X-men RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Manga Chainsaw Man : où acheter le Tome 17 ...
Voir le deal
19.99 €

 

 After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Empty
MessageSujet: After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]    After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Icon_minitimeJeu 7 Fév - 15:36

Deux jours après les faits ...




-Mais je dois vous le dire en quel langue bordel …. LACHEZ MOI LES BASQUES !!

Je me relevais encore, alors que le monsieur plein de muscles tentait de me rasseoir.

-Écoutez Agent Hunter, vous DEVEZ garder le lit. Votre main …

-Ma main ?! Je vais vous la foutre dans la gueule ma main ! Est-ce que je vous en parle de la votre ?! Foutez lui la paix maintenant, et laissez moi partir !

Je me redressais à nouveau, mais lui, toujours les mains sur mes épaules voulaient m'arrêter.

-Toi, t'as deux secondes pour retirer tes sales pattes … sinon tu seras chanteur à l'opéra en moins de deux.

Rien à faire, il lâchait pas prise, et l'autre voulait me planter une seringue dans le cou. Elle tendit le bras, je lui chopa avant qu'elle eut le temps de dire ouf et le tube de verre se fracassa contre le mur.

-Agent Hunter !

-Madame LaChieuse !!

-Vous n'êtes pas encore soigner, vous devez rester sous surveillance, celui qui va reconstruire votre main doit arriver d'un moment à l'autre alors …

-Mais ça fait deux jours que vous chantez ça, maintenant c'est marre, j'ai un mec à voir, alors laissez moi passer ou la prochaine seringue, je vous la carre dans le troufion. Et toi.

D'un geste, je me retournais, et l'homme prit un coup (pas trop violent non plus) dans les frères Mario, coup qui eut pour effet de le faire couiner un peu, et qu'enfin il me lâche. L'infirmière voulut m'arrêter mais je retins son bras, de ma seule main valide, l'autre était emballée, camouflée dans un bandage et plaqué dans une écharpe pour reposer mon bras. J'avais eu l’occasion de me laver, de me changer, avec juste un treillis et un vieux t-shirt à col bateau tout con. J'aurais juste à trouver le Colosse pour qu'il m'aide.

-Bon, écoutez, j'ai pas envie de vous fracasser le nez à vous parce que d'une vous faites votre boulot, de deux vous êtes une femme. Vous me laissez deux, non, même trois heures, et je reviens, c'est promis. Et n'essayez de m'arrêtez parce que là … je risque d'être légèrement méchante.

Sans un mot, je me dirige vers la sortie. Je l'entends ouvrir la bouche

-Trois heures, c'est tout !

-Vous ne devez …

-Trois heure !

-Je dois en référer à votre supérieur !

-Eh bien aller chercher Papy Chieur et lâchez moi la grappe !

Et j'avançais, sortis de la section, en traversa deux autres, encore couvertes de cicatrices présentes sur mes bras, le cou, le visage. Mes cheveux lâchées les cachaient un peu mais bon, toutes ses coupures, due à cette intervention y a même pas deux jours seraient encore visible un moment avant de disparaître, j'espère dans peu de temps. Même si la nana dans l’Étrange Noël de Mr Jack est très choute toute recousue, sur moi, le style rapiécé, pas terrible. Je passais au travers des bâtiments tout en surveillant les alentours. Je cherchais des yeux ce mec qui m'avait aidé le jour ou j'ai du interroger un mec qui a fait un p'tit séjour dans les « geôles » du BAM.
Et enfin, je le trouvais.

-Colosse !

Il m'avait vu, s'avança vers moi, me fit un sourire.

« Bonjour Agent Hunter, vous allez ... »


-J'ai besoin de ton aide Colosse, faut que je vois un mec retenu dans les cellules, un p'tit jeune.

« Celui arrivé l'aut ... »

-Oui oui, le mec qui m'a fait ça, je dois lui parler, maintenant !

« Mais vous devez remplir des formul... »

-Je me fous des procédures, du protocole ou les autres bousses du genre. Je veux juste parler à ce p'tit con, c'est pas compliqué pourtant !

« Mais … »

-J'ai besoin de ton aide Colosse.

« Vous ... »

-Sinon, je vais le chercher moi même !

