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 Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience]

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Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Empty
MessageSujet: Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience]   Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Icon_minitimeDim 16 Déc - 2:53

Aidan
Keegan



Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Avatar11
© Robbie Wadge


    NOM : Keegan

    PRENOM : Aidan

    ALIAS ET SURNOM : Jack o' lantern, en référence à ses esprits de feu prenant la forme de jeunes garçons et portant une lanterne, guidant les voyageurs égarés jusqu'à une mort certaine.

    AGE : 17 ans

    DATE DE NAISSANCE : 17 septembre 1995

    METIER : étudiant à l'Institut Charles Xavier

    NATIONALITE : Irlandaise

    GENRE : Masculin aux dernières nouvelles.

    CLAN : Étudiant




Pouvoirs :


  • Description : Contrôle et Création du feu [offensif]: Description à venir.
    Manipulation du dioxygène [pouvoir passif] : Description à venir.

  • Niveaux de maitrise : écrire ici

  • Lien entre les Pouvoirs: Dans la mesure où le corps lui-même produit la flamme, son organisme s'est adapté pour résister au feu, fortes chaleurs et plus particulièrement au manque de dioxygène qui est une conséquence directe du feu. Sans oxygène, pas de combustion, et pas de respiration.



Description Physique :


  • Apparence : Aidan est un garçon d'un mètre quatre-vingt quatre, plutôt svelte pour ne pas dire mince. Il ne pèse qu'une soixantaine de kilos passé de peu. Autant le dire honnêtement, il tient davantage de la brindille que de l'armoire à glace, même si ses longues randonnées de ces derniers mois lui ont permit de se forger un peu. Ses cheveux, qu'il tient de sa mère, sont brun noisette et se colorent de reflets roux lorsque le soleil se joint à la partie. Il a une frange épaisse lui couvrant le front qu'il se prend parfois à relever, ou plutôt qui se relève souvent contre sa volonté dans son sommeil, à force d'enfouir son visage dans l'oreiller. Il lui arrive également fréquemment de passer sa main dans ses cheveux sans s'en rendre compte, relevant sa frange par ce faire, avant de la remettre directement en place par automatisme.
    Ses yeux sont la seule chose qu'il a hérité de son père, des yeux bleu ardoise, semblant perpétuellement tristes, qui lui mange le visage. D'ailleurs, tant qu'à parler de celui-ci; son visage n'a rien d'exceptionnel avec ses traits fins et une fossette bien marquée au menton. Malgré sa mâchoire qui commence à se dessiner, ce n'est encore qu'un visage d'adolescent, laissant à peine entrevoir l'homme qu'il deviendra plus tard.
    Cet adolescent à la peau pâle porte en permanence des manches longues, raison pur laquelle il n'hésitera pas à sécher le sport si le port du t-shirt est obligatoire. Il affectionne les pulls et pantalon dans les teintes bleu, grises, noirs, blanches, beiges, rien de trop excentrique. Le jeune homme avance d'une démarche assez légère et fluide, ayant presque l'air de glisser sur le sol. Il ne regarde presque jamais autour de lui, ou plutôt le fait-il discrètement, mais il ne dévisagera jamais personne. Tout au plus lui adressera-t-il un coup d'oeil avant de reporter son regard sur sa trajectoire.

  • Signes Particuliers : Il possède une petite cicatrice en forme de croix sur le bras droit, ainsi que de nombreuses cicatrices dans le dos.



Caractère :

  • Mental : Aidan est un garçon taciturne, mais qui ne manque pas une occasion de sourire aux adultes. Courtois, poli, gentleman, un rien charmeur, il ne peut s'empêcher de rester le petit garçon parfait que sa mère voulait qu'il soit. Pourtant, rien n'est sincère. C'est un solitaire qui n'a plus aucune idée de la façons de se lier aux autre, et qui se contente d'entretenir ses rapports courtois et brefs, plus encore avec les personnes de son âge qu'il n'hésite pas à rembarrer plus sèchement s'ils s'essaient à le tirer de sa solitude. C'est un enfant triste, qui n'a plus foi en rien et n'attend rien de la vie. Il se contente de vivre son quotidien au jour le jour en évitant au maximum les problèmes, se murant derrière sa carapace. Il préfère plier l'échine et fuir que d'affronter quoique ce soit, feignant une soumission totale pour ensuite esquiver les soucis. En de rares occasions, il lui arrive d'être sincère, principalement quand il s'emporte. Il a alors du mal à ne pas cracher tout ce qu'il a sur le coeur sous le coup de la colère, ce qu'il regrette aussitôt après, retrouvant brusquement son sang froid dans un rougissement qu'il déteste.

