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 One day in the subway (pv Sanzo)

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Colleen Caravella
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Colleen Caravella


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MessageSujet: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeJeu 14 Fév - 21:44

En temps normal, je déteste devoir prendre les transports en commun de la ville. Aujourd'hui, c'est encore moins supportable. Imaginez un mouvement de grève sauvage chez les chauffeurs taxi, allié à une météo exécrable et les accueillantes stations du métro New-yorkais se muent en ruche grouillante d'insectes dont le mot d'ordre est chaos. Si j'avais le choix, c'est sur que je serais bien tranquille dans ma caravane à regarder Bob l'éponge devant la télévision. C'est fout de voir les épisodes de ce dessin-animé, une fois à peu près consciente, et l'autre fois totalement défoncée. A vraie dire, j'ignore dans quel état je comprend le mieux ce cher Bob et ses amis. Refermons la parenthèse d'une éponge vivant dans un ananas aquatique, pour revenir dans le métro. La raison de ma présence à contrecœur ici est simple, je vais à l'autre bout de la ville rendre service à mon cousin. Bien sur, je pouvais refuser, mais vue ce qu'il a fait pour moi depuis mon arrivée ici, je ne suis pas ingrate, oui je peux bien lui rendre la pareille quand mes pouvoirs peuvent l'aider. Il est sur un autre chantier et mes talents de "destructions" lui ferait gagner pas mal de temps et d'argent. Du coup, ça fait deux trois jours que je limite un peu sur la dope pour être assez en forme pour exploser dans la joie et la bonne humeur. Bon, l'ennuie, c'est de me contenir jusque là sans penser à m'injecter un peu de morphine, grand dieu que sa me détendrais pourtant ! Même pas un petit somnifère, ça craint vraiment. Hep, je suis un rien à cran mais zen, je suis calme et comme tout le monde savait que me laissait seule dans la city est tout sauf une bonne idée, Norah a décidé de m'accompagner. Une petite balade entre frangine, super ça ne peut que bien se passer !

Et donc, nous nous retrouvons, toutes les deux, debout dans ce métro bondé à côtoyer bon gré mal gré les autres usagers du transport. C'est dans des situations pareilles que je regrette vite de ne faire qu'un mètre 55. Pourquoi cela ? Hé bien me retrouver au niveau de l’aisselle pleine de sueur de mon voisin de barre fixe me dissuade de l'efficacité des déo à effet 24h/24. Un véritable enfer ! Et l'autre, là ! Il se colle tellement à moi que j'ai l'impression qu'il le fait exprès sous ses airs de pervers ! Et pour achever le spectacle, un crétin de nourrisson a décidé de tester ses vocalises en pleurs histoire d'égayer ce voyage d'un fond musical totalement insupportable. Heureusement, Norah n'est pas mieux loti, est malgré son impatience légendaire, elle tient bon également. On s'échange même un petit sourire complice, ce soir, on en rigolera bien autour d'un bon bol de nouilles. De toute manière, on sort au prochaine arrêt pour prendre une autre correspondance. Non, rien ne va entacher cette belle journée pluvieuse, ni même cette nouvelle bousculade à la sortie de la rame. Quoique...

" No ! Norah ! Attends-moi ! "

Je ne suis pas aussi douée qu'elle pour me frayer un chemin dans la foule. Les gens sont pressés et malpolis mais surtout nombreux ! Entre ceux qui sortent, ceux qui rentrent et ceux qui restent, je suis totalement ballotée d'un sens à l'autre et pire, j'ai perdu ma sœur de vue ! Pas de panique, elle est surement déjà sur le quai, je la rejoins de suite. J'écrase un pied, repousse une poussette voulant entrer et insulte presque un petit vieux voulant monter juste avant ma descente. Ouf je suis sortie ! Le métro referme ses portes et disparait dans le tunnel, fini la galère. Mmmhhh... Non. Le quai c'est la population du métro puissance deux !

" Norah ! Norah ! Norah ! No ! T'es où bordel ! "

Je commence a paniquer entourée par tous ces étrangers. Déjà assez à cran, c'est mauvais, il faut que je me prenne un petit cachet histoire de me calmer. Merde, je n'ai rien pris exprès pour ne pas céder à la tentation. Et voilà que j'en aurais bien besoin. Non, je retrouve ma frangine est on met les voiles d'ici, c'est simple. Je l'aperçois de dos et lui prend la main. Oops non, même arrière train mais franchement pas la même face. Je bredouille à peine des excuses en reculant que je bute contre deux gars issue tout droit du ghettos. L'un deux me repousse en m'insultant tout droit dans les bras d'un type en uniforme. Directement je pense à un flic, même si c'est en réalité un simple agent de sécurité du métro qui me retient par le bras.

" Non ! Non lâchez moi ! Je n'ai rien fait ! Rien fait du tout ! "

Visiblement il s'éxécute sans broncher mais trop heureuse de retrouver un semblant de liberté, je vois tout autour de moi des yeux me scrutant. A me mettre toute seule en spectacle ainsi je n'arrange pas mon cas que je décide de courir le plus loin possible d'eux. Un mètre, deux mètre, trois... Un pied qui traine et je finis ma route toute droite lancée contre un distributeur de boisson, tête la première.

BOOOOOOOOM !!!

Une détonation fracassante qui fait régner le silence dans la station. J'ai explosé par pur réflexe en voyant l'imminence du choc. J'ai réussi à l’atténuer au dernier moment n'explosant juste ce distributeur mais les faits sont là. Et les cris commencent déjà à fuser de partout.

" C'est la fille qui à fait ça ! "
" Une mutante ! Une mutante ! "
" Les terroristes mutants veulent faire sauter le métro ! "
" Empêchons-la de nuire, prévenez les flics ! "
" C'est qu'une gamine ! "
" Non, une mutante, cassons-lui la gueule ! "
" Elle s'enfuit, rattrapons-là ! "

Vous croyez quoi ! Que je resterez là à me faire lyncher en public ? Non, vue leurs regard j'ai vite compris. Et ce n'est pas la première fois qu'on associe les mots "mutante" et "terroriste" en me désignant. Sauf que cette fois, je préfère m'éclipser avant d'en connaître les conséquences. Ce n'est pas l'idée d'une partie des gens présents. Entre ceux paralysés par la peur et ceux qui s'enfuient dans tous les sens, une poignée d'entre eux ont décidé de me prendre en chasse. Oui, je l'ai déjà dis, mais ça craint ! La course poursuite peut commencer dans les couloirs entre la cinglée que j'interprète, bousculant tout au passage et ces enragés me poursuivant comme le diable, j'ignore comment cela va se finir !
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Sanzo Aoe
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeVen 15 Fév - 15:43

3 octobre.

Aujourd'hui c'est mercredi et les cours se sont finis plutôt. Cela faisait plus de 15 jours que Sanzo hésitait à continuer ses recherches sur Ernest. Il en avait envie mais sa bonne éducation l'en avait jusque là empêcher. Il avait pensé demander à ses camarades mais comment lancer la conversation. Il ne pouvait décemment pas le faire comme ça. Plusieurs fois il avait été sur internet pour finalement couper. Il avait fini par se décider à poursuivre notamment sur les conseils d'Océane. La jeune fille était bien plus pragmatique que lui. Sanzo était donc décidé mais la bibliothèque de l'Institut n'offrait pas les info qu'il souhaitait. Les journaux n'y étaient pas gardés ou du moins il ne les avait pas trouvé. Il avait donc décidé d'aller à la NYPL la New York Public Library, la plus grande bibliothèque de New York. Il était sur d'y trouver des réponses.
Il avait plu toute la semaine et il s'était donc équipé en conséquence. Se rendant dans un endroit dès plus public il s'était aussi "camouflé". Il détestait ça mais ses copains l'avaient mis en garde et il les avait écouté. Il n'était quand meme pas idiot au point de prendre des risques inconsidérés. C'est donc la queue soigneusement camouflée et les oreilles dissimulées sous une casquette de la NY Knicks (l'équipe de basket de New york) qu'il était sorti. Par chance il ne pleuvait pas, il s'était donc rendu tranquillement à l'immense bibliothèque. Il avait eu tous les renseignements qu'il souhaitait et meme d'autres qu'il aurait préféré ne pas savoir. C'était toujours le problème de la curiosité. Mais tant pis pour lui, c'était trop tard.
Il regarda sa montre il était un peu plus de 17h, il avait encore du temps avant de rentrer. Il décida d'aller enfin voir la statue de la liberté. C'était un comble, il était à New York depuis un mois et n'avait jamais trouvé le temps d'aller voir le plus célèbre des monuments. Lorsqu'il sortit il eut moins de chance, la pluie tombait averse. Il frissonna et râla, il détestait la pluie. Tant pis il n'avait pas encore envie de rentrer. Il prit son courage à deux mains et fonça en direction de la bouche de métro la plus proche. Il prit soin d'étudier le plan. Il n'avait pas réfléchit au monde. Sanzo n'était pas asociale mais là … ça se bousculait dans tous les coins, il se faisait marcher sur les pieds .. sans parler de l'odeur pour son odorat sur-développé. C'était limite un enfer. Il tenta de se distraire en regardant les gens. Il y avait de tout : de l'homme d'affaire qui consultait sa montre, à la mère de famille houspillant ses enfants. De la jeune punk blanche à la crête écarlate et aux nombreux piercings au black et sa musique qui braillait … bref tout un panel plus ou moins représentatif de la population New yorkaise et américaine. Sanzo souriait, tout cela l'amusait en faite. Il s'en fichait il avait le temps lui. Il laissa meme passer une vieille femme obèse qui le regarda avec suspicion … à croire que la politesse était quelque chose de tabou dans le métro. Il attendait tranquillement la rame suivante à bonne distance de la limite du quai quand une déflagration retentit. Il fit comme tout le monde et se tourna vers l'origine du bruit. Les gens étaient affolés et des cris retentirent

" C'est la fille qui à fait ça ! "
" Une mutante ! Une mutante ! "
" Les terroristes mutants veulent faire sauter le métro ! "
" Empêchons-la de nuire, prévenez les flics ! "
" C'est qu'une gamine ! "
" Non, une mutante, cassons-lui la gueule ! "
" Elle s'enfuit, rattrapons-là ! "

Sanzo n'aimait pas ça. Il commençait meme à avoir peur. Il était à moitié coincé et si une foule déchainée s'en prenait à lui il ne pourrait pas fuir. Il commençait à regretter d'avoir voulu prendre le métro.. Autour de lui les gens commentaient l'affaire avec parfois beaucoup de méchanceté. Il faillit bondir quand il sentit qu'on lui tapotait sur l'épaule. Il se retourna, c'était un garçon dans ses ages
"hé mec tu sais c'qui s'passe ?
Sanzo haussa les épaules "non pas vraiment"
Une femme se retourna "c'est encore cet saloperie de mutant qui a voulu faire exploser le métro … on ferait mieux de les enfermer ces fils du diable …" elle continua encore à vitupérer contre les mutants

Il reculait discrètement vers les escaliers, s'éloignant le plus possible du quai quand la foule s'écarta brusquement. Une jeune fille brune, cheveux court apparut poursuivi par des policiers et quelques individus poings brandit et haine dans les yeux. Sanzo eut pitié de la jeune fille, si elle était attrapée dieu sait ce qui lui arriverait … Il devait l'aider … comment il n'en savait encore rien. La fille arriva sur lui, en bas des escaliers. Il ne connaissait pas bien le métro mais c'était le chemin qu'il venait d'emprunter. De plus il pouvait compter sur sa rapidité et son agilité. Il n'était pas sur de la réaction de la fille mais d'un bond il fut à coté d'elle et lui attrapa la main
"n'ait pas peur je vais t'aider"

c'était bien sur un peu idiot comme réaction mais il commença à grimper les marches 4 à 4 …
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Colleen Caravella
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeDim 17 Fév - 21:02

De la haine, de la fureur et une soif de vengeance, ceux qui me poursuivent ne vont pas se contenter d'une simple discussion. C'est évident, on ne raisonne pas avec ce qui semble être un monstre à leurs yeux. En bousculant la foule pour me frayer un chemin, j'entends même une femme me traiter de fille du diable. Du diable ! C'est une version moderne de la chasse aux sorcières, dés qu'il se passe quelque chose de mauvais, on rejette la faute sur les mutants. Ils n'ont pas spécialement tort cette fois-ci, n'empêche, je ne l'ai pas fais exprès ! Si autrefois, on m'a pris pour une terroriste, ce sont uniquement les médias qui l'ont inventé ! Boomsday qu'on me surnommait en Australie. Je vais vous en donner des putains de Boom si c'est ce que vous voulez ! Il suffit juste que je ferme les yeux et que je concentre deux seconde pour produire une explosion digne des attentats du métro de Londres. C'est ce qu'ils veulent ? Je m'en sors et eux ils crèvent ? C'est aussi simple que ça ! Des innocents vont perdre la vie, je vais encore être recherché par toutes les polices et ils vont une nouvelle fois me détruire.