Depuis deux minutes, les gens voyaient une jeune fille blessée parler avec force avec un grand homme qui ne bougeait pas, ni ne parlait. Et oui, un mec tellement télépathe qu'il voulait même pas ouvrir la bouche tellement il avait la flemme. À côté de ça, je passais pour une conne. Mais le colosse soupira

« Très bien, je vais m'occuper de ça, suivez moi, mais après, je devrais suivre les procédures. »


******************************************


J'avais réussi à tout prévoir. Une salle d'interrogatoire, une salle vide et ou personne ne devait aller. Et surtout, une salle vide ou il allait emmener le gamin. Parfait, j'allais pouvoir parler à ce p'tit con. Parce qu'il était étrange. Je voulais savoir pourquoi il avait fait ça. Des rares mots que j'avais capté à l'instant où Daniel s'était penché vers moi, alors que j'étais dans un demi-coma ''contrôle''. Le contrôle. J'en avais croisé un autre de gosse comme ça, et maintenant, celui ci, j'allais lui parler, quitte à ce que ça se fasse en force, ça se fera ainsi. Je voulais savoir qui il était, comme j'avais voulu le savoir pour les autres.
Même si Colosse n'entrait pas dans mes pensées sans permission, il avait deviné que j'étais encore faible. Ma main, cachée n'avait plus rien d'une main. Mes marques, même si la plupart commençaient déjà à ressembler à des fils argentés sur ma peau laissaient penser au nombres de coupures que j'avais subi. Le manque de sang aussi me fatiguait énormément. On m'avait transfusé du sang, en grande quantité, mais mon organisme ne l'avait pas encore totalement assimilé. J'étais presque stone, à cause de la morphine et un autre truc injectés directement dans mon bras. Mais je faisais en sorte de le cacher. Pas question qu'il tente de me rendre par les faiblesses, sinon c'est les phalanges de ma main encore valide qu'il allait prendre dans la gueule.
Devant la machine à café, je commandais mon troisième café serré et l'avala cul sec. Il me faudrait au moins ça pour ne pas faire de malaise pendant ce foutu entrevue. Puis, avec mes dernière pièces de monnaie m'en commandait un dernier que je mis sur le haut de la machine avant de me demander … mais ça aime quoi les gosses ? En fait … Et quand je posais la question à la personne qui attendait depuis cinq minutes derrière moi, elle soupira un grand coup avant de se barrer, visiblement pas contente d'attendre son tour.


-Sale caractère …

Au final, je commandais un chocolat chaud, avec un peu de sucre au passage et rejoignit la salle, ou plutôt la salle annexe avec le miroir sans teint. Le Colosse était là, les bras croisées devant lui. Il observait le gamin qu'il avait mis à l'intérieur et …

-Nan, mais sérieux, pourquoi tu l'as attachée ?!

Je venais de voir la menotte qui l'attachait à la table. Nan, mais je lui avais dit que je voulais le faire sans procédure à la con, et lui, il l'attache à une putain de table. Le collier, d'accord, je comprenais qu'on devait lui laisser. Mais ça ??

« Excusez moi mais … enfin on fait toujours ainsi donc … excusez-moi, je n'y ai pas réellement réfléchi sur la question. Je … enfin je lui le laisse, ce sera plus simple ainsi. »

Je repris plus ou moins assurément les deux gobelet bouillant dans ma main en état et lui demanda de m'ouvrir la porte entre les deux salles.

-Et tu lui a dit pourquoi il était là ? Ou t'es resté aussi loquace »

Gros blanc …

-Oki d'accord, merci beaucoup. Ça risque d'être fun ...

Il ouvrit la porte, et j'entrais.

Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Wade
Élève à l'Institut Delta
Alexandre Wade


Messages : 59
Date d'inscription : 31/03/2012
Age : 29

After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Empty
MessageSujet: Re: After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]    After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Icon_minitimeJeu 7 Fév - 23:55


Le trajet jusqu'au BAM, il ne s'en souvenait pas. A vrai dire, il ne se souvenait plus de grand chose. La scène du Macdonald - entre autres - se retrouvait plongée dans un brouillard opaque, s'ajoutant à cela un mal de tête qui ne passait pas. Sans doute un gros choc. Quelques scènes, de temps en temps lui revenaient en tête. Des images - dans le désordre - venaient pour quelques secondes seulement masquer son champ de vision. Des visages, du sang, de la souffrance aussi... Un puzzle qu'il ne parvenait à reconstruire, même en y mettant du sien. Peut-être était-ce parce qu’inconsciemment il ne voulait pas s'en souvenir. Ou alors ce n'était que le contre coup d'un mauvais coup. Dans tous les cas, cette impression d'absence lors des faits était plus que dérangeante. Perturbante. Il n'aimait pas ça, pas du tout. C'était un peu comme émerger d'un profond sommeil, tout en étant fatigué le matin et en ne gardant de la nuit passée que quelques fragments d'un rêve à moitié oublié. Oui, il se sentait comme ça. Crevé, et un peu perdu. Comme si les souvenirs qui refaisaient surface n'étaient pas tout à fait les siens, mais ceux d'un autre. Et pourtant, c'était bien lui le prisonnier. C'était bien lui, qui aujourd'hui, se retrouvait au BAM.

