée par la blessure du garçon. Rien d'autre ne semblait être important pour elle, contrairement à eux qui ne voulaient que son bien être. La situation était un peu confuse pour Sanzo. Cait semblait avoir les choses bien en main mais il ne voulait pas la laisser seule avec Rachel ou plutot il ne voulait pas laisser Rachel. Il ne voulait pas et il ne pouvait pas. Elle était aussi son ami. Seulement il se sentait démuni et ne savait que faire. Il "subissait" la situation tout comme Cerbérus d'ailleurs qu'il avait repris dans ses bras. Cait finit par y arriver. Elle avait un sacré tempérament et une force incroyable. Elle disait les bons mots et agissait exactement comment il le fallait. Rachel rendit les armes. La victime fut emmenée par les infirmières.
Mais Rachel eut un geste qu'il ne s'attendait pas. Elle répondit à sa demande et le regarda. Il lui ouvrit son esprit. Lui permettant de plonger avec lui dans ce monde qu'ils avaient exploré quelques jours auparavant. Ce monde qu'il lui avait offert de bon coeur. Même s'il était différent, la situation était différente. Il y avait eu des blessés et de la peur mais lui … Il avait totalement confiance en elle et il lui montrait une nouvelle fois … malheureusement Cait interrompit ce trop bref moment de partage. - Dis Rachel ? Tu crois qu’il reste de la pâte d’amande en cuisine ? Ça te dirait qu’on aille tous les trois boire un chocolat chaud dans un endroit plus tranquille pour discuter plutôt que de rester à prendre racine ici ? Je t’expliquerai l’humour au second degré si tu veux, on trouvera même peut être une pelote de laine pour exciter Sanzo ? Tu veux ? Pâte d'amande et chocolat. Sanzo eut un bref soupir à moitié d'envie, il adorait le chocolat. Quand à la pelote de laine … il lui tira la langue dans un geste infantile mais amicale. Elle l'avait bien cherché .. une pelote de laine … pourquoi pas une souris en plastique pendant qu'elle y était ... ou des croquettes ...- Je sais pas… Une pelote de laine, c’est Cerberus qui va être folle… Un hybride c’est pas un chat, c’est un humain,déclara-t-elle doucement, prenant la défense de son ami d’une façon maladroite. Il ouvrit la bouche surpris par la remarque de Rachel. Il était touché par cette attention, bien plus qu'il ne l'aurait pensé. Il lui sourit gentiment puis regarda Cait faussement offusqué par sa remarque et lui répondit mi amusé, mi narquois "tu vois ELLE au moins elle est gentille. Pour la peine ça sera double ration de chocolat pour moi" mettant Cerbérus sur son épaule, il tendit les mains aux filles montrant à Rachel que tout ceci n'était qu'un jeu, des taquineries amicales sans conséquence. Le genre de propos qu'on pouvait avoir entre ami(e)s. "allez les filles, je vous offre le chocolat en homme galant que je suis." Maintenant que la situation semblait s'être apaisée, il pouvait se permettre ce ton léger et cette futilité. Cerbèrus bien installée sur son épaule se mit à ronronner bien vite suivit par Sanzo.- Spoiler:
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| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Mar 12 Mar - 19:41 | |
| "tu vois ELLE au moins elle est gentille. Pour la peine ça sera double ration de chocolat pour moi"
Elle afficha un faux air blasé. Sanzo était jeune mais amusant, mais il avait parfois tendance à se comporter un peu trop comme un « ami » qu’il n’était pas véritablement à ses yeux ce qui le rendait par d’autre coté assez énervant. Merde quoi ! Cait était X men et avait 26 ans ! Elle n’était pas là pour jouer dans un remake de Dowson chez Tonton Xav. Si Rachel n’était pas là, elle lui aurait gentiment mis les points sur les « i » à ce sujet mais l’urgence était de gérer la situation présente et de réconforter sa protégée. Elle se contenta de détourner la conversation en caressant un instant les longs cheveux de Rachel en la rassurant.
- C’était encore une blague Rachel…désolée…j’ai bouffé un clown ce matin, mais il n’était pas trop frais…heu…c’est encore une image Rachel. Je veux dire, j’essaye de faire de l’humour mais ca tombe un peu à plat on dirait.
"allez les filles, je vous offre le chocolat en homme galant que je suis."
Un bref regard à ce bras tendu avec un léger sourire ironique. Elle acceptait l’invitation, au moins il serait obligé de raquer au distributeur, ça lui fera les pieds. Mais ça ne signifiait pas pour autant qu’elle acceptait le bras tendu qu’elle snoba comme à l’accoutumée. Elle se contenta d’indiquer la direction de la cafeteria tout en lâchant perfidement à l’attention de Sanzo en passant à son niveau.
- Ah ces jeunes…Même pas trois poils que ca se prend déjà pour une balayette… Par ici, suivez la guide, please !
La cafeteria n’était pas déserte et quelques étudiants levèrent les yeux d’un air intrigué lorsque le trio fit son entrée. Parfait ! C’était justement le but. La normalité, Caitlyn imposait sa présence et celle de Rachel en ce lieu qu’importe les regards ou les on dit : elle avait sa place à l’Institut comme tout à chacun et que ceux à qui cela pose un problème n’avaient qu’à s’en ouvrir à elle comme elle l’avait d’ailleurs si bien soulignée dans le bureau du professeur. Cait jeta un regard glacial à l’encontre des jeunes gens et certains prirent leurs affaires pour quitter les liens. Elle se contenta de tirer sa chaise et de la faire claquer contre la table avec énergie pour s’installer tout en commentant à l’intention de ses compagnons.
- Ca leur passera avant qu’ça m’reprenne, rien à péter.
Elle murmura plus à l'attention de Rachel que Sanzo.
- Tu sais, y’a une période, les gens rasaient les murs quand je passais dans les couloirs, on a colporté de ces horreurs à mon propos…Folle, pute, roulure, a enfermée, camée, dangereuse, violente, la honte de l’Institut…Et tu vois, j’suis toujours là, je sais me faire respecter, pas par la force, par mes mots et puis ça leur a passé. Par contre quand ils ont traité Amy, là…j’ai un peu vu rouge. J’aurais pas du, j’ai pas su me contrôler, j’ai fracassé un élève. Tu sais pourquoi j’ai eu tort ? Parce que je m’étais pas rendu compte que j’étais plus forte qu’eux et que donc même si c’était mérité, je leur risqué de le faire très mal sans l’vouloir. On doit apprendre à protéger les autres, même ceux qu’on n’aime pas, les protéger de notre force. On doit se contrôler et canaliser, pour eux c’est la solution de facilité de blesser les gens et se retrouver dans le rôle de la victime et c’est justement parce qu’on n’est pas ce qu’ils attendent de nous qu’il faut s’efforcer d’être deux fois plus vigilant. Tu m’suis ? On n’a pas la bonne place finalement, c’est con mais c’est comme ça.
Hrp : sorry, c'est pas tres bon. | |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Mar 12 Mar - 21:56 | |
| Les Cuckoos lui avaient expliqué le fonctionnement, tout du moins en partie, de la peau, pour que Rachel n’ait pas besoin d’user de sa télépathie si elle voulait cacher ses Marques d’Assermentation. Elles lui avaient également apprise à se maquiller pour obtenir le même effet, mais c’était plus simple d’user d’une capacité psionique que de prendre du temps à s’appliquer du fond de teint ; cependant, elles lui avaient demandé de ne jamais le faire devant elles, parce qu’elles savaient ce que cela signifiait. Ce n’était pas qu’une variation de mélanine destinée à dissimuler des cicatrices, c’était bien plus que cela, en réalité. Le refus d’elle-même, la négation de ses actes ; Phénix ne cherchait plus à s’accepter mais à ce cacher, et cela, les Stepford ne voulaient pas.
Mais cette fois-ci, cela passa inaperçu, et pour sur, tant ils avaient d’autre chose à penser. Sanzo ouvrit la bouche en la regardant, la Grande Rousse lui rendant son regard surprit ; c’était quoi le problème ? Elle avait dit ne bêtise ? Non, il lui sourit après, mais se retourna vers Caitlyn, et son visage changea du tout au tout.
"tu vois ELLE au moins elle est gentille. Pour la peine ça sera double ration de chocolat pour moi"
C’était sa manière à lui de signifier qu’il n’était pas content ? Bouffer du chocolat ?
Et Caitlyn qui lui retourna une expression nullement étonnée ; p’tain, mais il fallait bouffer du chocolat quant on n’était pas content ? Elle se souvenait à la limite que bouderies, plus généralement d’engueulades, plus rarement de bagarre, mais jamais de bouffer du chocolat. Cela devait avoir un rapport avec l’obésité dont parlait la télé, si on manifestait son mécontentement en mangeant. Les différences culturelles : en indes, c’était la grève de la faim, en chine, c’était se foutre le feu, ici, c’était bouffer du chocolat… aller bouder était une option ? Envoyer chier, elle savait le faire, très bien même, mais généralement, elle revoyait plus jamais le mec de sa vie, soit pour des raisons de décès prématurés soit tout simplement parce qu’ils ne se recroisaient plus. Mais pour deux petites phrases, cela ne pouvait pas dégénérer ainsi, si ?
Rachel n’était pas apte à juger, mais il lui semblait que quelque chose sonnait faux dans leur échange.
Fuzzy attira son attention en lui caressant les cheveux, la surprenant passablement, et lui expliqua qu’il s’agissait d’une blague. Bouffer du chocolat parce qu’on n’était pas content ou le fait qu’ils se disputent ? Non, Rachel n’était pas conne à ce point là, même si elle avait un doute sur le chocolat. Après, personne n’allait la forcer à manger du chocolat, ce n’était pas une punition.
Manger un clown ? Hell Yeah, une expression qu’elle connaissait ! Manger un clown : adopter le comportement d’un clown. Comme manger du lion : adopter le comportement d’un lion. Sauf que les lions c’étaient des branleurs et qu’on disait manger du lion pour des gens actifs. Oui, bon, l’idée était là : elle avait comprit. Pas de « Cait’ est morte ? » à l’horizon.
- Je veux dire, j’essaye de faire de l’humour mais ca tombe un peu à plat on dirait.
- Tomber pour mieux ce relever, répondit-elle simplement, dans une phrase étonnamment polysémique, alors que Sanzo se proposait de leur offrir le chocolat, en homme galant qu’il était.
C’était pas faux. En même temps, offrir le chocolat, ça signifiait prendre le post de chocolat en poudre en cuisine, une cuiller, trois tasses ou bol, elle n’en savait rien, y mettre le chocolat puis le lait, et hop, au micro-onde. Ou alors d’abord le lait, puis le chocolat et ensuite le micro-onde, à moins que ce ne soit lait-micro-onde-chocolat ? Personnellement, Rachel préférait la première solution, parce que cela permettait de mettre plus de chocolat en poudre, et que lorsqu’on avait fini le lait chocolaté, il restait toujours du fondu au fond du bol. Un souvenir de jeunesse qu’elle ne se souvenait pas avoir.
D’un autre côté, si Sanzo prenait double dose, il allait finir par avoir une crise de foie. Raah, comment se prendre le choux ; en plus, c’était lui qui allait le faire, donc inutile de tergiverser. Elle suivrait le mouvement, ne pouvant s’empêcher de jalouser l’Hybride pour le fait qu’il ait SON chat sur l’épaule. Pis pas comme si l’ingrate ronronnait en plus !
Rachel n’osa cependant rien dire, et regarda sa main un instant ; cette main tendue vers elle. Ils ronronnaient tout les deux, d’ailleurs, le Sanzo et la Cerberus. Phénix prit la main, mais se releva toute seule, d’une simple extension des jambes ; elle ne voulait pas prendre appui sur l’Hybride, au risque de faire tomber Cerberus de l’épaule, mais elle ne pouvait pas non-plus refuser la main tendue, c’était trop symbolique, et elle ne voulait pas refuser cette signification.
- Ah ces jeunes… Même pas trois poils que ca se prend déjà pour une balayette… Par ici, suivez la guide, please !
- C’est pas faux, répondit Rachel qui pour le coup n’avait rien comprit du tout.
Laissant les deux autres ouvrir la marche, un pas en retrait derrière eux, Phénix avançait d’un pas plus lent qu’eux, regardant Cerberus par intermittence ; c’était un chat, c’était indépendant, elle le savait. Mais voir son animal de compagnie si proche de quelqu’un d’autre l’attristait, parce qu’elle avait la nette impression d’être elle mise de côté. Elle n’en fit rien savoir, se concentrant plutôt sur les environs.
