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| | Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life | |
| | Auteur | Message |
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Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Dim 20 Jan - 18:02 | |
| Devenir héroïne ? Ah oui ça c’était un doux rêve qui lui avait traversé l’esprit à une période, lors de son arrivée à l’Institut ce qui lui semblait déjà être une éternité, elle voulait le partager avec Amy et Ciera : Elle serait Wonder Beaver, Super Fougère et Ugly Sadako.Une idée farfelue d’une drop kid un peu paumée en mal de repères, elle avait grandie depuis ou était-ce le monde qui était devenu plus dur ? La gloire et quoi d’autre ? Renommée ? Lauriers ? Non, le monde oubliait si vite qu’aucun désir ne subsistait au-delà de la tombe, toute gloire aussi brillante soit-elle ne survit pas à la mémoire, aucun sacrifice aussi héroïne soit-il ne traverse pas éternellement les âges. La triste vérité restait celle-là : qu’on meut en allongeant le pas ou qu’on meurt l’arme à la main, ca importait peu car après tout comme aimait à le dire le grand Mercutio « nous ne sommes que de la viande pour la vermine ». Son avis sur la question avait changé, pour Caitlyn Elioth, il n’y avait plus de héros solitaires, il n’y avait que des égoïstes ou des talents mal utilisés. Et c’était son job, de récolter les talents ou de tendre la main à ceux qui ne trouvaient plus de refuge. Parvenue devant la porte de la chambre 208 de ce vieil hôtel délabré, elle se remémora les règles de base. Toujours s’attendre à l’inattendu, la prudence n’est pas une qualité, c’est un instinct de survie. Elle écarta les pans de sa longue veste de cuir rouge sang lui tombant aux chevilles à la manière d’un cache-poussière qu’on aurait du tout droit sorti d’un film de Sergio Léone celui-là même qu’elle avait achetée à San Francisco en compagnie de son ange, et laissa apparaitre pour la première fois sa tenue d’X Women, mélange de noir austère et de touche de rose. Elle porta la main à sa ceinture frappée d’un X doré et fit glissé ses doigts jusqu’à la crosse de son révolver. Le signal était clair, le traceur du site web, sorte de blog d’ado en pleine élucubrations mystiques, de la fameuse Reverse indiquait une IP provenant d’un PC de cet appartement. Reverse…La mystérieuse Reverse avec qui elle s’était fritée lors de la mission de récupération d’un Josh qui avait pété une durite de manière dramatique et fort peu convenable. Une espèce de semi lutine plus petite encore que Jubilée habillée en jaune et vert genre publicité pour baygon jaune et vert qui aurait fait le bonheur d’un rasta en manque de split ou le cauchemar d’un caméléon en quête de couleurs neutres. Une grosse Ever Bad Joke du siècle qui finalement se voulait sérieuse. Sauf que la plaisanterie à ses limites et qu’elle semblait se débrouiller assez bien la gamine. Assez pour attirer le regard des X Men et la stopper avant qu’elle finisse connement dans un sac à la morgue. C’était sa mission, contact, approche et explications. Pas de violence, une main tendue pas une main dans la gueule : ca restait tout de même une option. Elle frappa. - Salut Room Service…J’amène la bisque de Homard. Pas de réponse, elle s’en serait doutée. - Police du Gout Reverse ! Vous êtes en état d’arrestation pour port vêtements à chier, même Ray de Charles a témoigné !Bon…Un coup d’œil à droite et à gauche et pas âme qui vive. Il existe des lois, pas graves : on dira qu’elle est illettrée ! D’un violent coup de botte du pied droit elle défonça la porte en soupirant. - Cochooon y es-tu ? Et bien non ? cooochon…d’un souffle violent, je décédé toute la maison….
