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 Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank]

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Serafielle Courcel Dubois
Élève à l'Institut Beta
Serafielle Courcel Dubois


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MessageSujet: Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank]   Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank] Icon_minitimeMer 15 Mai - 3:28

Sera était arrivé dans la journée à l'école. Elle avait eu droit à une visite guider par Sanzo. C'était sommes toutes un garçon tout à fait charmant, elle avait rit, et s'était redécouvert l'envie d'être avec d'autres, d'avoir du plaisir. Cependant, avec la renaissance, venait aussi la douleur qu'elle avait enfouis tout au fond d'elle-même. La perte de sa famille, sa trahison envers leur mémoires, envers leur valeurs.

Elle avait aussi perdu, en quelque sorte, sa liberté, dans cette décision. Elle allait désormais devoir se plier à des règles, faire des concessions, réapprendre à vivre avec d'autre gens.

Alors que la visite était terminer depuis longtemps, qu'elle était dans sa chambre, elle avait regarder par la fenêtre et vu le soleil qui se couchait. La lumière avait sembler diminuer d'un coup, quand l'astre de lumière avait disparu derrière les arbres. Un autres souvenir de sa famille l'avait assaillis, peut-être le souvenir de trop, et Sera avait sentit les murs autour d'elle se refermer. Elle devait sortir, et surtout se retrouver seul un moment. Elle avait senti la douleur de Leur absence si fortement qu'elle avait eu envie de hurler. Durant les 2 dernière années, sa peur, sa fuites et sa vie l'avait anesthésié. Ce n'était plus le cas maintenant. Elle ne pouvait pas se rouler en boule et pleurer. Grabuge arriverait dans une heure ou deux sans doute, mais il n'était pas encore là. Elle ne connaissait personne, personne ne la connaissait. Elle n'avait donc aucune chance de trouver quelqu'un avec qui elle accepterais de montrer sa douleur. Elle était ainsi, trop orgueilleuse, trop timide pour demander du réconfort.

Elle avait besoin de lumière, du vent, du soleil, et de grimper. La gymnastique avait toujours été une sorte de baume pour elle, mais maintenant qu'elle était de retour entre 4 murs après deux ans a vivre dans la rues et les espace désaffecter, elle avait presque l'impression d'être claustrophobe.

Elle avait donc courus dehors, et heureusement, elle n'avait croisée personne. Elle avait ensuite pris la direction d'un arbre, le plus grand possible. Elle avait jeté son dévolu sur un énorme chêne dans le parc. Avait alors commencer son ascension, et au fur et à mesure qu'elle grimpait, les larmes c'était mise à couleur toute seule. Deux ans de douleur, de désespoir, de deuil avait commencer à s'évacuer. Elle avait du ralentir sa cadence, car les larmes lui brouillait la vue, mais elle avait continuer. Cette ascension était devenue vital. Elle voulait se rapprocher d'eux, les sentir, leur parler. Elle se sentait si seule, démunie, comme une enfant perdu dans un déserts. Elle n'avait plus personne, son frère ne la taquinerais plus jamais, elle ne pourrait plus se blottir dans les bras de sa mère quand elle aurait le cafard, ou se confier à son père. Leur force tranquille s'était envolé deux ans auparavent, mais elle prenait conscience de cette absence que maintenant.

Un hurlement de désespoir lui échapa avant qu'elle n'est put le retenir. Elle se cacha alors dans les feuilles de l'arbre en espérant que personne ne l'aurait vu, ou entendu. Elle ne put retenir les larmes qui continuait de couler, ni ses sanglots.
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MessageSujet: Re: Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank]   Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank] Icon_minitimeLun 20 Mai - 20:19

« Le désespoir est une chimère, c'est ce qui le rend si semblable à l'espoir. »
De Sandor Petöfi
Considéré comme le poète inspirateur du nationalisme hongrois.
Protagoniste actif de la Révolution hongroise de 1848.
Représentant de premier plan du courant romantique et du mouvement des nationalités dans l'Europe de la première moitié du XIXe siècle.

Dimanche 28 avril 2013

Rayonnement, souffle, fraîcheur.