    Aidan veille à garder une certaine distance entre les autres et lui, et ils ne reculent devant rien pour préserver cette précieuse barrière de sécurité. Manipulation, mensonge, hypocrisie, peu importe le procédé si ça lui permet de vous détourner de lui sans en faire une cible. Il aime la tranquillité, principalement quand il lit, se promène, tente de dessiner,... Bref, que des choses qui se font seul et sans gros débiles bien lourds à côté. De plus, la vie qu'il a eu ne lui a pas vraiment permis de se tenir à la page, aussi est-il fréquemment complètement largué dans les discussions entre les autres personnes de son âge. Il a essayé quelques fois mais s'est finalement résolu à rester tranquillement dans son coin sans se prendre la tête.


Histoire :

  • Talents Particuliers : Il parle aussi bien l'irlandais que l'anglais et a quelques notions de latin

  • Possessions : 170 000 € sur un compte auquel il aura accès à sa majorité, somme versée par l'assurance.
    2030 € sur un compte courant, héritage de sa mère.


  • Biographie : Je suis né à la fin de l'été, un jour pluvieux à Dublin. Personne ne tenait la main de ma mère ce jour là. Mon père James Keegan, avait, malgré le mariage, déserté le domicile le jour où il avait apprit mon existence et le refus d'avortement de ma mère, James Steward de son nom de jeune fille, fervente pratiquante. Ce départ douloureux n'avait fait qu'attiser son amour pour Dieu et cette pieuse femme avait alors juré de m'élever dans la grâce de Dieu pour réparer son erreur. Grand bien lui fasse...
    Nous rentrèrent donc dans notre petite maison de Clondalkin et l'enfer commença pour chacun d'entre nous. Les nuits coupées, les pleurs, les cris, la surveillance perpétuelle, la peur d'une maladie... Je n'étais pas un bébé facile à ce qu'il parait et il semblerait que même nos voisins furent parfois réveillés par mes cris. Mais ma mère tint bon, implorant le seigneur chaque jour de lui venir en aide et je grandis dans ce climat religieux. Je ne me souviens pas d'un seul repas avec elle où nous n'ayons pas dit le bénédicité avant de manger, pas même à mes anniversaires.Dès que je fus en âge, ma mère me fit rejoindre les chœurs de l'église de l'immaculée conception et de Saint Killian. Je dois avouer que je m'y plaisais assez bien. J'aimais chanter, j'aimais me retrouver entouré de garçons de tout âge avec lesquels discuter de tout et de rien. L'église était un peu ma seconde maison. J'y venais pour chaque répétition et chaque dimanche, et j'y trouvais une ambiance plus chaleureuse que dans ma propre demeure. Ma mère m'aimait, je le savais, mais je n'arrivai pas à comprendre son amour étouffant. Je n'avais pas droit à la télé, hormis pour le journal télévisé. Je devais dire le bénédicité à chaque repas, une autre prière avant de dormir, une en me réveillant. Chaque geste dans cette maison devait se faire avec la bénédiction de Dieu ou ne pas être. Mais qu'importe, je contrebalançais cette ambiance de monastère avec l'école. J'aimais beaucoup lire et apprendre, j'étais un élève studieux, curieux de tout, appliqués à la tâche et ne répugnant pas à la tâche pour la plus grande fierté de ma mère qui s'imaginait que c'était de son fait. Je trouvais enfin mon équilibre, parvenant à me faire voir comme l'enfant modèle tant de mes professeurs que de ma mère. Je m'échappais de ce quotidien trop amidonné dans le chant, l'étude et plus particulièrement la lecture. Je dévorais des romans, sélectionné par l'église évidemment, par caisses entières et je m'évadais entre leurs pages. La bibliothèque de l'école n'avait plus aucun secret pour moi.