Alexandre était là, dans cette petite pièce qui depuis deux jours constituait son nouvel espace. Le seul dans lequel il était libre de ses mouvements. Roulé en boule sur le lit, les yeux rivés dans la direction du mur qu'il ne voyait plus, il restait immobile. Les draps n'étaient pas défaits et le matelas était tout sauf confortable. Sans doute était-ce voulu. Dès son arrivée, ses vêtements lui avaient été retirés, troqués en échange du vêtement orange des prisonniers américain. Et enfin, il y avait ce collier. Il s'y sentait à l'étroit. Il avait l'impression étouffer, même si ce n'était pas vrai. Aussi y avait-il glissé deux de ses doigts dans l'espoir de l'éloigner un peu de sa peau. En vain. Cela ne changeait rien. Il avait l'impression d'être un animal. Un animal en cage, attendant l'instant un le vétérinaire débarquerait. A cela s'en suivrait deux possibilités; La libération, ou l'euthanasie. Se recroquevillant d'avantage sur lui même, il laissa échapper un profond soupire. Même s'il appréciait la solitude, l'enfermement était quelque chose qu'il ne pouvait apprécier. Il se retrouvait confronté à lui-même entre ces quatre murs, et c'était ça le plus dur. Ne rien pouvoir faire d'autre que penser. Penser au futur, au présent, mais surtout au passé. Et ce mal de tête... il avait l'impression que tout s'emmêlait. Il était fatigué, mais il ne parvenait à dormir. Son plateau repas gisait toujours sur le sol, là où quelqu'un le lui avait déposé. Il n'y avait pas touché. Il n'avait touché à aucune nourriture depuis son arrivée. Il n'avait pas faim.

Parfois, il voulait se lever, s'avancer jusqu'à la porte et la frapper. La frapper jusqu'à ce que ses mains ne se mettent à saigner. La frapper tout en criant de venir lui ouvrir. Et pourtant depuis le début il restait silencieux, contenant en lui toute la colère qu'il pouvait ressentir. Contenant en lui toute la haine qu'il ressentait pour Daniel. Contenant les craintes qu'il avait pour Enora. L'avait-il blessé à nouveau ? Lui avait-il fait peur ? Lui en voulait-elle ? Il se souvenait de son visage. Un visage couvert de sang, défiguré par la douleur. Elle semblait souffrir. Elle souffrait. Et il ne pouvait rien y faire. Il se souvenait de ses yeux. Il aurait été dans l'incapacité de dire leur couleur, mais il revoyait cette étincelle qui les animait. Puis de nouveau d'autres images refaisaient leur apparition. Le sang, encore. Les cris, il lui semblait les entendre. Devenait-il fou ? A moins qu'il ne le soit déjà. Un frisson parcourut son corps. Un bruit se fit entendre. Des clefs. La porte de sa cellule venait de s'ouvrir. Alexandre ne bougea pas pour autant. Pas même il ne quitta le mur des yeux. Seul les battements se son cœur se mirent à s'accélérer. L'homme lui adressa-t-il la parole ? Si ce fut le cas, il ne s'en rendit pas compte. Le retour à la réalité ne se faisant que lorsqu'une puissante main se saisit de son col, le redressant sans ménagement, le forçant à quitter ce lit. Il chercha en se défaire de cette étreinte, mais avant même qu'il ne puisse tenter quoi que ce soit, ses mains se retrouvèrent menottées. Déjà il était trainé hors de la petite pièce dans un couloir qu'il ne connaissait pas, vers une destination qui lui était inconnue.

La salle d'interrogatoire était là, devant lui. Une petite salle blanche, éclairée d'une lumière bien trop puissante à son gout. Une table au milieu, vide. Deux chaises. Une caméra, dans un coin de la pièce. Et enfin une large vitre teinte en miroir. De force, l'homme l'obligea à prendre place sur l'une des chaises. Libérant l'une de ses mains de sa prison de métal, il accrocha la menotte à la table. Comme si il pouvait fuir, qui plus est sans l'usage de ses pouvoirs. Puis l'individu l'abandonna, sans lui adresser le moindre mot. De nouveau Alexandre se retrouvait avec lui-même, la grande glace lui faisant face le dominant. Y avait-il quelqu'un, derrière ? Il se sentait petit. Une nouvelle cage, un peu plus grande. Détournant son regard de l'imposante vitre, il n'y jeta plus un seul coup d’œil. Le stresse qu'il ressentait, sa peur étaient palpable. Sa jambe droite était prise de tremblements incontrôlables, tendis que son unique main libre était refermée en poing sur sa jambe immobile. Attendre. Il n'avait jamais aimé attendre. Et le fait de ne pas savoir ce qui allait lui arriver n'arrangeait en rien la situation. Par réflex - sans doute - il tira sur sur la menotte. Peine perdue. A part rendre son poignet douloureux et déjà rougi il n'arrivait à rien.

Abandonnant toute lutte - pour le moment - , la tête basse il vint fixer la table devant lui pour une durée qui lui paru interminable. Lorsque la porte s'ouvrir, il n'eut aucune réaction particulière, ignorant le nouvel entrant. Espérant simplement ne pas avoir à affronter de nouveau Daniel Hopes.