Une pièce vide et un appartement inoccupé. Dans le coin de la pièce un boitier électronique clignotant. Cait s’approcha et s’agenouilla. Une boite de dérivation, un disperseur de signal IP. Ok, c’était une petite maline. La source se trouvait surement dans un périmètre de 10 Km mais New York était si vaste. Elle se redressa en laissant échapper un soupir de contrariété. Elle recouperait les infos avec les données de Cérébro, elle gagnerait son temps après tout. Alors qu’elle allait bouger, le vent sur son visage lui informa d’un courant d’air. Une fenêtre, une fenêtre était ouverte et une fenêtre ne s’ouvre JAMAIS toute seule. Le temps sembla se figer alors qu’elle prenait conscience du danger. C’était une évidence, elle n’était pas seule. Aussi tôt, elle activa en un craquement sourd sa ZPCE se déployant autour d’elle et la cerclant d’arcs électriques. La main serrant fermement la crosse de son arme. Son regard scrutait chaque zone de la pièce. - Si j’me plante et que j’cause qu’aux murs c’est pas bien grave, y’aura personne pour jouir de cet Epic Fail. Par contre, si j’suis pas trop mauvaise, je te conseille de te manifester rapidement, j’ai la détente facile et j’ai passé l’âge de jouer à cache-cache par contre pan pan cul cul : ça j’adore. | |
| | | Evan Blake Neutre Alpha
Messages : 307 Date d'inscription : 10/06/2012 Age : 40
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Mer 23 Jan - 16:13 | |
| « Je me doutais que tu avais quelques tendances sadiques…Laisses moi deviner : tu t’entêtes à te foutre de tout pourvu qu’elles soient douces ? Allez désactive-moi ta saloperie. Si j’avais voulu me faire électrocuter, je me serai foutu les doigts dans la prise ou je me la serai joué façon Les Harvey…En tout cas, le cuir rouge te va à ravir Cait. C’est tout à fait dans l’esprit… »
Bon, il s’était attendu à ce genre de situation. Cela faisait quelques semaines qu’il cherchait des informations sur la jeune femme se faisant appeler Reverse. Il avait visionné des vidéos sur youtube, demandé à une « connaissance » de la pister virtuellement…Mais rien. Il était venu ici à la recherches d’indices. Il s’était douté qu’il ne la trouverait pas en chair et en os. Même si elle se plaisiat à passer pour une super-héroïne cruche et quelque peu allumée sur les bords, elle était loin d’être aussi stupide qu’elle en avait l’air. Bon son humour était aussi minable que son costume. Il avait pu le constater de lui-même lorsqu’il s’était retrouvé avec miss mauvais goût 2012 lors de l’attaque de la plante géante sur le campus. Mais il était plus que jamais à la recherche de contacts, de partenariats. Reverse semblait une personne mue par de bonnes intentions, même si elle avait cette inconscience quelque peu irritante. Il n’empêche que dans les bas-fonds, sans faire trembler, son nom mettait les petites frappes relativement mal à l’aise. C’était une preuve qu’elle dérangeait. Et ça, aux yeux du Fantôme, c’était un signe encourageant.
A y réfléchir, il valait mieux qu’il tombe sur un membre de l’Institut que sur le BAM ou la Confrérie. Mais de tous les X-Men, de tous les étudiants, il fallait que le professeur Xavier ait refilé cette mission à la rouquine de service. Et puis quoi ? C’était le karma ? Bordel, dieu, s’il existait, avait un humour de merde lui aussi. Lui coller dans les pattes la compagne de sa belle-sœur c’était quand même too much. S’il avait l’occasion de le croiser, à l’occasion, il lui ferait probablement bouffer sa barbe pour lui passer l’envie de recommencer.
« Je vais finir par croire au harcèlement. Je peux pas faire un pas dans cette ville sans te retrouver dans mes pattes. Heureusement que tu es lesbienne, sinon je commencerais sérieusement à me poser des questions. Remarque, cette fois-ci tu n’es pas venue accompagnée. Moi non plus. Ca nous évitera au moins les drames et les prises de têtes stériles.»
Il jeta un rapide coup d’œil à sa tenue en sortant de l’ombre, masqué comme à son habitude, l’armure tactique solidement harnachée sur le corps. Il ne put s’empêcher de remarquer le X qui brillait à sa ceinture. Vu ce qu’elle lui avait mit dans la tronche à chacune de leur rencontres, il décida de parler en mettant cartes sur table. Plus de stratégie, de diplomatie ou de politiquement correcte. Avec Cait, ce n’était pas nécessaire
« Oh les cons…Ils ont osé…Tu es devenue une X-Woman…Toutes mes félicitations…J’en connais qui vont avoir du mal à dormir sur leurs deux oreilles maintenant…Et quel surnom t’ont-ils donné ? Red Storm ? Hurrican Cait ? Fifi Brindacier ? Tu l’as pas gagné à la tombola au moins ?»
Une manière détournée de la titiller même s’il était convaincu que le choix n’était pas aussi irrationnelle qu’il pouvait en avoir l’air. Et de ce qu’il connaissait de la jeune femme, il risquait aussi d’en prendre pour son grade. Cela éviterait qu’ils se posent l’un à l’autre trop de questions. Pour le moment. | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Mer 23 Jan - 19:05 | |
| Je me doutais que tu avais quelques tendances sadiques…Laisses moi deviner : tu t’entêtes à te foutre de tout pourvu qu’elles soient douces ? Allez désactive-moi ta saloperie. Si j’avais voulu me faire électrocuter, je me serai foutu les doigts dans la prise ou je me la serai joué façon Les Harvey…En tout cas, le cuir rouge te va à ravir Cait. C’est tout à fait dans l’esprit…
Elle resta impassible, le reconnaissant au son de sa voix trafiquée et puis son discours était assez intimiste et riche en private joke pour ne pas laisser planer le doute. Elle ne désactiva pas sa ZPCE pour autant, car il lui en avait donné l’ordre et qu’elle préférait rouler une pelle a Kurkaru que de lui donner satisfaction. Elle la laisserait s’éteindre d’elle-même et puis ce n’est pas comme si ils allaient se jeter dans les bras l’un de l’autre, non ? En guise de détente, elle se contenta de lâcher la crosse de son arme et de laisser retomber le pan de sa veste en un signe de confiance relative. Elle se désintéressa de lui pour s’avancer jusqu’à l’appareil électronique et s’agenouiller pour l’observer un instant, l’ignorant complètement et volontairement.