    Cependant, toute les lectures du monde n'aurait put me préparer à ce que j'allais vivre. Je ne connaissais que peu de chose sur les mutants, hormis qu'ils s'agissaient de personnes possédant des pouvoirs, considérés comme des hérésies démoniaques par l'église, et, évidemment, par ma mère.
    J'avais onze ans et j'étais occupé à allumer des bougies dans l'église quand mon allumette s'éteignit...Et se ralluma, se consumant entièrement soudainement. Je la lâchais, de peur de me brûler mais la flamme avait déjà atteint mes doigts et... Pour l'amour du ciel ! J'avais une flamme qui grimpait le long de la main, grignotant la manche de ma tenue de chanteur, et je ne sentais rien d'autre qu'une douce chaleur ! Le cri que je m'apprêtais à pousser mourut dans ma gorge à cette constatation, et ma panique se calma pour ne laisser place qu'à cette curiosité fascinée. Était-ce un miracle ? Durant de longues minutes, je tournais et retournais ma main nue, bougeait les doigts, hypnotisé par ce que je voyais. Je ne résistais pas à l'envie d'utiliser cette flamme pour allumer les dernières bougies avant de secouer la main pour faire éteindre cette flamme, en vain. Je soufflais , essayais d'étouffer le feu avec le tissus, rien n'y faisait. Ma panique revenait à la charge, imaginant déjà ce qu'il se passerait si on me voyait ainsi. Je dus ruser pour réussir à atteindre le bénitier et y plonger ma main. Enfin, les flammes moururent. Lorsque le père me demanda d'où provenaient ses marques sur ma tenue, je prétextais avoir fait tomber une bougie qui, par bonheur, ne m'avait pas brûlée. L'affaire fut classée, et je rejoignis la chorale pour chanter avec une énergie nouvelle. Quel enfant ne rêve pas d'avoir un pouvoir ? Qui n'a jamais espéré être unique ? Cette découverte me fit sourire tout le long de la journée et j'allais me coucher le coeur plein d'espoir. J'étais un enfant naïf...

    Dès ce jour, l'église devint mon terrain de jeu. Je renouvelais l'expérience chaque fois que j'en avais l'occasion et je me rendis compte un jour que l'allumette ne m'étais plus nécessaire. Fort de cette découverte, je multipliais les essais et fini par ramener des bougies dans ma chambre. Chaque soir, ma petite chambre sombre s'illuminait de dizaine de bougies, de flammes dansant dans la pénombre, grandissant et décroissant au gré de ma volonté. Je me sentais si puissant, si libre... Quelle cruelle illusion, aussi éphémère qu'un feu de paille. Ce petit manège dura quelques mois, jusqu'à ce qu'un jour ma mère monte à l'improviste dans ma chambre et m'y voit entouré de bougies allumées. Elle entra dans une colère phénoménale et se mit à retourner ma chambre à la recherche d'allumettes et de briquet, m'administrant une gifle sévère à chaque fois que je niais en posséder. Une fois l’entièreté de mon mobilier fouillé et mes affaires étendues partout, elle dut bien admettre que je ne possédais rien de ce qu'elle cherchait, et sa colère ne fit que s'intensifier, tout comme ses coups. Avait-elle eut peur que je mette le feu à la maison ou n'avait-elle pas supporté l'idée que son enfant élevé dans la grâce de Dieu commette le péché du mensonge ? Je l'ignorais, mais j'avouais mon secret, en larme, implorant pour que les coups cessent. Ils cessèrent, le temps d'un instant, le temps qu'elle comprenne que son précieux fils, son premier de classe, son étoile montante dans la chorale, son petit amour de fils pieux était l'un de ses monstres. Malgré les larmes, je vis quelque chose se briser dans le regard de ma mère, et je n'oublierai jamais cette expression de pure horreur qu'elle avait en me regardant ce soir là. Je compris, trop tard, l'image que ce pouvoir lui donnerait de moi et la simple idée de perdre l'amour de mon seul parent me fut plus douloureux que la totalité de ses coups. Je m'excusais, la suppliait de me pardonner tout en pleurant, comprenant enfin que ce n'était pas un don mais une malédiction. Sa main se leva, et au lieu de recevoir une caresse rassurante, je reçus un nouveau coup, et un autre, et un autre... Je tremblais, pleurais, implorait, suppliait en hurlant mais rien ne semblait vouloir calmer sa fureur et sa haine à mon égard. Quand les voisins virent sonner, alertés par le bruit, elle s'excusa et leur expliqua que j'avais joué avec le feu dans ma chambre et qu'une réprimande sévère avait été nécessaire. Les voisins se contentèrent de cette explication, rassurés qu'elle soit si consciencieuse dans mon éducation, et regagnèrent leurs pénates. Après tout, il s'agissait de miss Keegan, cette femme de Dieu, si aimante et toujours prête à aider son prochain. Qui aurait put imaginer ce que sa haine des mutants pouvait lui faire faire ? Moi-même, je n'aurais jamais pu croire ce qu'il venait de se passer, comment jeter la pierre aux autres ?

    Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est bien connu. Le mien se trouvait être ma propre maison. Je fus scolarisé à domicile et mes seules sorties furent celles pour aller à l'église. Hors de question qu'on apprenne que son précieux petit Aidan était en réalité une engeance de Satan ! Je perdis d'ailleurs mon nom ce soir là. Ma mère ne prononça plus jamais mon prénom avec amour, mais j'eus droit à différents sobriquets charmants : démon, créature du mal,... Infernal.
    Ma mère était partout, absolument partout. Elle était mon professeur, mon bourreau... Elle s'était mis en tête de chasser le démon de mon corps mais n'y parvint jamais, malgré ses traitements de plus en plus intensifs. Avez-vous la moindre idée de la douleur glaciale que peu vous faire l'eau bénite lorsqu'on vous maintient la tête dedans durant de longues minutes, jusqu'à ce que vous manquiez cruellement d'air ? De la souffrance que peut vous infliger un crucifix lorsqu'on le presse avec force sur le front ? Moi je l'ai appris.
    La colère me poussait à utiliser mon pouvoir au quotidien, dès qu'elle ne regardait pas, afin de me rassurer quand au fait que ce pouvoir n'avait pas disparu. Je jouais toujours plus avec le feu à l'église, provoquant quelques surprises qui me valurent de nouvelles sévices lorsqu'elles arrivèrent aux oreilles de ma très sainte mère. Lorsque j'eus quatorze ans, je fuguais pour la première fois et me réfugiais à la bibliothèque, seul endroit que je connaissais en dehors de l'église et l'école. Je ne pouvais parler de mes problèmes à personnes, qui m'aurait cru ? Et, s'ils m'avaient cru, qui ne m'aurait pas maudit et blâmé comme le faisait ma mère ? Le monde entier devint mon adversaire et je souriais encore et toujours pour faire croire que tout allait bien, pour que personne ne m'interroge. J'étais l'enfant poli et bien éduqué de la dame Keegan, le petit chanteur au visage d'ange. Personne ne devait savoir, personne ne devait deviner. Mais au fond de moi, je savais que personne ne voulait savoir. Était-il réellement possible que jamais personne n'entende mes cris, que personne ne remarque les hématomes lorsque je me changeais à l'église ? Quelques lourds regards surprit de temps à autre me convainquirent du contraire. Tous fermait les yeux, et je restais seul dans mes ténèbres.