Ce ne fut que lorsqu’ils arrivèrent dans le réfectoire qu’elle activa ses pouvoirs, son œil gauche s’illuminant et se couvrant de la marque lumineuse du phénix ; elle se connecta aux esprits présents pour qu’ils ne la perçoivent plus. C’était plus que de l’invisibilité, mais une forme très avancée d’illusions, et elle était tant invisible qu’inodore, qu’asonore aussi, même si elle ne savait pas si cela pouvait se dire.
15 heures et trouver des gens au rythme normal (chose qui l’excluait) en train de bouffer, cela l’épatait, alors que le train de vie semblait si réglé, si routinier. Quelques-uns partirent, après que Fuzzy, pour une raison inconnue, leur ait jeté un regard qu’ils n’aimaient pas, et interprétaient de diverses manières.
Caitlyn fut la première à s’assoir, chose qu’elle fit avec énergie, alors que Rachel se posait à son tour, bien plus discrètement prenant attention à ce que les témoins ne perçoivent rien du mouvement de sa proche chaise. Croisant les mains sur ses cuisses, elle attendit sans rien dire alors que la Ptite Rousse continuait son discours.
Elle parlait du passé, et du mal que pouvaient faire les rumeurs ; avec les Cuckoos pour colocataires, on savait les rumeurs en avant-première ou peu s’en fallait, et on s’assurait de « maitriser » celles nous concernant, même si dans le cas de Rachel, c’était vraiment pas facile. Au moins, on savait qu’elle n’avait donné qu’un coup à Xavier, et on n’avait pas exagéré en disant qu’elle l’avait tabassé à mort ; elle avait réussit à s’en empêcher.
Folle, pute, roulure, a enfermée, camée, dangereuse, violente, la honte de l’Institut… Rachel ne savait pas comme elle réagirait si on lui disait. Où elle s’effondrerait, leur donnant raison, ou elle se rebifferait, et là ils auraient des raisons de la craindre. L’avant goût de tout à l’heure n’était justement qu’un avant goût, un reflexe, rien d’intentionnel. Elle avait peut-être perdu la main pour le cassage de mâchoire, mais elle était amplement capable de se défendre et de défendre ceux qu’elle aimait en cas d’agression.
Ceux qu’elle aimait, les autres, elle s’en foutait. Et cela devait visiblement être une honte, puisque Caitlyn lui disait qu’il fallait protéger les autres, même ceux qu’on n’aimait pas, de notre force. Devoir se contrôler et canaliser, comme Amy lui disait ; même s’ils blessaient les autres, ils se victimiseraient en cas de réplique. Etait-ce ce qu’elle avait fait ? Non, elle ne voulait pas leur faire mal.
- Tu m’suis ? On n’a pas la bonne place finalement, c’est con mais c’est comme ça.
Un silence, pesant, alors qu’elle avait baissé le regard. De pas intérioriser, dire ce qu’elle pensait, elle pouvait le faire, elle devait le faire.
- J’ai toujours répondu à l’agression par l’agression. Ça permet de pas se laisser faire. Ça m’a sauvé la vie, dans les camps.
Nouveau silence, alors qu’elle essayait d’extérioriser. C’était plus facile avec des gens de confiance.
- D’un autre côté, on a passé beaucoup de temps à essayer de me faire croire à nouveau dans l’Humain pour pas que j’essaye de les exterminer que je comprends. Il ne faut pas faire à autrui ce qu’on aimerait pas qu’il nous fasse. Et s’il nous l’a déjà fait… faut pardonner.
Troisième silence, jamais deux sans trois. Son regard était perdu sur la table, alors que de ses yeux si différents, elle semblait si triste.
- Cependant… j’me laisserai pas faire. J’agresserai personne… mais je me laisserai pas faire. Plus jamais… plutôt faire souffrir que souffrir…
Sa voix mourut alors qu’elle se perdait complètement dans ses pensées, et que ses lèvres restaient entrouvertes sur un souffle. | |
| | | Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Mer 13 Mar - 12:05 | |
| Comme il s'y était attendu Cait n'avait pas pris sa main tendue. A vrai dire il s'en fichait. Il savait qu'elle n'aimait pas être touchée c'était comme ça … mais il était patient et n'y voyait plus un rejet juste une particularité de la jeune femme comme son franc parlé ou sa chevelure de flamme. Par contre il fut surpris que Rachel l'accepte. Elle avait une main ferme et douce. Mais elle ne s'en servit pas comme appui et se releva avec la grace d'une danseuse. Il haussa légèrement les épaules à la remarque de Cait faisant s'enfoncer un peu plus les griffes de Cerbérus dans sa chair. Il faudrait qu'il pense à dire à Rachel de les lui couper. Il suivit Cait vers le réfectoire. Il y avait du monde malgré l'heure et meme certain des copains de Sanzo. Il en vit partir mais d'autres le regardaient avec un sourire entendu. Il leur fit un clin d'oeil et prit un air "snob" avant de reporter son regard sur les deux filles qui venaient de s'installer. C'est vrai qu'elles étaient belles … belles et un peu particulière dans l'esprit des jeunes. Cait était une xwoman et Rachel … Sanzo n'avait pas parlé de Rachel avec ses copains. D'ailleurs en règle générale il n'aimait pas les ragots et les "on dit" mais il avait bien vu qu'elle faisait peur. Après avoir déposé Cerbérus sur l'épaule de sa maitresse, il laissa les filles en tête à tête et se dirigea vers le distributeur. Celui-ci était plein de friandises de toutes sortes. Il prit un assortiment de barres de chocolat, nougats et autres avant de se rendre dans la cuisine. Il prépara 3 tasses de chocolat particulièrement corsé. Cait semblait gourmande et il se demanda si Rachel l'était aussi. Peut importe à la rigueur il lui en préparerait un autre si elle n'aimait pas. Il découvrit aussi des parts de tarte aux pommes qu'il recouvrit d'une généreuse dose de chantilly. Son plateau en équilibre il revint tout content dans la salle. Il sifflotait meme.
- Cependant… j’me laisserai pas faire. J’agresserai personne… mais je me laisserai pas faire. Plus jamais… plutôt faire souffrir que souffrir…
n'ayant pas suivi la conversation, il fut un peu surpris par la véhémence de Rachel. Déposant son plateau, il servit les demoiselles avant de s'assoir. "attention c'est chaud. Ne sachant ce que vous aimez j'ai pris un peu de tout. Ne vous gênez pas. Si le chocolat ne vous plait pas je vous en referais un autre."
il mordit à pleines dents dans sa part de tarte avant de poursuivre "tu sais c'est normal de se défendre mais .. ta riposte doit être à la mesure de l'agression. Je t'explique si on t'agresse avec un bâton tu ne dois pas te défendre avec un canon. Tu comprends. Tu as une force extrêmement puissante, tu dois la contrôler. Et puis sincèrement tu n'as pas besoin de frapper. J'ai vu comment les garçons te regardaient .. ils avaient peur, terriblement peur de toi. Je sais pas moi … t'as qu'à … tiens je suis sur que si tu créais une boule de feu comme tu l'as fait pour Cerbérus ils s'enfuiraient comme des mouches. Fait leur les gros yeux, montre toi "agressive" mais ne frappe pas. Tu es télépathe aussi tu pourrais leur montrer tout ce que tu pourrais leur faire … Crois moi, les garçons de mon age sont stupides c'est hormonal. Ils veulent montrer leur virilité, montrer qu'ils sont des chefs, des hommes mais au fond ce ne sont que des gosses. C'est pour ça qu'ils s'en prennent à toi. Tu es bien plus forte qu'eux et tu es une fille. Les mutants ne sont pas différents des humains sur ce plan. Tu représentes l'inconnue pour la plupart et ils réagissent comme le font les humains avec nous. Tu comprends. Et puis est ce si important s'ils ne t'aiment pas ? On ne peut aimer tout le monde malheureusement. Tu as quelques ami(e)s sincères qui sont passés au delà de ce que tu montres. Je suis sur que comme moi Cait, ne voit que Rachel. Pas la "monstrueuse" mutante qu'elle pense être. "
il se tut un instant un peu surpris par ses propres paroles et sourit gêné aux filles. "voilà c'était le conseil que tu n'avais pas demandé. Désolé si je t'ai blessé. Mais je pense qu'il y a des choses qu'il faut mieux dire. Après tu n'es pas obligé d'etre d'accord. De toute façon tu as ton libre arbitre de penser, je serais toujours ton ami. Tout comme tu n'es pas obligé d'aimer mon chocolat. Tu as tout à fait le droit d'avoir des envies autres, d'aimer autre chose … et ce n'est pas pour ça que je t'en voudrai … Tu comprends ? Tu as le choix. Le choix de boire ce chocolat par ce que tu aimes ça ou le choix de ne pas le faire. Tu peux aussi le gouter pour me faire plaisir et t’apercevoir que tu aimes ça … . Tu peux aussi choisir de blesser ou pas … mais là il y aura des conséquences .. des conséquences qui peuvent être grave. Et puis tu sais parfois le mépris et l'ignorance font bien plus mal que les coups. Et comme l'a si bien dit Cait - …et parfois les blessures les plus graves sont celles qui ne laisse pas de traces, tu le sais très bien, on le sait toutes les deux. "
Sanzo finit sa part de tarte et but une partie de son chocolat maintenant refroidi. Ses oreilles bougeaient dans tous les sens, la salle était remplie d'un brouhaha. Il sentait le regard de ses copains posé sur lui et surtout sur les filles. Il se demandait ce qu'ils attendaient … | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Jeu 14 Mar - 17:39 | |
| Sanzo était parti faire le service alors que Rachel s’exprimait timidement. Caitlyn ne remarqua pas tout de suite qu’au final, personne ne semblait dévisager la jeune télépathe comme ils auraient dû le faire. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes d’un jeu de regard à droite et à gauche qu’elle finit par comprendre qu’elle usait de son talent afin de passer inaperçu aux yeux du reste du monde ce qui la fit souffler un léger soupir de contrariété en levant les yeux au ciel. Comment s’intégrer parmi les autres si elle refusait de prendre part à ce monde ? Comment se faire accepter si c’était pour passer son temps à jouer les caspers ? Enfin, sans doute lui fallait-il un peu de temps, rien de pressé mais elle ne lui laisserait rien passer, c’était son rôle.
- Hum…L’invisibilité, il faudra t’en passer un jour ou l’autre ma puce, c’est un effort de plus, mais il le faudra. Tu n’as pas à te cacher si tu es en bonne compagnie ou alors je finirai par croire que tu as honte d’être vu avec moi ? J’espère que je me trompe là-dessus…ça passe pour une fois mais il faudra y réfléchir à l’avenir.
Elle lui offrit un sourire entendu, un sourire qui marquait cette connivence qu’il existait entre elle, puis porta son regard vers Sanzo en train de préparer le ravitaillement alors que Rachel s’exprimait.
- J’ai toujours répondu à l’agression par l’agression. Ça permet de pas se laisser faire. Ça m’a sauvé la vie, dans les camps.
Un bref regard avant de consulter machinalement son portable et de répondre avec une dextérité déconcertante en pianotant à une vitesse d’experte à un message de sa compagne. Elle répondit d’une voix murmurante.
- Je le comprends, je ne l’excuse pas pour autant. Nous ne sommes plus dans les camps, Rachel. Il y a des règles pour que nous puissions vivre ici tous en sécurité les uns et les autres. La non utilisation de ses pouvoirs en est une. Imagine le bordel si chaque mutant s’amusait à faire ce qui lui passait par la tête. Tu m’as déjà vu utiliser volontairement mon pouvoir ici ? Non…Parce que je suis les règles pour que nous puissions tous être en sécurité, c’est aussi ce que cherche les autres tu sais…la sécurité. J’aimerai qu’à l’avenir tu réfléchisses un peu la dessus…si tu veux bien.