- T’es mal placé pour m’juger en matière de gout vestimentaire, « Darth –Evan. » Et puis tu connais l’principe…a tout sado son maso : tout cul tendu mérite son dû. C’est une de tes déviances, la fessée ? D’mande à Eva…moi t’es pas mon genre.
Elle jeta un regard vers la fenêtre et secoua la tête d’un air amusé.
- « Tu vois Blondin, le monde se décompose en deux catégories : ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre ». Amusant.
Qu’est ce qu’il foutait là ? Etait-il venu pour elle afin de lui apporter un message d’Eva ou alors une doléance personnelle ? En tout cas, cette rencontre était assez inattendue et si elle était dû à un traçage, il faudrait être plus prudente à l’avenir. La suite de son discours lui permit de comprendre que ce n’était pas du tout un acte volontaire.
- Je vais finir par croire au harcèlement. Je peux pas faire un pas dans cette ville sans te retrouver dans mes pattes. Heureusement que tu es lesbienne, sinon je commencerais sérieusement à me poser des questions. Remarque, cette fois-ci tu n’es pas venue accompagnée. Moi non plus. Ca nous évitera au moins les drames et les prises de têtes stériles
- T’as pas assez d’neurones pour considérer qu’c’est p’tete toi qui est sur ma route plutôt que l’inverse ? Je te prie d’laisser mon orientation sexuelle au vestiaire, il me semble qu’on ne s’est pas quitté en super bons termes. Je ne préfère pas commenter les questions qu’tu t’poses, j’deviendrais désagréable.
Bon, autant ne pas trainer dans le coin, cette piste était un cul de sac et il fallait qu’elle pense à la suite à donner à toute cette affaire, elle était en mission, pas là pour entretenir le partenariat douteux de l’Institut ou du moins les cosplayeurs qui voudraient s’y affilier pour avoir des reducs dans conventions de Geeks.
-Oh les cons…Ils ont osé…Tu es devenue une X-Woman…Toutes mes félicitations…J’en connais qui vont avoir du mal à dormir sur leurs deux oreilles maintenant…Et quel surnom t’ont-ils donné ? Red Storm ? Hurrican Cait ? Fifi Brindacier ? Tu l’as pas gagné à la tombola au moins ?»
Elle se contenta de lui adresser un regard éteint en appuyant ce regard d’un soupir blasé. L’escalade verbale ? Pfff, elle avait autre chose à foutre. L’idée lui traversa que c’était exactement ce qu’il cherchait à faire. Elle se décida à lui répondre alors que sa ZPCE se désactivait en s’éteignant.
- Tu veux aussi vérifier si j’suis compétente ? T’avais pas encore l’idée de te foutre ta tenue de dégénéré sur l’dos que j’errais déjà dans les bas-fonds de c’te ville. Je te l’ai déjà dit, « Fantôme », ne juge pas trop vite les gens que tu ne connais pas, ca te causeras un big problème un jour, sans dec, j’croirais entendre Byron..mon,..un ami décédé. Lui aussi il se croyait immortel, jusqu’à ce qu’il crève et lui aussi jouait au justicier. Mon nom, même si apparemment tu prends ca à la rigolade, reste le même Fuzzy et ça le reste pour toi. Mais si ca t’amuse, renseignes toi sur Buse Cendrée ou Lady Red auprès de ta clientèle…Tu verras que je suis loin d’être inexpérimentée et loin d’être une idiote. Tu m’excuseras, je suis en mission, moi aussi, je n’ai plus le temps de faire une guerre d’ego : j’ai grandi.
Elle salua d’un hochement de tête avant de se diriger vers la porte et ajouter.
- Bonjour a Eva, j’espère qu’elle va bien, sincèrement.
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| | | Evan Blake Neutre Alpha
Messages : 307 Date d'inscription : 10/06/2012 Age : 40
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Mar 29 Jan - 15:03 | |
| «Détends-toi, t'es toute crispée...Si tu continues tu vas faire de l'hypertension rien qu'en me voyant. Je sais que ma tête ne te reviens pas et que tu préférerais sans doute l'encastrer dans le mur mais je m'en voudrais de te provoquer une crise cardiaque... »
OK...Il avait espéré détendre l’atmosphère en la taquinant, c'était peine perdue. A priori, le ton sarcastique ne fonctionnait que dans un sens. Une réflexion lui vint sur l'incapacité d'Amy d'accomplir correctement le devoir conjugal vu l'humeur irascible de la rouquine mais il se garda bien de faire la moindre réflexion. Pas la peine d'envenimer la situation. Elle voulait en rester du point de vue strictement impersonnel ? Alors il allait lui en donner. Il n'allait pas se laisser marcher sur la tronche, fussent-elle sa belle-soeur par alliance. Elle n'était pas sur le même mode de communication ? D'accord, c'était noté. Maintenant, il ne fallait pas non plus qu'elle vienne le titiller. Ca allait fonctionner dans les deux sens. Egalité et réciprocité. Sans déconner.