Le ciel ne nous avait pas épargné ces dernières semaines et les quelques journées où Maitre Soleil nous laissait admirer sa splendide course apportaient avec elles son lot de personnages heureux, sourire aux lèvres. Bien que ses longs bras dorés n’apportent pas encore la chaleur attendue par les terriens, je reconnaissais qu’il m’avait manqué. Un petit vent frais courrait de temps à autre, jouant avec les branches encore bien dégarnies des arbres de la grande propriété qui entourait les bâtiments de l’Institut Xavier pour jeunes surdoués.

Assis à l’une des tables de la terrasse, je rêvassais, regardant d’un air paternel tous ces mutants, petits et grands, aller et venir entre le parc et le bâtiment principal. J’aimais à entendre les rires, ils illuminaient ces visages un peu blanchâtres. Une feuille, morte depuis bien longtemps, vint se poser sur le classeur ouvert. Elle me rappela doucement à la réalité. Les dossiers médicaux n’allaient pas se mettre à jour tous seuls.

Papier, encre, technologie.

Je reportais mon attention sur la fiche que j’étais en train de lire avant que mon esprit s’envole vers d’autres horizons. Je comparais rapidement les informations de la feuille papier à celles inscrites sur la base de données de l’infirmerie. Je constatais rapidement que les vaccins étaient à mettre à jour le mois prochain. Je tapais quelques phrases dans le dossier électronique.

J’avais appris qu’une nouvelle étudiante arriverait dans la journée. Caitlyn avait la charge de la ramener à l’institut. Depuis sa passation, je n’avais pas encore pris le temps d’aller la féliciter ce qui n’était pas très poli de ma part. Je secouais la tête et sortit mon agenda : si je ne le notais pas, j’allais encore trouver une excuse pour ne pas le faire, ou tout simplement oublier.

La journée avançait rapidement, du moins, plus hâtivement que je ne l’aurais espéré. Lorsque l’astre jaune commença calmement à entamer sa dernière descente vers l’autre face de la terre que je levais les yeux de mes classeurs et de mon écran.

Course, vent, chêne.

Je rangeais mes affaires et, alors que je pénétrais dans le bâtiment, j’aperçus du coin de l’œil une personne passée au pas de course. Tout semblait indiquer qu’elle ne voulait pas être vue. Pourquoi ? Bien que cela ne me regardais pas vraiment, je crus bon d’aller vérifier que tout se passait pour le mieux. De plus, je n’avais pas reconnu la silhouette qui disparaissait déjà au loin.

Ne voulant pas laisser mes affaires sans surveillance et n’ayant pas le temps de passer par mon bureau (au cas où la situation serait à l’urgence), je décidais de tout emmener avec moi. Je soupirais : ce soir, la discrétion ne serait pas au rendez-vous. Je pris donc la même direction que mon mystérieux individu. Je ne reconnus pas la légère odeur qui flottait dans les airs.

Je n’eus pas à chercher longtemps car un cri retentit dans les airs. C’était un hurlement qui transpirait le désespoir, la douleur, un peu de solitude. Je levais les yeux vers un chêne qui se trouvait non loin de ma position. Lorsque je l’atteins, une jeune fille se tenait à son sommet, de lourds sanglots ravageant son visage.

Etait-ce notre nouvelle recrue ?

Je posais doucement mes affaires et m’adossais au tronc, espérant ne pas faire peur à cette jeune âme en peine. Je demandais alors d’une voix calme et paternelle :

« Est-ce que la vue est belle de là-haut ? »

Les premières étoiles entraient dans la danse et l’éclairage extérieur n’allait pas tarder à s’allumer. Je continuais sur le même ton :

« Si tu regardes du côté des bâtiments, tu verras les lampadaires éparpillés un peu partout dans le parc s’allumer. J’aime prendre le temps de les regarder : ils sont tels des petites lucioles qui prennent de plus en plus d’ampleur pour chasser définitivement les ombres. »

J’admettais que je ne savais pas vraiment entamer la conversation. L’agresser en lui posant des questions directes n’était pas une des meilleures choses à faire. J’avais donc opter pour une approche plus calme, laissant voir qu’à partir de quatre murs s’étendait tout un univers qui n’attendait qu’à être explorer.

