X-men RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 Emilie Kenneth Part III Roots ( Pv Amy) . San Francisco

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Amy de Lauro
Agent du BAM Gamma
Amy de Lauro


Messages : 2226
Date d'inscription : 07/04/2012
Age : 30

Emilie Kenneth Part III  Roots ( Pv Amy) . San Francisco - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Emilie Kenneth Part III Roots ( Pv Amy) . San Francisco   Emilie Kenneth Part III  Roots ( Pv Amy) . San Francisco - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Avr - 22:03

- Moi aussi je te le promets, rien ne m’intéresse plus au monde.

Sa voix, son sourire, son regard ; Dieu ce qu’elle l’aimait. Elles allaient le faire, ensembles ; elles allaient vivre, quoi que le Destin leur réserve, elles allaient vivre leurs rêves. Elles avaient, ensemble, fait le rêve de devenir X-Women, et elles l’avaient fait. Elles faisaient aujourd’hui le rêve d’une vie ici, sur la côte est (à moins que ce soit l’ouest, Amy n’était jamais sure malgré que son aimée lui répétait toujours, mais c’était si amusant de se faire corriger), à San Francisco, une utopie rien qu’à elles.

Un nouveau baiser, pour signer le premier, comme toujours, pour toujours.

Un geste lent, le bras de Caitlyn frôlant la peau d’Amaranth jusqu’à l’endroit qu’elle avait de plus intime, le caressant furtivement pour la faire frémir de tout son corps, une vague de chair de poule partant du point d’impact pour se répandre avec vélocité sur tout son corps alors que l’information de l’acte la faisait se mordre la lèvre inférieure d’envie. La sensation de feu, tant dans son sexe que dans ses veines, revint bien vite, et l’italienne tenta de se freiner pour laisser à son amour le temps de parler.

- Rien à part peut-être un peu de « cela » ? Hum ? Qu’en dis-tu mon p’tit Abricot ? Second round ou on sort ? Il me reste de la ressource tu sais… toujours… lorsqu’il est question de consommer 10 fruits et légumes par jour… Ca s’entretient la bonne santé, ils le disent à la télé !

Le visage d’Amaranth se pencha lentement effleurant de sa joue celle de Caitlyn alors qu’elle approchait sa bouche de l’oreille de son aimée. Les odeurs des savons se sentaient encore, et le petit abricot était à double sens, mais à usage unique.

- Cinq fruits et légumes par jour, mais on a deux bouches à nourrir, murmura-t-elle langoureusement comme un secret honteux parfaitement assumé, répondant à la proposition imagée par une surenchère entendue.

Tant pis pour le coiffeur, elle verrait de retour à New York ; demandé comme c’était, Amy ne pouvait pas refuser. Déjà qu’elle avait du mal à refuser d’ordinaire, mais la caresse l’avait relancée mieux qu’on bouton reset n’aurait jamais put. Elle avait peut-être envie de savoir ce qu’elle donnait en blonde, mais l’envie de Caitlyn était infiniment plus forte, et irrésistible également. Collant son corps à celui de son aimée, elle courba la tête et l’embrassa dans le creux du cou et de l’épaule, alors même que ses propres ailes n’étaient plus contenues dans sa cage thoracique, voilant un monde dont elles n’avaient cure en cet instant. Second round était engagé.

***

Il n’y eut pas de troisième round. Comme toujours, elles conclurent non-pas sur une égalité mais sur leur victoire commune, cependant l’heure avait tant avancée alors même qu’elles avaient perdu le fils du temps, que pour ne pas être en retard sur le planning tacite de leur soirée, elles avaient dût se résoudre à se désenlacer. Ce n’était que partie-remise, Amy l’avait assurée à son aimée, qui finirait bien par ce douter de l’existence d’une idée dans la tête de l’italienne ; une idée qu’elle espérait suffisamment saugrenue pour que la surprise ne soit pas gâchée.

Pas d’interrogatoire, juste une douche pour son aimée, et une Amaranth allongée sur le ventre, accoudée au lit à la regarder en souriant simplement, admirant chaque détail du corps de Caitlyn sous sa couverture aqueuse. Chacune son tour, après tout. Et le temps leur manqua une fois encore, alors qu’aux yeux de l’italienne, Fuzzy ne sortait que trop tôt de sous la douche. Encore que les odeurs de savons, venant subtilement soutenir celle naturelle de la Ptite Rousse, ne la couvrant heureusement pas.

- Toi aussi tu sens l’abricot, maintenant, lâcha-t-elle avec une petite voix enjouée, battant l’air de ses jambes pliées.