    Lorsque je rentrais, car je ne pouvais que rentrer n'ayant pas d'argent ou d'idée de ce que je pouvais faire d'autre, ma mère m'attendait. Une petite voix dans ma tête me hurla de fuir contre toute raison, mais je n'en fis rien rien. J'aurai pourtant du l'écouter... C'est avec un couteau destiné initialement à couper et éplucher les pommes de terre que ma mère me grava la croix que je porte sur le bras droit. Je me souviens de ce couteau, de sa petite taille et de son manche en plastique rouge... Je me souviens des doigts fermement serrés sur son manche et sur mon poignet, de la douleur incisive, de mes supplications entrecoupées de sanglots, de goût de la terreur sur ma langue... Pitié, que quelqu'un vienne me sauver et m'emmène loin. Si j'avais encore éprouvé de l'amour pour ma mère, il mouru ce jour là lorsque je vis cette croix sanglantes gravée dans ma chair. On dit souvent que rien n'est plus proche de l'amour que la haine. J'ignore si c'est le cas, mais je sais que je me mis à la haïr, à la haïr tant et si fort...

    Je recommençais mes fugues, me réfugiant à chaque fois dans la bibliothèque où je m'évertuais à en apprendre plus sur le monde quand je n'étais pas dehors à apprendre à utiliser ce don. Jour après jours,je plaçais toute ma haine dans mes flammes et soir après soir, ma mère rechargeait ma haine en me châtiant pour mes fuites répétitives. Démon, créature de Satan, engeance démoniaque, j'en venais à me demander si elle se souvenait encore du prénom de son fils. Ma mère était folle, et personne ne viendrait jamais me sauver d'elle. Ma détermination à m'échapper définitivement grandit et un jour, je fus enfin prêt. Voilà trois mois que j'avais seize ans même si nous ne fêtions plus mon anniversaire depuis longtemps. La chorale avait une grosse répétition en prévision de Noël et j'en étais, évidemment. Cependant, pendant une pause, je me glissais dehors et couru jusqu'à chez moi malgré le froid qui me brûlait les poumons, sachant parfaitement que j'y trouverais ma mère à l'étage, dans la salle de bain puisqu'elle voulait éviter de me laisser seul lorsque j'étais à la maison. Je plaçais une poêle que je remplis d'huile avant de glisser un morceau de viande dedans et allumait le gaz. Rien de bien sorcier, hormis que je fis grandir la flamme assez que pour qu'elle se répande sur l'huile et provoque un feu de poêle. Là encore, j'intensifiais les flammes déjà importantes jusqu'à ce qu'elle lèche le mobilier, le grignote doucement et finissent par se répandre sans mon aide. Une épaisse fumée commençait à se dégager mais ne me gênait pas outre mesure. Il ne s'agissait de rien d'autre que du parfum de ma liberté. Ma mère finit par descendre, vêtue d'un peignoir éponge et hurla en voyant mon oeuvre. Son premier geste ne fut pas d'essayer d'éteindre le feu mais de me frapper. Sans doute était-ce devenu un réflexe, allez savoir, mais je glissais ma main dans les flammes et les laissèrent recouvrir mon corps avant de me placer entre ma mère et la porte, seule issue excepté la fenêtre qu'elle n'aurait jamais pensé à utiliser. La fumée s'épaissit, les flammes grandirent, se répandant à une vitesse alarmante et ma mère n'osait m'approcher, hurlant des malédictions à mon égard lorsqu'elle ne toussait pas. Je n'eus aucune pitié, aucune hésitation, observant calmement ma mère que je condamnais à mort. La peur gagnait son coeur, à moins qu'elle n'y ait toujours été présente, elle et se mit à pleurer et implorer son Dieu de la sauver. Ma vie avait-elle réellement toujours été sous la coupe de cette frêle femme, de cette créature pitoyable ? La fumée finit enfin par l'assommer et je me hâtais de récupérer des vêtements à l'étage pour me changer avant de filer par la fenêtre et de retourner à l'église alors que les sirènes des pompiers résonnaient dans cette soirée hivernale. Je ne fus que quelques minutes en retard à la reprise du chant et prétextait être allé au toilette. Une heure plus tard, un policier m'attendait sur le seuil de l'église. Ma mère était décédée dans un incendie qui avait ravagé ma maison, il s'excusa, me présenta ses condolances et je fondis en larme, tombant à genoux sur le sol de l'église en hurlant d'un chagrin merveilleusement feint... et bien sincère à la fois. J'avais aimé ma mère, et jusqu'au dernier instant, j'avais espéré qu'elle prononce encore une fois mon prénom avec amour. Mes derniers espoirs d'amour et de famille étaient morts avec elle, et je n'avais désormais plus rien.