Je ne connaissais pas encore mon interlocutrice mais j’espérais qu’elle se prête au jeu, se laisse porter par l’aide que j’essayais tant bien que mal de lui fournir. Je levais les yeux vers la jeune fille et l’interpellais :

« Ne crois-tu pas que nous serions mieux assis en bas pour discuter ? »
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Serafielle Courcel Dubois
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MessageSujet: Re: Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank]   Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank] Icon_minitimeLun 20 Mai - 22:02

Désespoir

Deuil

Solitude

C'était les mal qui se fracassait contre son âme. Le soleil aidait, se sentir près de ceux qui l'avait quitter aussi, mais ce n'était pas assez. Elle les avait pleurer deux ans plus tôt, pendant quelque jours, mais la survie, et surtout la peur avait effacer le deuil. Ensuite, tout était devenue comme une sorte de gris. Elle ne vivait plus vraiment, elle survivait, au jour le jour, les émotions comme amortis, diffuse et lointaine. Son esprit avait été anesthésié par sa fuite en avant.

Sauf que maintenant, ce n'était plus le cas, alors que le soleil disparaissait à l’horizon, c'était deux ans de sentiment refoulé, de peur, de solitude, de désespoir qui l'assaillait. Les larmes ne l'aidait pas, mais elle ne pouvait plus les retenir. Elle avait l'impression qu'on venait de lui broyer le coeur. Toutes les émotions, les flash-back qu'elle avait réussi à contenir durant la journée en s'occupant était revenue en force.

Elle ne pleurait pas depuis très longtemps quand quelqu'un arriva.

« Est-ce que la vue est belle de là-haut ? »

Sur le coup, Sera eu envie de lui hurler de partir. Pourquoi avait-il fait tout ce chemin pour se moquer d'elle ? Puis, elle se dit qu'elle aurait sans doute mieux fait de trouver une meilleur cachette, ou d'aller plus loin. Elle se maudit d'avoir pris le premier arbre et de ne pas s'être rendu jusqu'à la forêt. Elle tenta bien sur de contenir ses sanglots... mais c'était impossible. La digue était rompus et rien ne semblait vouloir arrêter le flot. Elle aurait tout donner pour avoir quelqu'un contre qui se blottir à cette instant, mais elle était trop âgè, elle n'avait plus de famille, et elle ne pouvait pas demander cela à un étranger. De plus, son orgueil l'empêchait même d'ouvrir la bouche en ce moment. Elle n'allait pas offrir le spectacle de ses pleurs à qui que se soit. Elle ne voulait être un poids pour personne. Mais l'homme, car c'était sans conteste une voix d'homme, ne sembla pas décider à repartir, bien que Sera n'est pas répondu.

« Si tu regardes du côté des bâtiments, tu verras les lampadaires éparpillés un peu partout dans le parc s’allumer. J’aime prendre le temps de les regarder : ils sont tels des petites lucioles qui prennent de plus en plus d’ampleur pour chasser définitivement les ombres. »

Elle n'en avait rien a faire des lampadaire. Pour elle, il ne parlait plus de sécurité, mais de visibilité. Depuis deux ans qu'elle évitait d'être vue, qu'elle se cachait la nuit. Comme elle aurait aimé redevenir aussi naive, revenir en arrière, mais ce n'était pas possible.

« Ne crois-tu pas que nous serions mieux assis en bas pour discuter ? »

Comme si elle avait envie de descendre, sauf que le soleil était pleinement coucher maintenant. Les premières étoiles n'allait pas tarder, elle ne verrait bientôt plus grand chose pour redescendre... quoique avec les larmes elle ne voyait rien de toute façon.