Revenir en haut Aller en bas
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Empty
MessageSujet: Re: After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]    After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Icon_minitimeSam 9 Fév - 15:40

    Quand je le vis derrière la fenêtre dans cette salle, je vis un garçon perdu, complètement paumé. Attaché, vraiment. Il semblait s'être débattu, les marques sur son poignet en témoignaient. Son changement de fringues, c'était la même. Tenue de jeune troqué pour une tenue orange, et carrément trop fine. Et s'il avait froid ? Ses pensées pouvaient paraître étrange pour moi, mais je les pensais. Parce que ce gosse me faisait de la peine. Le contrôle, si c'était réellement pour ça qu'il se retrouvait là, je voulais pouvoir l'aider. Parce que je savais à quel point j'avais galérer pour pouvoir apprendre. Et si je pouvais l'aider, ce p'tit con, je le ferais. Car être seul contre ce genre d'épreuve, je ne pouvais le souhaiter à personne, même à mon pire ennemi. Depuis cette nuit avec le gamin du bar, j'avais l'impression de faire un peu grande sœur pour tous ses gosses. Et je voulais faire la même pour lui, l'aider ce p'tit con, autant que ça me serait possible. Les tremblements, la peur, je la voyais.
    Un petit animal en cage. Un animal apeuré. Voilà ce dont j'avais l'impression. De me revoir, dans tous ses endroits si étranges. À l’hôpital, dans les commissariats pour les nombreuses fois ou j'avais du aller chercher mon père bourré …

    C'est ce que je pensais en passant la porte. Doucement, je m'approchais de la table, et posa les deux tasses avant de retourner vers la porte. Je me plantais devant, tendant la main vers lui.


    -Donne moi les clés Colosse.


    Un ordre, simple, direct. Qui ne laissait aucune place aux protestations.

    « Mais ... »

    -Donne moi ses putains de clés sinon je bousilles tes menottes à cause de poings, c'est plus clair ça ?!

    Je devenais méchante, je le savais, il n'avait pas pensé à mal en attachant le gamin. Il avait vu ce qu'il m'avait fait, un peu malgré lui. Je pouvais pas vraiment lui en vouloir cependant je ne lâchais pas l'affaire, jusqu'à ce qu'il laisse tomber les clés dans ma main. Sans un mot, je me retournais mais pourtant, mentalement, je lui adressais quelques mots.


    « Excuse moi, mais je veux l'aider »


    Doucement, je m'approchais du gamin, le surveillant du coin de l’œil.

    -Bouge pas, je veux juste te retirer ça. J'suis désolé, tu devais pas avoir droit à ça.

    Si Daniel débarquait, il m'en collerai deux dans la gueule avant de refoutre le gosse en cellule, mais je m'en foutais. Avec un peu de difficulté, je réussi à retirer la menotte de la table puis lui prit la main, très lentement.

    -T'enfuis pas, je vais te retirer ton bracelet gamin. Même s'il est collector, je doute que tu veuille le garder, si ?

    Et encore avec un peu de maladresse, j'enlevais le second bracelet que je plaçais sur la table. Toujours lentement je me relevais, puis alla à ma place pour ensuite lui tendre le gobelet.

    -Tiens, ça te fera du bien je pense. T'as froid gamin ?

    Je savais pas trop quoi penser de tout ça, c'était étrange, comme si je jouais avec le feu mais bon, c'était devenue une spécialité maison ça donc bon. Je savais pas trop quoi penser de lui, de ce gosse. J'attendais de voir sa réaction. Si vraiment il avait froid, je demanderais sûrement à Colosse s'il pouvait aller chercher un truc pour lui, ça pourrait l'aider. Ce gamin vivait ce que j'avais failli vivre après la mort cérébrale de mon père et celle de l'autre clochard, ainsi que celle de Karl. Deux comateux, et un mort raide. Tout ça à cause du contrôle …
Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Wade
Élève à l'Institut Delta
Alexandre Wade


Messages : 59
Date d'inscription : 31/03/2012
Age : 29

After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Empty
MessageSujet: Re: After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]    After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Icon_minitimeVen 1 Mar - 23:17