Elle ne termina pas sa phrase, Sanzo revenant à leur table. Elle avait dit ce qu’elle avait à dire et y avait mis les formes pour éviter de la blesser, du moins, elle l’espérait. Elle écouta avec une inquiétude grandissante l’argumentation de Sanzo qui loin de prôner une accalmie dans la gravité du ton de conversation, exposa sa philosophie sans prendre garde à qui il l’exposait. D’ailleurs, pour ceux qui s’aventuraient à observer le visage de la Petite Rousse, ses traits s’assombrissant trahissaient largement le désaccord. Le sommet fut atteint avec le conseil imprudent donné de « terroriser » mentalement la personne qui l’agressait. Là cait ne put s’empêcher de tousser avec gène. Mais savait-il au moins à qui il balançait de tels propos et ce dont elle était capable ? Etait-ce de la bêtise ou juste de l’imprudence ? Son choix n’était pas encore fait. Visiblement agacée, elle se contenta de regarder refroidir son chocolat sans toucher à quoi que ce soit en épiloguant laconiquement.
- Moi je pense simplement que plutôt qu’entrer dans une politique du pire en aggravant une situation, il suffit parfois de discuter pour désamorcer une escalade. La violence reste toujours la réponse du faible et le refus de « communiquer ». Je vous parais peut-être idiote mais j’ai passé mon adolescence à donner des coups, ça ne m’a pas fait progresser et ça ne m’a rien amené dans le fond. Enfin, c’est juste mon opinion.
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| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Jeu 14 Mar - 19:58 | |
| - Hum… L’invisibilité, il faudra t’en passer un jour ou l’autre ma puce, c’est un effort de plus, mais il le faudra. Tu n’as pas à te cacher si tu es en bonne compagnie ou alors je finirai par croire que tu as honte d’être vu avec moi ? J’espère que je me trompe là-dessus… ça passe pour une fois mais il faudra y réfléchir à l’avenir.
Le temps que Rachel parvienne à extérioriser ce qu’elle pensait, Caitlyn avait eut le temps d’enchainer sur de nouvelle parole, détruisant le silence pesant sans le remplacer par guère mieux. Ce n’était pas de l’invisibilité, c’était bien pire : imperceptibilité. Phénix maitrisait mal sa télépathie, mais altérer les perceptions des autres, elle savait y faire. En manipulant les esprits, il était possible de faire halluciner, et l’imperceptibilité n’était qu’une forme de ses hallucinations. En un sens, c’était pire que la lecture mentale, puisqu’elle les privait du droit à la réalité. Mais c’était un mal nécessaire, et elle était pardonnée pour cette fois.
Rachel ne répondrait pas, chaque chose en son temps, déjà, ses propres paroles, celles qui répondaient au sujet précédent de Fuzzy ; Fuzzy, celle qui était floue, et enchainait trop vite pour Phénix. Alors qu’elle parlait, son amie eut une seconde d’inattention, pianotant sur son téléphone ; c’était blessant. Blessant de savoir que lorsqu’on faisait l’effort d’extérioriser, on passait après un petit machin vibrant. Sans doute le contenu du Sort Message Service était-il plus intéressant ou important que ses dires, mais dans de tels cas, lui demander de la fermer était plus simple, de son point de vue. Avaient-ils peur qu’elle s’ouvre de moins en moins si en cas d’affaire urgente, on lui demandait de s’interrompre ? Sans doute. Mais du fait, elle parlait dans le vide, et cela n’encourageait pas non-plus.
Fuzzy finit par répondre, il assurant sa compréhension, mais pas ses excuses. Non, ils n’étaient plus dans les camps, mais il y avait plein de choses, plein de gens, qui à l’extérieur de la forteresse de l’Institut ne lui feraient pas le moindre cadeau. Elle le savait, et elle leur rendrait coup pour coup, comme toujours. Qu’un mec la menace avec une arme, et elle usera des siennes, qu’importe le rapport de force. Rachel ne voulait plus tuer, mais elle se savait amplement capable de le faire encore ; elle aurait mal, mais elle serait en vie. Ne pas se laisser faire, jamais.
Il y avait des règles, à l’Institut ; et dehors ? Les lois humaines étaient un outil de contrôle, et qu’importe le jugement juridique, c’était le jugement des cœurs qu’elle craignait. Et les seuls cœurs à l’intéresser étaient ceux qui pouvaient l’aimer, ceux des autres… elle ne savait pas ; indifférence ?
Avait-elle parlé de faire ce qui lui passait par la tête ? Etait-ce une remarque concernant son utilisation de la télépathie ? Oui, c’était interdit d’user de ses pouvoirs contre les autres mutants, elle le savait, elle l’avait recopié suffisamment de fois, le règlement intérieur, pour pouvoir le réciter par cœur, malgré tout ce qu’elle avait traversé. Elle était en tord, une fois de plus, mais lorsqu’elle ne l’était pas, cela se finissait mal ; les minutes précédentes l’avaient prouvé.
La sécurité, la sécurité de tous ; oui. Justement. Il fallait parfois user de méthodes peu orthodoxes pour avoir la sécurité.
"Attention c'est chaud. Ne sachant ce que vous aimez j'ai pris un peu de tout. Ne vous gênez pas. Si le chocolat ne vous plait pas je vous en referais un autre."
Détournant son attention de Caitlyn, Rachel regarda l’hybride les servir de tout un tas de truc qu’elle avait redécouvert en arrivant ici, et lui lâcha un faible sourire, partagée entre la morosité et la joie de sa bienveillance. Il avait ramené un beau surplus de choses, et du chocolat pour accompagner du chocolat, ça ne faisait jamais de mal à autre chose que la ligne. Hors ça, Phénix n’avait pas à s’en soucier, après sa longue malnutrition. Il y avait de la pate de fruit, mais pas de pâte d’amande ; à force de s’en faire voler, ils avaient fait une planque dans les cuisines, chose que Rachel savait parfaitement d’ailleurs. Le seul moyen de la stopper serait de marquer « défense de toucher », mais ça n'était visiblement pas venu à l’idée. Pourtant, demander poliment permettait des fois plus qu’essayer de forcer la main, elle le savait parce que cela faisait parti des difficultés qu’elle rencontrait.
Il y avait également de la tarte aux pommes, enfin, des vestiges de tarte aux pommes, enterrés sous une avalanche de chantilly. Bon, sans doute faudrait-il appeler les secours !
"Tu sais c'est normal de se défendre mais… ta riposte doit être à la mesure de l'agression. Je t'explique si on t'agresse avec un bâton tu ne dois pas te défendre avec un canon. Tu comprends. Tu as une force extrêmement puissante, tu dois la contrôler. Et puis sincèrement tu n'as pas besoin de frapper. J'ai vu comment les garçons te regardaient… ils avaient peur, terriblement peur de toi. Je sais pas moi… t'as qu'à… tiens je suis sur que si tu créais une boule de feu comme tu l'as fait pour Cerbérus ils s'enfuiraient comme des mouches. Fait leur les gros yeux, montre toi "agressive" mais ne frappe pas. Tu es télépathe aussi tu pourrais leur montrer tout ce que tu pourrais leur faire… Crois moi, les garçons de mon âge sont stupides c'est hormonal. Ils veulent montrer leur virilité, montrer qu'ils sont des chefs, des hommes mais au fond ce ne sont que des gosses. C'est pour ça qu'ils s'en prennent à toi. Tu es bien plus forte qu'eux et tu es une fille. Les mutants ne sont pas différents des humains sur ce plan. Tu représentes l'inconnue pour la plupart et ils réagissent comme le font les humains avec nous. Tu comprends. "
A mesure que Sanzo parlait, la bouche de Rachel s’entrouvrait un peu plus, et son regard s’emplissait de larmes. Oui, ses victimes l’avaient toujours regardée avec effroi, du temps des Limiers comme l’instant précédent, mais qu’y pouvait-elle ? Elle n’avait pas voulut de cela. Elle n’avait voulut ni faire peur, ni faire mal. Créer une boule de feu pour effrayer ? Faire les gros yeux ? Se montrer agressive ? Leur montrer tout ce qu’elle pourrait leur faire ? Elle-même ne voulait rien en voir, de ce qu’elle pouvait leur faire, car elle ne voulait rien faire de cela. Pourquoi ? Pourquoi disait-il cela ?
Les garçons qu’elle avait fracassés n’étaient pas de l’âge de Sanzo, ils étaient entre leurs deux âges, selon elle, mais qu’ils soient prit par leurs hormones ou simplement idiots de nature, cela ne changeait rien ; pourquoi devait-elle leur faire peur ? Ils ne s’en étaient pas prit à elle pour montrer leur virilité, ils avaient voulut lui forcer la main ; mais était-ce un défi entre jeunes ? S’amuser à faire face au dragon roux tatoué pour se la mesurer entre eux ?
Rachel se mordit la lèvre, baissant le regard et serrant les poings.
"Et puis est ce si important s'ils ne t'aiment pas ? On ne peut aimer tout le monde malheureusement. Tu as quelques ami(e)s sincères qui sont passés au delà de ce que tu montres. Je suis sur que comme moi Cait, ne voit que Rachel. Pas la "monstrueuse" mutante qu'elle pense être. "
Non, on pouvait haïr le monde mais pas l’aimer ; sauf que si on haïssait les autres, on ne les acceptait jamais. Pas vivant, en tous cas. Elle voulait être aimée, elle voulait être acceptée, et si de l’entièreté du monde, de ceux qu’elle côtoyait au moins. Ne plus être rejeter, ne plus devoir se battre, ne serait-ce qu’à l’Institut. Y vivre en paix dans un monde utopique était possible, elle le savait, elle l’avait vécu. Elle voulait retrouver cette quiétude, cette innocence. Peut-être pas redevenir une mascotte, elle était un peu grande, mais ne pas être traitée comme une folle ou une pestiférée.
Oui, elle avait quelques amis sincères qui étaient passés au-delà de l’image qu’on avait d’elle ; pas l’image qu’elle donnait, l’image qu’on avait d’elle, c’était très important comme différence. Jamais elle n’avait voulut qu’on la perçoive comme une folle bonne à enfermer, comme une brute, comme quoi que ce soit d’autre. Pas de Warhound, pas de Phénix, juste Rachel, était-ce si dure à comprendre ?
La monstrueuse mutante qu’elle pensait être… qu’en savait-il ? C’était justifié, elle était un monstre, c’était un fait. Mais elle n’était pas que le monstre. Il y avait autre chose que le monstre, et elle souffrait, cette chose, tant du monstre que des paroles de Sanzo, à cet instant.
" Voilà c'était le conseil que tu n'avais pas demandé. Désolé si je t'ai blessé. Mais je pense qu'il y a des choses qu'il faut mieux dire. Après tu n'es pas obligée d'être d'accord. De toute façon tu as ton libre arbitre de penser, je serais toujours ton ami. Tout comme tu n'es pas obligé d'aimer mon chocolat. Tu as tout à fait le droit d'avoir des envies autres, d'aimer autre chose… et ce n'est pas pour ça que je t'en voudrai… Tu comprends ? Tu as le choix. Le choix de boire ce chocolat par ce que tu aimes ça ou le choix de ne pas le faire. Tu peux aussi le gouter pour me faire plaisir et t’apercevoir que tu aimes ça… Tu peux aussi choisir de blesser ou pas… mais là il y aura des conséquences… des conséquences qui peuvent être grave. Et puis tu sais parfois le mépris et l'ignorance font bien plus mal que les coups. Et comme la si bien dit Cait : « …et parfois les blessures les plus graves sont celles qui ne laisse pas de traces, tu le sais très bien, on le sait toutes les deux. » "
- Moi je pense simplement que plutôt qu’entrer dans une politique du pire en aggravant une situation, il suffit parfois de discuter pour désamorcer une escalade. La violence reste toujours la réponse du faible et le refus de « communiquer ». Je vous parais peut-être idiote mais j’ai passé mon adolescence à donner des coups, ça ne m’a pas fait progresser et ça ne m’a rien amené dans le fond. Enfin, c’est juste mon opinion.
Rachel n’avait touché à rien, et se contentait de fixer ses genoux, ses cheveux devant son visage comme pour le cacher.
- Tu… tu crois vraiment que j’ai voulut leur faire mal ? Que j’ai voulut les frapper ? Ils seraient morts si j’avais voulut… J’ai pas fait exprès, ils ont tenté de me retenir. Je voulais pas leur faire du mal… je veux pas faire du mal… La violence est le dernier recourt, quant on n’en a pas d’autre. Je préfère peut-être infliger que subir, mais j’infligerai pas par plaisir… jamais… C’est un choix des autres que de m’accepter… pas le mien… Mais pourquoi le feraient-ils, si je le terrorise ?