C'est si simple, et je suis lasse de fuir et de me cacher. Norah s'en sortira comme toujours, mais moi, je ne peux rien faire d'autre. Sérieux, comment je pourrais semer une foule avec mon endurance de camée aux tranquillisants ? Non, depuis un moment, je ne règle mais soucis qu'en les exposants. Discussion avec les parents, l'hôpital, l'asile,... C'est une solution radicale qui a fait ses preuves, seulement d'autres ennuis viennent sans cesse les remplacer. Pffff... Quel genre de cinglé se soucis l'avenir si il meurt dans le présent ? Donc on est bien d'accord, j'explose et tant pis pour les conséquences !

Sauf qu'en m’arrêtant pour me concentrer, je sens une main se poser sur la mienne. Que ? Un type avec une casquette des Knicks tente de m'arrêter. Je n'ai plus le choix, je dois exploser maintenant et... Quoi ? Il me propose de l'aide ? Je reste bien quelques secondes à le fixer dans les yeux sont regard est étrange, presque envoutant pour ne pas dire non humain. Ce laps de temps est fatal pour le peu d'avance que j'avais sur mes poursuivants. Si je ne suis pas pour autant dissuadée de ne pas tout dévaster, je peux au moins prévenir ce type même si je ne sais pas en quoi il pourrait m'aider face à cette foule qui réclame du sang.

" M'aider ? Et comment, en raisonnant ces enfoirés ou en me renfermant dans un centre psychiatrique ? Éloigne-toi plutôt de moi car si ils me choppent, je détruis tout ! J'en suis capable ! Je suis un enfant du diable après tout ! Ils n'auront que ce qu'ils méritent tous ! "

Je rejette ça main, ce n'est pas d'aide dont j'ai besoin, mais d'un putain de miracle pour me sortir de là sans créer de désastre. Reprenant ma course folle, je bute quinze mètres plus loin sur les tourniquets d'accès vers une autre rame. Hoo pas le temps de retrouver le ticket dans ma poche. Une démonstration de mes pouvoirs va régler ça et je l'espère, dissuader mes poursuivants.

Boooooom !

Rien d'extraordinaire, juste de quoi faire comprendre au tourniquet qu'on arrête pas une mutante désespérée. La voie est libre devant moi, mes jonchées de débris derrière, au moins ces obstacles me permettront de gagner un peu de temps !
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Sanzo Aoe
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeLun 18 Fév - 13:34

Sanzo fut un peu abasourdi. Stupéfait par sa propre réaction, il se mettait délibérément en danger pour une fille qu'il en connaissait meme pas ; stupéfait par la réaction de la-dite jeune fille qui refusa son aide et alla meme à le menacer .. ou mettre en garde il ne savait pas trop. Et surtout stupéfait de la réaction des policiers …
Il faillit de nouveau sauter au plafond quand, regardant la fille se sauver, seule, il sentit une lourde main sur son épaule.
Il se retourne, un homme, grand et costaud, un policier en uniforme lui sourit.


"merci gamin tu lui as fait perde quelques précieuses secondes. On va l'avoir cette saloperie de mutante t'inquiète pas." puis le policier reprit sa course poursuite.

"mais … mais …" Sanzo resta à bégayer comme un idiot. Ce n'était pas ce qu'il avait voulu loin de là. Bien au contraire, il avait essayé d'aider la jeune fille.

La rame du métro arrivait et la foule s'y précipita oubliant l'explosion, la mutante et la poursuite. Les humains étaient vraiment versatiles. Une ou 2 personnes fixaient l'escalier avant de finir par s'en aller. Elles avaient autre chose de bien plus importante à faire. Le métro partit dans un rugissement et Sanzo se retrouva pratiquement seul.
Il fit demi tour et grimpa les escaliers 4 à 4, il devait la retrouver. Les gens s'écartaient machinalement sur son passage. Certain souriait un peu moqueur "encore un qui a loupé sa correspondance".
Il arriva au portillon … sauf qu'il n'y avait plus de portillon mais des débris éparpillés ça et là. Il sauta sans s’arrêter. Malheureusement pour lui il avait oublié qu'il avait "planqué" sa queue. Il fut déséquilibré et se vautra lamentablement. Sa caquette alla rouler un peu plus loin. Des passagers le regardaient plus offusqués voir amusés qu'effrayés. Sanzo se releva, il s'était écorché sur un morceau de métal. Il jura en ramassant sa casquette et essuya le sang.

"et voilà toujours pressés les jeunes …"

il ignora le commentaire et reprit malgré tout sa course. Mais ou étaient ils donc tous passés. Il aperçut un policier qui tournait au coin d'un couloir. Il le rattrapa, l'homme était d'un certain age et soufflait comme un phoque. Sanzo le regarda un moment avant d'accélérer. Il ne voulait perdre la fille, il ne pouvait non plus la héler pas avec la troupe qui continuait à la poursuivre.
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Colleen Caravella
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeMar 26 Fév - 21:16

Les tourniquets ne sont plus que d'anciens souvenirs pour ne pas dire un tas de gravats. Cette nouvelle explosion a au moins eu le mérite de ralentir un tantinet mes poursuivants. L'inconnu qui voulait m'aider ne m'aura pas fait perdre trop de temps mais je m'épuise vite à force d'exploser et de courir, ça craint. En me retournant, je remarque l'un ou l'autre flics parmi la foule et au vue de leur regard haineux, il ne sont pas là pour calmer le jeu. L'un de nos cher membre des forces de l'ordre brandi même son arme de service dans ma direction. C'est facile de constater de visu les effets de mes pouvoirs sur mon environnement. Celui-là en a assez dans le crâne pour éviter de se le faire exploser en m'approchant de trop près semble-t-il. C'est malin, par contre, moi, je ne suis pas par-balle. M'éterniser un plus longtemps que de raison me mettrais un peu trop de plomb dans l'aile à mon goût.

Je pourrais aussi me rendre ? Et retourner à la case départ depuis le jour où mes pouvoirs se sont manifestés. La prison avec étapes par l’hôpital et le centre psychiatrique. Alléchant programme non ? C'est totalement hors de question ! Je me demande même comment l'idée puisse encore m’effleurer l'esprit. Je préfère encore me jeter sur les voies que de revivre cet enfer. Tiens, ce n'est pas si bête comme plan. Entre les risques de ce prendre un métro ou de tomber sur une de ces légendaires stations désaffectées empestant de mutants plus hideux les uns que les autres, ils n'auront pas les tripes de me poursuivre dans les tunnels constituant le tentaculaire réseaux du métro New-yorkais. Sauf que je n'ai aucune idée de ce qui m'attends la-dedans non plus. Ils peuvent simplement arrêter les rames et m'attendre à la sortie du tunnel avec de quoi m'appréhender et me retenir pour les cinquante prochaines années. Terroriste mutante ? Ça doit valoir une jolie chambre en première classe dans le centre en plein air de Guantanomo.

Au plus je pense en courant, au plus mes options ne se limitent qu'à tout faire sauter. Pourtant, la solution la plus simple m'apparait au bout du couloir avec la vision d'un escalator. Sortir de la station, m'enfuir dans les rues bondés de la ville et disparaitre. Un espoir, la fin du calvaire. Ce soir, je serais dans ma caravane entrain de rire avec ma sœur en voyant le bordel que j'ai mis aux infos. Allez, encore un tout petit effort.

" Ho merde, c'est pas vrai putain ! "

Pas une armée de vraies prostituées, désolé d'être vulgaire. Mais c'est toute une brigade de la sécurité du métro descend de ses fichus escalators. Dire que je voyais en eux ma porte de sortie, c'est plutôt le mirage du désert cachant le serpent venimeux. Quelle guigne, me voila prise en étau dans se couloir. Si j'avance, je fonce sur eux, si je recule, la meute d'humains fous me rattrape. Tu parles d'un dilemme. Quoique je fasse, je suis dans la merde. Il ne me reste plus que la dernière solution, m'arrêter. Aussi vite, ils m'encerclent, restant à bonne distance, ils n'ont pas envie de se faire surprendre par une petite explosion de rien du tout. Sauf que je suis à bout de souffle, je ne saurais à peine faire sauter que quelques briques si je devais faire boum.

J'obéis donc à leurs injonctions. Contre le mur, mains sur la tête et ne plus bouger. Visiblement ils voulaient me rattraper, voir me tuer accidentellement en état de légitime défense. Si je me rend, ils ne vont pas m'abattre de sang froid. Ils vont me neutraliser et appeler une organisation s'occupant des mutants je suppose. Si seulement ils s'imaginent que je vais rester là sagement à les attendre. Mais si je fais mine d'essayer d'exploser, ils vont tirer et adieu mon jolie minois. je tremble comme une feuille, je suis en manque je sais, mais je suis aussi morte de peur et... Et ce n'est pas ça non plus, le mur tremble derrière moi ! Surement le métro qui passe dans un tunnel de l'autre côté du mur... Ho merde ! C'est ce qu'il me faut une issue de secours ! Mais si je fais mine d'essayer ce que j'ai en tête, c'est eux qui m'explosent... Il me faut une diversion, trouver le moyen de détourner leurs yeux de moi l'espace de cinq secondes...