Lorsqu'elle était entrée, qu'elle s'était approchée de lui, il ne l'avait pas reconnu. Il ne l'avait pas reconnu elle, cette jeune femme au bras bandé qui semblait si pleine d'assurance lorsqu'elle s'adressait à l'autre homme. Il n'avait reconnu ni sa voix, ni sa façon de marcher. La tête basse, sa jambe toujours agitée de tremblement, Alexandre ne montra aucun intérêt aux allez-retours de l'agent, se contentant d'attendre. Les yeux braqués sur sa main reposant sur la table, attachée, il tentait de faire abstraction de tout - ou presque - mais surtout de cette douleur qui lui tiraillait la tête. Il ne voulait voir personne. Il ne voulait pas être là. La chambre qu'on lui avait attribué, sa cellule lui semblait si lointaine, si inaccessible. En cet instant il regrettait la solitude qu'il y avait trouvé. Il regrettait le matelas trop dur. Il regrettait les souvenirs qu'il lui manquait. Car il voulait comprendre. Comprendre ce qui n'avait pas été. Comprendre pourquoi s'était lui qui était là. Comprendre ce qui s'était véritablement passé là bas. Et avant ça. Tant de choses semblaient obscures. Des tâches noires dans sa mémoire, tâches sans doute temporaires. Quoi qu'il en soit, il n'était pas à l'aise sur cette chaise. Il n'était pas à l'aise en face de cette glace. Il n'était pas à l'aise non plus dans cette pièce qui lui semblait trop imposante, trop étouffante. A vrai dire, il n'était pas à l'aise tout court, dans l'attente de savoir ce que le futur lui réservait.

Alexandre ne broncha pas lorsqu'elle lui parla. Il ne l'avait pas écouté. A peine avait-il conscience qu'elle venait de prendre la parole. Elle venait de défaire la menotte de la table, et il n'avait pas bougé sa main, comme si elle était encore accrochée. Puis ce fut le contact physique. Subitement il s'immobilisa, tendit que tous ses muscles en même temps se contractèrent. Sa jambe cessa de battre la mesure. Son poing se ferma. Il n'aimait toujours pas ça, le contact avec les autres. Un contact stressant, inquiétant. Un contact froid, glacial, même si dans ses gestes on pouvait voir qu'elle y mettait beaucoup de douceur. Un rictus traversa son visage, le déformant. Il voulait fuir, mais avait en même temps l'impression de ne plus être capable de contrôler son propre corps. « T'enfuis pas, je vais te retirer ton bracelet gamin. Même s'il est collector, je doute que tu veuille le garder, si ? » De l'humour. Sans doute cherchait-elle à détendre l'atmosphère, à apparaitre plus sympathique qu'elle ne pouvait l'être. Ou peut-être cherchait-elle tout simplement à masquer le handicape que cela représentait que de n'avoir qu'une main valide. Allez savoir.

Lorsqu'elle laissa enfin sa main tranquille, Alexandre s'empressa de la retirer de la table, venant la poser sur ses genoux, aux côtés de son autre main. Puis de nouveau sa jambe s'agita, prise de tremblements incontrôlables. La blessée pris place en face de lui, tournant le dos à la grande vitre teintée. Il ne l'avait pas encore regardé directement, les yeux toujours fuyants. Elle repris la parole. Un gobelet contenant une boisson chaude fut glissé jusque devant lui - assez pour qu'il entre dans son champs de vision, aussi se mit-il à le fixer. Le tout fut accompagné d'une question. Elle lui demandait s'il avait froid. En quoi cela était-ce important ? Il resta silencieux. Pas un mouvement ne fut exécuté. Pas une parole ne fut prononcée. Aucune réponse. Lentement il leva finalement sa main droite - dont le poignet était toujours marqué - la portant jusqu'à son coup. Deux de ses doigts virent s'agripper à son collier, se glissant entre sa peau et ce dernier comme pour l'écarter un peu. Puis plus rien. Rien d'autre que le silence.

« Enora... elle... elle... Ils n'ont pas voulut me... » Débuta-t-il de voix légèrement grave, toujours cassée. Il avait parlé à voix basse. Presque un murmure. Comme s'il ne voulait pas être entendu de trop loin. Il marqua une courte pause. « Où est-elle? » Il venait de se redresser sur sa chaise, ayant d'un mouvement presque mécanique relevé sa tête et posé son regard sur la jeune femme. Il la fixait sans véritablement la fixer. Il semblait ailleurs, perdu au milieu de ses pensées, tentant en vain de rétablir un peu d'ordre dans son esprit. Il en avait bien besoin d'ailleurs, d'ordre. Des images sans aucun lien entre elles ne cessaient de défilées là haut. Des images qui unes à unes, ou mises bout à bout n'avaient que trop peu de sens pour lui. Ses lèvres tremblèrent quelques secondes. Quelques secondes durant lesquels son visage se métamorphosa. D'une certaine impassibilité il venait de passer à une expression de panique. D'un seul mouvement il se releva, quittant la chaise qui dans son élan bascula en arrière, finissant sa course à terre. « Qu'est-ce que vous avez fait à mon chien? » Portant une main à son crâne, il tendit son autre bras devant lui, venant balayer les menottes et le gobelet que l'agent lui avait quelques minutes auparavant offert. Ce dernier quitta la table et frappa le sol, laissant échapper son contenu en une flaque chocolatée.

Cela n'avait duré que quelques secondes. Et maintenant, la respiration bruyante, il la fixait, le regard haineux.