Elle releva la tête, et plus que les larmes, son expression avec quelque chose de choquante ; les marques étaient revenues, de même que son œil gauche avait cessé de brillé, plissé de crispation. Plus de télépathie, mais de la tristesse, et de la colère.
- Comment… comment peux-tu penser ça… de moi ? Sanzo… réponds… COMMENT PEUX-TU PENSER CA DE MOI ?! Je pourrais leur faire des choses que ton imagination ignore ! Je pourrais faire des tout et n’importe quoi ! Je pourrais les forcer à m’accepter, à me servir même ! JE POURRAIS LES TUER !
Face à tant de témoins dont elle occultait la présence, elle hurlait cette fois, s’étant levée sans la moindre considération pour sa chaise qui s’écroula un peu plus loin, alors qu’elle-même prenait appui de ses bras sur la table, faisant face aux deux autres.
- Peu de choses me sont impossibles… c’est vrai… En tant que Rachel, en tant que Warhound, en tant que Phénix, mes pouvoirs dépassent ce que j’aurai voulut… mais je les utilise pas pour attaquer la première… je veux pas… la légitime défense, oui… mais la meilleure défense c’est pas l’attaque, non… j’veux plus raisonner comme cela…
Se levant avec tout autant de brutalité qu’elle n’en avait éjectée sa chaise, Phénix se retourna, se dirigeant vers la fenêtre la plus proche en ignorant la complétude des dires et des êtres qui étaient présent dans la salle, qu’ils lui soient inconnus ou familier, ignorant tant les derniers rangs que Sanzo, Caitlyn et même Cerberus, qui était tombée de son épaule un instant plus tôt.
L’ouvrant par télékinésie, la jeune femme posa un pied sur le rebord avant de s’en aller sans la moindre hésitation, atterrissant dans les buissons en contrebas. Ce n’était rien de bien exceptionnel, le réfectoire étant au rez-de-chaussée, et elle en sortie uniquement griffée, commençant à se diriger vers les bois d’un pas soutenu.
Oui, comme le citait Sanzo, Caitlyn avait raison : les blessures les plus graves sont celles qui ne laissent pas de traces ; pas de traces physiques. Libre à chacun d’en montrer les traces morales ou de les dissimuler. Que faisait-elle, elle, dans sa fuite ? Les montrait-elle, ou cherchait-elle à les dissimuler ? | |
| | | Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Ven 15 Mar - 9:43 | |
| Sanzo ne loupa pas le regard courroucé de Cait meme s'il n'en comprit pas la signification. Puis Rachel "explosa".
- Tu… tu crois vraiment que j’ai voulut leur faire mal ? Que j’ai voulut les frapper ? Ils seraient morts si j’avais voulut… J’ai pas fait exprès, ils ont tenté de me retenir. Je voulais pas leur faire du mal… je veux pas faire du mal… La violence est le dernier recourt, quant on n’en a pas d’autre. Je préfère peut-être infliger que subir, mais j’infligerai pas par plaisir… jamais… C’est un choix des autres que de m’accepter… pas le mien… Mais pourquoi le feraient-ils, si je le terrorise ?
Elle releva la tête, et plus que les larmes, son expression avec quelque chose de choquante ; les marques étaient revenues, de même que son œil gauche avait cessé de brillé, plissé de crispation. Plus de télépathie, mais de la tristesse, et de la colère.
- Comment… comment peux-tu penser ça… de moi ? Sanzo… réponds… COMMENT PEUX-TU PENSER CA DE MOI ?! Je pourrais leur faire des choses que ton imagination ignore ! Je pourrais faire des tout et n’importe quoi ! Je pourrais les forcer à m’accepter, à me servir même !JE POURRAIS LES TUER !
- Peu de choses me sont impossibles… c’est vrai… En tant que Rachel, en tant que Warhound, en tant que Phénix, mes pouvoirs dépassent ce que j’aurai voulut… mais je les utilise pas pour attaquer la première… je veux pas… la légitime défense, oui… mais la meilleure défense c’est pas l’attaque, non… j’veux plus raisonner comme cela…
Interloqué Sanzo la vit s'enfuir dans un éclat. Il ne s'attendait certainement pas à ça. Il avait du dire quelque chose qui l'avait profondément blessé mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle réagissait aussi violemment. Il ne pensait pas du tout qu'elle avait voulu leur faire du mal bien au contraire et elle ne semblait pas avoir compris ce qu'il avait essayé de lui expliquer … ou plutôt il n'avait pas réussi à bien lui expliquer. Il n'avait jamais voulu dire qu'elle devait attaquer mais qu'au lieu de les frapper, juste leur montrer l'étendue de ses pouvoirs. Pas les terroriser comme elle le pensait juste leur faire comprendre qu'elle pourrait se défendre sans difficulté.
"hé merde" la table trembla sous le violent coup de poing qu'il venait de lui donner et des friandises tombèrent à terre. Il se leva brusquement "Rachel .. attends … attends moi "
sans plus vraiment s'occuper de Cait, il attrapa la pauvre Cerbérus qui semblait choquée par la violence de sa maitresse et se mit à sa poursuite. D'un bond il franchit à son tour la fenêtre et sauta par dessus les buissons.
"Rachel attends … " elle avançait vite mais il était aussi rapide. Il la dépassa et se planta devant elle. Il vit nettement les marques sur son visage et surtout sa tristesse. Il ne fit aucun geste mais toute son attitude indiquait qu'il ne la laisserait pas partir. C'était dangereux il s'en rendait compte mais il s'en fichait.
"Rachel écoute moi … je suis … je me suis mal exprimé j'en suis désolé mais .. laisse moi t'expliquer. S'il te plait. Je sais que tu n'as pas voulu leur faire du mal ni que tu y prends du plaisir. Ce que je voulais dire c'est … c'est ….. Raaaaaa"
il flanqua un violent coup de pied dans une pierre comment lui expliquer .. comment lui faire comprendre quelque chose qui semblait dépasser sa compréhension.
"tiens" il s'avança d'un pas et lui mit Cerbérus d'autorité dans les bras. "comment .. comment t'expliquer … Je sais que tu pourrais les tuer … que tu pourrais me tuer en cet instant. Mais ce n'est pas une question de pouvoir mais de vouloir. Je ne sais pas à quel point c'est dur pour toi et je ne le saurais jamais. Je ne sais pas l'effort que tu dois faire chaque instant ni la douleur que tu subis, je ne sais pas quelles souffrances tu as du surmonter et je ne le saurais jamais. Mais je sais que tu es au dessus de tout ça. Je sais que tu peux y arriver. Je sais que tu es quelqu'un de formidable. Une fille génial, généreuse. Ne me demande pas comment je le sais, je le sais c'est tout … tout comme Cerbérus le sait."
il recula d'un bon pas lui laissant la possibilité de partir "j'aimerais … j'aimerais vraiment essayer de t'expliquer et t'aider mais je n'ai pas le droit de t'imposer ma façon de voir. Je m'en rends compte et je suis sincèrement désolé de l'avoir fait tout à l'heure. Mais ... j'aimerais vraiment comprendre pourquoi tu réagis ainsi. S'il te plait …."
il laissa un silence "Rachel je serais toujours ton ami. Quoique tu décides."
il se tut et la regarda toujours aussi gentiment. Il était cependant inquiet … inquiet qu'elle le rejette après ce qui venait de se passer, qu'elle le considère immature voir stupide. Contrairement à ce qu'il affichait le plus souvent il n'était pas aussi sur de lui que ça. Être rejeté était ce qui le terrifiait le plus surtout si cela venait d'une personne qu'il aimait. | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Ven 15 Mar - 16:30 | |
| Et l’inévitable se produisit, comme Caitlyn l’avait malheureusement soupçonné pour l’avoir expérimenté par le passé et pour au final la connaitre relativement bien depuis certains évènements douloureux, Sanzo n’avait pas trouvé les mots qu’il fallait pour faire comprendre son opinion et illustrer son message. Maladroitement, il avait laissé l’imagination de la jeune femme s’enflammer au point de la pousser à l’explosion. De la déception, Rachel passa rapidement à la colère explosive. L’ouragan était centré sur le jeune hybride et l’orage lui éclata littéralement au visage alors que l’esprit de l’irlandaise analysait la situation pour en déterminer la réelle dangerosité. Laissant Rachel pousser l’esclandre de façon fort théâtral, elle se contenta d’adresser aux personnes présentes effrayées par l’apparition furieuse de la jeune télépathe un rapide signe de la main, paume ouverte afin de leur signifier de ne pas bouger et de garder leur calme, en vain pour certains : la nature humaine est ainsi faite…
La situation n’était pas sous contrôle pour autant, il aurait été bien présomptueux de pourvoir penser driver le Phénix mais au moins se savait-elle capable de raisonner un temps sois peu Rachel, son amie. Mais d’une certaine manière, elle n’était pas réellement aussi dangereuse que les éclats de voix ne laissaient à le supposer. Blessée, certes mais furieuse, non…pas vraiment. Rachel en colère, c’était franchement d’un autre niveau comme ses dires le laissaient à supposer d’ailleurs.
Pas le temps de rassembler ses idées que la jeune femme passait à l’offensive en se « créant » littéralement une sortie de secours. Pourquoi certains individus s’évertuaient à passer par les fenêtres alors qu’on avait inventé les portes ? Amy, Husk ? Rachel, le Fantôme…A croire que c’était la classe absolue de passer par la fenêtre ! Promis, la prochaine fois, elle pique la cape de Morph et passe par la fenêtre dans un grand éclat de majesté triomphante ! Bon, au moins, ce n’était pas si haut et comme elle connaissait déjà l’entêtait rouquine, cette dernière irait sûrement faire du boudin dans les bois. Rapidement son attention passa vers Sanzo avec l’idée de l’empaler sur place afin d’assouvir son interrogation sur le gout que pouvait avoir la chair d’hybride. Mais avant que la voix cinglante de notre petite rousse ne put s’élever dans les airs toute chargée qu’elle fut de truculentes injures hautes en couleur, l’infortuné félin frappa de toutes ses maigres forces sur la table en jurant, faisant tomber et friandise et sursauter la tasse de chocolat de Cait venant renverser son contenu sur son magnifique tailleur ( !!) dont la belle couleur verte de macula d’infâme marron merdique.
- HAN !!!!
Ce fut la seule interjection qu’elle fut capable d’émettre tout en regardant avec stupeur 300 dollars s’envoler dans la nature. Etrangement et égoïstement, Sanzo et Rachel lui parurent très loin sous la vue de ce terrible sinistre. Et alors que l’envie lui prennait de soulever la table pour assommer littéralement Sanzo avec, ce dernier s’envola à son tour par la fenêtre sans doutes dans l’optique d’aller faire son nid dans un arbre ( ?!). Les rares élèves regardèrent la pauvre X woman avec effrois tandis que la colère se lisait dans ses yeux et qu’elle relevait le visage, d’un rouge marqué pour pousser au monde un cri de rage impressionnant.
- B…DE…P…DE …S ..M…DE .C !!!!!!!! ESPECE D’E…DE T…RHAAAAAAaaaaAAAAh !
Serrant les poings elle se dirigea vers la porte en adressant un message laconique au xspectateurs.
- ET FERMEZ C’TE CONNERIE DE FENETRE ! ON NE CHAUFFE PAS LES OISEAUX !!
Tout en marchant d’un pas vif dans le couloir en se lamentant mentalement pour son tailleur elle murmura.
- Fuzzy pour Danger, actives tes boulons et localise moi Rachel, ça urge.
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| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Ven 15 Mar - 21:29 | |
| Elle marchait vite, très vite ; une marche forcée qu’on lui avait inculquée dans un camp paramilitaire, sa colère et sa tristesse alimentant sa force. Trouver un coin isoler où se décharger, où craquer, où évacuer. Elle ne voulait pas le faire en présence d’autres, parce qu’à des moments, désormais, c’était très dangereux. La tempête de flammes qui avait suivit sa discussion avec Emma Frost aurait été létale à quiconque s’était trouvé à l’endroit, et si elle n’était pas encore dans un tel état, elle ne voulait pas risquer de le devenir.
S’isoler, elle devait s’isoler le temps de se calmer. Cependant, d’autres ne l’entendaient pas de cette oreille. Sanzo l’appelait et la dépassa, courant avec Cerberus dans ses bras, la pauvre chatte trimbalée sans qu’on lui demande son avis ; ce n’était pas la première fois que son animal de compagnie la voyait dans cette état, et elle savait ce qu’elle risquait, ayant peur de sa maîtresse. Attendre que la crise passe, et qu’elle s’ouvre à nouveau.