    Je fus placé sous la tutelle d'un inconnu, une connaissance de ma mère qui répugnait à me laisser aller en orphelinat. J'appris qu'une assurance incendie avait été souscrite par ma mère de son vivant. Étant son seul descendant, j'héritais d'une coquette somme dont je ne pourrais user qu'à ma majorité. Ma tuteur m'apprit également que j'avais une cousine du nom de Reilly Carter, mais cette dernière s'avérait être portée disparue aux dernières nouvelles. Ça ne changeait rien à mon quotidien et je repris mon entrainement, jouant chaque jours avec mes flammes, me promenant en journée dans les bois pour pouvoir y donner plus d'ampleur. Ce petit manège dura des mois. Je n'étais pas en cours, j'étais trop "choqué" par le traumatisme de la mort de ma mère. Je ne me sentais pas prêt à affronter une classe, ce qui ne m'empêchait pas d'étudier seul. Mon tuteur m'apprit à utiliser son ordinateur, m'emmenait faire les courses, m'apprit à avoir une vie normale. J'en profitais pour faire des recherches sur les personnes possédant un pouvoir, sur les mutants. Je n'étais pas le seul, loin de là même. Mais personne n'avait été là quand j'en avais besoin, personne ne m'avait rassuré en me disant que je n'étais pas un monstre. Je n'étais pas certain de vouloir en rencontrer d'autre. Pourtant, quand je découvris le site de l'école du docteur Charles Xavier, je fus irrésistiblement attiré. Il ne servait à rien de me mentir, je voulais y aller, je voulais en voir d'autre. Je voulais aller en Amérique. Ce soir là, j'eus une longue discussion avec mon tuteur où je lui parlais de mon projet, du besoin de fuir ce pays qui me rappelait tant ma mère défunte, de l'envie de découvrir où vivait ma cousine, de l'envie de reprendre des études. Autant le dire honnêtement, il se fichait un peu de tout cela. Cet homme avait accepté de me prendre sous sa garde pour m'éviter l'orphelinat, et j'avais à ses côtés put jouir d'une liberté bienfaisante. Nous vivions ensemble, mangions ensemble et parlons à l'occasion, mais il n'y avait rien de plus. Il accepta donc mon projet sans réelle résistance, piochant dans mon compte épargne pour financer le voyage et l'inscription et c'est ainsi que je m'envolais à l'âge de 17 ans pour l'Amérique, tout les biens solides réunit dans une valise.


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le mot magique est: [Vu par Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] 2820745088]


Dernière édition par Aidan Keegan le Mer 9 Jan - 3:04, édité 12 fois
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Jubilation Lee
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Jubilation Lee


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MessageSujet: Re: Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience]   Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Icon_minitimeDim 16 Déc - 10:11

Bienvenue chez nous l'Irlandais O_O

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MessageSujet: Re: Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience]   Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Icon_minitimeDim 16 Déc - 10:30

Bienvenue, tu n'oubliera pas le mot magique Very Happy
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Evan Blake
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MessageSujet: Re: Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience]   Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Icon_minitimeMer 2 Jan - 13:33

Bonjour,

Des nouvelles sur cette fiche ?

Si rien ne bouge d'ici une semaine, elle sera malheureusement refusée.

Merci de ta compréhension.
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MessageSujet: Re: Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience]   Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Icon_minitimeMer 2 Jan - 15:38

Oui oui, je l'ai bientôt finie, enfin j'espère. Désolé pour le temps d'attente ! >_<
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Daniel Hopes
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Daniel Hopes


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MessageSujet: Re: Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience]   Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Icon_minitimeSam 26 Jan - 8:46

Bonjour,

Comme annoncé, cette fiche est refusée faute d'activité

Merci de votre compréhension.
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MessageSujet: Re: Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience]   Aidan Keegan [En cours de rédaction, merci de votre patience] Icon_minitime

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