Sera hésitait encore, ses larmes se tarrisait, obéissant enfin à son ordre. La douleur était toujours là, aussi vive, aussi puissante, mais elle avait réussi à refermer la porte. Par contre, elle sentait qu'elle ne contienrait pas longtemps, trop de chose dans la civilisation lui rappelait tout ce qu'elle avait perdu. Si elle descendait, cet homme doux et compatissant la ferait sans doute parler et elle pleurerait de nouveau. Elle deviendrait dépendante de lui, elle serait un poids. Elle détestait dépendre des autres. Non pas à cause de la perte de liberté, mais bien parce qu'elle détestait être une charge, parce qu'elle ne voulait pas déranger, ne pas faire de mal. Elle devait être forte, c'était ainsi. Elle avait toujours été celle qui console, celle qui protège. Elle ne supportait pas de prendre le temps de quelqu'un d'autre pour elle, elle ne supportait pas d'être égoiste, même si c'était normale et naturelle. Elle était perfectionniste, ne supportait pas ses propres faiblesses.

Mais rester en haut ne semblait pas non plus une bonne solution. Ambivalente, elle ne savait que répondre, alors elle choisis quelque chose qui ne l'engageait pas vraiment. Sa douleur se muat en colère dans sa voix cependant, en rejet. Peut-être qu'ainsi il partirait et la laisserait seule.


"Et si je ne veux pas descendre ! Je ne vous ai pas demander votre aide !"

Elle s'en voulu aussitôt, c'était Sera la fugueuse qui avait parlé. Cet homme avait quand même été gentil, elle n'aurait pas du lui répondre ainsi. Néanmoins, elle sentait encore la boule de douleur, de solitude qui grandissait, qui lui lacérait l'âme. Elle avait tellement mal. Elle avait peur que si elle ouvait la bouche pour s'excuser, elle se remettrait à pleurer.
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MessageSujet: Re: Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank]   Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank] Icon_minitimeDim 2 Juin - 20:18

Doute, désespoir, solitude.

Serafielle était une âme en peine, un esprit qui hurlait, une étincelle de vie qui demandait de l'aide et qu'on la soulage de sa souffrance. Mais l'orgueil était souvent un plus grand maux car il assombrissait tous les autres, les reléguant au second plan. Pourtant, ces tourments cachés étaient vicieux et avaient une importance plus grande : l'orgueil se relevait toujours plus fort des coups qu'il prenait, les autres, pour la plupart, lorsqu'ils étaient ancrés profondément, avaient besoin d'une aide extérieure. Cette dernière était toujours la bienvenue pour les déraciner. Nous ne pouvions prétendre, et moi le premier, que ces douleurs devaient être oubliées. Nous devons tous un jour faire face et vivre avec nos propres chagrins, certains étaient plus lourds que d'autres. Apprendre à cohabiter avec eux, là était l'une des clés qui menait vers une liberté.

Bien que sa peine soit trop grande pour être contenu dans son être, Serafielle reprit un semblant de contenance et me jeta quelques mots à la figure : colère, rejet, abandon. une incertitude monta dans les airs : pourquoi tant de changement dans ses émotions ? Est-ce la douleur ou l'orgueil qui mène la danse ? Avoir mal mais ne jamais l'exposer au grand jour. Pourquoi ? Qu'est ce qui les amène à prendre le dessus ? La peur ? La haine ? L'incertitude ?

"Si ta place actuelle te convient, je ne t'oblige pas à bouger. Cela ne m'empêchera par de t'attendre. Je ne rentrerais pas tant que tu ne seras pas décider à m'accompagner."

J'avais gardé un ton calme et posé bien que les mots aient été directs. Les mots avaient été pensés avec mon coeur mais modelés avec ma raison. J'étais d'ailleurs surpris qu'ils aient trouvé un terrain d'entente aussi rapidement. Serais-je en train de m'améliorer ? J'avais une fâcheuse tendance à jurais plus par la raison que par le coeur : serais-je donc meilleur en jaugeant d'une autre façon ces deux principes ?

Comme beaucoup, j'avais mes zones d'ombres. J'avais pourtant appris à presque toutes les accepter. Pour celle qui restaient, j'avais encore toute la vie pour les découvrir. J'avais eu cette chance d'avoir des amis à mes côtés : ils avaient pris le temps de m'aider à me relever, non par charité mais par amitié. Aujourd'hui, je voulais transmettre ce savoir, non par vanité, mais parce que c'était l'une des choses que je faisais le mieux. J'aimais trouver mille et une façons de poser ces petites lanternes qui brillaient sur les chemins les plus obscurs. Et puis, un jour, lorsque l'élève et le maitre se retourneront, ils pourront contempler l'admirable chemin qu'ils avaient illuminé ensemble : l'élève sera alors devenu l'égal de son maitre. Je visais toujours cette finalité, jamais en-dessous : c'était l'une de mes plus grandes fiertés. C'était aussi une façon de montrer à ces jeunes mutants que le monde n'était pas habité que par la destruction, la mort, l'oubli, la solitude et le désespoir.

Je suis l'un des ainés, à moi de montrer à nos jeunes protégés que l'Institut était une famille, une famille fondait sur l'espoir et l'entraide.

"C'est vrai, tu ne m'as pas demandé mon aide : c'est moi qui te la propose."

Je rangeais mes lunettes non sans avoir fouiller un moment dans mon sac pour trouver leur étui. J'étais peut-être réputé pour certaines compétences, mais le rangement de mes affaires personnelles n'en faisait malheureusement pas parti. Je ne connaissais rien de mon interlocutrice, hormis les quelques informations qu'elle avait laissé échapper, sans vraiment le vouloir, depuis le début de notre rencontre. Je ne demandais qu'à faire plus ample connaissance mais Serafielle ne semblait pas être dans cet état d'esprit.

"McCoy. Henry "Hank" McCoy, médecin de l'Institut, professeur de génétique, de biochimie et de théâtre, x-man. Bienvenue dans la grande famille de l'Institut Xavier pour jeunes surdoués."

Je l'admettais, c'était une présentation vraiment basique mais, en changeant d'approche, j'espérais que ma nouvelle jeune protégée baisse un peu sa garde pour que nous puissions avoir une discussion qui ne se transforme pas en un monologue avec un muet.

"A qui aie-je le plaisir de parler ?"

Je lui laissais le temps de répondre, de réfléchir. Je lui tendais une nouvelle perche mais les probabilités qu'elle se braque à nouveau étaient très fortes.

"Crois-tu que la douleur et l'orgueil te rendront plus forte pour venir en aide aux autres ?"
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Serafielle Courcel Dubois
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MessageSujet: Re: Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank]   Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank] Icon_minitimeDim 2 Juin - 20:36

Sera avait de la difficulté à se concentrer sur le discourt de Hank, la noirceur était tombé à nouveau, et elle ne savait toujours pas où elle en était. Elle voulait accepter l'aide de cette voix chaleureuse, amicale. Une voix d'homme réconfortante, elle ressemblait un peu à celle de son père, pas l'adoptif, mais l'autre. Elle l'entendait parfois dans ses rêves lui chanter une berceuse. Cela plus que tout autre chose lui pourrait à faire confiance à Hank.

Et puis, bon, si elle ne bougeait pas, il resterai là, et se serait encore plus égoïste de sa part de lui faire subir ça. Les nuit était encore fraiche, et le vent se levait. D’ailleurs Sera frissonna. Elle prit une grande inspiration, pour ignorer le froid, elle était devenue très bonne à ce jeux, mais si elle restait immobile, cela ne durerait pas longtemps. Elle devait bouger pour généré de la chaleur.

Une autre sorte de chaleur se répandit lentement en elle quand il rectifia, très gentille ment ce qu'elle avait dt. Il lui proposait son aide, pour de vrai. Il aurait put partir dès à présent, elle lui en avait pleinement donner la chance. Si il n'était venue que par acquis de conscience, il serait déjà reparti. Le coup finale à son orgueil, à sa peur, et à son désir de solitude fut quand il dit qu'il était le médecin, le professeur de bio et de génétique. Si elle voulait une chance de réalisé son rêve, il était celui qui pouvait lui offrir cette chance. Même si en réalité, juste la première phrase aurait suffit. Sera détestait être une source de problème pour autruit, alors entre descendre et faire bonne figure, de son mieux, ou rester en haut pour qu'il ne la voit pas pleurer et qu'il attende indéfiniment en bas... non elle devait descendre.

Seulement, le problème, C'était que les larmes c'était remise à couler. Elle était plutôt bonne pour grimper au arbres, mais la fatigue des dernier jours commençait à avoir raison d'elle, et il y avait longtemps qu'elle n'avait pas descendu d'un arbre à la noirceur, il n'y en avait pas dans les grandes villes et c'était plus facile d'y survivre et d'y passé inaperçu.

Elle entama malgré tout la descente, espérant ne pas trop faire attendre le professeur. Elle évita de répondre tout de suite à Hank, elle savait que sa voix serait trop faible, trop émotive encore pour être porter assez loin pour qu'il l'entende. Malheureusement pour elle. elle prit appuis sur une mauvaise branche, et dans un craquement sourd, elle perdit l'équilibre, la panique la gagnant, elle se mordit les lèvres pour rattraper le hurlement qui faillit lui échapper. Seule un petit
"AH !!!" s'échapa de ses lèvres. Elle tenta de ralentir sa chute, de trouver une prise, mais elle ne trouva rien pour se ralentir.
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MessageSujet: Re: Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank]   Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank] Icon_minitimeMer 12 Juin - 20:13

Tristesse, quand tu nous tiens !

Serafielle accepta de descendre. Ses gestes trahissaient une certaine espérance : aussi contradictoire que cela puisse paraître, des ondes pessimistes émanaient de ce désir, comme s'il était porté par une certaine gène. Je n'étais pas expert en sciences du comportement, mais ses mouvements indiquaient une grande fatigue, cette fuite dans les arbres pour ne pas montrer sa peine, sa peur, son désarroi, son isolement, ne pouvaient tromper personne : l'âme de mon interlocutrice hurlait pour qu'on lui vienne en aide, et elle n'avait pas appris, ou du moins avait-elle oublié, que le monde, bien que ne tournant plus très rond, possédait toujours des épaules sur qui se reposer. Ce mépris de toute demande de soutien me laissait néanmoins perplexe : qu'est-ce qui l'avait poussé aussi loin dans ses retranchements ? Je ne connaissais pas encore le dossier de la jeune fille, je ne pouvais donc que faire des suppositions à ce stade de notre relation.

Branche, craquement, murmure.

Je bondis lorsque j'entendis le bois cédait sous le poids, pourtant léger, de Serafielle. Un unique chuchotement sortis de ses lèvres, comme si ses sentiments ne voulaient pas s'exprimer ou rester cacher au plus profond de son être. Mes sens beaucoup plus développés que ceux normalement constitués me permirent de la repérer sans mal et, avant qu'elle ne touche le sol, je la rattrapais : mes gestes furent rapides, précis mais très doux. Lorsqu'elle fut en sécurité dans mes bras, je la posais délicatement sur le sol. Je plantais mon regard paternel dans le sien et d'une voix très calme, je lui demandais :

« As-tu été touchée pendant ta chute ? »

Je me maudis de ne pas avoir pris garde si son frêle petite corps avait été malmené par le grand arbre qui se tenait maintenant derrière nous. Je l'examinais rapidement tout en attendant sa réponse. Je ne vis rien, du moins, que des égratignures superficielles, souvenir laissé par l'un des seigneurs feuillus de ce parc. Néanmoins, comme elle avait été admise dans la journée à l'Institut, elle aura à passer une visite médicale dans les prochains jours : si ce n'est pas moi qui l'examine, une des infirmières s'en chargera.

« Je propose que nous rentrions. La température va encore chuter, nous serions mieux à l'intérieur pour discuter. J'ai cru comprendre que tu ne tenais pas tellement à rencontrer du monde ce soir, que dirais-tu d'aller boire un chocolat chaud ou un thé ? Je dois avoir ça dans mon bureau, nous serions tranquille pour discuter : qu'en penses-tu ? »

Je me dirigeais vers mes affaires et tendis le sac le plus léger à Serafielle.

« Si tu n'y vois pas d'inconvénients, pourrais-tu te charger de cette sacoche jusqu'à notre destination s'il te plait ? »

Le chemin le plus direct vers les bâtiments de l'Institut Xavier pour jeunes surdoués n'était pas des plus charmants et coupé à travers le parc. Je proposais donc à mon interlocutrice de faire un petit détour par l'un des sentiers fleuris : à cette période de l'année, les fleurs commençaient doucement à éclore : le doux parfum de l'herbe fraichement coupée et des nouveaux ornements de Mère Nature flottait doucement dans l'air, accompagné d'une légère bourrasque et de lampadaires éclairant le passage.

Mes pas s'étaient mis au rythme de ceux de Serafielle. Un silence régnait sur notre duo : maintenant que le premier contact était établi, la glace avait commencé à se fissurer, à fondre. Je souris doucement en passant sous l'une des arches : elle allait accueillir de belles roses blanches. Certains soirs d'été, si nous étions patients, nous pouvions admirer les lucioles qui dansaient autour de ces reines florales. A cette heure-là, il n'y avait pas âme qui vive : beaucoup se trouvaient alors au réfectoire, alors que les autres terminaient de se préparer pour la soirée.

Nous pénétrâmes dans le bâtiment principal et empruntâmes les couloirs peu fréquentés pour enfin pousser la porte de mon bureau. En ce lieu, tous les objets, allant de l'armoire au simple stylo, de la chaise à la tasse de thé, avaient été faits à ma taille. J'invitais Serafielle à prendre place autour de la table basse après l'avoir déchargé de ses affaires.

« Avant d'entamer notre discussion, aimerais-tu boire quelque chose ? »
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Serafielle Courcel Dubois
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MessageSujet: Re: Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank]   Grimper au arbres, pour se raprocher du ciel [PV Hank] Icon_minitimeDim 16 Juin - 4:55

Alors qu'elle était certaine de s'écraser par terre, quelque chose de chaud, de doux et surtout de presque tendre la ratrappa.  Elle était blotis dans les bras de l'homme et il avait de la fourrure.  Heureusement pour Sera l'homme était bien couvert et il était assez grand pour qu'elle n'est pas touché la peau de son coup avec celle de son visage. Trop sonné, trop pleine d'émotions, elle ne bougea pas du tout jusqu'à ce qu'il la dépose par terre quelque seconde plus tard.  Il l'avait sauvé, après la rencontre avec sa soeur, la gentillesse de tous ceux qu'elle avait rencontré jusqu'à présent, une sorte de nouveau petit miracle venait de se produire.  Elle avait cru qu'elle ne s'en sortirait pas sans de grave blessure et elle n'avait que des égratignure.  Dieu avait de nouveau posé son regard sur elle, après deux ans à le prié, à vouloir que sa douleur s'arrête à vivre au jour le jour, elle était de nouveau sous la protection de Dieu.  Elle le remercia silencieusement alors qu'elle s'efforçait que se jambes cesse de tremblé.  Ce ne fut pas long heureusement et elle put se sentir de nouveau solide sur ses jambes.  Il lui demanda aussi avec inquiétude si elle s'était fait mal.  Sans vraiment en avoir pleinnement conscience, elle secoua la tête, encore prisonière de toutes ses pensée, trop secoué pour répondre.


Elle souhaita fortement aussi que le docteur ne se soit pas rendu compte à quel point elle était maigre.  On lui avait glissé un mot sur le fait qu'elle allait devoir subir un examen médicale, mais elle espérait encore s'en sortir rapidement sans qu'on ne s'interesse trop à elle.  Elle n'avait jamais été à l'aise avec l'inquiétude des autres.  Juste tellement heureuse d'avoir trouvé une famille après la mort de ses parents, après  la séparation de sa soeur et deux ans à passé de famille en famille, elle n'avait jamais vécu que pour leur bonheur.  À l'école, elle avait rapidement été victime d'intimidation en dénoçant celle faite au autres, et elle avait appris à fuir et à encaissé.  Elle n'avait pas eu beaucoup d'amis, sinon son frère et Lydia.  Elle n'avait jamais appris à compté que sur elle-même.  Elle était l'épaule sur laquelle les AUTRES pleurais.  Elle ne se le permettait elle-même que quand elle était seule, dans le noir, dans sa chambre.  Ou avec Grabuge et il n'étais pas encore arrivé.  Elle se sentait perdu, effrayé de se rendre compte qu'elle voulait le réconfort que lui offrait cet homme, cet inconnu comme elle avait besoin d'oxygène.  Était-elle devenue si faible ? Tous cela l'effrayait, de même que d'avoir retrouvé sa soeur et de devoir réapprendre à vivre.  Une peur ancienne, bien encré en elle durant les deux ans où elle avait passé de famille en famille, bien encré après la mort de ses deux familles, celle de perdre à nouveau la maison, la famille qu'elle aimait.  Et pourtant, elle s'en rendait compte, il était quelque part déjà trop tard pour elle.  Elle le voulait trop, elle espérait tellement être heureuse à nouveau.  Elle avait gardé tellement de chose en elle, sans jamais en parlé, trop seule, trop perdu, qu'aujourd'hui, c'était une véritable brulure dans son âme.