Revenir en haut Aller en bas
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Empty
MessageSujet: Re: After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]    After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Icon_minitimeVen 22 Mar - 17:41


    En m'approchant, j'avais l'impression de parler à une statue. Il ne bougeait, le visage toujours vers la table. J'avais l'impression qu'il ne m'entendait pas, comme pétrifié, plus immobile qu'une sculpture à l'exception de sa jambe qui tremblait. Il n'eut aucune réaction jusqu'à ce que je le touche, pour lui retirer la menotte de la main. Là, ce fut immédiat. Pire que je ne l'aurais cru, tout son corps se figeait, le moindre muscle. Plus tendu qu'un string en un dixième de seconde. J'étais mal à l'aise, de le sentir si mal, si … je ne sais pas si c'était par qu'il n'aimait pas ça ou qu'il en avait peur. Je tentais de faire vite. Il était terrifié, il voulait s'enfuir, je le sentais dans la tension qui l'habitait. Son visage, une grimace le traversait. Je tentais d'y aller doucement, pour ne pas aggraver ses marques, pour ne pas lui faire plus mal encore. Mais entre mon inquiétude pour lui et le fait que je n’aie qu'une main valide, cela prit un peu plus de temps que prévu avant que je n'arrive à lui enlever cette foutu menotte … Merci Colosse, celle ci, tu me la copiera !
    Et lorsque que je lâchais sa main, il la fit disparaître au quart de tour sous la table, sur ses genoux à côté de l'autre. Et le rythme irréguliers et presque inquiétant de ses tremblements repris. J'avais de la peine pour lui en même temps que ses tremblements semblaient me transmettre quelque peu sa peur, ce qui l'effrayait. Il n'avait pas l'air de la bête féroce dont on m'avait parlé, et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi Daniel avait réagi ainsi avec ce gosse. Je ne l'avais pas revu depuis mon réveil. Je n'étais même pas sûr qu'il soit passé pendant ma journée limite comateuse ou m'a transfusé du sang pour éviter que je flanche en cour de route. Je n'étais même pas sûr qu'il ne soit pas resté à l'institut, auprès de ceux qu'ils aimaient, de cette Cérès dont j'avais entendu le nom dans les couloirs, ou de cette jeune fille blonde dont on m'avait un peu expliqué l'histoire ici et là. Pas une trace de lui, c'était peut être mieux ainsi. Il avait décidé de prendre sur son dos, sur ses frêles épaules toutes les peines du monde jusqu'à l'épuisement. Il était quelqu'un que je respectais énormément mais je ne pouvais m'empêcher de penser qu'ainsi, il se détruisait, inexorablement. Qu'il pense à lui parfois, pas toujours aux autres. Qu'il soit égoïste comme tous peuvent l'être, au moins une fois dans leur vies et qu'il reste dans un endroit ou il se sent aimer. Le monde n'imploserait pas parce que pendant une pauvre journée Papy chieur n'aura pas montré le bout de son nez.

    Il n'avait toujours pas bougé, même si visiblement la tension de ses muscles avaient diminué, il restait apeuré, ne me regardant jamais dans les yeux, ne levant pas la tête. Le gobelet ne le fit pas réagir, il se contenta de le fixer, simplement. Pourtant vu comme il tremblait il avait sûrement froid en plus d'avoir peur. Ce gosse, ma peine grandissait pour lui au fur et à mesure que mon empathie à son égard se faisait plus grande.
    Le seul geste qu'il fit, c'est porté la main à son cou, au collier qui semblait avoir laissé une marque rouge sur son cou.

    -J'aurais voulu te l'enlever, mais ça, c'est plus compliqué à demander que des clefs de menottes. Je suis désolé.

    J'étais sincère, je détestais ce machin là, cette chose que plusieurs fois j'avais du prendre dans mes mains pour la passer au cou de confrères génétiques. Et à chaque fois ça m'avait foutu mal, des frissons insoutenables m'avaient envahi le corps.
    Puis à nouveau le silence. Je restais là, les yeux sur lui, le visage doux. Ne pouvait-il vraiment pas me dire un mot. Les fumées de nos boisons s'élevaient vers le plafond vers que ni l'un ni l'autre n'osons prendre la parole. Je voulais lui laisser sa chance, me prouver qu'il n'était pas celui qu'on m'avait dépeint ou que si tel était le cas, que j'avais encore une chance de l'aider comme on m'avait aidé moi, à de nombreuses reprises.


    « Enora... elle... elle... Ils n'ont pas voulut me... »

    Un sourire se dessina sur mon visage quand enfin j'entendis sa voix. Il parlait doucement, hésitant, murmurant presque comme pas sûr de ses mots mais il avait parlé.