«Ne t'inquiète pas mademoiselle Elioth. J'ai largement eu le temps de me renseigner dans les bas-fonds à ton sujet. Ex-maraudeuse, terroriste repentie. On raconte que toi aussi tu es revenue d'entre les morts. Ça nous fait au moins un point commun. Je ne te prends pas pour une courge Caitlyn. Loin de là. Je n'ai pas besoin de connaître toute ta vie pour savoir que tu peux être quelqu'un d'infiniment dangereux. Ça se lit dans ton regard. Si tu penses que je te juge, alors tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu'à l’omoplate. Mais je te retourne également le compliment. Ce que tu crois savoir à mon sujet est à mille lieux de la réalité. Je n'ai rien à prouver. Ni à toi, ni à personne d'autre. J'ai de l'estime pour toi. C'est comme ça. Alors tu en as sans doute rien à foutre, mais je t'aime bien. Tu es une femme directe, franche, sans chichis. Et c'est tout à ton honneur. L'image que tu as de moi, je ne peux malheureusement rien y faire... »
Au moins les choses avaient le mérite d'être claires. Sans détours. Et quoi qu'elle puisse dire ou faire ne changerait rien à son intuition : Caitlyn Elioth était une fille avec un certain sens de l'éthique et de la loyauté pas vraiment éloignée de la sienne. Une femme forte, une alliée sur laquelle il devait être rassurant de pouvoir compter. Et une ennemi redoutable. Derrière son air de nunuche écervelée, d'ado attardée se trouvait une âme trempée dans l'adamanthium, prête à affronter les situations les plus périlleuses si elle le devait. Evan en avait la certitude. Mais pour l'instant, cela jouait davantage contre lui.
« Si tu cherches la demoiselle en collant jaune fluo, tu ne la trouveras pas dans les parages. Et New-York est un terrain de chasse bien vaste pour une personne isolée. Même avec toute la technologie et les capacités du vénérable chauve, cela risque de te prendre du temps avant de la retrouver. Et justement, je ne pense pas que le temps soit un luxe que l'on puisse s'offrir. Sa tête est mise à prix. Tu le savais ? Si on ne la retrouve pas rapidement, je crains que son corps ne soit retrouvé d'ici quelque temps avec des semelles en béton dans l'East River. Et ce serait un gigantesque gâchi.» | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Mar 29 Jan - 16:23 | |
| «Détends-toi, t'es toute crispée...Si tu continues tu vas faire de l'hypertension rien qu'en me voyant. Je sais que ma tête ne te reviens pas et que tu préférerais sans doute l'encastrer dans le mur mais je m'en voudrais de te provoquer une crise cardiaque... » Fuzzy se tourna à demi alors qu’elle était sur le départ et le considéra de haut en bas avec une sorte de curiosité silencieuse et inquiétante. Puis elle prit une profonde inspiration et ébaucha un demi sourire sarcastique avant d’égrainer ses mots d’une manière plus chaleureuse, comme si elle souhaitait le prélude de quelque chose de dépassionné. - Tu présumes, tu présumes toujours. Tu présumes et tu t’plantes, j’ai envie de dire…encore une fois. Je n’ai aucune animosité à ton égard, tes choix d’vie ne me reviennent pas, ok, mais ca s’arrête là. Ok, tu as ouvertement insulté et malmené la femme de ma vie, par ta faute elle m’a dit des choses que j’aurais préféré ignorer et qui m’ont blessé au point de faire dérailler mon putain d’pouvoir. Dégât collatéral oui, mais ce soir là après ta belle sortie , c’est MOI qui ai morflé. Mais tu la juge trop mal : Neph’ est forte et l’a prouvé, elle était juste inexpérimentée mais elle apprendra et je veillerai à recoller ce que des mecs comme toi casse parce qu’ils devraient apprendre à se taire au lieu de faire souffrir inutilement. Mais tu vois, c’est pas obligé de se passer comme ça….Juge, Juré et bourreau…t’es pas obligé de rester seul et de conclure dans tous les rôles. J’peux pas t’faire confiance parce que tu es trop seul sous ton masque, tu t’prends pour un putain de Dieu et ça, ca me dégoute et pourtant…crois moi j’essaye de ne pas te juger, j’essaye de toutes mes forces. Alors non, je ne te déteste pas, non j’ai rien contre toi, j’aurai juste voulu que ça tourne autrement, tu comprends ? Son regard alla de la pièce vide à son interlocuteur qui lui faisait face. Elle allait reprendre sa route lorsqu’il ajouta quelques mots, lui dressant « ses services » en un long discours argumenté. Elle se retourna une fois de plus mais la donne avait changé, partir n’était plus sa priorité, plus maintenant. Elle se déplaça pour se tenir à quelques centimètres, le regard froid et la voix murmurante. - Tu veux agir comme un professionnel alors fait le. Ne prononce jamais mon nom de famille dans un lieu non sécurisé, c’est la règle de base pour survivre aux bas-fonds et tu le sais aussi bien qu’moi. Tu as un masque pour te protéger, toi et ceux que tu aimes : moi j’ai rien, juste un pseudo. Si on remonte à qui je suis par une identité choppée discrètement, tu me mets en danger, tu mets en danger ma famille et ceux que j’aime. Fuzzy, s’il te plait, tache de ne pas l’oublier où je te briserais les couilles avec une telle violence que tu t’en souviendras. J’ai de l’estime pour toi aussi, le Fantôme, et tu sais qu’il y a bien plus que du business entre nous, il y a deux personnes qu’on aime à en mourir pour elles et je respecte ca de toute mon ame.Un demi sourire, toujours plus chaleureux cette fois ci comme une tentative d’apaisement une fois de plus alors qu’elle reculait doucement mais à nouveau il parla et la força à réfléchir. « Si tu cherches la demoiselle en collant jaune fluo, tu ne la trouveras pas dans les parages. Et New-York est un terrain de chasse bien vaste pour une personne isolée. Même avec toute la technologie et les capacités du vénérable chauve, cela risque de te prendre du temps avant de la retrouver. Et justement, je ne pense pas que le temps soit un luxe que l'on puisse s'offrir. Sa tête est mise à prix. Tu le savais ? Si on ne la retrouve pas rapidement, je crains que son corps ne soit retrouvé d'ici quelque temps avec des semelles en béton dans l'East River. Et ce serait un gigantesque gâchi.»La même conclusion, elle en était arrivée à la même conclusion et s’est pourquoi une fois de plus, elle le jugea du regard comme pour déterminer ce qui devait être dit. Elle recula et s’adossa au mur, croisant les bras dans une attitude d’écoute, sa décision était prise, elle lui laissait sa chance. - Reverse…Je la piste depuis une semaine. Je savais pour la mise à prix, j’ai aussi mes sources. Ca sent mauvais. Elle n’a pas mon..hum..notre expérience pour survivre à ça, Une mise à prix, pfff, j’en ai bien une moi, mais je m’en cogne. Mais elle, c’est une juste une gamine qui joue les justicières et ca va mal se terminer. Elle a du talent mais elle est trop jeune, trop expérimentée. On va jouer franc jeu. Je veux l’approcher et lui proposer d’intégrer l’Institut pour l’aider à évoluer et lui donner des « cadres », c’est ma mission…c’est ma fonction spécifique en tant qu’X Women : trouver les mutants isolés et en danger, leur proposer notre aide, je travaille en solo pour l’instant, mais je monte une équipe de récupérateurs.
Pourquoi tu la traques, tu aimes particulièrement son gout vestimentaire ? En quoi sa perte te serait « un gâchis » ? Et surtout…On fait quoi, tu proposes quoi ? | |
| | | Evan Blake Neutre Alpha
Messages : 307 Date d'inscription : 10/06/2012 Age : 40
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Mer 30 Jan - 11:42 | |
| « Je ne la traque pas, je cherche à lui sauver les fesses. Et éventuellement à l’aider par la même occasion. Sous ses airs de bécasse, elle est efficace et on a tendance à botter les même derrières ces derniers temps. Ça suffit à me la rendre sympathique et à vouloir éviter qu’il lui arrive quelque chose. Seulement la demoiselle est tellement préoccupée par la gloire et la notoriété qu’elle ne doit pas avoir conscience de ce qui lui pend au nez. Et par-dessus le marché, je crains que le BAM ne se mêle de la partie avec autant de délicatesse qu’un Hummer dans le musée de la porcelaine…Les gens en costume, c’est étrange comme ça a tendance à les stresser. Ils devraient faire un peu moins de muscu et un peu plus de relaxation… »
Il y avait néanmoins de quoi s’inquiéter. Certaines personnes peu scrupuleuses étaient bien renseignées. Et même s’il avait une longueur d’avance sur eux, ce n’était qu’une question de jours pour qu’ils en arrivent aux mêmes conclusions. Donc il n’y avait pas à se poser trop de questions. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures. L’union faisait la force. Et ce n’était pas un luxe qu’il pouvait se refuser. Il se décida donc à partager ses informations
« Je la cherche depuis que sa tête est mise à prix. Ça doit faire trois semaines environ. C’est un chef de triade qui lui a collé un contrat. Yun « Smiley » Yen, ainsi nommer pour sa pratique remarquable du sourire de l’ange sur ses victimes. Autant dire, un enfant de chœur. Un petit nerveux aux dents longues, arrivé fraîchement à New-York et dont elle a du contrarier les plans d’une manière ou d’une autre. J’ai réussi à la pister mais pas encore à l’approcher. Il semblerait qu’elle soit étudiante à Columbia. Mais autant je sais déjouer les systèmes de sécurité, autant craquer un ordinateur pour accéder à la base de registre des étudiants ne fait pas parti de mes compétences. Et puis des caucasiennes aux cheveux châtains foncé, ce n’est pas ce qui manque. »
Il jeta un œil par la fenêtre, regardant le cœur de la ville qui ne dort jamais battre au rythme des klaxons et des sirènes de police.