Le professeur la sorti d'ailleurs de ses sombre et effrayante pensée en lui proposant un chocolat chaud ou du thé dans son bureau.  Du chocolat chaud, elle en buvais souvent les soirs frisquet avec son frère.  C'était une sorte de petit rituel, s'assoir à deux dans la balançoir avec leur tasse fumante.  Il lui manquait tant, il avait sut la faire parlé autrefois, quand elle allait vraiment mal.  Pouvait-elle s'ouvrir de nouveau à quelqu'un ?  Et le chocolat chaud, deux ans à en rêver par les journées trop froide, quand elle était malade, quand elle voyait des gens entrée dans les café par des journées ou des soirées enneigné.  Elle faillis répondre oui, mais en même temps, son désir, le mur de protection qu'elle avait hérigé avec le temps.  NE JAMAIS DÉRANGÉ, je jamais être une source de désagrément pour les autres l'empêchat de parler.  


Alors, comme s'il avait lut dans ses pensée, l'homme à la fourrure bleu, Hank, lui demanda de lui donné un coup de main et de porter son sac.  Elle ne pouvait pas refusée, il lui avait sauvé la vie.  Un sourire fleuris sur ses lèvres, porté le sac, ça elle pouvais le faire.  J'avais le droit, et même le devoir de le faire.

"Oui, bien sur, donnez-le moi"

Il n'étais pas bien lourd d'ailleurs, tous ses entrainements de gymnaste, malgré la malnutrition des dernières années, lui avait donné une bonne force, et surtout un endurance d'athlète.  Elle n'eu aucun mal à porté le sac et le professeur ne marchait pas bien vite. Trop rapidement cependant, il arrivèrent devant le bureau de celui-ci.  Sera se senti de nouveau prise dans un dileme.  Une voix en elle lui enjoignait, lui hurlait de donner son sac et de partir.  Mais une autre partie d'elle voulait tellement boire ce chocolat chaud, parlé, se vidé, que quelqu'un l'écoute.  Il avait vu sa détresse, il y avait si longtemps qu'elle était seule, qu'elle agissait en "adulte".  Elle voualit que quelqu'un prennent soin d'elle, rien qu'une fois.   Qu'elle puisse se reposé, se confié à des épaules solide.  Qu'un adulte la prennent de nouveau en charge, lui disent que tout irait bien, qu'elle n'avait plus besoin d'avoir peur.  Même les quelques seconde qu'elle avait passé dans les bras de l'homme lui avait approté un certain réconfort, et comme une drogue, elle en voulait plus maintenant. 


Sans même en avoir conscience, elle était entré, et la porte c'était refermé derrière elle.  Elle suivis, comme dans un état second, Hank jusqu'à une table basse.  Il lui offrit de nouveau à boire.  Elle aurait du avoir la force de refusé, mais finalement, alors qu'elle voulait vraiment être forte, elle s'entendit dire.

"Un chocolat... ça fait si longtemps."

Elle sentit de nouveau la boule dans sa gorge. David, Jean et Nathalie lui manquait tellement.  sa famille, le feu les avait dévoré, et son âme avec eux.  C'était si difficile de se reconstruire.  Cela faisait si mal.  Elle s'assis, sans vraiment s'en rencontre compte. Ses yeux ne voyait pas vraiment ce qu'il y avait autour d'elle.
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