C’était étrange de se dire que désormais qu’elle essayait de s’ouvrir, elle ne pouvait plus simplement s’effondrer, comme avant ; d’un autre côté, cela lui semblait un signe de normalité, ni Caitlyn ni Amy ne révélant aux autres leurs failles, les gardant pour des moments intimes avec des gens en qui elles avaient toute confiance. Rachel pouvait en faire de même, mais c’était de ses intimes qui venait de la blesser, alors elle s’en retournait pour évacuer là où elle le pouvait, là où il n’y aurait pas de blessés ; elle qui croyait ne pas cacher ses troubles, en réalité, elle était comme tout le monde. Juste plus violente.
Phénix se stoppa, se crispant de tout son corps et serrant les poings, lorsque Sanzo lui bloqua le passage ; à cet instant comme au précédent, on tentait de la retenir, et seule la distance laissée entre eux évita que l’hybride félin ne s’en prenne une. Cela n’empêcha pas la rousse de le foudroyer du regard, un regard aussi souffrant qu’effrayé. Elle allait lui faire mal, elle le savait.
"Rachel écoute moi… je suis… je me suis mal exprimé j'en suis désolé mais… laisse moi t'expliquer. S'il te plait. Je sais que tu n'as pas voulu leur faire du mal ni que tu y prends du plaisir. Ce que je voulais dire c'est… c'est… Raaaaaa"
En un instant, l’adolescent shoota une pierre d’un simple coup de pointe, Warhound réagissant immédiatement en levant les poings pour protéger son visage, fléchissant ses appuis pour pouvoir donner l’impulsion nécessaire à couvrir la distance en une unique charge si le combat venait à être entamé. Elle connaissait les poings vitaux, tout comme elle savait qu’elle n’avait pas réellement besoin de ses mains pour en finir. Cependant, quelque chose la bloquait, elle se battait de toutes ses forces pour retenir ses coups.
Il voulut lui donner Cerberus, la jeune femme s’écartant d’un pas et laissant tomber l’animal sans même y prendre gare ; un chat retombait toujours sur ses pattes, et l’autre ferait mieux de garder ses distances s’il ne voulait pas découvrir s’il était plus chat ou plus humain au niveau du centre de gravité.
Il tentait de se justifier aussi bien qu’elle tentait de se retenir : elle tremblait surement autant que son argumentation. Mais ce n’était pas l’argumentation qui importait à Rachel, c’était les émotions, et il n’y avait pas meilleur moyen que les mots pour éteindre un incendie qu’ils avaient déclenché. Encore fallait-il trouver les bons, cependant.
Oui, il savait qu’elle pouvait les tuer ; c’était de notoriété publique, sa dangerosité. Mais savait-il comment ? Voulait-il voir ? C’était en effet une question de vouloir et non de pouvoir.
Non, il ne savait pas, et ne saurait jamais, ce qu’elle était ; pas qui, ce. Elle pourrait lui expliquer, c’était au-delà de sa compréhension, et heureusement pour lui ; un concept, oui, mais une réalité, non. Rachel ne connaissait que deux êtres capables de passer au-delà du concept des Limiers pour entrevoir la réalité, et Silver Cat n’en faisait pas parti. Il ne savait rien, et ne saurait jamais rien, en effet. Comme tous les autres.
Non, elle n’était pas au-dessus de tout cela, pas au-dessus de sa douleur, pas au-dessus de ses démons, elle était en pleine tempête, sa tempête était juste visible au grand jour, malgré qu’elle tentait de suivre Fuzzy comme de l’aider sur les voies de la Rédemption. Elle pouvait y arriver ? Sans doute. Mais pas dans l’instant. Qu’elle soit quelqu’un de formidable ou pas n’importait pas, pas plus qu’une intelligence particulière ou une grande générosité ; tout cela était muselé.
Non, ne pas lui demander comment il savait ; il ne savait pas, il croyait. Infinie différence.
"j'aimerais… j'aimerais vraiment essayer de t'expliquer et t'aider mais je n'ai pas le droit de t'imposer ma façon de voir. Je m'en rends compte et je suis sincèrement désolé de l'avoir fait tout à l'heure. Mais… j'aimerais vraiment comprendre pourquoi tu réagis ainsi. S'il te plait…"
Quoi qu’elle décide, il serait toujours son ami ?
- J’suis un Warhound, Sanzo. War Hound ; Chien De Guerre. On m’a dressée – pas entrainée, Dressée – pour traquer et tuer. J’ai jamais rien fait d’autre. Je sais rien faire d’autre.
Cela y était, elle lui avait fait mal ; pas physiquement, non, cette blessure faisait trop mal pour laisser des traces. Elle lui avait fait mal en répondant à sa question ; pourquoi réagissait-elle comme cela ? Parce qu'elle n'était pas comme lui.
Il la laissait partir, et elle parti, lévitant à quelques centimètres du sol pour pouvoir se déplacer bien plus rapidement qu’il ne pourrait jamais, disparaissant quelques secondes plus tard sous la voute arborée. Elle continua son déplacement à grande vitesse, ne se préoccupant même pas des arbres qui se dressaient dans son passage, les déracinant ou pulvérisant selon s’ils heurtaient plus ou moins son bouclier, jusqu’à avoir trouvé le coin isolé où elle c’était déjà rendue une première fois, et où se trouvait encore le cercle carbonisé.
User de la colère pour contrer la tristesse, cela permettait de continuer à avancer, cela permettait de ne pas s’arrêter ; hors la colère, c’était le feu. L’une de ses premières découvertes sur son pouvoir se résumait ainsi : la colère c’était le feu. Il lui fallait juste quelqu’un pour diriger cette colère.
Rachel leva les yeux au ciel. | |
| | | Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Dim 17 Mar - 7:31 | |
| "ET MOI UN CHAT" hurla t il alors qu'elle s'enfuyait. Le vent emporta son cri mais Rachel l'avait probablement entendu du moins il l'espérait. Un warhound … un chien de guerre … qu'est ce que cela voulait dire … Comment cela "elle avait été dressé "… En plus de ses pouvoirs était elle une hybride aussi … mi humaine mi chien …. Etait ce pour ça qu'ils avaient du mal à s'entendre …
Il fixait toujours le point ou s'était enfuie Rachel. Devait il la poursuivre ou la laisser déverser sa colère … Il hésitait … non par peur. Rachel avait cent fois eu le temps de lui faire mal si elle l'avait vraiment voulu mais … il avait échoué … il s'était planté, totalement planté. Il s'était cru plus intelligent, plus mature qu'il n'était … et il s'était complètement planté. Finalement il n'était qu'un mome, un gamin stupide qui s'était pris pour un adulte ..
Un léger mouvement attira son attention … Cerbérus.
La minette aussi était complètement perdue .. Non Rachel n'était pas physiquement un chien. Cerbérus ne l'aurait pas accepté sinon .. quoique …. Il arrivait à des animaux de cohabiter pacifiquement … Il secoua la tête, il s'égarait.
Il s'accroupit et prit Cerbérus dans les bras, plongeant son regard dans le sien. "et maintenant qu'est ce qu'on fait dis moi ? - mia - mmm elle a l'air vraiment en colère. Tu crois qu'elle m'en veut ? - miaou - mouai … le pire vois tu c'est que je sais meme pas vraiment pourquoi ?? "
il se mit à la caresser "et puis c'est quoi un Warhound ? … ok un chien de chasse dressé pour tuer mais … ce n'est pas de sa faute dans ce cas … - mrrrraou (elle s'était mise à ronronner sous les caresses) - c'est comme ces pauvres pitbulls, rottweilers et autres dogues dressés par des maitres stupides … Ce sont eux les vrais responsables … - miaaaa - ouai t'as raison .. Rachel est humaine .. Elle a une conscience … et ça la tracasse. Mais elle se trompe. Elle ne voit que ce coté … mauvais .. mais elle se trompe. Elle est autre chose j'en suis sur …
Cerbère lui lécha gentiment le nez et il sourit
" ouai encore une fois tu as raison. Toi et moi on va lui montrer … On va lui apprendre qu'il y a autre chose d'acc ?? - miaou"
Il se releva, cette pseudo conversation avec Cerbérus lui avait fait du bien finalement. Les animaux étaient bien moins compliqués que les humains. La notion de bien et de mal leur était totalement étrangère. Il n'y avait que l'instinct et le dressage. Rachel avait été dressé par la force à faire le mal, il allait l'aider par la douceur à faire le bien. Il avait bon espoir en elle car elle ne l'avait pas attaqué.
"bien au vu des explosions que j'ai entendu je crois que sa piste va être facile à suivre .. - miaou - tu crois qu'on doit attendre Cait ? - mia - ouai … bon en route alors …"
Cerbérus grimpa sur son épaule et il grimaça "va vraiment falloir que je te coupe les griffes toi … " En réponse elle les lui planta encore plus profondément. Sanzo lui donna une petite tape amicale et suivit la piste de Rachel … | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Dim 17 Mar - 8:44 | |
| Ses talons claquaient dans le couloir alors que son esprit tentait de canaliser sa colère en la refoulant au plus profond d’elle-même et l’opération se soldant par un fourmillement familier annonçant le convertissement de la vive émotion en énergie électrique. Et voilà, il lui faudrait évacuer l’électricité un peu plus tard ! Tout en grimaçant de colère, elle plongea la main dans la veste de son tailleur pour en extraire l’étui isolant de son téléphone portable afin de l’y enfermer sous sanction de le voir griller complètement lorsqu’elle serait forcé d’étendre sa ZPCE pour évacuer l’accumulation, vingt minutes…c’était cependant plus que suffisant pour retrouver Rachel, lui administrer une fessée et la renvoyer dans sa chambre, privée de friandises. Quant à Sanzo, elle avait pour projet de lui faire lécher sa veste pour la nettoyer et de lui botter tellement le cul qu’il risquerait de lui apparaitre une mutation secondaire genre « cul en fonte » pour s’auto protéger. Depuis quand on ne suivait pas les directives des X men , mais enfin quoi, y’avait inscrit Clown sur son front ? Elle était l’une des plus braves, des plus fortes, des plus puissantes, des plus ref….et surtout l’une des plus distraites. Dévaler un palier d’une dizaine de marches pour arriver au hall avec des talons hauts, c’est une prouesse somme toute Frostienne. Opération beaucoup plus compliquée lorsqu’on a passé sa vie à trainer en baskets et qu’on commence seulement à avoir la nécessité de jouer dans la cour des grandes. Double trahison à dire vrai. Trahison sur le point de l’attention car l’esprit en proie au mécanisme de convertissement, de la colère et du fantasme vengeur sur la tête du félidé et de la Rousse insupportable. Trahison technique de la part de l’escarpin droit qui trouva fort pertinent de connaitre à ce moment précis ce que l’on nomme posément « l’avarie du talon qui pête ». Pas de témoins du drame, heureusement car le ridicule l’aurait foudroyé autant que la puissance de ses décharges. La voilà disparaissant brutalement et dévalant dans un vacarme accompagné de son inénarrable « wiiiiiiiip ! » couinant le dénivelé de marches pour se retrouver ventre à terre et face contre sol à la position dite de « l’exorciste inversé qui descend les marches comme une araignée ». Quelques seconde pour effectivement intégrer qu’elle venait de se crouter comme une bouse dans un escalier de quoi, 6 marches, avant qu’elle ne pose les mains sur le sol à la manière d’une amatrice de pompes et de se redresser à la force de ses petits bras musclés la chevelure complètement ébouriffée et le tailleur en berne froissé et poussiéreux. Ce qui l’étonna en premier fut la violence du phénomène de convertissement, le forçant à se zébrer d’arcs électriques crépitant qu’elle ne put refreiner. Portant la main au front, elle sentit le liquide chaud maculer ses doigts. Ah ben voilà, elle s’était râpée le front sur le carrelage, grosse dinde ! Tout en laissant échapper un juron de plus, elle tenta de se relever pour soudain rechuter de plus belle alors que les décharges se faisait violente la forçant par reflexe à enclencher sa ZPCE. Et quoi ? C’est quoi c’bordel ? Pourquoi n’arrivait-elle plus à tendre la jambe droite et cette sensation brulante sur le tibia ?? Un bref regard confirma ce qu’elle craignait déjà. Une plaie ensanglantée et violacée en dessous du genou et surtout la chair percée en cet endroit et là vue d’une excroissance qui ne laissait aucun doute sur le diagnostic : fracture ouverte ! Sa jambe droite : ENCORE !!! Terminé, plus jamais de plâtre, vive les soins via la mutation ! Ca fera que deux fois qu’elle se pete un truc en trois mois, ça en devient presque drôle a défaut d’être douloureux. - Rhhha Mais fait chieeeeeeeeer !!!!!!!Ce fut la seule chose de censé qu’elle réussit à articuler en frappant rageusement le sol en essuyant des larmes de rage. Qu’est ce qui peut passer dans un esprit aussi embrumer que celui de Miss Elioth quand on se casse une jambe ? D’abord la peur de se faire engueuler comme une gamine par Amy (si si je vous jure) avec un ton aussi maternant qu’une mère la découvrant la main dans le pot de nutella, grimpée sur sa chaise, genre « j’ai cassé mon corps, c’est pas d’ma faute et faut m’aimer ». Ensuite, l’idée complètement saugrenue de se rapprocher du bureau de Charles…ben quoi, si elle pouvait pas rejoindre Rachel en marchant, elle terminerait sa mission en roulant : X men powwwwwa ! Non…Charles allait gueuler. Appeler à l’aide ? Ah non hein ! Ils allaient encore tous se foutre de sa gueule ! Bon, il restait une solution ! Ramper jusqu’au placard du couloir et chopper un balais…Ca ferait une chouette béquille ! Allez vas y Cait, tu peux le faire…Pense aux limaces et reste digne. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Dim 17 Mar - 12:03 | |
| Encore du bazar ! Pourquoi fallait-il que 50% de son travail se résume à poursuivre les élèves qui font n'importe quoi pendant les heures de temps libre ? Emma n'avait jamais eu d'enfant, mais, tout de suite, elle avait l'impression d'être la mère d'une collection de marmots, voire même d'adultes parfois. Elle se passa la main sur le front et accéléra le pas. Elle le sentait, c'était encore Tony qui faisait son coup de la porte fermée par télékinésie dans les douches des filles. Il allait bien finir par ce recycler, non ?