" Norah ! Norah vient m'aider bordel ! La j'ai vraiment besoin d'un coup de main ! Norah ! Quelqu'un ! A l'aide ! "

je scrute les couloirs à la recherche de ma sœur, elle n'est jamais là quand j'ai besoin de son aide. Je vais encore devoir me débrouiller toute seule si ça continue...
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Sanzo Aoe
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeSam 2 Mar - 8:07

une nouvelle explosion non loin devant, Sanzo se rapprochait de la fille mais finalement il n'avait toujours aucun plan, aucune idée de comment la sortir de ce guêpier. Tout ce qu'il risquait c'était de se mettre aussi en danger …
Il franchit rapidement les gravats de nouveau en sautant … cette fois sans chute. Un des policiers avait sorti une arme. Sanzo était inquiet … vraiment inquiet. D'autres policiers bien plus professionnels arrivèrent encerclant la fille qui finit par arrêter … il avait plusieurs options … La plus raisonnable était de faire demi tour et la laisser se débrouiller .. mais bon … c'était pas son genre. Ils étaient bien trop nombreux pour qu'il puisse intervenir .. et puis il n'avait aucun pouvoir réel. La vitesse, l'agilité … il leva les yeux … rien en hauteur. Le mur rejoignait le plafond sans possibilité de grimper dessus … aucune poutre, aucun filin … rien. Il se demanda pourquoi la fille n'avait pas fait tout exploser encore … se retenait elle … n'avait elle plus de pouvoir ???
Un grondement, une rame arrivait, Sanzo y voit une chance mais ... Il regarde, cherchant un moyen d'occuper les policiers. Il doit trouver … quelque chose … et vite. Le grondement se rapproche. Il n'y a pas grand monde voir personne. Les gens ont peur. Un tas informe de chiffons et de carton, l'escalator .. et ses yeux tombent sur un boitier rouge … bien sur … L'attroupement est toujours fixé sur la fille … et s'en approche. Regard à droite, regard à gauche .. la chance est avec lui … un grand coup de coude et l'alarme incendie se déclenche provoquant la panique parmi les humains. Bien sur il n'est pas resté, d'un bond il s'est éloigné du boitier pour sauter sur l'escalator.
Le tas de chiffon se met à bouger … un clodo. Pas de chance pour lui les policiers s'en prennent à lui. Sanzo est un peu triste, il n'aime pas l'injustice mais …


"surveillez la fille … bande d'abruti …" un des policiers, un chef probablement tente de remettre un peu d'ordre dans ce bazar.

Sanzo regarde la scène avec amusement et cherche des yeux la fille. A elle de jouer maintenant …
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Colleen Caravella
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeMar 12 Mar - 20:59

C'est un comble pour une mutante dont c'est la spécialité, mais la situation devient complétement explosive. Coincée, faites comme un rat par une foule se prenant pour des héros et près à en découdre. Ils me prennent tous pour une terroriste mutante, c'est con mais en détruisant tout, je ne fais rien pour tenter de leur faire changer d'opinion. Pire, la moindre de mes actions ne fait qu'aggraver les choses. Dans une heure, je m'installerais moi-même sur la chaise électrique pour les inciter à mettre le courant. Je suis incapable d’arrêter cet engrenage infernal, les New-Yorkais ont la haine envers les terroristes, mais si je veux m'en sortir, c'est en rasant toute une station de métro. Reste deux options, la fuite ou la reddition. L'une m'amenant directement à la case prison, tribunal et lapidation publique, l'autre s'avérant compliquée tant que ces enfoirés des flics me tiennent en joue.

Il ne me reste plus que la voie du miracle. J'étais croyante à une époque, comme toute petite fille issue de famille religieuse. Mais, de mes malheurs, je n'ai appris qu'à ne croire plus qu'en moi et en ma sœur. C'est alors qu'une alarme retentit dans un vacarme assourdissant dans le couloir. Une réponse à mes prières ou Norah s'est-elle enfin donnée la peine de me sortir de la merde. Quoiqu'il en soit cette petite diversion, détourne l'attention sur moi le laps de temps suffisant qu'il ne me faut pour me re-concentrer sur une explosion. Ni trop forte, ni trop faible, je veux abattre le mur, mais si possible sans blesser quelqu'un. Enfin, je m'en fout un peu mais je pense aux conséquences. Un mutant détruisant le métro, c'est mal, mais si on y ajoute des victimes, je pourrais de nouveaux me chercher un nouveau pays ou vivre. Lorsqu'un des flics, plus attentif que les autres, les prévient de continuer de me surveiller, j'ai un petit sourire aux lèvres...

" Trop tard... A terre et couvrez vous la tête. "

Je n'attends pas plus longtemps pour plaquer mon dos contre le mur et...

Boooooooooooooooooooooooom !!!

Une explosion assez puissante retentit. Personne n'a eu le temps de s'allonger mais le souffle de l'explosion suffit à balayer leurs appuis. En me retournant, je vois que les briques du mur sont en partie détruite. Un bon coup de pied suffit à me forger un passage de l'autre côté, suffisamment grand pour moi, mais ils vont mettre un petit temps avant de se forger un chemin assez grand pour eux. L'avantage d'être ni grande, ni massive. Tant mieux, cela va me permettre de les distancer un peu tout en récupérant mon souffle. Seulement, en m'éloignant de l'ouverture, je constate que ce tunnel est totalement plongé dans l'obscurité. La lumière de mon mobile me permet à peine de ne pas me vautrer à chaque pas mais si une rame passe, ça risque de craindre sérieusement pour mes fesses. Pas question pour autant de revenir sur mes pas, je préfère tenté ma chance dans cette direction.

Aveugle, je maudits les dieux de la téléphonie mobile quand un bip assasin retentit de ma lampe de poche improvisée...

Low Power

" Et merde... "
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Sanzo Aoe
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeMer 13 Mar - 13:41

" Trop tard... A terre et couvrez vous la tête. " 

Sanzo réagit à l'avertissement, il fut d'ailleurs le seul ou presque. Les humains étant bien trop absorbés par le tabassage du clodo se retrouvèrent soufflés comme des fétus de paille. L'explosion n'avait pas été très forte mais assez quand meme pour faire pas mal de dégât .. surtout matériel.
Sanzo se releva et secoua la tête pour ôter les débris de pierre logés dans ses cheveux, ses oreilles tintant à cause du bruit de l'alarme et de l'explosion … il ne l'avait pas prévu. Enfin la fille avait réussi à s'enfuir. Un des policiers se releva tant bien que mal et leurs regards se croisèrent. Sanzo n'aima pas du tout ce qu'il vit. La haine et la violence. L'homme se rapprocha du jeune mutant. Il était deux fois plus grand que lui, et bien plus costaud. Par chance le chat avec d'autres ressources. Il prit appui sur un bloc de pierre, y sauta lestement et en quelques bonds atteignit le trou dans le mur passant par dessus le policier médusé. Il ne put s’empêcher de lui jeter un regard narquois avant de le franchir. Le passage ne fut pas si aisé que ça. La fille était vraiment mince et le passage en conséquence. Il y laissa une bonne partie de peau surtout au niveau des épaules et des fesses. Son pantalon se déchira.
Alors qu'il était entrain d'évaluer les dégâts une main surgit et l'attrapa brutalement par la queue. Sanzo réagit immédiatement, il détestait ça. Il savait comment le faire lâcher. De toutes ses forces il abattit ses mains jointes sur le poignet du policier. Celui ci cria, le coup avait porté et surtout il le lâcha. Sanzo se mit hors de portée. Heureusement que l'homme ne pouvait franchir le passage. Il se contenta de l'insulter copieusement mais Sanzo s'en fichait. Il devait retrouver la fille et vite.
Les policiers n'étaient peut être pas très malins mais ils finiraient par agrandir le trou.
Il s'avança un peu mais de quel coté était partie la fille …
Il se concentra sur ses sens. Son ouïe était gênée par les voix des policiers et par les coups qu'ils donnaient sur le mur. Il devait se concentrer. Son odorat et surtout sa vue étaient bien plus utile. Il capta une très légère lueur. Un humain ne l'aurait probablement pas vu mais lui si. Il avança rapidement vers la source de lumière qui venait de s'éteindre.
Tant pis, ou plutôt tant mieux. Il n'en avait pas besoin. Il laissa ses yeux s'adapter un instant et l'obscurité ne fut plus totale pour lui. De plus il s'éloignait du bruit et ses oreilles aux aguets finirent par capter les pas de la fille. Les siens résonnaient aussi, il avait gardé ses chaussures. Il l'avait vu à l’œuvre aussi préféra t il se manifester. Il n'avait pas envie de finir en petits morceaux

"hé .. toi la fille devant n'ait pas peur. Je suis là pour t'aider alors ne m'explose pas d'acc ?"
il n'avait pas parlé très fort mais juste assez pour qu'elle l'entende. Il continua d'avancer tout en faisant volontairement du bruit. Il finit par la distinguer, silhouette sombre dans la nuit et s’arrêta.
"jolie explosion. Mais t'as pas choisi le chemin le plus facile tu sais."
Meme s'ils étaient assez loin, ils pouvaient entendre les coups violents sur le mur. S'ils ne se dépêchaient pas les policiers seraient là rapidement.

"faut qu'on file d'ici. Allez viens"

il n'avait aucune idée ou le tunnel menait. Mais vu qu'il n'y avait pas de lumière, il devait être désaffecté ce qui était une chance pour eux.
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeVen 15 Mar - 20:32

Rien à faire, j'ai beau le recharger tous les jours, ce foutue portable se vide de sa batterie plus vite que son ombre. C'est vraie que j'envoie des dizaines et des dizaines de messages à ma sœur, sans parler des appels, mais il pourrait au moins tenir quand j'en ai vraiment besoin, comme par exemple maintenant, dans le noir le plus complet de ce tunnel. C'est pas que j'essaie un peu de sauver mes fesses, mais avec un peu de lumière pour me guider, ce ne serait pas du luxe. Derrière moi le temps presse, j'entends encore des insultes anti-mutantes et des coups sourds. Ils n'abandonnent pas. Non, le mur ne va pas les retenir longtemps et me rattraper ne sera qu'une question de temps. Des renforts, des lampes torches, des armes, je ne sais comment, mais ils vont arriver et si le public leur empêcher de tirer à vue tout à l'heure, j'ai peur... J'ai peur que sous le couvert d'un tunnel sombre, la traque ne se termine par une exécution. Le tireur sera un héros alors que la vermine génétique sera abattue avant d'avoir fait tout sauter. Ça se tient, cette version est idéale pour tous les parties, des infos aux autorités, sauf pour moi. Ce n'est pas vers une sortie que me mène ma fuite, mais vers mon tombeau...

Bip

Le noir...
Ma batterie a rendu l'âme en même temps que mon envie de me battre. Ce que je donnerais pour un peu de morphine maintenant. Histoire de totalement planée au moment où ses enfoirés me trouveront. Non, je n'en ai pas, c'est bien dommage. Au moins, je n'ai pas peur du noir mais de là à courir en sifflotant à travers le tunnel ne me parait pas être une idée judicieuse. Une de plus, une de moins, suis-je à ça près. Non pas encore, dans l'immédiat ils ne sont pas encore venus à bout du mur, tout n'est pas encore perdue. Que me dirait Norah ? " Colleen, si tu ne te sers pas de ta tête, sers toi de tes pieds ! ". Oui, ou quelque chose dans ce genre. Continuer de marcher. Mettre la plus grande distance entre moi et eux. C'est simple enfaite, même dans le noir, il me suffit de m'éloigner du bruit qu'ils font en détruisant le mur. Si la chance vient enfin à tourner, je tomberait dans un embranchement, voir deux, et les perdre dans le réseaux souterrain des tunnels du métro. Quitte à me perdre également ? Au point où j'en suis je préfère errer là-dedans plutôt que de me retrouver entre leurs mains.

De l'abattement à l'espoir... Je change d'humeur comme de chemise, c'est le manque, il commence à se faire sentir. Ça et l'épuisement, trop d'efforts, trop d'explosions, je suis proche de mes limites, heureusement que l’adrénaline parcourant mon corps me suffit encore pour poser un pas devant l'autre mais je suis à cran. Seulement, hormis les bruits sourds des hommes tentant de perforer le mur, soudain, c'est une voix a proximité de moi qui rompt le silence.

Il ne m'en faut pas plus pour sursauter et me retourner en toute hâte, seulement je perds aussi l'équilibre et me vautre à terre, mes fesses amortissant à peine le choc, mon coude s'éraflant contre le mur alors que je tentait de me relever, peine perdue, tournée vers cette voie toute proche, je m'éloigne en reculant jusqu'à me retrouver dos à une parois du tunnel. Pas peur, non, carrément effrayée oui ! Aveuglée par l'obscurité, mes battements de cœur battant la chamade dans ma poitrine et même en essayant, je n'explose pas ! La précédente explosion m'a pompé assez d’énergie pour me laisser sans défense face à cet inconnu. Ça voix m'est pourtant familière, était-il parmi la foule à mes trousses ? Il n'est pas menaçant mais comment pourrais-je lui faire confiance ? Il ne semble même pas gêné par les ténèbres.

" S... Stop, ne t'approches pas de moi ! Tu as vue mes explosions, si tu ne retournes pas en arrière, je t'explose ! J'en suis capable et je n'ai pas peur de le faire ! Je n'ai choisis aucun chemin, je veux juste que tout s'arrange alors vas à t'en ! "

Si je n'étais pas aussi désespérée, je jouerais au poker. Un bluff aussi minable suffirait pour me faire dépouiller par n'importe qui. Heureusement que j'évolue dans le noir, car je dois être bien pitoyable à voir. Me débattant dans le vide pour reprendre appuis sur mes jambes. Les bruits contre le mur se sont tût. C'est bien ma veine, toute désorientée je ne sais même plus dans quelle direction me diriger... Par là ! Bing, à non ça c'est un mur, je vais avoir une bosse pour la peine. Là, non encore le mur... Je panique, c'est mauvais, je n'arrive à rien de bon depuis qu'il m'a surpris. Il... Il est encore là ! Si il veut m'aider à filer d'ici, ai-je vraiment le choix que de lui faire confiance en fin de compte ? Je ne sais pas...

" Filer d'ici ? Bien sur mais où veut-tu qu'on aille dans ce noir complet bordel ! "

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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeLun 18 Mar - 8:04

" Filer d'ici ? Bien sur mais où veut-tu qu'on aille dans ce noir complet bordel ! "

{pff les filles que c'est compliquée} pensa t il. Et pourquoi se mettait il toujours dans des situations impossibles …
Il l'entendit se cogner aux murs. Il la vit aussi. Bon finalement elle se tint tranquille. Il s'avança vers elle et se mit à ronronner


"calme toi. Et ne m'explose pas. Je vois très bien dans le noir alors je peux te guider mais va falloir que tu me fasses un peu confiance. Ces hommes, ils t'en veulent à mort … {et à moi aussi d'ailleurs } mais on peut leur échapper si tu te tiens tranquille. "

il jeta un coup d'oeil en arrière. Le trou semblait s'agrandir. Pour l'instant il ne voyait que la lueur des torches, aucun policier n'était parvenu à passer encore. Le mur était vraiment solide … cela ne rassura pas vraiment Sanzo. La jeune fille avait une sacré puissance. Enfin tant pis, il avait dit qu'il l'aiderait, il allait l'aider. Ils devaient avancer de toute façon ils n'avaient pas le choix. Lui demander d'ouvrir une autre brèche était risqué, il pouvait y avoir des humains innocents de l'autre coté et si Sanzo ne voulait pas que la jeune fille soit capturée, il ne voulait pas non plus blesser des humains. Ils n'avaient donc qu'un seul choix. Il soupira légèrement et prit un ton calme et confiant

"je m'appelle Sanzo et toi ??? tu n'as rien à craindre je suis aussi un mutant … un hybride chat c'est pour ça que je vois parfaitement dans la nuit. Je peux te guider sans problème …"

Sans problème, sans problème … mais jusqu'à un certain point. En effet il ne pouvait voir dans le noir totale. Et si pour l'instant la lumière qui émanait du trou était suffisante, plus ils s'éloigneraient moins il verrait. Il devra aviser à ce moment faisant confiance à ses oreilles. Mais ça il préféra ne pas lui dire, pas la peine qu'elle panique encore plus.
D'un geste rapide il ota ses chaussures. Sentir le sol allait aussi l'aider, ses orteils possédant des milliers de capteurs.


"je vais te prendre la main et on va avancer ensemble. Calque toi sur mes pas. Tes yeux vont être inutile alors sers toi de tes oreilles et de ton nez. Et surtout pas de panique. D'acc ?"

il avait pris un ton autoritaire et rassurant. Il prenait les choses en main. On pouvait aussi sentir une certaine fierté. Jusqu'ici sa mutation ne lui avait rien apporté. Il avait croisé des mutants avec bien plus de pouvoir que lui et meme s'il affichait un certain "je m'en fous" ça l'ennuyait quand meme un peu.
Mais là … là, il pouvait utiliser efficacement ses pouvoirs, et pour aider un autre mutant .. et une fille en plus. Heureusement que Colleen ne pouvait le voir car ce n'est pas un chat qu'elle aurait vu en cet instant mais un coq ...
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeDim 24 Mar - 15:38

Tout devient subjectif, irréel même. L'homme, enfin l'adolescent plutôt, se dirige vers moi et tente de me rassurer. D'une étrange façon en me confirmant que nos poursuivants veulent ma mort, comment diable se tenir tranquille en entendant ça de vive voix de la part d'autre chose que les voix dans ma tête. C'est exactement le genre de situation qui se prête à la panique générale ! Pourtant non, je ne cède pas à la panique, c'est étrange. Est-ce que le prénommé Sanzo me procure-t-il un semblant de sentiment de confort et de sécurité ? Il est mutant, tout comme moi, cela devrait suffire à me rassurer suffisamment que pour lui accorder ma confiance. Non, je ne suis pas une fille normale, je le sais. Tout cela est totalement irréel et le contact de la main de mon improbable sauveur ne fait qu'alimenter mes doutes. Il a raison, mes yeux sont inutiles, mais je ressens d'avantage mon toucher et mon ouïe. Des poils effleurent mes doigts, un ronronnement en bruit de fond... Si cela continue, son sourire va apparaitre dans le noir, c'est le chat de Cheshire ! Les histoires de mon enfance refont surfaces, il remplace le lapin blanc et m'invite à le suivre dans un remixe d'Alice aux pays des merveilles.

Sanzo s'avance mais il se traine un véritable boulet en ma personne. Je ne bouge pas d'un pas et il se retrouve à tirer ma main. Au moins, il n'y a aucune panique, non c'est l'inverse, c'est l'inertie totale. C'est au bout d'une dizaine de seconde que je sors de ma léthargie, resserrant mes fins doigts contre la main du mutant. Non, je ne vais pas lui exploser à la figure mais mettre fins à mes doutes.

" Non... Non, je ne peux pas te suivre. Je ne sais même pas si tu es réel ou si tu est une image tout droit sortie de mon imagination. J... J'ai pas prit de médicaments depuis trop longtemps, tu es une hallucination c'est ça ? Un chat mutant qui parle ? On est dans le noir mais... Mais tu as des rayures roses et mauves ? Je suis en train de planer, c'est impossible qu'un chat ne vienne me sauver la peau dans ce tunnel ? BORDEL MAIS C'EST N'IMPORTE QUOI ! "

Je finis par m’énerver, pas contre Sanzo mais envers moi-même. Je manque encore d'exploser sous la colère mais je lâche la main du chat, non, pire que ça, je la balance carrément. Pour la fin des doutes, c'est raté. Pire, sans son contact, je suis de nouveau livrée à moi-même dans le noir complet. Ou presque... Le faisceau d'une lampe torche illumine telle la lune une partie du tunnel au même moment ou je me prends les pieds contre un rail et me vautre de nouveau violement à terre. Ma tête tombe lourdement, même dans le noir j'ai l'impression que tout tourne. J'ai perdu une case ? Je n'en suis plus à une près mais c'est la réalité qui me claque à la figure. Seule, je suis incapable de m'en sortir alors illusion ou non, je vais devoir faire confiance à ce Sanzo.

Battant l'air de la main, je cherche la sienne espérant qu'il n'ai pas décidé de me laisser tomber pour finir. Réaction somme toute normale vue comment je l'ai traité.

" Sanzo ! Sanzo ! Reviens tu es toujours là ? Je m'excuse ! Que tu sois une hallucination ou réel, j'ai besoin de toi ! Je t'écouterais et je ne paniquerais plus mais s'il te plait, aide moi ! Je m’appelle Colleen si c'est ce que tu voulais savoir, et je suis désolé d'être aussi conne mais me laisse pas ! "

Je suis sincère mais c'est tout le contraire et je panique de nouveau totalement à l'idée qu'il soit réellement partie. Ma vue est inutile mais je ferme les yeux, je suis aveuglée par... par mon sang ? Je me suis cognée tout à l'heure, visiblement je n'en suis pas sortie tout à fait indemne de mes chutes à répétitions. Avec des poursuivants à nos fesses, c'est une très mauvaise idées mais je ne sais m'empêcher de crier après lui.

" Sanzo ! Reviens ! Prends ma main ou j'explose tout ! "
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeLun 25 Mar - 7:27

mais que faisait il dans cette galère … et puis cette fille …. Décidément il était abonné aux folles ou quoi … bon d'acc s'il arrêtait de vouloir jouer au chevalier servant ce genre de situation n'aurait pas lieu mais voilà ...

{mais tu ne vas quand meme pas l'abandonner} lui susurra le petit chat-ange perché sur son épaule … non bien sur qu'il n'allait pas l'abandonner … mais bon ...

il soupira … en plus elle était sujette aux hallucinations … une droguée peut être … il ne manquait plus que ça. À choisir il préférait une folle ...
Et pour couronner le tout une lumière de torche se mit à l'éblouir.
Des rayures roses et mauves .. ben non … il avait une légère fourrure mais juste sur les jambes, et elle ne pouvait la voir .. en plus elle était gris-argent pas rose-mauve.
Il l'entendit se cogner plutôt violemment et une odeur de sang lui emplit les narines. Il n'aimait pas cette odeur. Puis elle tomba limite dans l'hystérie


" Sanzo ! Sanzo ! Reviens tu es toujours là ? Je m'excuse ! Que tu sois une hallucination ou réel, j'ai besoin de toi ! Je t'écouterais et je ne paniquerais plus mais s'il te plait, aide moi ! Je m’appelle Colleen si c'est ce que tu voulais savoir, et je suis désolé d'être aussi conne mais me laisse pas !

Et voilà … bon au moins elle était réaliste.

" Sanzo ! Reviens ! Prends ma main ou j'explose tout ! "

il soupira avant de lui répondre "ok mais calme toi. Pas la peine de hurler tu vas ameuter les policiers . Je viens te chercher mais t'affole pas " il jeta un coup d'oeil la lumière ne semblait pas se rapprocher mais bon … heureusement que ses yeux s'adaptaient vite. Il la voyait toujours mais elle était tombée. Il s'avança et lui reprit la main, la soulevant pour la remettre sur pied

"n'ai pas peur je vais pas te laisser et je suis bien réel. Tiens regarde" il posa la main de Colleen sur son visage puis sur ses cheveux "tu vois là je suis bien réel .. un mutant hybride mais réel. Je peux te mordre si tu doutes encore "

il plaisantait naturellement, il ne lui ferait pas de mal … mais il voulait lui faire comprendre qu'il était bien réel.

"hé vous là bas ne bougez plus …"


et m**de, des policiers avaient réussi à franchir le passage, plus le temps de plaisanter.

"on file"

Il resserra sa main sur celle de Colleen et s'enfonça dans le noir sans courir cependant, il n'avait pas envie qu'elle tombe et se fasse plus mal encore.
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeMer 27 Mar - 15:30

Trop heureuse de ne pas être abandonnée par Sanzo, et dieu sait pourtant que je le mériterais tellement je dois paraître être l'un des plus grands fardeaux à des kilomètres à la ronde, j'agrippe ça main bien déterminée à ne plus la lâcher. C'est étrange, hormis ma sœur, je ne sais pas si je serais capable de venir de moi-même, aider une personne en danger. Alors voler au secours d'un parfait inconnu ? Soit ce mutant est aussi cinglé que moi, soit il à ses propres raisons. L'héroïsme ? La compassion ou la pitié ? Quelques soit ses motivations, je ne préfère pas me poser trop de questions avant d'être tirée d'affaire.

Seulement voilà, il ne se contenta pas de me prendre la main pour me guider loin du tunnel, mais il l'approcha de son visage... C'est un chat mutant, ce n'est pas un homme... C'est un chat mutant, ce n'est pas un homme... C'est un chat mutant ce n'est pas un homme ! Je dois m'en convaincre et ne pas me froisser, non je n'ai aucune raison de perdre mon calme et de paniquer. Prendre de grande respiration et me persuader qu'il ne s'agit que d'un chat... mutant. Pourtant il a des cheveux, pas de moustaches et son nez est humain. C'est un vrai supplice qu'il me fait subir en forçant ma main à lui parcourir le visage. Non, je ne dois pas le repousser, me dire qu'il fais ça sans savoir... Sans savoir que les derniers hommes sur qui mes mains furent forcées de se poser n'étaient que des monstres ! Mais il en est un aussi, un homme-chat ! Un monstre ! Et il veut me mordre ! Non ! Non ! Non !

Je me mordais les lèvres pour tenter de ne pas céder de nouveau, encore une fois à la limite d'une explosion dont ses souvenirs auraient sans doute décupler la puissance. Heureusement, ces fichues flics à nos trousses me ramenèrent assez sur Terre que pour reprendre un poil mes esprits. Et provoqua aussi une réaction chez Sanzo qui reprit ma main de plus belle, mais cette fois pour s'éloigner d'eux. Paradoxalement, c'est sans doute leur intervention qui me permit de ne pas perdre une nouvelle fois le contrôle. Pourtant je dois prévenir cet homme qui m'aide, au moins le mettre en garde.

" J... Je te crois, tu es bien réel... Mais ton visage... Ne recommence plus jamais ça ! Non, je ne sais pas quel genre de monstre tu es ni ce que tu veux mais ne me fais pas de mal, ne me mords pas ! Je ne suis pas comestible je te le jure ! "

Désolé mais mon sens du second degrés est aussi développé que mon sang froid et mon calme à toute épreuve. Je ne me suis pas rendue compte de la dureté de mes paroles sur le moment, non, je veux juste mettre fin à ce cauchemar. On reprend justement notre progression, en marchant ? Si mes jambes ne me lâchait pas, je curerais le plus vite possible moi ! Mais j'ai déjà du mal à suivre ses pas que cela me convient tout juste.

" S'il te plait... Filons d'ici... J'en peux plus de toute cette folie...
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeSam 30 Mar - 10:30

Sanzo ne put s’empêcher de sourire. Heureusement qu'elle ne pouvait le voir sinon elle aurait surement paniqué encore. Elle prenait tout au premier degré, la peur semblait avoir annihilé tout le reste chez elle.
Il avançait donc doucement assurant ses pieds pour qu'elle n'ait pas d'obstacle à franchir. Il hésita à la prendre sur son dos .. pas sur qu'ils avanceraient plus vite.

Un bruit lui écorcha les oreilles, des étincelles et des cris. Un des hommes avait tiré au hasard. Le danger était bien réel. Sanzo se mit à grogner les poils hérissés. Il détestait les bruits forts et soudain, cela le perturbait. Il mit quelques précieuses secondes à se calmer, sa queue fouettant violemment l'air. Sa main se resserra plus fort sur celle de Colleen. Il devait se reprendre pour elle et pour lui aussi.
Le tunnel se prolongeait, noir, long …. Plus ils s'éloignaient plus il avait du mal à voir. Tous ses autres sens étaient en alerte principalement son toucher. Il posait ses pieds avec précaution, serrant les dents lorsqu'il sentait du métal voir du verre.
Il heurta une bouteille dont le tintement retenti. Elle était vide par chance. Il préféra ne pas penser dans quoi il pouvait mettre les pieds, des substances molles et d'autres qui crissaient désagréablement. Son odorat aussi était affecté. De la chair en décomposition ainsi que des odeurs de matières fécales et surtout d'urine. Il essayait de les ignorer mais en vain, trop peu d'aération. Dans ses oreilles, des milliers de frottements, de frôlements, de piaillements … des rats, il en était à peu près sur. Des familles entières de rats. Il n'aimait pas trop ces bestioles. Il espérait que Colleen ne les entendait pas ou du moins qu'elle n'ait pas fait le rapprochement car si elle paniquait de nouveau il n'était pas sur de pouvoir garder son calme.
Les bêtes ne les attaqueraient pas … du moins il l'espérait. Il espérait surtout que son hybridation les ferait fuir mais … s'ils se blessaient ou s'ils s'égaraient complètement … qu'elle serait la limite de leur peur face à la faim …
Il se mit à lui parler à voix basse et assuré, cherchant à la distraire bien sur mais aussi pour éviter de trop réfléchir.


"je ne suis pas un monstre. Je suis humain comme toi … du moins en partie. Mon visage et mes mains sont humains. Je me tiens sur mes 2 jambes. Bon d'acc je possède des oreilles plus pointues que les tiennent et une belle queue gris-argent, mais c'est tout. Et mes sens sont décuplés. Tu vois t'as rien à craindre. Je mange pas les jolies filles je préfère largement les gâteaux et le chocolat … "

il laissa un bref silence "allez à toi raconte comment t'es tu retrouvé dans cette galère ???"
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeDim 31 Mar - 21:16

Une détonation, brusque et assourdissante vient rompre le semblant de calme qui s'était installé avec peine dans mon esprit. J'ai une nouvelle fois explosé ! Par accident, un pur réflexe involontaire lié à tous ce stress. Non, ce n'est pas comme d'habitude, et j'ai toujours la main de Sanzo serrant la mienne et m'entrainant toujours plus profondément dans les ténèbres du tunnel. Si je l'avais démembré, jamais sa main ne m'attirerait ainsi à la suivre. Pourtant il y a bien eu quelques secondes de confusion comme-ci mon guide essayait de reprendre ses repères. C'est la que je fais tilt et m'en rends compte. Ils nous ont tiré dessus les enfoirés ! Sans avertissements ni retenues, c'est clair maintenant. Des mutants morts sont plus aisément appréhendés que des fugitifs et cela ne leur pose aucuns problèmes de nous descendre. Merde leurs réactions sont disproportionnés, je n'ai tué personne cette fois... Du moins je crois, difficile d'en être sure l'esprit en vrac. Par contre, c'est la première fois qu'on me tire dessus ! Pour de vrai ! Peur ? Non, énervée surtout, j'en ai des poussées d’adrénaline je le sens, prêtes à redevenir la fille explosive qui se fout dans la merde comme une grande.

" S... Si ils s'approchent trop, laisse-moi. Je ne voulais pas le faire mais maintenant qu'ils veulent vraiment nous tuer, je n'hésiterais pas à m'exploser dans leur gueule... Et... Et je m'assurerais qu'ils ne puissent plus nous suivre ! "

Ou comment aggraver les choses en partant d'un bon sentiment. Mais ces mesures définitives ne sont pas encore à l'ordre du jour, pas tant qu'on possèdera assez d'avance pour rester hors de leur portée. Seulement voilà, la progression de Sanzo semble de moins en moins assurée, ses pas plus hésitants et maladroits. Notre vitesse diminuant, mes pas se font plus lourds également, mes baskets s'enfonçant dans un sol flasque, parfois des crissement de verres viennent accueillir mes semelles et l'odeur commence aussi à me montée à la tête. Cela me donne tellement la nausée que je préfère ne même pas tenter d'identifier ses composants. De la pisse pour et de la m... Histoire de quand même détailler.

" Hiii..."

A peine un début de cri que je plaque déjà ma main libre sur ma bouche. Quelque chose a effleuré ma cheville j'en suis sûre ! Encore ! Je ne suis presque pas parano en temps normal mais je suis certaine que le sol grouille de bestioles vivantes. Dans un tunnel... Des souris ! Ho non, je hais les souris encore plus que les flics anti-mutants ! Non, c'est encore mon imagination qui me joue des tours. Pourquoi ces satanés de petits rongeurs viendraient s'amuser à froler mes chevilles alors que je suis accompagnée d'un hybride chat. Haha oui ! Ce sont elles qui doivent flipper à se pisser dessus, ça explique l'odeur épouvantable des lieux. Oops, donc il y en a vraiment tout de même... Heureusement, Sanzo est là ! D'ailleurs, il parle de lui, m'en apprenant beaucoup à son sujet, histoire de gagner ma confiance ? Où essai-t-il de me changer un peu les idées. Sauf que l'image que j'ai de lui devient de plus en plus étrange dans le noir. Des oreilles pointues et une queue ? Tous les mutants n'ont donc pas une apparence humaine ? En tout cas, il aime les gâteaux et le chocolat... Je me demande si...

" Tu manges aussi les souris ? Ho dis moi que oui ! Au plus on s'enfonce dans le noir, au plus je les sens partout autour de nous. C'est mon imagination mais tu penses que c'est possible d'en croiser ici ? Ça schlingue tellement. "

Encore un effleurement issue de mon imagination vient se lover contre ma cheville, cette fois je l'accueil d'un bon coup de pied. La bestiole retombe contre le mur à ma droite dans un petit bruit sourd et je reconnais un petit grognement de colère... Brrrr autant continuer de parler je ne préfère pas y penser.

" Tu aimes les jolies filles ? Je te présenterais Norah, ma sœur, tu ne l'a pas vue ? Elle était avec moi dans le métro avant que tout dégénère. En plus elle adore les chats, vous allez bien vous entendre. Sinon, cette galère... J'ai un peu paniqué en sortant de la rame et j'ai explosé un distributeur sans le faire exprès. Après tu connais la suite, les gens m'ont vue comme le diable et veulent ma peau. Pourtant, je ne suis pas un monstre, non je suis une fille comme une autre, j'aime les HappyMeal et la morphine comme tout le monde. "
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeJeu 4 Avr - 8:58

Il avançait toujours ignorant sa première remarque. Il était hors de question de la laisser non seulement se sacrifier mais aussi faire d'autres victimes.
Il n'avait plus aucun repère visuel mais auditif et surtout olfactif meme s'il s'en serait bien passé. Puis Colleen eut un petit cri et prit la parole


" Tu manges aussi les souris ? Ho dis moi que oui ! Au plus on s'enfonce dans le noir, au plus je les sens partout autour de nous. C'est mon imagination mais tu penses que c'est possible d'en croiser ici ? Ça schlingue tellement. "

Heureusement qu'elle ne pouvait le voir car son regard n'était pas amicale du tout … des souris et pourquoi pas des croquettes pendant qu'elle y était. Il était humain du moins en grande partie et ne se transformait pas en chat. Il n'avait meme pas de préférence pour la viande rouge.

Un bruit sourd, un couinement. Les rats se rapprochaient d'eux à moins qu'ils soient si nombreux qu'ils marchaient plus ou moins dessus. Sanzo ne put réprimer une grimace de dégout et sa queue se mit à fouetter l'air.


" Tu aimes les jolies filles ? Je te présenterais Norah, ma sœur, tu ne l'a pas vue ? Elle était avec moi dans le métro avant que tout dégénère. En plus elle adore les chats, vous allez bien vous entendre. Sinon, cette galère... J'ai un peu paniqué en sortant de la rame et j'ai explosé un distributeur sans le faire exprès. Après tu connais la suite, les gens m'ont vue comme le diable et veulent ma peau. Pourtant, je ne suis pas un monstre, non je suis une fille comme une autre, j'aime les HappyMeal et la morphine comme tout le monde. "

Colleen se mit à bavasser. Elle avait peur il le sentait mais elle avait quand meme un sacré courage. Elle lui parla de sa soeur … non il ne l'avait pas vu et oui il aimait les jolies filles comme n'importe quel garçon de son age. Elle lui expliqua aussi le pourquoi de la situation, avant de finir par lui parler des Happymeal (ça il savait ce que c'était) et de la morphine … ce qui le laissa plus que perplexe.
Pour lui la morphine était donné aux malades lorsqu'ils souffraient … Etait elle malade ???


"Non je ne mange pas de souris … ni de croquettes (son ton était un peu sec malgré tout. Il se reprit et poursuivit plus chaleureusement)
mais t'inquiète pas, les rats ne mangent pas les humains {surtout vivants} pensa t il .. ou du moins l'espérait il
et oui j'aime les jolies filles … j'ai 17 ans tu sais … et je serais ravi de faire la connaissance de ta soeur. C'est une mutante aussi ? Je sais bien que tu n'es pas un monstre mais ... les humains ont parfois des réactions étranges. C'est pas vraiment leur faute, ils ont peur de la différence ... "

il s’arrêta et se mit à renifler. Il sentait un très léger courant d'air. Ils étaient à une bifurcation … quel chemin prendre. Sans lâcher Colleen il se retourna … pas de lumière à l'arrière. Leurs poursuivants avaient ils abandonné ou s'étaient ils aussi égarés …
Il tendit l'oreille mais seuls les piaillements de rats brisaient le silence.


"je pense que nous sommes devant une bifurcation … Je sens un léger courant d'air venant de la droite mais … " il ne finit pas sa phrase. Si c'était un cul-de-sac, ils ne pourraient pas revenir en arrière et surtout ils allaient perdre du temps … d'un autre coté peut être y avait il une sortie .. ou une aération … ou pire.

"on tente ?" mi question mi affirmation. Il avait l'impression que les couinements étaient plus nombreux sur leur gauche … être dévoré par des rats serait un comble pour un hybride félin … Il tira donc légèrement sur la main de Colleen et partit sur leur droite.

"tu es malade ?" sa question semblait venir comme un cheveu sur la soupe mais si elle était vraiment malade, il devrait redoubler de prudence, et un tunnel noir, remplit de rats n'était certainement pas un lieu pour favoriser la guérison. Cela expliquerait aussi son comportement.
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeMar 23 Avr - 20:39

Si Sanzo voyait vraiment dans le noir, il décélérait dans mon regard un mélange de crainte et de perplexité. La crainte de savoir qu'il n'allait pas dévorer tous ces rats comme qui rigole. Et la perplexité vient du fait qu'elle croyait les chats friand de ces petites choses. Du coup un homme-chat, ça mange quoi ? Ho, je sais, c'était un végétarien avant sa mutation ! Du coup c'est un hybride bio bien sur. Que je suis bête d'avoir ce genre de pensée dans des moments pareils mais il faut absolument que je pense à tout sauf à mon environnement. Hélas, Sanzo, bien que se voulant rassurant, ne parvient pas à calmer une parano patentée comme moi.

" Non, elle est normale, enfin je pense, c'est vrai qu'elle semble immunisée contre mes explosions. Mais... Tu n'as que 17 ans ? Vue comment tu prends tout en main, je pensais que tu était... Euh... Plus vieux. Quant aux rats, ils ne mangent pas les humains d'accord... Mais je te rappelle qu'on est des mutants ! Puis il y a peut-être aussi des rats hybrides humanoïdes et carnassier ! Ces bestioles là aussi ont parfois des réactions étranges. "

C'est bizarre, mais je suis par contre heureuse de me retrouver dans les ténèbres pour l'instant. C'est vrai, la cécité me permets de ne faire qu'imaginer les alentours et d'éviter la réalité. Là, se sont des souris toutes mignonnes que j'imagine, et je crois que je vais continuer à les voir ainsi car un rat immonde, vivant, à mes pieds... Non mais j'explose carrément !

Il n'est pas encore l'heure pourtant de tout faire sauter. AU contraire cela semble aller de mieux en mieux derrière nous. Nos poursuivants ne semblent plus donner signe de vie, soit ils ont abandonné, soit les rats ont finis par manger quelque chose. Bien sur l'option de l'approche furtive pour nous canarder au moment où l'on s'y attend le moins ne me vient même pas à l'esprit. Par contre, je ne suis pas la seule à délirer visiblement. Sanzo s’arrête et prétends sentir un léger courant d'air. Par réflexe et curiosité, j'hume l'obscurité à ma droite mais je manque presque de mourir asphyxier en toussant mes poumons.

" Pouaaahhhh ! Tu te fous de moi ! Ça schlingue la mort aussi bien à droite qu'à gauche ! C'est une vraie infection ici, on doit surement ce chopper plein de maladie rien qu'en respirant, c est infect ! "

Et si il avait raison ? Si un courant d'air existait vraiment dans toute cette puanteur ? Alors il faut absolument s'y rendre avant de vomir son déjeuner. Quoique Sanzo si il est vraiment végétarien... Des souris vertes ? Hoooo encore du délire, c est pas possible. Heureusement, il n'attend pas ma réponse pour bifurquer dans la direction de son choix. Par contre mon enthousiasme de quitter cet endroit retombe aussi vite que la dernière question de Sanzo me glace le sang. Mes pas s'arrêtent aussi net que mon corps se raidit et mon regard se noircit.

Je ne suis pas malade ! Je ne suis pas malade ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non !

Voilà ce que j'aurais envie de crier à l'instant. Ou alors tout simplement exploser de rage et de colère. Pourtant, je serre les mains et je me contiens.

" Ça ne te regarde pas. Je vais très bien. Foutons le camps d'ici, je te suis. "
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeVen 26 Avr - 7:57

Sanzo avançait toujours en écoutant sa camarade. Elle le distrayait ce qui n'était pas une mauvaise chose. Par contre il n'était pas sur pour les rats .. enfin ils avaient leur utilité. Leur présence était signe qu'il y avait une sortie et surtout un minimum de lumière. Sanzo les sentait grouiller à ses pieds et sur ses pieds. C'était chaud mais un peu répugnant, surtout qu'il lui arrivait de marcher dessus.

" Ça ne te regarde pas. Je vais très bien. Foutons le camps d'ici, je te suis. "

bon c'était déjà ça. Il n'aurait plus manquer qu'elle s'évanouisse. Quoique … si elle n'était pas malade, cela voulait dire qu'elle se droguait … Des 2 maux il n'était pas sur que ça soit le meilleur .. Enfin … il avait d'autres problèmes pour l'instant. Il espérait juste qu'elle n'allait faire une crise de manque.

Le courant d'air se faisait de plus en plus fort et une légère lumière finit par apparaître au détour d'un énième coude. Malheureusement pour les 2 jeunes c'était un cul-de-sac. En effet le courant d'air était généré par un gros ventilateur qui tournait paresseusement. Protégé par un grillage épais, ils étaient coincés. Sanzo ne savait que faire.
Alors qu'il cherchait une porte, une grille .. n'importe quoi pour avancer, un gros rat lui sauta dessus. Sanzo frémit de dégout. L'animal était de belle taille, noir, avec des petits yeux rouges. Il essaya de le repousser mais la bête avait planté ses dents profondément dans sa cuisse. Sanzo avait mal bien sur mais c'était surtout la répulsion qui primait et une autre chose de plus ... bestial … Il sentait le sang qui coulait sur sa peau et sa saveur métallique envahit l'air. Sanzo se mit à gronder. Malheureusement pour lui, il avait mis le pied tout près d'un nid comportant une dizaine de petites choses roses. Le rat avait senti le félin et attaqué avant qu'il ne s'en prenne à sa progéniture. Sanzo ne voulait pas lui faire de mal même si c'était un rat. Des yeux rouges avancèrent attirés par le sang. La situation allait devenir compliquée. Un rat ça pouvait aller mais une dizaine voir plusieurs … ils risquaient d'avoir du mal à s'en débarrasser.
Sanzo ne voyait pas comment s'en sortir. Il ne pouvait prendre le risque de demander à la jeune fille d'utiliser son pouvoir. Elle risquait de faire exploser aussi les murs et le plafond …

Les yeux se rapprochaient. Il compta une dizaine de rats aussi gros que celui qui se débattait avec force, ses griffes laissant des traces vermillons sur les bras de Sanzo. Il jeta un coup d'oeil à Colleen. La jeune fille devait avoir peur. Déjà qu'elle n'aimait pas les rats … Mais les animaux étaient fixés sur Sanzo attirés par son sang. Le jeune homme recula mais fut vite bloqué par le mur surtout qu'il s'éloignait volontairement de sa camarade. Les bêtes étaient à moins d'un mètre. Sanzo n'avait plus qu'une solution. Se battre contre des rats ne lui était jamais venu à l'idée (sauf peut être contre Ernest) mais …

Silver Cat ne comprit pas alors ce qui se passa …

Quand il reprit connaissance ou du moins le contrôle de ses pensées, la dizaine de rats gisait éventrés, égorgés, baignant dans leur sang. Lui était aussi couvert de morsures et de sang … sans parler d'autres choses bien moins ragoutantes. Il avait mal au crane et dans tout le corps comme s'il était passé dans un mixeur ou sous un train. Sa bouche était pâteuse comme s'il avait mangé du caoutchouc sauf qu'il avait un goût de viande .. pas forcément désagréable.
Ses oreilles étaient couchées sur sa tête et sa queue battait furieusement l'air. La bouche grande ouvert il grondait et feulait. Sa respiration était haché comme s'il avait couru un marathon. L'humain n'arrivait pas à reprendre le pas sur le félin.
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeLun 20 Mai - 10:50

L'air, la lumière. Deux choses que je ne pensais plus voir ni sentir depuis que je me suis enfoncée dans ce tunnel puant avec une foule sanguinaire me collant au train. Les sens de Sanzo se sont avérés efficaces et digne de confiance sur ce coup là. Ce n'est pas encore l'éclairage d'un centre commercial ni celui du circuit de Singapour en pleine nuit mais je commence à distinguer des ombres tamisés. Je ne fonce plus sans cesse la tête dans le mur et pour couronner le tout, le courant d'air est enfin perceptible. Il fouette la puanteur et apporte un brin de fraicheur... Un brin d'espoir.

Espoir annihilé par un grillage et un ventilateur. Fin du voyage, cul de sac. Je lâche la main de mon guide pour laisser mes fins doigts tremblants s'enlacer autour du grillage. Le courant d'air venant de l’extérieur ? Une bonne blague encore. Mais cette lumière, elle devait bien venir de quelque part ! Et si il y avait une sortie derrière cette foutue machine ? Un conduit d’aération menant vers dehors ou même une autre station de métro. C'est bien sur une telle pensée que je dois me focaliser, un peu d'optimisme. Pourquoi ? Il n'est absolument pas question de faire demi-tour ! Entre les monstres tapis dans l'ombre et les hommes à la gâchette facile qui me recherchent, je ne pense même pas une seconde à revenir sur mes pas. Non, et ce n'est pas une grille qui va m’arrêter, je ne suis plus une mutante en cage, je suis libre ! Une pensée et je l'explose ! Sanzo à reculer, il ne risque pas d'être pris dans le souffle... Mais j'ai un doute, ce n'est jamais bon. Il n'y a peut-être rien derrière, et les tunnels ont l'air si vieux, jamais entretenus, de vrais ruines oui ! Qui me dit qu'une explosion ne ferait pas s'écrouler tous le château de carte sur nous. Être ensevelie ici, sans revoir ma soeur au moins une fois encore. Et ce truc qui vient soudain s'exploser sur le grillage juste au-dessus de ma main. Il dégouline d'un liquide puant, du sang ! C'est une putain de carcasse de rat qui est venue m'éclabousser le visage et se vautrer lamentablement sur la grille. J'en vomis aussi sec sur mes pompes avant d'oser un regard derrière moi.

Et la scène est totalement surréaliste. L'obscurité ambiante à peine tamisée d'une légère lumière ne me permet que de deviner des ombres. Mais des dizaines de petites formes, avec des yeux rouges, s'élancer sur... Sur... Est-ce bien Sanzo ? La silhouette n'est plus qu'un vague souvenir de l'humain l'aidant dans le métro. Oui, il lui avait avoué être une sorte d'homme chat mais soit j'hallucine encore, ce ne serait pas étonnant, ou alors il ne semble plus y avoir une once d'humanité chez son camarade de fortune. Le constat est de plus en plus vrai au fur et à mesure que le sang gicle dans tous les sens, j'ai même l'impression qu'il en dévore un ! Il m'a menti, il prétendait ne rien manger mais il se jette sur le premier rat venus ! Non, non, non !

" Dégage de là la grille ! Ouvre-toi ! Ouvre-toi merde ! "

Je commence à criser, l'hystérie remonte dans mon sang et je me jette sur ce foutue grillage que je secoue dans tous les sens. Les carcasses continuent à voler dans tous les sens alors que je m'acharne contre cette cage imagée. Elle bouge, de la poussière retombe sans cesse contre moi. J'y suis presque et je ne souhaite pas me retourner, je le sais, je le devine, c'est un véritable massacre.

Soudain, la lutte était finie. Je ne sais pas quand exactement tellement je me suis excitée contre le grillage, mais plus un rat ne semblait encore être capable de pousser le moindre soupir. L'ombre de Sanzo n'était pas humaine mais animale.

" Sanzo ? ... Sanzo ? "

Il ne répondait pas, non, pire il semblait grogner comme une bête blessée. Blessée ou affamée ! Ses feulements n'ont plus rien d'humain. J'ai peur, peur d'être la prochaine souris à son menu. Prise au piège entre un monstre et un putain de ventilateur grillagé.

" Ne t'approche pas de moi ! Je te préviens ! "

Et puis merde, il ne me laisse pas le choix, j'explose cette fichue grille !

Et Boooooooom !

L'explosion n'est plus aussi puissante que les premières, entre ma peur de voir tous s’effondrer et la fatigue de son usage répété et des événements de la journée. Je manque presque de tomber dans les vapes, mais en me rendant compte que le grillage s'est fissuré, laissant une petite ouverture, je n'hésite pas et m'y engouffre aussi vite. Je me griffe les bras, les jambes contre les mailles du grillage, du sang, encore du sang, mais je n'attends pas pour me plaindre. Le ventilateur et si lent qu'il n'est pas difficile de se faufiler derrière. Et je découvre un petit conduit d'aération, la lumière semblant venir de là, tout n'est pas perdu !

Mais à quatre pattes, hormis la position ridicule que le passage m'oblige, je traine mes membres meurtris aussi lentement qu'une baleine prise dans un canyon. Seulement, au vue de ce "nouveau" Sanzo, sanguinaire et bestiale, je préfère encore jouer les rats que de rester me faire déchiqueter à mon tour. Si il me suit... J'explose ! Si j'en ai encore la force, sinon, il se prendra un bon coup de pompe remplis de vomis sur son museau !
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeLun 27 Mai - 9:33

Sanzo sentit le souffle de l'explosion l'envoyer plusieurs mètres en arrière … dans les carcasses des rats.
Tout en rouspétant, il se relèva en se frottant les fesses et le dos, cette fille était complètement folle. Il venait de lui sauver la vie en l’empêchant d’être dévoré par les rats et elle le remerciait en l'explosant …
Quelle hystérique !!!
Enfin le bon coté était que l'explosion lui avait remis les idées en place. D'ailleurs qu'est ce qui lui avait pris … devenait il fou lui aussi … ou pire … Meme s'il tentait de refuser ce qui venait de se passer le goût dans la bouche et le mal de crane étaient réels et bien réels. Sanzo avait peur. Sa bestialité s'était déclenchée sans qu'il en ait le moindre contrôle. Il aurait pu faire du mal à sa nouvelle amie.
Il se tata le visage … rien n'avait changé. Il soupira de soulagement. Le noir, les rats et la peur avaient vraiment obscurcit son esprit, mais c'était fini. La douleur martelant toujours son crane il s'engagea à son tour derrière le ventilo laissant beaucoup de poils et de peau. Se contorsionnant autant qu'il le pouvait Sanzo la suivit en la hélant

"et attends .. Colleen attend moi .. Qu'est ce qui t'arrive … t'es dingue ou quoi ??? COLLEEN …."

La jeune fille plus mince avançait plus vite que lui. Il pouvait sentir le sang coulant des blessures qu'elle s'était faite en franchissant la grille mais contrairement à tout à l'heure, il ne ressentait qu'un léger dégout. Quoiqu'il s'était passé avec les rats c'était bel et bien fini.
Soupirant et râlant il recommença à l'appeler
"Colleen attend moi s'il te plait … T'as pas à avoir peur, c'est fini. Les rats ne nous suivront pas … aïeuuu … merde … "

Sanzo n'avait pas compris que Colleen avait eu peur de lui et non pas des rats. En plus le conduit lui râpait la peau déjà bien à vif ... C'était vraiment une sale journée ...
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeDim 16 Juin - 19:03

D'un côté, une faible lumière et l'espoir et l'espoir d'y trouver une hypothétique issue à ce calvaire. De l'autre, l'obscurité et mes poursuivants tous avides de sang. Les policiers du métro, les rats,... Sanzo. Même Sanzo... Il prétendait vouloir m'aider, me sortir de ce foutue pétrin dans lequel je semble m'enfoncer de plus en plus profondément. Et dire que je le prenais pour une sorte de héros lorsqu'il est venue à mon aide, je lui ai même temporairement prêter ma confiance. Quelle conne, je devrais le savoir à la longue qu'il ne faut avoir confiance qu'en moi et ma sœur. Sanzo ? C'est un monstre comme les autres. Même si il clame encore le contraire le sang frais et l'odeur nauséabonde qui l'accompagne sur mes vêtements me rappelle le massacre de rats auquel je viens d'assister. Je ne les regrette pas non, qu'ils crèvent ces satanés bêtes. Seulement voila, mon prétendu sauveur c'est montré sous un visage totalement dénué d'humanité. Une bête sauvage avide de sang et de cruauté baignant dans les cadavres sanguinolents de ces victimes.

J'ai eu peur. D'où ma fuite dans ce conduit d'aération bien trop étroit  que pour me mouvoir. Je rampe sans oser me retourner, de toute façon je devine parfaitement les ténèbres dont seuls brillent deux yeux d'une lueur jaune. Je le sais, je le sens, il s'est lancé à ma poursuite il faut que j'accélère. Mais que vaut une tortue telle que moi contre un type possédant l'agilité d'un félin ? Il a déjà prouver qu'il était dans son élément dans les tunnels. Il parle, m'ordonne de l'attendre... Il joue avec moi comme le chat qu'il est avec la souris blanche que je représente. Il me traite même de dingue, non, non !

" Bien sur que c'est fini avec les rats ! Tu les as tous massacré comme une bête sauvage ! Arrête ! Ne m'approche pas je n'ai pas envie de devenir comme eux... Ce...Cette violence et cette cruauté... T'es pire que moi ! "

Ces mots pour m'amadouer et me calmer ne servent à rien. Les psys, les docteurs, les gardiens tous employaient de tels mots quand je crisais pour soi-disant m'aider. Juste m'utiliser comme leur jouet, comme leur rat de laboratoire. Et maintenant que je sais ce que fais Sanzo des rats...

Et blooaarffff !

Ma main tâte du vide et je pense à m’arrêter trop lentement que pour me viander contre le sol la tête à l'envers. Mes bras ont amortis le choc pour une fois que j'ai de la chance ça fait encore un mal de chien. Je me redresse tant bien que mal pour constater qu'aussi bien à droite qu'a gauche c'est un nouveau tunnel qui s'ouvre à moi, un rien plus lumineux que pour distinguer le conduit d'aération d'ou je sors, un bon mètre et demi au dessus du sol. Mais inutile de rester là à le contempler, le temps presse !

Vers ou fuir ? Les deux côtés me semblent être à l'identique, je n'ai pas les sens de mon poursuivant pour m'orienter dans ses tunnels et quand bien même à quoi cela servirait-il ? Sanzo me retrouverais avec la facilité d'un jeu d'enfant rien qu'en flairant mon odeur ou en tendant les oreilles. Il aurait vite fait de me rattraper et de... Non, je ne préfère pas y penser...

Ho et puis merde ! Il n'est pas dit que ces putains de souris soient toujours obligés de perdre. Blessée, hors d'haleine et en sueur, même si je le voulais je ne saurais pas me trainer bien loin. J'ai besoin de me reposer et je n'en ai pas le temps. Même exploser, la dernière à failli me laisser inconsciente une autre risquerais de me mettre définitivement sur la touche... Sauf qu'il l'ignore. Mes deux mains tendues dans la bouche d'aération je n'ai plus qu'a espérer qu'il ne possède pas le pouvoir de percer les bluffs, aussi peu douée pour mentir que je le suis de toute manière mais je n'ai plus que cela  à jouer.

" Arrière Sanzo ! Fais demi-tour ou je fais exploser mes mains dans le conduit ! M'oblige pas à faire cela ! S'il te plait ! Je... Je ne suis pas dingue ! "
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeLun 17 Juin - 9:38

Sanzo s’arrêta stupéfait .. comment ça "une bête sauvage" ... il était pas un animal .. bon techniquement il était un demi animal. Les rats, il les avait tué par obligation pas par plaisir ... Il comprenait rien.

Et qu'est ce qu'elle voulait dire par "devenir comme eux " ??? comme qui ?? les rats ... il n'y avait aucun risque ... L'hybridation de ne se transmettait pas par contact.

La perplexité totale était affichée sur le visage du chat.
Il reprit sa progression en faisant du bruit, histoire de lui montrer qu'il ne la prendrait pas par surprise.
Un bruit de chute. Elle était tombée ... il espérait qu'elle ne se soit pas fait mal.


"Colleen ?? ça va ?? tu t'es pas fait mal ???" sa voix était douce et inquiète.

" Arrière Sanzo ! Fais demi-tour ou je fais exploser mes mains dans le conduit ! M'oblige pas à faire cela ! S'il te plait ! Je... Je ne suis pas dingue ! "

bon là c'était clair elle paniquait totalement. Si elle mettait sa menace à exécution il n'en réchapperait pas, le tunnel s'effondrerait sur lui. Mais il ne pouvait  non plus reculer .. et pas seulement parce qu'à l'autre bout les policiers risquaient d’être là ... Abandonner la jeune fille était hors de question. Il s'avança encore un peu qu'elle puisse le distinguer et s’arrêta à bonne distance. Il ne pouvait pas s'assoir dans le conduit malheureusement, il la regarda avec douceur et se mit à ronronner. "Colleen s'il te plait ... laisse moi descendre. Je te ferais aucun mal ... Je sais que t'es pas dingue, tu as juste eu peur .... sincèrement c'est moi ... rien que moi .. Je ne voulais pas t'inquiéter mais les rats .. ils nous auraient attaqué tu sais ... nous étions tout prêt de leur nid et il y avait des petits .. l'instinct de protection est très forte chez les animaux ... Je pense aussi que mon odeur a du les affoler ... c'est tout .. "

faire demi tour .. faire demi tour .. elle était  marrante elle "Colleen je peux pas faire demi tour .. y  a les flics de l'autre coté au cas ou tu l'aurais oublié ... " il ne rajouta pas  que c'était de sa faute mais il y pensa fortement ... "allez s'il te plait .. laisse moi descendre" il n'était pas en colère mais une pointe d'agacement pouvait se sentir. Il en avait marre des égouts il voulait retrouver la surface et surtout l'Institut.
Quelque chose "gigota" au fond de lui ... une drôle de sensation comme si ... comme si il n'était pas tout seul ... voilà il devenait lui aussi dingue ... Surement toutes ces odeurs .. des gaz devaient se former et comme l'air n'était pas renouvelé ...

Il se mit à rire .. bien sur c'était ça ... du gaz ... Soulagé il interpella la jeune fille

"Colleen .. je sais ... tu n'es pas dingue .. ni moi .. ce ne sont que des effets secondaires des gaz .. y a beaucoup de détritus ici et en se décomposant, ils forment des gaz qui nous perturbent. T'as rien à craindre, faut juste sortir rapidement ..."

il s'avança encore un peu, la jeune fille pouvait le distinguer. Il souriait.
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeVen 28 Juin - 19:10

Comment dire ? Non, je n'ai pas tout à fait confiance en Sanzo, son discours mielleux est peut-être sincère, mais quelqu'un qui me voudrait du mal ne s'y prendrais pas autrement non plus. Pourtant il va bien falloir céder et le laisser sortir. Je n'ai qu'une envie, sortir d'ici le plus vite possible maintenant. Mes jambes commencent à me lâcher, ma respiration haletante et je commence à avoir terriblement envie de prendre un peu de morphine. Si ce n'est pour me calmer, au moins éviter d'être de nouveau sujette à toutes sortes d'hallucinations... Attends, pourquoi il me parle des gaz ? Quels gaz d'ailleurs ? A part la puanteur des immondices et du sang. Mais je n'ai pas ses sens, si j'explose près d'une conduite, cela risquerai d'être destructeur, enterrée vivante sous terre, même shootée à fond, ça ne me dis rien. Déjà ça, cela réfrène mes envies de boom mais si en plus ces gaz auraient des effets secondaires hallucinatoires. Oui, de là à voir un type voulant me sauver devenir une sorte de bête sauvage et sanguinaire, je l'aurais rêvé ?

Oui, c'est plausible, sauf que pour une imagination, c'est vachement réaliste ce sang et cette odeur, je ne sais pas à quel point je suis loin cette fois.

" D'accord sors de-là. Je... Je ne sais plus distinguer le réel des hallucinations, peut-être que tu n'as pas massacré tous ces rats mais euh... Ne recommence pas. Et, fais attention en descendant, la chute fais mal. "

Je me recule, me prenant un sacré vertige comme-ci m'éloigner du courant d'air provoqué par la bouche d'aération me donne une claque aux vapeurs nauséabondes. Je m'appuie un instant contre le mur le temps que mon ronronnant camarade s'extirpe de là. Étrange les difficultés qu'il éprouve, pour un félin, je le trouve presque moins souple que moi, la sportive du néant. Enfin, Sanzo garde le sourire, si il délire, au moins il ne ressemble pas à la psychotique paranoïaque que je représente si bien. Mais j'espère qu'il n'est pas du genre very optimist trip. Sortir d'ici ? Bien sur que je ne souhaite plus que ça moi aussi, retrouver ma sœur et le nid douillet et la sécurité qu'offre la caravane sur le chantier, mais j'ignore si il existe une sortie dans ces foutues tunnels. Puis tout d'un coup une nouvelle vague de peurs et de doute me cloue sur place...

" Et si on ne sort jamais d'ici ou on s'éternise ? On deviendra définitivement dingue ? T'es sur qu'on ne ferais pas mieux de s'enterrer tant que j'en ai encore un semblant de force pour le faire ? Dingue ! Dingue ! Dingue ! Je ne veux pas devenir encore une fois dingue ! "

Tout s'emballe de nouveau, ma respiration, les battements de mon cœur et même les idées morbides dans ma tête. Je me rassoit à terre, parmi les ordures et la poussière, les genoux contre mes joues, la tête retranchée, évacuer les mauvaises pensées, ou au contraire, me laisser sombrer jusqu'à n'avoir plus rien d'autre à faire que de me relever, après tout je suis coutumière de toucher le fond, je finis parfois par m'en sortir... Sans exploser ? J'en doute. Mais je ne pourrais très certainement jamais abordée ce genre de difficulté avec le même sourire que celui qu'affiche Sanzo.

Si il a une once de bon sens, qu'il me laisse là à baigner dans les déchets, je ne pense pas pouvoir être plus pénible encore. Et de toute manière, jamais je ne pourrais sortir ainsi.
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Sanzo Aoe
Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeMar 2 Juil - 8:53

" D'accord sors de-là. Je... Je ne sais plus distinguer le réel des hallucinations, peut-être que tu n'as pas massacré tous ces rats mais euh... Ne recommence pas. Et, fais attention en descendant, la chute fais mal. "

ouf, il avait réussi à la convaincre. C'était une bonne chose. Il sauta avec légèreté du tuyaux et s'étira. La position à 4 pattes n'était pas sa préféré loin de là. Son soulagement fut de courte, très courte durée, Colleen se remit à paniquer :
" Et si on ne sort jamais d'ici ou on s'éternise ? On deviendra définitivement dingue ? T'es sur qu'on ne ferais pas mieux de s'enterrer tant que j'en ai encore un semblant de force pour le faire ? Dingue ! Dingue ! Dingue ! Je ne veux pas devenir encore une fois dingue ! "

Il s'approcha d'elle avec lenteur avant de s'accroupir pour être à sa hauteur. Elle semblait terrorisée et sur le point d'abandonner. Sanzo n'était pas du genre à renoncer surtout devant une fille. Il lui tendit la main avec un sourire chaleureux et confiant.

"mais si on va sortir, fait moi confiance. Allez je vais pas t'abandonner et on ne va pas mourir. Tu sais bien que les chats retombent toujours sur leurs pattes et puis tu crois que ta soeur ne va pas essayer de te retrouver ... et j'ai des amies aussi ... Lève toi on repart. "

il se releva avec agilité et se mit à humer l'air. Il y avait toujours cette odeur de .. "d'extérieur". De l'air venait, il fallait juste qu'il arrive à trouver la source. Il ferma les yeux pour mieux se concentrer sur ses autres sens. En tant qu'humain, Sanzo n'utilisait pas vraiment son odorat. C'était meme son sens le moins développé. Par contre pour un animal il était plus utile que la vue alors il le laissa agir. S'il avait pu se boucher les oreilles il l'aurait fait aussi mais Colleen semblait lui faire de nouveau confiance il n'allait pas tout gâcher en agissant bizarrement.
Il se mit à renifler par petit coup. Son nez se plissa et il avait ouvert la bouche comme pour gouter l'air.
Il y avait l'odeur infecte des détritus, et des déjections des rats mais aussi leur sang, leur bonne odeur de viande ... il grimaça .. L'air il devait se concentrer sur l'air. C'était à son cerveau de faire le tri des informations reçues. Alors il se concentra comme jamais. L'air .. il avait comme un goût de ... d'eau .. et d'herbes .. quelque chose de sucré aussi .. qu'il n'arrivait pas à vraiment identifier ... mais il était sur la bonne piste. Ses oreilles se tendirent vers l'avant, il chercha un son .. meme le plus infime ... il lui sembla entendre des voix mais il n'en était pas complètement sur .. Il y avait bien une sortie mais elle devait être à plus de 100 mètres. C'était encore loin surtout pour Colleen .. enfin c'était quand meme un espoir.


"Colleen .. (sa voix était étouffée, lointaine)  je crois avoir trouver .. viens " il ouvrit les yeux et faillit perdre l'équilibre. Sa concentration avait vraiment été intense. Il attendit un peu avant de lui tendre la main.
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Colleen Caravella
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MessageSujet: Re: One day in the subway (pv Sanzo)   One day in the subway (pv Sanzo) Icon_minitimeLun 29 Juil - 18:34

La main tendu de Sanzo vient de nouveau me sortir de ma torpeur. Entre mes larmes et mes crises, je la regarde incrédule, me demandant encore comment il peut penser pouvoir m'aider dans mon état actuel. Il me parle de son côté chat, si il a bien neuf vie, je me demande combien il en a déjà grillé pour venir s'enterrer dans ces tunnels avec moi. Il me parle aussi de ses amies et... De ma sœur. Norah. Où est-elle actuellement ? A ma recherche ? Probablement, entrain d'insulter nos poursuivants par contre l'imaginer dans les tunnels, avec ses talons et sa phobies des rats c'est drôle. Assez pour me faire sourire un instant. Comme je la connais, oui elle a essayé de me rejoindre mais au premier crissement d'un rongeur elle a changé d'avis. A cette heure, elle doit être de retour à la caravane, culpabilisant devant un épisode de Desperate Housewife et me bouffant mon stock de pistache. De toute façon, elle sait que je suis assez grande pour me débrouiller seule, elle me fait un peu trop confiance ma sœurette. Et je vais lui botter les fesses et luif aire la moue pour la peine ! Je me saisis de la main de Sanzo, prise d'un nouvel élan de détermination et je suis prête à reprendre la route.

" T'as raison. Encore. On doit sortir de là avant que nos proches ne s’inquiète. Enfin les tiens, moi je ne pense pas que Norah ne quitte ses séries pour me retrouver dans ce taudis. Elle m'aime bien mais clairement pas au point de salir ses nouveaux talons ou de faire connaissance avec les rats... "

Sans plus attendre, je tire sur la main de mon compagnon d'infortune et me redresse difficilement. Séchant ensuite mes larmes contre ma manche et prête à repartir mais vers quelle direction ? Une chose est sûre, on ne retournera pas dans ce foutue conduit d'aération. Sauf qu'en me questionnant encore sur la destination à prendre, Sanzo lui semble de nouveau être bizarre. Pointant le bout du nez dans tous les sens à la recherche de quelque chose. Ho pas de sa prochaine proie j'espère ! Si il veut bouffer un autre rat, d'accord ! Mais si il se retourne vers ma cuisse j'explose !

Pire ! Je sursaute soudainement comme une gamine quand à force de l'observer dans le noir, je vois ses oreilles se dresser d'un coup. Comme-ci il avait trouvé ce qu'il cherchait. Une issue ? Ce serait bien d'enfin quitter ce lieu glauque et puant je l'avoue. Mais j'ai beau plisser les yeux dans la direction qu'il indique, je ne peux qu'imaginer ce qu'il a senti. Curieuse, je fais quelques pas dans ce sens quand il me semble voir Sanzo tituber et perdre l'équilibre. Je m'avance pour tenter de le rattraper mais je me rétracte en voyant qu'il s'en sort visiblement mieux que moi en matière de ne pas se casser la gueule. J'ironise tout de même un peu la situation pour une fois que je ne suis pas en cause.

" Hi ! Ca va Sanz' ? Tu n'es pas ivre au moins à force de renifler toutes ses odeurs puantes ? J’espère que tu as bien senti une sortie et non un festin de rat ! "
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