« Si ça ne te dérange pas, j’aimerais t’assister dans ta mission. Même si je ne suis pas certain qu’elle accepte. Entends-moi bien Fuzzy, je ne doute pas de tes capacités de persuasion. Mais elle connait l’existence de l’Institut. Si elle avait voulu y devenir élève ou même résidente, elle se serait présentée à vous. Je me trompe peut-être et quand on la retrouvera, je te laisserai faire. Mais si jamais elle refuse, j’aimerai que tu me laisse essayer à mon tour de la convaincre de faire équipe avec moi. Comme tu l’as si bien dit, il est dangereux d’agir seul…Alors ? Partenaires ? »
Il la regarda droit dans les yeux et lui tendit la main en signe de collaboration. | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Mer 30 Jan - 17:16 | |
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Can you hear them The helicopters I'm in New York No need for words now We sit in silence You look me In the eye directly You met me I think it's Wednesday The evening The mess we're in
Décroisant les bras, elle les plaça en mains jointes derrière le dos, toujours adossée au mur du fond de la pièce. Elle l’écoutait avec intérêt, analysant les informations qu’il lui livrait concernant la fameuse Réverse, informations qui allait grandement lui simplifier la tâche à présent qu’elle savait exactement à partir d’où elle opérait. L’identification allait être grandement facilitée. Restait à savoir ce qu’elle devait faire de cet « encombrant » allié. Amy l’aurait envoyé se faire mettre direct avec des mots beaucoup plus violents qu’elle, mais elle n’était pas Amy, moins impulsive et plus raisonnée : ses avis étaient moins définitifs car elle savait que les frontières restaient mouvantes, le monde était teinté de nuances de gris, non pas du noir et blanc. Raisonner de façon manichéenne était risqué et réducteur et elle comprenait beaucoup mieux à présent les paroles mesurées de Xavier à propos du fantôme, lui qui lorsqu’elles lui avaient livré un rapport fort subjectif de cette rencontre imprévue ; s’était contenté de ne pas prendre parti et de murmurer de façon prophétique, semblait-il, que le temps seul nous permettrait de juger des opportunités qu’une telle collaboration pouvait apporter. Son choix était fait de toute façon, elle l’avait acté en ne pas quittant cette pièce en le laissant planté là face à ses certitudes et ses jugements un peu trop définitifs, mais peut-être qu’après tout, ce comportement un peu arrogant et sûr de lui faisait partie de ce masque ? Qui d’autres qu’elle pour savoir combien il était impératif pour certaines personnes de vivre à travers des masques pour protéger de qui les rends fragiles mais indiscutablement bien plus intéressant. Elle passa une main dans ses longs cheveux roux tout en réajustant les lunettes de Jubilée qui lui servaient de serre tête et s’adressa à lui d’une voix sérieuse et dépassionnée. - Je ne te cache pas que l’idée me déplait fortement, non pas l’fait de faire équipe avec toi, mais l’fait de devoir un jour voir non pas un corps dans un sac a macchabé à la morgue du New Jersey ou de Staten Island, mais deux ! A vivre par l’épée, tu vas méchamment te la prendre dans l’fion tôt ou tard. J’percute pas qu’un gars avec un tel potentiel ne voit pas c’qu’on essaye de mettre en place à l’Institut, ca me fait chier d’une force, t’as pas idée ! Tu ne sauveras pas l’monde tout seul avec tes petits poings, ni avec Reverse à tes cotés. Viens avec nous, qu’est-ce que tu risques bordel ? Eva serait en sécurité là-bas, tu l’sais bien… Promets-moi au moins d’y réfléchir sérieusement. Elle le laissa aller à la fenêtre, son visage troublé par une moue de contrariété puis elle poursuivit. - Elle ne sait pas ce qu’on tente de mettre en place là-bas. Je veux avoir une chance de lui montrer, de lui expliquer. Personne ne sait, personne à part ceux qui le font et qui y croient, je crois en l’avenir : je crois encore que ce monde à une chance et que la rédemption existe, j’en suis l’exemple même et il n’y a pas que moi, il y en a tant d’autres. Tu veux un partenariat me semblait-il ? Alors on va considérer cela comme une phase test. J’accepte qu’on bosse en duo mais j’ai mes règles : pas de morts, dans la limite du possible, on ne tue pas et on favorise toujours le dialogue en cas de pépin. Je connais New York comme une vieille pute malade du pire des instincts les plus vils de l’humanité, on a vu les mêmes choses toi et moi, des choses qu’on n’oublie pas : ici en bas, dans les rues et je sais que la violence est parfois le seul discours que ces connards comprennent mais je veux croire que tout n’est pas mort, qu’on peut encore tenter de faire bouger certaines consciences. Tu peux t’foutre de ma gueule si cela te fait marrer mais j’crois encore en ca. Je suis Fuzzy, une jeune X Women mais je suis une humaine qui pleure et qui rit…qui aime et qui souffre. Je sais que les sentiments, y’en a forcément aussi en bas. Elle sortit de sa poche un calepin et en saisit le petit stylo griffonnant rapidement un numéro de téléphone avec la phrase suivante « Password « Comment va Amy ? » réponse « Comment va Eva ? ». Un simple code pour pouvoir se parler de manière sécurisée. Elle tendit la main à son vis-à-vis et lui donna le papier et le calepin attendant qu’il y réponde. - Colombia…Avec Cerebro, On aura plus d’infos ce soir, je te tiens au courant, on se donne rencart demain matin et on la chope. Habits civils, je pense que ca sera plus sobre pour ne pas l’effrayer. Je préfère qu’on la cueille là-bas, ça lui fera la leçon que n’IMPORTE QUI peut la tracer et la chopper. Ça te va ?