Le temps était venu de se préparer, et tout en feignent de ne pas faire attention lorsqu’elle cherchait ses affaires (chose qui n’était pas dans ses habitudes, il suffisait de regarder ses jeans pour comprendre), Amy sortie de sa valise une robe rouge, en parant Amaranth rapidement. La robe en elle-même semblait plus ou moins sombre en fonction de la luminosité, étant d’un rouge-orangé en pleine lumière et d’un rouge sombre lorsque la lumière baissait. A dos nu, elle enserrait Amaranth en un collier ras du cou ainsi qu’au niveau de la ceinture, et sa devanture formait un décolleté plongeant, tendit que son bas étant fendu à la jambe droite, le tout sans manches et lui descendant jusqu’aux chevilles. Ce n’était pas sa première robe, mais sa première robe de femme, si, et elle l’avait achetée comme une jumelle à celle asymétrique d’un bleu électrique qu’avait dévoilée Caitlyn lors de la nuit précédent sa passation, la première nuit où elles avaient réussit à outrepasser les blocages psychologiques de la petite Amy dans le domaine où elles se voulaient désormais, à défaut d’être les meilleures, les plus bruyantes.

Une paire de talons-hauts pour compléter le tout, ainsi que la vérification que ceux de Caitlyn étaient solides, pour ne pas réitérer un malencontreux accident, puis son pendentif en croix réglé sur la longueur pour qu’il repose entre ses seins, au plus prêt du cœur, et elle était prête. Son trente-et-un, ou ce qui s’en rapprochait le plus, et Fuzzy avait faite la même, l’italienne ne pouvant s’empêcher de se placer dans son dos pour l’enserrer tendrement dans ses bras, et d’un murmure dans le cou, lui lâcher ces simples mots.

- Tu es belle. Je t’aime, ma Cati.

Elle n’ajouta rien, il n’y avait rien à ajouter et elle n’aurait rien put ajouter de toute façon. Sauf peut-être un baiser, mais cela, c’était à la discrétion de son aimée.

Elles allaient dans un bar, Caitlyn avait quelque chose à lui montrer, et quoi que ce fût, Amy avait hâte. Oh, bien sur, elle avait encore moins le droit de conduire en talons que de norme, mais elle ne dit rien, c’était une plaisanterie, une vérité sous couvert de plaisanterie, mais une plaisanterie tout de même. La soirée promettait d’être belle, et elles avaient essayée de se parer à la hauteur, même si l’italienne avait l’intime conviction que quoi qu’elles eussent fait, ce n’aurait pas été suffisant.

Le bar était un endroit assez remplit, avec des cases formées par de confortables bancs en angle autour d’une petite table, et il y avait une scène aussi. Le monde était au rendez-vous, et le son, les images comme les odeurs agressèrent Amaranth aux premiers temps. Elle n’en quitta pas pour autant son aimée d’une semelle, s’habituant bien vite à l’alcool et la sueur, qui somme toute étaient bien plus discret qu’elle ne s’y était attendu, preuve de la propreté du lieu. Rien à voir avec le Hell Angels de Salem, même si elle n’en jetait pas la pierre à l’arbitrairement nommé Raoul.

Choisissant l’endroit, elle s’en alla le quérir alors que son aimée réglait un détail avec le tenancier, et prenait les commandes. Amy voulait faire cela bien, voulait faire cela classe, et sans jamais en avoir goûté, elle prit du vin rouge, celui dont le nom l’inspirait le plus. S’asseyant à l’une des extrémités, elle croisa les jambes, ne montrant rien de son malaise face à ce lieu, et attendant le retour de Caitlyn sans la quitter du regard, et malgré le bruit, de l’ouïe.
Revenir en haut Aller en bas
Caitlyn Elioth
X-Men Beta
Caitlyn Elioth


Messages : 1618
Date d'inscription : 06/04/2012
Age : 36

Emilie Kenneth Part III  Roots ( Pv Amy) . San Francisco - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Emilie Kenneth Part III Roots ( Pv Amy) . San Francisco   Emilie Kenneth Part III  Roots ( Pv Amy) . San Francisco - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Avr - 20:04

Une robe exotique, chose rare ! Mais comme elle avait reçu en plus d’un tendre baiser les hommages et compliments de sa belle, compliments auxquels elle s’était juste contenté de sourire en guise de réponse tout en inclinant un peu plus la tête, tout irait bien. Et c’était vrai qu’elle se sentait belle et c’était assez rare pour être souligné cette nuit. Belle parce qu’Amy lui disait et belle parce qu’elle les croyait, ces quelques mots un peu futiles qu’elle ne s’habituait pas à s’entendre se les dire.
Mais elle savait où elle allait, elle le savait parfaitement en parfaite hôte des nuit à la douceur océane de la côte Ouest.

Emilie Kenneth Part III  Roots ( Pv Amy) . San Francisco - Page 2 L10

Le soir était déjà présentant rendant Cisco plus attirante et plus désirable à suivre dans sa folie et ses mystères, car partout en ses veine pulsaient la vie et la douceur d’être puisqu’elles étaient deux. Et c’est ensemble qu’elles franchirent le seuil de cet établissement situé quasi à la sortie d’un quartier qu’Amy commençait à connaitre : Mission.
Ambiance feutrée de bois sombres et de couleur florale, l’endroit était exiguë mais une foule impressionnante s’y pressait, fait remarquable, la tranche d’âge plutôt trentenaire et un public TRES féminin. Quelques regards permettaient rapidement d’en comprendre la cause, au bar, près des billards et même près de la scène du fond où un Jazz Band jouait quelques airs qui fleuraient bon la Nouvelle Orléans, des couples composés de femmes enlacées dans des gestes tendres ou en embrassades vivaient sans gènes leurs passions devant des regards indifférents.

Caitlyn elle-même avec une fierté non feinte l’avait guidé jusqu’une table et s’était éclipsé pour se déplacer vers le bar où l’avait hélé une sorte d’hispanique a demi chauve. Le dialogue se fit à demi en espagnol mais la signification en était évidente. Caitlyn avait été une habituée des lieux jadis, rires sincères et petit signe vers la table où trônait Amy afin sans doute de la présenter de loin en la désignant à son interlocuteur, puis l’homme lui administra une franche claque dans le dos là et l’Irlandaise rougie sensiblement. On lui préparait une sorte de cocktail alors que l’un des musiciens lui adressait la parole à son tour, quelques bribes de paroles, des nouvelles échangées, une pointe d’émotion alors qu’elle essayait réellement de s’extraire de la conversation pour revenir vers sa belle en s’enfuyant quasiment ce qu’elle parvint à faire emportant en guise de victoire un cocktail de fruits frais qu’elle déposa sur la table s’installant fesses contre fesses auprès de son aimé en pouffant.

- Ouuuf ! J’ai cru qu’ils me lâcheraient pluuus. C’est en endroit que j’adore et vu l’orientation sexuelle de la clientèle, on évite les gros lourds. Par contre, je te défends d’avoir le regard trop baladeur ailleurs, c’est MOI ta star, ok ? Ah et puis avant que tu t’imagines le pire, j’venais pas là pour draguer, non..j’avais un petit « job » deux soirs par semaine à une période et comme c’était à cinq rues de chez moi, c’était vraiment l’idéal. J’connais encore du monde on dirait. J’avais peur que cet endroit ferme , y’a une vraie « ame » ici et...

Alors qu’elle allait poursuivre, une voix se fit entendre dans le micro qui la força à se taire un instant.

- Mesdames et Messieurs ! Comme chaque soir ici, c’est un soir extraordinaire et comme chaque soir nous avons une surprise pour vous ! Apres une treeees longue que l‘on qualifiera de trop longue absence, la rouquine à la voix soul est de retour pour faire trembler vos verres ! Tout droit de New York afin de vous offrir le bonjour de la cote Est..
- Oh putain !!!
- Ce soir pour vous, l’inoubliable, l’incorrigible…
- Oh..j’vais lui faire bouffer son Banjo…
- L’enfant de Mission !
- Sweety ca…cache moi !
- CAITLYN ELIOTH !!!!

Alors qu’elle semblait vouloir fusionner avec la table, voire sous la table ! Une poursuite de projecteur se braqua dans son visage la figeant comme un lapin sous les plein phares d’une voiture accompagné d’une salve d’applaudissements nourris tandis que sur scène, le joueur de banjo lui faisait signe de la rejoindre. Elle eut beau se défendre en agitant les mains, et implorer sa compagne du regard (cette dernière semblant d’ailleurs assez amusée par la situation) deux musiciens viennent la « forcer » gentiment à monter sur scène alors qu’elle adressait à la foule un sourire de constipée.

- Aheum…bonsoir…heu…ca fait longtemps que j’ai pas chanté en public…c’est…vous attendez pas à un miracle.

Bon…J’espère que vous aimez Bob Dylan…


Elle se tourna vers les musiciens de l’orchestre réclamant un « truc retro » puis acquiesça au titre avant que les premières notes commencent à se faire entendre plongeant la salle dans le silence.