Emma, Emma, reste calme cette fois, ne l'envoie pas faire le tour de l'institut en chantant l'hymne national à l'envers.
Mais la punition ne serait pas pour cette fois-ci. Un bruit de fracas se fît entendre dans les escaliers. Un horrible frisson parcouru l'échine de la directrice adjointe. Quelqu'un était tombé dans l'escalier, et le pire était qu'aucun pleur ne se faisait entendre. Oh non, si un élève était inconscient ou mort, c'était tragique. Emma courut le plus rapidement qu'elle put, et avec son habitude de porter des talons en mission, elle n'avait aucun mal à sprinter. On croyait souvent que courir en talons était difficile, mais c'était partiellement faux. Il fallait juste tout le temps accélérer pour rester bien penché et ne poser que la pointe des pieds sur le sol.
D'un pas leste, Emma tourna devant l'escalier et dévala les marches en quelques sauts pour atterrir tel un chat plus bas, aux côtés de la personne qui était tombée.
Ouf, ce n'est que Caitlyn...
Il ne fallut que quelques secondes à Emma pour comprendre. Un talon cassé, une jambe cassée, une Caitlyn cassée... Caitlyn en talons, c'est un peu comme le professeur Xavier : tant que c'est plat, ça va, mais faut oublier les escaliers.
- Caitlyn, trésor, mais qu'est-ce qui t'a pris de mettre des talons ? Tu sais bien que les ballerines te vont bien mieux ! Ne bouge surtout pas, tu vas en mettre partout. Je vais chercher les secours.
Emma mit la main sur sa tempe, cherchant rapidement de l'aide, tout en se dirigeant vers l'infirmerie.
- Caitlyn Elioth blessée en bas de l'escalier, apparemment fracture ouverte à la jambe, potentiellement autres traumas internes non exprimés car non-ressentis. |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Dim 17 Mar - 15:33 | |
| Où était-elle ? Où était-elle ? Où était-elle ?!
Rachel tournait sur elle-même, cherchant la lune des yeux ; cette lune qu’elle détestait, qu’elle haïssait, pour lui rappeler qui elle était, ce qu’était son héritage, ce qu’elle avait fait, pour lui avoir prit sa mère, pour avoir été la témoin muette et indifférente de sa vie, identique ici ou sur son monde, le sang d’une femme en moins. Elle haïssait la Lune, et cette dernière lui servait à évacuer la rage.
Où était-elle ? Où était-elle ? Où était-elle ?!
Pas là ; le ciel était bleu, clairsemé de nuage blanc, mais il n’y avait pas le satellite naturel de la Terre.
Plusieurs tours sur elle-même avant qu’elle ne s’effondre sur les fesses, les larmes aux yeux. Rachel ne parvenait pas à extérioriser si elle n’avait personne sur qui le rejeter ; cela avait longtemps été elle, sa cible, mais désormais, elle avait comprit que cela ne conduisait à rien, que cela ne faisait que l’entraver dans sa progression. Mais qui pouvait-elle haïr, en ce cas ? Contre qui pouvait-elle se tourner pour parvenir à exorciser ses rages et sa violence si la Lune n’était plus là ?
Ne pas intérioriser, elle ne devait pas intérioriser ; si elle intériorisait, cela enflerait, cela se gangrénerait, cela la rongerait encore plus, comme cela faisait pour Caitlyn. Evacuer, elle devait évacuer, être mal un moment pour que ce mal disparaisse, pour qu’il ne s’envenime pas.
Assise par terre, recroquevillée dos contre un arbre, la tête dans les mains, tremblante, Rachel essayait d’évacuer, c’était sa méthode pour se calmer. Se laisser aller, c’était tellement plus facile avec la tristesse qu’avec la colère. Elle devait user de l’une pour éteindre l’autre, se laisser envahir mais diriger, tant bien que mal.
D’où lui venait la tristesse ? Etait-ce un sentiment d’incompréhension, ou de trahison ? Sanzo lui avait dit de faire peur plutôt que de faire mal, que pensait-il d’elle ? Pourquoi avoir dit cela ? Il croyait véritablement qu’elle fonctionnait à la peur ? Qu’elle voulait rester isolée ? Il ne la comprenait pas, mais elle ne le comprenait pas non plus. Il n’y avait que très peu, deux peut-être, de personnes qu’elle parvenait à comprendre, ne serait-ce que partiellement. Elle l’avait comprit lorsqu’elle avait été dans son esprit, oui, mais tout à l’heure, elle était perdue.
C’était un chat ; elle l’avait défendu face à Caitlyn en disant qu’il n’était pas un chat et il lui avait recraché cela à la figure. C’était un chat, ainsi soit-il. Pas un humain, un chat, un animal, comme Cerberus. C’était sans doute pour cela qu’ils s’entendaient si bien ; ce comprenaient-ils ? Est-ce qu’à la demande du Silver Cat, Cerberus accomplirait les ordres que Rachel peinait à lui inculquer malgré le temps qu’elle y passait ? « Viens-là » ne marchait que si elle avait de la bouffe dans la main, « assis » c’était même pas en rêve, il n’y avait que le « TAGGLE » qui fonctionnait à peu près, tout du moins dans la minute qui suivant. Est-ce que sa chate avait été plus heureuse avec ses précédents propriétaires ? Est-ce qu’elle le serait plus avec Sanzo ?
Trahison, oui, mais un sentiment d’abandon, aussi. Elle n’y arrivait pas ; Rachel avait beau essayer, elle n’arrivait pas à s’habituer, pas à se sociabiliser, pas à s’ouvrir. Et du fait, elle perdait même les rares exceptions à la règle. A quoi bon continuer, dans ce cas ? Sa vie valait-elle vraiment la peine de se battre ? Le monde valait-il vraiment la peine de ce battre ? Elle ne connaissait pas grand-chose à ce dernier, si ce n’était qu’il lui faisait peur, mais sa vie, elle la connaissait suffisamment. Se battre, toujours se battre, épuisant. Qu’advenait-il si les dernières personnes pour lesquelles on se battait nous trahissaient ?
Rachel avait découvert un point important sur Sanzo, plus que ne pas la comprendre, il avait déjà un avis arrêté. A qui la faute ? A elle, qui avait voulut s’épargner la douleur de faire ses révélations encore une fois ? Surement.
Ça faisait chier ! Ça faisait chier cette putain d’incompréhension ! Pourquoi le monde fonctionnait-il ainsi ? Pourquoi tout était toujours si compliqué ? Les émotions, rien de plus simple, les déclencheurs, rien de plus compliqué.
Non, quoi qu’elle fasse, il n’y avait pas que la tristesse, il y avait la colère aussi. Une vague de colère, puis la tristesse alors qu’elle refluait, et puis une autre, et encore une autre, évacuant une écume de larme sur les plages de ses joues, mais jamais l’eau en elle-même.
- FAIS CHIER !
Une explosion ; elle ne comprit pas. Une explosion, unique et imprévisible, puis le noir, et la douleur. La douleur, le contact chaud du sang et celui tiède de la terre.
Allongée dans l’herbe, sonnée, Rachel sentait la douleur, familière, le choc ayant coupé ses émotions à la racine. Son top était déchiqueté d’un grand nombre de bout de bois qui dépassaient encore de ses chairs, perçant la Marque du Falcon en de nombreux points. Cela faisait mal, très mal, mais elle avait connu pire. Son sang lui coupait de multiples coupures, aussi bien au dos qu’aux bras, et qu’à la tête. Elle avait eut de la chance, seul son dos et ses bras avaient reçus du shrapnel, sans quoi elle serait probablement morte.
Que c’était-il passé ? Elle avait crié et tapé du pied, puis l’arbre sur lequel elle prenait appui avait explosé ; elle l’avait vu de part ses sens psychiques, et elle le sentait de part le shrapnel qui lui entaillait le dos. L’arbre n’était plus qu’un tronc pulvérisé, rasé, et avait projeté ses copeaux un peu partout aux alentours, le corps de la jeune femme prit dans la déflagration.
Elle n’arrivait pas à bouger, pas même à parler ou à ce concentrer, mais les sens qui lui restaient continuaient de percevoir son environnement, et elle vit Sanzo approcher. | |
| | | Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Lun 18 Mar - 9:00 | |
| Sanzo et Cerbérus avançaient facilement. Un ou deux arbres déracinés, ainsi que des branches entassées ça et là ajoutaient un peu de "piment" et permettaient aux deux félins de faire preuve de souplesse et agilité. Cerbérus se coulait dans les petits passages tandis que Sanzo préférait passer par dessus en prenant appui avec légèreté. Si la situation n'avait été aussi catastrophique, il en aura pris plaisir. C'était comme courir. Il aimait cette sensation. Un arbre plus gros lui posa problème et il dut faire un détour dans les buissons. Cette fois sa chemise ne fut pas épargnée ni sa peau d'ailleurs. Des zébrures apparurent sur ses bras. Peu importe ce n'était pas douloureux et il cicatrisait vite.
Cerbérus l'avait attendu, une légère ironie moqueuse dans les yeux. "quoi ??"
bien sur elle ne lui répondit pas et continua sa route après un fouetter de queue méprisant … Sanzo la rattrapa en quelques enjambées, il était plus rapide qu'elle.
Tout proche, une explosion retentit … quoique à cause de leurs oreilles sensibles elle leur sembla bien plus forte qu'elle ne le fut réellement. Ils se mirent à gronder de concert. Sanzo attrapa la minette et se mit à courir. Cerbérus n'était pas contente et elle le mordit et griffa. Sanzo ne la lâcha cependant pas et ils arrivèrent ensemble et fort contrariés sur le lieu de l'explosion...
Sanzo stoppa net. L’horreur dans toute sa splendeur. Cerbérus se mit à miauler plus fort et à se débattre avec une telle force qu'il la lâcha. La minette se précipita vers sa maitresse. Sanzo resta figé le temps que son cerveau analyse la situation. La première chose qu'il nota étrangement c'était que Cait n'était pas là … puis il comprit enfin ce que ses yeux lui montraient : Rachel était à terre, en sang, des morceaux de bois sortant de son dos et de ses bras, ainsi que de nombreux autres éparpillés aux alentours.
Il inspira. L'odeur métallique du sang lui tourna la tête et emplit sa gorge. Il eut envie de vomir mais ce n'était pas le moment. Occultant tout le reste, il se força à concentrer sur Rachel … Rachel grièvement blessée … Etait elle en vie ??
Il s'approcha, elle avait les yeux ouverts. S'accroupissant, il posa une main sur sa poitrine. Il sentit son coeur … autre chose aussi qui le fit rougir. Il n'avait jamais suivi de cours de secourisme et ne possédait aucune notion de soin ou autre mais il avait vu des reportages à la télé ainsi que nombreuses séries médicales. Première chose ne pas ôter les morceaux de bois, deuxième chose, bloquer l’hémorragie. Elle saignait mais pas tant que ça, les morceaux de bois empêchaient toute hémorragie mortelle. Quelque part dans un recoin de son cerveau, Sanzo hurlait d'horreur mais il s'efforça … d'anesthésier cette sensation, seule Rachel comptait et il n'avait de toute façon pas le choix. Presque plus gêné par ce que révélait le top déchiré que par les morceaux de bois qui lui sortaient du corps, il ôta sa chemise déjà en piteux état et le plus doucement qu'il put enveloppa son amie dedans avant d'essuyer avec délicatesse le sang qui lui coulait sur la figure. Ne voulant la prendre par surprise il prit le temps de lui parler … un temps précieux car de toute façon il l’emmènerait à l'infirmerie mais ... "Rachel tu m'entends ? Je vais devoir t'emmener à l'infirmerie. Tu peux pas rester ici. Je sais qu'on vient de se disputer mais … tu .. je peux pas te laisser dans cet état. Je vais faire aussi doucement que possible mais tu vas avoir mal … très mal. Je dois te porter. Il faut que tu me fasses confiance. Je sais que tu préférerais surement que ça soit Cait mais elle n'est pas là. Et … si on attend tes blessures risquent de s’aggraver. Tu comprends ??"
il était ennuyé de l'inquiéter encore plus mais il sentait un début de panique l'envahir. Il s'efforça de la repousser sinon il allait se mettre à hurler. Et montrer sa panique n'aiderait pas Rachel. Même si au final elle pouvait s'en rendre compte et sans user de son pouvoir de télépathe. Sanzo avait ses oreilles et sa queue qui bougeaient dans tous les sens. Cerbérus était dans le meme état. Ce qui n'aidait pas Sanzo, les deux félins s’influençant. Mais il était résolu ... il ne l'abandonnerait pas. | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Lun 18 Mar - 18:08 | |
| Ah le bon adage mille fois vérifié ! Quand tu es dans la merde, et bien t’as intérêt à te taire. C’était exactement à cela qu’elle pensait notre petite rousse alors qu’elle venait de laisser éclater sa colère de manière fort grossière et qu’elle se faisait la remarque malheureuse que quand même ca saignait vachement beaucoup ! Cait n’avait pas peur du sang, mais quand même lorsqu’on regarde ce qui est censé être dedans son corps qui s’évertue à fuir au dehors, il fait bien avouer que ca ne vous pousse pas forcément à se lancer dans la rédaction de Haïku stoïque. Alors qu’elle finissait de songer à sa tentative de limafication pour se trainer vers le placard des produits d’entretiens, elle fut héler par la dernière personne qu’elle aurait aimé croiser dans cette situation embarrassante à part bien sûr sa compagne, et encore, elle aurait pu quémander un câlin réconfortant au passage et se faire plaindre deux ou trois minutes ce qui finalement n’était pas si mal. L’insupportable blondasse capée et sexuellement sur active, l’enseigne ambulante pour silicone, la desespérate house-x-woman de l’Institut, l’étron glamoureux à l’égo aussi gonflé qu’une Husk en période d’allaitement. Emma Frigide la mal nommée. Oui, elle en fait des caisses mais franchement, même si leur relation avait « évoluée » de haine tiède a entente glaciale, donner des armes à la Miss pour se faire foutre de sa goule pour un mois n’avait pas été dans son projet en ce levant de bon matin. - Caitlyn, trésor, mais qu'est-ce qui t'a pris de mettre des talons ? Tu sais bien que les ballerines te vont bien mieux ! Ne bouge surtout pas, tu vas en mettre partout. Je vais chercher les secours. Et voilà, c’était certain…Cait étouffa un grognement toute auréolée de da sainte électricité et levant une main couverte de sang vers la dame de diamant afin de défendre son pitoyable point de vue. Et puis comment ça, elle allait en mettre partout ? C’est de son sang dont on parlait , merde ! Comme si c’était pas important et qu’elle lui accordait autant de valeur qu’à Jojo le Hamster pédagogique de la Classe des Petits. Ce n’est pas de ses règles dont on parlait ! Elle avait ses Tampix pour ça, c’était de son précieux liquide carmin qui maculait avec allégresse et générosité le vestibule de l’entrée, Naredine ! Légèrement honteuse elle tenta une frêle défense du « méééé heuuu » qui ne fonctionne que pour les cruches et autre volatiles de basse extraction. - Méé heuu ! ( la défense donc) C’est pas c’que tu crois…mon talon a pété..c’est..c’est du Made in China, c’te merde ! Je suis trahie par du mauvais matos ! Et puis non, c’est faux…avec un tailleur, des ballerines, c’est nul ! Je poursuivais Rachel, elle a sauté par la fenêtre et ..hé..ho…aides moi à me relever..HO !! Héééé !! Mais où tu vas ?!! Par le Sang du Christ !! Me laisse pas étalée là comme une fiente de pigeon ! Reviennns ! RHAaaaah ! REVIENS ! GROGNASSSSSSE !!!Elle frappa rageusement le sol de ses poings comme une gamine faisant sa colère. - Je la hais ! je la haiiiis, je la haiiiis !!! Bon…Wonder Beaver…T’es seule…mais tu es Ze Wonder Beaver…Que ferais tu ? hum…déjà…le sang, y’en a trop..D’un geste elle déchira avec rage en s’y prenant avec ses dents une partie de sa jupe bleue de son tailleur se retrouvant en culotte rose « lovely castor ». Avec le tissu qu’elle déchira à nouveau, elle tenta de se faire un garrot qu’elle serra en grognant à hauteur de la cuisse. Il lui fallut deux bonnes minutes pour parvenir sous un déluge d’éclairs striant l’air de toute part pour se relever et accéder au placard, laissant une trainée sanglante derrière elle. Elle en émergea, balai-brosse sous le bras en une sorte de béquille improvisée, sourire de winneuse aux lèvres et clopinant vers la porte du corridor avec la grâce d’un capitaine pirate défoncé au rhum tout en hurlant rageusement a l’intention des élèves qui s’écartait sous son passage - Hellll Yeahhhh ! J’arrrrrive ! Rachhhhelll ! Dans les étoiles, le Super Castor ancestral versa une larme face à une telle abnégation et une telle dévotion à sa tâche. Les autres à l’Institut s’en fichaient royalement, il est même dit que le midi même Emma Frost, reprit deux fois du dessert. La vie ne fait pas de cadeau. | |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Ven 22 Mar - 21:10 | |
| Peut-on se préparer à l’imprévisible ? Non, on peut juste se préparer à être surprit. Le problème avec elle, c’était que le monde semblait imprévisible, et qu’elle lui semblait imprévisible également. A qui la faute ? Elle n’en savait rien, elle savait juste que cela lui perçait les chairs sous la forme d’éclats de bois, et elle savait que c’était douloureux.
Le bois était l’un des pires shrapnels, car s’il était inefficace face à des protections, une fois à l’intérieur du corps, il se brisait encore, et lorsqu’on le retirait, laissait de nouveaux éclats. C’était, pour résumer, une parfaite saloperie, et elle le savait très bien. La douleur ne faisait que commencer.
Un miaulement, alors que les deux chats arrivaient, le mutant portant la sang-pure. Cerberus se débâtit pour tenter de la rejoindre, alors même que Sanzo était paralysé. On avait dit un jour à Rachel que les chats n’étaient pas loyaux, et qu’à la différence des chiens, si leur maitre venait à mourir, ils n’auraient pas de problèmes moraux à jouer les charognards sur le cadavre. Charmant ; oh, ce n’était pas instantané, mais ils n’allaient pas se laisser mourir de faim pour le bon plaisir de quelque chose qui était déjà mort. Etait-ce cela qui allait arriver ? Elle n’en saurait jamais rien, car elle n’allait pas crever ici.
Toujours allongée sur le ventre, Rachel reprenait peu à peu conscience, serrant les dents sous la douleur, comme le reste du corps d’ailleurs, chose douloureuse en elle-même à cause des muscles du dos et des bras qui étaient impliqués dans la manœuvre ; une saleté de cercle vicieux, puisque la douleur la faisait se contracter encore plus. Mais pas autant, à dire vrai, que lorsque Silver Cat passa sa main entre Phénix et le sol ; qu’est-ce qu’il foutait ? Le pouls, c’était au poignet ou à la gorge, pas à la poitrine. Aussi muette que tendue, Rachel le regarda, l’incompréhension se mêlant à sa résolution, mais tout étant rapidement balayé par la douleur.
Elle ferma les yeux, et le Phénix lumineux apparut sur son œil, alors même qu’elle étendait l’un de ses tentacules dans l’esprit de Sanzo, s’y connectant. Il luttait contre l’horreur, mais avait aussi une réaction de gêne face au dos dénudé, et peut-être à l’immense bio-tatouage shi’ar. Il voulait l’aider, refusant de toucher aux morceaux de bois et voulant bloquer l’hémorragie ; il s’y prenait mal, et elle n’allait pas être d’accord avec lui. Qu’allait-il penser lorsque la véritable horreur se révélerait ? Rachel savait comment se sortir de ce mauvais pas, mais si son amie, car visiblement il l’était toujours, était horrifié par ce qu’il voyait là, ce serait une épreuve qu’il ne supporterait pas.
Il vira sa chemise pour l’envelopper dedans, Rachel étant toujours incapable de bougée, face contre terre, chose qui était peut-être mieux d’ailleurs, pour éviter de souffrir encore plus, même si cette douleur aurait son utilité, le temps venu. Puis l’adolescent tenta de lui essuyer le sang qui lui coulait sur le visage, depuis l’arrière de son crane, ainsi que de lui parler.
"Rachel tu m'entends ? Je vais devoir t'emmener à l'infirmerie. Tu peux pas rester ici. Je sais qu'on vient de se disputer mais… tu… je peux pas te laisser dans cet état. Je vais faire aussi doucement que possible mais tu vas avoir mal… très mal. Je dois te porter. Il faut que tu me fasses confiance. Je sais que tu préférerais surement que ça soit Cait’ mais elle n'est pas là. Et… si on attend tes blessures risquent de s’aggraver. Tu comprends ??"
Il allait paniquer, elle le sentait venir. Il luttait, mais jamais il n’avait été préparé à cela. Elle si. Chacun son domaine, il était à l’aise en publique, elle était à l’aise dans le sang. Il se refusait à l’abandonner, et c’était cela, le plus grand risque.
*Sanzo, faut que tu partes. Je peux m’en sortir, mais tu dois pas voir ça. La douleur, la peur, la violence et le sang, c’est ma vie. C’est cela que veut dire Warhound. Y’a une vidéo, si tu veux Cait’ pourra te la montrer, qui explique ce que je suis, et d’où je viens. Laisse-moi… Prends Cerberus et pars… Jusqu’à ce que les cris cessent au moins.*
Virant la chemise par Télékinésie, Rachel fit ce qu’elle avait à faire, qu’il reste ou qu’il s’en aille n’y changerait rien. S’il acceptait de s’en aller, elle attendrait qu’il soit loin, elle savait ses sens affutés, mais s’il voulait voir cela, et bien soit ; ce n’était pas elle qui donnerait des ordres.
Se redressant, forçant sur ses mains pour se décoller du sol dans une pompe des plus douloureuses, Rachel tendit les bras, crachotant du sang. Ça allait faire mal, oui. Elle le savait. Mais elle devait user de cette douleur pour renforcer sa volonté de survivre. Elle devait vivre, avant de survivre. Fermant les yeux, elle se concentra sur sa perception télékinétique.
Voir l’intérieur, ou tout du moins, sentir les bois de bois, sentir les échardes plantées en elle, les trouver toutes, unes à unes, les trouver toutes pour les arracher. Oui, cela déclencherait une hémorragie mortelle, elle le savait, elle avait déjà connu le shrapnel, mais il valait mieux les extraire avant de la bouger. Puis, ce n’était que la première partie de son chemin de croix.
Un premier cri, alors que d’une pensée, elle arracha tous les copeaux présents dans ses chairs, ces dernières se mettant à saigner comme prévu et elle-même crachant du sang et de la salive.
Ne pas s’effondrer, ne pas céder à la douleur, elle avait peu de temps ; survivre, encore et toujours survivre, cette volonté, cet instinct, cette force que celle de savoir sa vie menacée… cela faisait tant de bien que de les retrouver. Elle jouait son destin, elle savait ce qu’elle avait à faire, pour survivre, c’était si simple et si limpide, cela n’avait rien de leurs vies posées et ennuyeuses, cela lui était si familier qu’elle en était, quelque part, heureuse
Voir l’intérieur, voir les dégâts que cela avait fait à son corps, profiter des ouvertures pour infiltrer ses sens psychiques dans ses chairs, et savoir où elle devait agir. Ne rien broyer, ne rien désintégrer, juste voir. Voir et comprendre. Comprendre d’où venait ce sang qui s’échappait d’elle, l’affaiblissant rapidement, comprendre où elle devait refermer et où elle pouvait passer outre. Puis, refermer, empêcher le saignement, tant externe qu’interne. C’était difficile, c’était douloureux, mais ce n’était qu’un prélude. Elle serrait les dents mais n’hurlait plus, ou plutôt, pas encore. Sa volonté était la seule chose qui tenait encore, mais le problème, c’était que Phénix savait pertinemment que c’était son corps qui lâcherait le premier, non sa volonté.
Elle aurait demandé pardon, mais ce qu’elle allait faire n’était, à son sens, pas une bêtise. La seule bêtise, s’eut été qu’il y eu des témoins.
La colère c’est le feu. Elle avait trouvé un moyen d’évacuer la colère utilement, et ce moyen emplit l’air d’un rugissement de douleur et de l’odeur de la chair brûlée. Cautériser les plaies, les cautériser par le feu pour stopper les hémorragies. Phénix venait de s’enflammer le dos, brulant ses propres chairs pour tenter d’apporter des premiers secours des plus primaires. Cela faisait mal, très mal, bien plus que le shrapnel de bois lui-même, c’était une torture ardente la mordant à chaque endroit où elle était déjà blessée, créant de petites bougies sur le morceau de viande qu’était son corps. Elle devait tenir, le temps de cautériser. Qu’importe la douleur, qu’importe la colère, elle avait la rage et la volonté de survivre, à nouveau. Et son cri en témoignait, long cri de douleur mêlé à sa rage de ne pas mourir. Ses doigts se crispèrent tant et tant qu’elle en laboura le sol, mais elle ne céda pas. Elle devait tenir le temps de…
Contrairement à ce qu’elle eu crut, se fut sa volonté qui lâcha la première, alors qu’elle s’effondrait au seuil de l’inconscience, ses flammes s’éteignant sur une scène plus atroce que la précédente, où le bois sanglant encadrait un corps partiellement brûlé. Face contre terre, Rachel ne ressentait plus rien, mais elle savait ; elle savait qu’elle avait survécu, et allait survivre. Poing serré sous sa gorge, s’emparant de son médaillon, elle cligna des yeux plusieurs fois, puis les ferma à nouveau.
Avait-elle réussit ? | |
| | | Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Sam 23 Mar - 10:18 | |
| Sanzo, faut que tu partes. Cette phrase lui fit l'effet d'une bombe, bien plus que le choc de l'avoir découvert et la panique qu'il sentait monter. Elle était en vie et consciente ce qui était une bénédiction mais elle ne voulait pas de lui … Cependant elle poursuivitJe peux m’en sortir, mais tu dois pas voir ça. La douleur, la peur, la violence et le sang, c’est ma vie. C’est cela que veut dire Warhound. Y’a une vidéo, si tu veux Cait’ pourra te la montrer, qui explique ce que je suis, et d’où je viens. Laisse-moi… Prends Cerberus et pars… Jusqu’à ce que les cris cessent au moins.* Sanzo hocha la tête. La peine qu'il avait ressenti se mua en une sorte de stupeur. Rachel ne voulait pas de lui pour qu'il ne souffre pas, qu'il ne voit pas ce qu'elle s’apprêtait à faire mais elle n'avait rien compris. L'amour et l'amitié ne se mesurent pas, ne se contrôlent pas. Elle pouvait peut être lire dans son esprit ou décrypter ses attitudes mais elle ne les comprenait pas. Elle ne comprenait qu'il ne pouvait pas la laisser ici seule. Non pas parce que c'était son devoir ou qu'il était mu par une quelconque "morbidité" mais parce qu'il était humain, parce qu'il l'aimait et qu'il ne pouvait pas la laisser.
Elle ne comprenait pas ce qu'était l'amour et encore moins la fidélité. Les félins étaient aussi fidèles que les canins, juste plus indépendants. Ils pouvaient donner autant d'amour que les chiens, un amour différent tout comme les humains.
Il ne savait pas ce que être un warhound voulait dire, elle ne savait pas ce que c'était qu’être un garçon avec des valeurs. Elle n'avait vécu que dans la souffrance, il voulait lui montrer ce qu'était l'amour. Ils étaient tellement différents …
mais Sanzo resta. Il resterait quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse et tant pis s'il souffrait. Sa souffrance serait toujours moins terrible que celle de Rachel. Il ne l'abandonnerait pas.
Il la regarda tenter de se relever, tendant une main il ne finit pas son geste. Hésitant, l'aider pourrait être humiliant pour elle mais d'un autre coté …
Il la regarda extraire les morceaux de bois un par un … et se mit à ronronner.
Il la regarda saigner … Cerbérus l'imita …
Il la regarda s'auto-bruler pour cicatriser et stopper les saignements … les 2 félins ronronnaient, soutien bien dérisoire mais qui venait du coeur.
Il la regarda se retenir de ne pas hurler se demandant s'il ne rendait pas les choses plus dur encore pour elle …
Il la regarda souffrir et souffrit avec elle … Cerbérus se mit à miauler, un miaulement d'une tristesse sans fond … Qui a dit que les animaux n'avaient pas de sentiments … Les chats étaient extrêmement sensibles aux humeurs de leur maitre.
L'odeur des chairs brulées l'envahit, il avait de nouveau envie de vomir mais il ne bougea pas.
Il n'avait finalement pas paniqué, ni vomit … D'ailleurs il ne ressentait plus rien, plus rien sauf une grande pitié et un respect sans borne meme s'il la trouvait idiote. Idiote de s’être infligé tout ça alors qu'il y avait des infirmiers, alors qu'elle aurait pu bénéficier de soins efficaces et sans douleur juste en lui faisant un peu confiance …
Il soupira et maintenant … Il était bien sur terriblement choqué par ce qui venait de se passer … qui ne l'aurait pas été mais … Il lui dégagea tendrement le visage, elle avait les yeux clos. Il lui essuya doucement le nez et la bouche. "bien tu m'as prouvé que tu pouvais te débrouiller … à moi de te montrer ce dont je suis capable. " Sa voix était douce et tendre. Avec délicatesse, il la souleva. Elle ne pesait rien, rien de plus qu'une plume et curieusement elle sentait bon. Au delà des chairs calcinées et du sang, elle sentait bon. Il lui chuchota "tu peux te débattre, tu peux me faire mal … peut importe, je t'emmène à l'infirmerie. Tu es peut être une guerrière hors pair, une .. Warhound comme tu le dis mais en ce qui concerne les demoiselles en détresse, je suis le champion. " aucune peur d’être blessé, aucun sentiment de supériorité malgré ses paroles, juste beaucoup d'amour. Il se remit à ronronner pour elle, espérant qu'elle comprendrait puisque les mots ne semblaient avoir aucun impact. "tu n'as rien compris mais ce n'est pas grave. Un jour tu comprendras … " il voulait encore lui expliquer mais cela n'aurait servi à rien de toute façon et puis il y avait plus urgent. Cerbérus miaulait. Sanzo la regarda et soupira. "allez grimpe" la petite chatte ne se le fit pas dire deux fois. Au prix de contorsions elle parvint au niveau du visage de Rachel. Les griffes de ses pattes arrières solidement enfoncées dans l'épaule de Sanzo et elle se mit à lécher les plaies de sa maitresse.
Il était serein, si elle devait le blesser … elle le ferait tant pis mais il n'était pas inquiet … Cait le trouverait probablement totalement stupide et inconscient mais c'était plus fort que lui. Il avait confiance en Rachel. - hrp:
je n'ai pas bougé pour te laisser la possibilité de réduire Sanzo en cure dents ^^ si tu le fais pas n'hésite pas à me faire bouger jusqu'à l'infirmerie
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| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Chassez le naturel, il revient au galop {LIBRE} Dim 24 Mar - 11:58 | |
| Un micro climat ? On aurait dit oui ! En tout cas, c’était assez anormal pour ne pas passer inaperçu. Au milieu du Parc , elle clopinait vers les bois d’où une fumée noire émergeait et signait la présence du phénix ! Ca caillait sec, surtout en culotte avec une chaleur corporelle allant en s’épuisant tout comme ses forces. Le garrot était suffisant pour freiner l’hémorragie mais elle peinait à rester consciente vu la quantité de sang déjà rependue. Elle s’était auréolée d’une sphère vibrante ou des déflagrations électriques venaient frapper le sol et strier les airs autour d’elle, ses longs cheveux roux se dressaient dans les airs lui donnant un aspect surréaliste de sorcière médiévale. Comme son pied nu écorché sur le gravier ou le sol accidenté, elle s’en fichait, ce qui comptait s’était retrouver Rachel et stopper ce qui pouvait être stoppé. Mais force de constater que son abnégation confinait à l’inconscience cette fois ci !
- Espèce de salle petite tête de mule irlandaise ! Combien de fois j’vais devoir te ramener de force, t’es sure d’être adulte ?!
Une voix qu’elle connaissait par cœur par son intonation bourrine et rentre dedans, une des rares personnes à la connaître aussi bien et osé lui parler sur son ton. Teryl Ticalamira, le Dragon de l’Infirmerie que l’excentricité de la jeune X men n’impressionnait nullement.
- Ah Zut hein ! J’suis en mission…Vas plutôt chercher Rachel ! Moi ca baigne nickel.
Un lourd soupire et un regard blasé alors qu’elle se tenait à quelques mètres d’elle à distance raisonnable puisqu’elle connaissait parfaitement les manifestations du pouvoir de la rousse incendiaire. Elle sembla chercher quelque chose dans sa mallette de soins, le gardant hors de vue de Fuzzy tout en répondant.
- On s’en occupe après de l’autre calamité rousse, d’abord le castor junior ! Qui à vue de nez va trépasser d’une hémorragie et terminer de se broyer la jambe avec intelligence. C’est Cameron qui va être contente d’encore avoir à te réparer, ou alors Josh, à croire que tu adores qu’un homme te touche finalement, je devrais peut être en toucher un mot à Amy.
Fuzzy ne ralentit pas sa course pour autant, se contentant d’étouffer quelques jurons.
- Ah Ah Ah…Je meure de rire. Bon restez pas dans l’coin, vous allez finir comme Claude François sinon. Promis, je récupère Grande Rousse et j’arrive.
Un bruit comme une déflagration légère, Cait se tourna vivement pour contempler une Teryl qui tenait encore en main une sorte de révolver modifié qu’elle baissa pour ranger dans sa mallette.
- Hé ho ! A quoi tu joues ?! Tu veux m’tirer dessus, c’est quoi ce délire !
L’infirmière lui fit un geste de se retourner avec un sourire amusé.
- Je t’AI tiré dessus, nuance, et avec un postérieur quasi à l’air et bien visible en rose, j’aurai eu du mal à te manquer.
D’un geste vif et affichant un regard ulcéré, elle palpa de la main ses fesses pour décrocher de la droite une sorte de projectile seringue à présent vide et leva le visage vers la femme d’age mur avec une expression oscillant entre colère et indignation.
- Je te connais Miss Elioth et je connais ta mutation à force…Je vais pas perdre mon temps à te convaincre et me prendre des châtaignes. Un bon anesthésiant couplé à un analgésique, ca va mettre hors fonction mes deux problèmes : l’électricité et ton sale caractère.
Alors que la sphère régressait déjà et que ses forces l’abandonnaient brusquement, Cait bredouilla en couinant.
- Vous êtes pire que Frost ! Je me vengerais ! C’est une att…attitude..honteuse..j’suis un X woman…quand..même, quoi..
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