Et ho…au fait…Neph et moi, on va se marier : c’est décidé, on s’est fait notre demande, j’pense que ca serait cool que Eva soit au courant…enfin..si..si vous êtes toujours ensemble ? | |
| | | Evan Blake Neutre Alpha
Messages : 307 Date d'inscription : 10/06/2012 Age : 40
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Mer 30 Jan - 21:35 | |
| « Je vois ce que vous faites à l’Institut et crois-moi, je suis votre premier supporter. Mais je ne crois pas que j’y aurais ma place. Vous avancez dans la lumière, aux vues et aux sues du monde entier. J’affectionne l’ombre et les bas-fonds…J’ai conscience que tout serait plus simple. Je ne redouterais pas de laisser Eva seule à chaque sortie. Et puis je dois avouer que l’idée de pouvoir compter sur toi ou sur Amy au cœur de l’action est loin d’être déplaisante. Mais être le Fantôme est un héritage. C’est un flambeau qui se porte seul, au cœur des ténèbres. Car c’est là qu’il y a le plus besoin de lumière. Vous luttez pour une grande et une noble cause. Mais pour remporter un tel combat, il faut pouvoir vaincre le désespoir quotidien des gens. C’est à ce prix qu’ils vous aideront à changer le monde…Alors, cela peut paraître vain et inutile mais c’est là que j’interviens. A mon humble niveau… En essayant d’entretenir une lueur d’espoir dans tout ce merdier. Pour que les plus faibles n’aient pas le sentiment d’être abandonnés. Ce n’est sans doute qu’une goûte d’eau dans le désert. Mais le moment venu, j’espère que cela pourra permettre de faire la différence…»
Tant que l’on en était à parler idéaux, il avait décidé de jouer carte sur table. S’ils devaient faire équipe, elle devait en savoir davantage sur lui, sur sa façon de concevoir sa mission, sur sa manière de réagir.
« Je ne joue pas aux héros. Je ne suis pas un héros. Ça craint les héros, non ? J’aimerai éviter d’avoir les chevilles trop larges après, c’est chiant pour rentrer dans l’armure tactique et puis si je choppe la grosse tête, il va falloir que j fasse agrandir le masque. Et ça risque de me coûter une blinde…Pour ta proposition…Je te promets d’y réfléchir sérieusement…Mais comme tu le sais, je ne suis pas seul dans la balance… »
Elle fixait les règles. Comme s’il y avait besoin de précisions…Beau joueur, Evan se contenta d’une réponse amusée.
« Ton opération, ton plan, tes règles du jeu, capitaine…Le seul hic c’est qu’elle me connait à visage découvert…On a déjà eu l’occasion de se croiser lors de l’attaque du baobab géant…justement à l’université… Mais, avec une paire de lunettes, et avec la barbe, pas sûr qu’elle fasse le lien…C’est un risque à prendre. De toute façon, si je me pointe en armure, je vais provoquer une émeute…Au pire, je pourrais toujours utiliser mon pouvoir pour qu’on l’approche en toute discrétion…»
Bon, pour la discrétion, elle repasserait. Ce n’était pas elle qui lui avait demandé quelques minutes auparavant d’être professionnel et de faire attention à ce qu’il disait ? Bref, l’hôpital se foutait quelque peu de la léproserie. Elle pouvait aussi bien convier l’ensemble du BAM et des fédéraux à la noce mais bon…personne n’était parfait. Et lui faire remarquer ses contradictions n’était pas une priorité.
« Félicitations…Je transmettrais à l’intéressée… Mais fait gaffe, il paraît que le mariage c’est comme un château assiégé : ceux qui sont à l’extérieur veulent y rentrer et ceux qui sont dedans veulent en sortir…Enfin, je dis ça mais on s’apprête à faire la même chose. On va juste attendre de retrouver un…équilibre. Parce qu’en ce moment, c’est un peu le bordel. Mais bon… C’est pas forcément le lieu idéal pour avoir ce genre de discussion. Non ?»
Il prit le bloc-note et se contenta d’y inscrire à son tour un numéro. Il prit ensuite un ton enjoué, comme s’ils organisaient une virée entre potes.
« Sept heure demain ? J’apporte le café. Ça te va comme timing ?» | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Jeu 7 Fév - 20:43 | |
| Elle jeta un bref regard et se concentra une poignée de secondes avant d’arracher la page du carnet et de froisser cette dernière en la glissant dans poche avant destruction plus tard. Son téléphone ne comportait que quelques numéros dans son répertoire dont un raccourci pour prévenir Amy. Son pouvoir lui permettait de mémoriser les données qu’elle lisait de manière infaillible, une lecture suffisait donc pour enregistrer parfaitement son numéro. Par sécurité, plus tard, elle le réactiverait en mémoire de vive voix puisque l’activité cognitive de Cait fonctionnait mieux de manière auditive que visuelle.
Elle reporta son attention sur son vis – à – vis tout en enfonçant ses poings dans son large manteau. Restait à expliquer la situation à son aimée en rentrant à l’Institut et là, sérieusement ça allait tenir de la haute compétition plutôt que du parcours de santé. Elle préférait encore s’enquiller trois heures de cours de Frost à la Belle Epoque plutôt que d’affronter les failles encore béante de la belle italienne et la crise inévitable qui allait en résulter. Mais après tout, n’était-ce pas la leur devise : plus de non-dits, plus de mensonges ? Elle n’y dérogerait donc pas mais si elle se doutait bien que la tempête allait être décoiffante et qu’elle devrait s’accrocher à son cocotier pour garder les pieds sur terre. Un léger sourire de connivence devant l’humour afficher de l’Homme masqué qui sans doute amené une réponse qu’elle formula avec un sourire énigmatique.
- Oh ça…M’est avis que la nuit va être longue, un surplus de caféine sera le bienvenue je pense. Colombia Sept heure, je déteste la FAC, je serais probablement d’une humeur massacrante. S’il y a un contre ordre, je te préviens. Fais en de même. Bon retour et..ho…fais gaffe de ne pas croiser Batman ou le Général Grevious, ils seraient foutu de t’attaquer en justice pour plagiat. Porte toi bien Cher Casper.
Elle s’engouffra dans la cage d’escalier de l’hôtel en affichant un air maussade, cette foutue journée n’en finissait pas et le climat était aussi humide que menaçant, presque froid pour ainsi dire ou peut-être n’était ce que l’air pollué de la ville malsain jusqu’à la dernière molécule ? Son esprit préparait déjà l’après se refusant à ressentir la fine pluie traversière.
Rp Terminé pour X-Cait. La Fin est un peu à chier, sorry je ne suis pas au top de ma forme.
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| | | Evan Blake Neutre Alpha
Messages : 307 Date d'inscription : 10/06/2012 Age : 40
| Sujet: Re: Not your Ennemi. ( Pv Evan Blake) Hotel Second Life Mar 12 Fév - 17:52 | |
| « Je ‘ai jamais eu le privilège d’essuyer les bancs de cette vénérable institution…pour autre chose que pour aller y draguer les étudiantes. Mais ça, c’était avant »
Avant sa rencontre avec Evangelina, avant de devenir le Fantôme. Un autre monde, une autre époque. Un temps qui lui semblait désormais à des années-lumière de ses préoccupations actuelles. Retrouver Reverse, recoller les morceaux avec Eva, ouvrir cette satanée galerie…Tant de projets à réaliser, tant de choses à mettre en œuvre.
Caitlyn risquait d’être de mauvaise humeur…Pas forcément l’attitude idéale pour une personne désirant en convaincre une autre de rejoindre sa cause. Note pour plus tard : ne jamais embaucher la rouquine au service marketing de sa future multinationale de l’art… Evan s’amusa de cette réflexion personnelle.
« Bah, tu devrais te détendre et prendre du bon temps. Sinon tu n’arriveras à rien demain. Et t’inquiète pas pour Batman, je lui ai collé un national geographic spécial chauve-souris dans les mains, m’est d’avis qu’on le retrouvera en train de dormir pendu par les pieds dans sa cave… »
Avant que Cait ne s’échappe, l’Ombre qui marche lui lança un dernier regard, mi-amusé, mi-intrigué. Un duo inespéré s’annonçait. Ca allait envoyer du lourd. En espérant juste que force jaune ne s’effraie pas d’un tel déploiement.
Rp terminé pour Evan | |
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