    « Faite attention à vous Agent Hunter, j'ai un mauvais pressentiment »

    Colosse me parlait à travers la vitre. Il était toujours là, il avait décidé de rester pour nous surveiller. Une mère poule ce mec


    « Merci du compliment... »

    « T'as qu'à pas jouer les mouchards ! Ah, et sous aucun prétexte tu n'interviens, c'est clair ? Si je t'appelle pas à l'aide, tu ne bouge pas, d'accord ? »

    « Vous jouez à un jeu dangereux, vous le savez ? »

    Et comment. J'avais été devant ce gamin quand il avait manqué de tuer Dan, ou j'avais pris tout pour ce grand dadet ? J'avais vu son regard étrange quand son pouvoir avait manqué de me tuer.

    « Ne vous brûlez pas les ailes Agent Hunter »

    « Ne t'en fais, je les ais déjà brûlé depuis longtemps Colosse »

    Je n'avais pas bougé d'un millimètre pendant cette conversation invisible pour le gamin qui avait encore la tête baissé. Il n'avait pas parlé entre temps. En fait, il reprenait tout suite

    « Où est-elle? »

    Et enfin des gestes, son corps se mettait en action, et je vis ses yeux. Il semblait absent cependant, comme songeur, un peu paumé, dans l'espace et dans son esprit. Étrange jeun homme. Le visage toujours doux, calme, je lui répondis simplement, par ce que je savais.

    -Enora est rentrée à l'institut, elle va bien, elle a été soigné des blessures qu'elle avait reçu de ceux qui l'avait agressé avant que tu interviennes.

    Mais s'il me regardait, je ne comprenais pas certaines choses, notamment les espèces de micro-expressions que je percevais, comme des pics de peur, de l'incompréhension. Mon visage se fit plus sérieux l'espace d'un instant alors que je ressentais quelques choses, un changement dans l'air …

    « Agent Hunter, sortez de ... »

    « Laisse-moi faire »

    « Mais ... »

    « Fais moi confiance un peu ! »

    Puis, doucement, après ce trèèès brève échange mental, je me penchais vers lui, voulant voir si mes gestes le feraient réagir. Et puis, alors que j'ouvrais la bouche, ça changea, du tout au bout.

    -Alexandre, qu'est-ce que tu as ?

    « Agent Hunter, Sortez de là ! »

    « Ne bouge pas ! »

    Ça se passa très vite, tout défila pourtant au ralenti, un peu comme au restaurant. Colosse s'apprêtait à se jeter sur la porte alors que le gamin se relevait d'un coup, presque violemment. Aucun équilibre, un geste des plus irréfléchis qui le fit chuter d'un coup en arrière, son bras balaya la table et tout ce qui reposait sur elle. Je m'étais relevais et contournait déjà la table pour arriver devant lui, accroupie, le visage inquiet, prêt à lui porter secours.
    Qu'est-ce qu'il lui avait prit, à ce gamin ? Qu'est-ce qu'il avait vu, entendu, Colosse aurait été dans son crâne ? Je n'y croyais pas, il n'aurait pas oser de faire quelque chose d'aussi idiot.

    -Alex ! Ça va ? Qu'est-ce qu'il se pas ...

    « Qu'est-ce que vous avez fait à mon chien? »


    À son chien ? J'ouvris grand les yeux, le regardant fixement. De quoi il pouvait bien parler. J'observais autour de moi, qu'est-ce qui aurait pu lui fair bien penser à ça enfin ? C'était irréaliste. Il se tenait le crâne, avait-il mal ? On ne leur donnait rien, même pas une foutue aspirine. S'il avait des coups dans le crâne, on n'avait rien du lui donner.

    -De quoi tu parles, il n'y a pas de chien ici ...

    Mais ce qui m'inquiétait réellement, c'est son regard, qui avait changer d'un coup, devenant colère, fureur, et directement braqué sur moi. À quoi avait-il pu bien penser ?
    J'étais à trois pas de lui, un genoux à terre, vraiment inquiète pour lui. Qu'est-ce qu'il vu pour réagir ainsi ? Tout ce qui se trouvait dans sa ''partie'' de table, gisant au sol, le chocolat se répandant sur le sol.


    -Tu as mal quelque part ? Tu t'es blessé en tombant ? Alex, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

    J'aurais voulu poser ma main sur son front, voir s'il avait de la fièvre, si ses crétins s'étaient au final si mal occupé de lui qu'ils auraient pu louper ça ! Mais je n'osais avancer, il avait peur, il était en colère, son attitude, sa respiration. Je ne voulais pas perdre l'occasion de l'aider même si ça semblait mal parti.
Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Wade
Élève à l'Institut Delta
Alexandre Wade


Messages : 59
Date d'inscription : 31/03/2012
Age : 29

After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Empty
MessageSujet: Re: After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]    After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Icon_minitimeLun 29 Avr - 15:05

DESOLE ! Vraiment, vraiment, vraiment. Et en plus c'est pas top. TT

Il s’était retrouvé à terre avant même qu’il ne puisse s'en rendre compte. L’agente du BAM s’empressa de le rejoindre, s’accroupissant devant lui. Elle se mit à parler, mais il ne l’écoutait qu’à moitié. Elle faisait mine de ne rien comprendre. C’était pourtant parfaitement logique. Une question simple. Il avait parlé de son chien. Pourquoi n’était-il plus là ? A ses côtés ? Il était toujours à ses côtés avant. Avant… Il était mort. Ses sourcils se froncèrent. Comment avait-il put l’oublier ? Comment avait-il put oublier ça ? La forêt, les craquements, le sang. Enora. Non. Il ne l’avait pas tué. Elle était rentrée à l’institut disait-elle. Elle était soignée. Elle allait bien. Comment en être sûr ? Il voulait la voir. Il voulait qu’elle leur dise qu’il n’avait rien à faire là. Qu’il n’était pas à sa place. Qu'il l’avait aidé, voilà tout, et que tout ça ce n'était qu'une erreur.

« Ne m’appelle pas Alex. » marmonna-t-il, tout en venant plonger son regard dans le sien. Un regard noir, malsain, mais il n’en était pas moins absent. Il s’agita. « Je dois… Il faut que… » D’un mouvement de main comme pour l’éloigner de lui, ou s’éloigner d’elle – il n’en était pas bien sûr - il tenta d'établir un contact entre son dos et le mur. Il grimaça, avant de chercher à se redresser, tout en s’aidant du mur. Ce mal de tête. « Il est… Tu ne… » … comprend rien, débuta-t-il sans prendre le temps de finir sa phrase. Il était en train de se relever, ne la quittant pour autant pas du regard, gardant son dos plaqué contre le mur blanc. Lentement, il s’éloigna d’elle par le côté, allant gagner un des coins de la pièce. L’angle en dessous de la caméra. Il ne voulait pas être filmé. Quittant la jeune femme des yeux, il braqua son regard en direction de l’imposante vitre teintée. Il ne voulait pas être observé non plus. Il se sentait observé de partout, pris au piège. Il était pris au piège d’ailleurs. Et il n’aimait pas ça. Pas du tout. Il inspira profondément.

« Pour… pour… pourquoi je suis là ? » Il était nerveux, et ça se sentait. Il venait de repasser ses doigts sous son collier, faisant mine de tirer dessus, comme s’il cherchait à s’en débarrasser. Il voulait s’en débarrasser. Il voulait l’anéantir. Anéantir cette salle. Anéantir cette fille. S’enfuir, dans un coin. L’institut. Oui, l’institut ce n’était pas trop mal. Mieux qu’ici. Il voulait revoir son lit, sa chambre. Il voulait revoir les étudiants. Ces étudiants avec leur vie parfaite qu’ils ne supportaient pas. Ils ne faisaient que se plaindre, tout le temps, de leur misérable existences comme s’ils étaient le plus à plaindre. Être ici lui faisait du bien finalement. Il était tranquille. Non. Alexandre détourna son regard, venant fixer un point sur le sol. Il était embrouillé, perdu. Ses pensées se mélangeaient, se contredisaient. Il releva ses yeux, venant les poser sur la porte d’entrée. « Foutez moi la paix... Tous... »

« Je veux juste... » Tenant toujours le mur, il s’avança de quelques pas en direction de la porte. Elle lui semblait loin. Trop loin pour qu’il ne l’atteigne. Il serait arrêté. Il le savait. Elle ne le laisserait pas partir. « Je... » Il s’arrêta. Se redressa. Il vit du sang. Beaucoup de sang. Un homme à terre. Défiguré. Enora, ensanglanté. Il vit Daniel, à terre. Il vit la main détruite de la mutante. Des flashes rapides, qu’il voyait sans les voir. C’était plus des impressions. Sa tête lui fit un peu plus mal. Ce fut trop. L’angoisse, la peur, le stresse. Tout cela fut bien trop pour lui. Quelques secondes il crut que tout autour de lui tournait. Il se pencha en avant. Il haut de cœur. Un second. Puis il vomi. On plutôt, il cracha plus qu’il ne vomi, son ventre ne contenant que peu de chose. Cherchant à se remettre droit, les mains toujours contre le mur, il eut un nouveau haut de cœur. Par un réflexe naturel il se pencha de nouveau vers l’avant, répétant ce qu’il venait de faire un peu plus tôt. Souillant le sol, ses vêtements. Puis, il se laissa tomber sur le sol, à genou. « J’ai rien à faire là... » soupira-t-il, la tête basse.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Empty
MessageSujet: Re: After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]    After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
After the storm, can you listen someone ? [Salle d'interrogatoire]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Fonctionnement de la Salle des Dangers
» Outil - Utilistation de la salle des dangers
» La spéléologie, c'est cool ! ... Ou pas ... [Robert Mercer - Salle d'archive]
» After the Storm (pv Amy De Lauro)
» Summer storm [Sage]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-men RPG :: Hors Jeu :: Topics Terminés :: Ailleurs-
Sauter vers: