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 Passation : Caitlyn Elioth [Caitlyn Elioth - Rachel Summers]

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Danger
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Danger


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MessageSujet: Re: Passation : Caitlyn Elioth [Caitlyn Elioth - Rachel Summers]   Passation : Caitlyn Elioth  [Caitlyn Elioth - Rachel Summers] - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Jan - 19:06



Il y a des signes qui ne trompent pas et lorsque vous voyez une explosions nucléaires une fois, vous savez la reconnaître à jamais. C'était exactement ce qui se passait pour Danger. Elle observait tout, dans les moindre détails. On la prenait souvent pour une sadique, une folle, froide et meurtrière surtout après les événements de la passation d'Amy de Lauro. Mais il ne fallait pas oublier une chose, c'est un ordinateur et elle calcule et effectue des tonnes de simulations à la secondes. Elle est plus rapide et plus puissante qu'un cerveau humain, mais elle ne fait qu'appliquer des programmes. Le programme d'aujourd'hui se déroulait, c'était la passation de Caitlyn Elioth, mais il y avait quelque chose qu'elle devait prendre en compte : Au moindre signe de menace physiques majeures des élèves se trouvant dans la salle des Dangers, Danger devait tout arrêter et avertir une équipe de secours en diagnostiquant les troubles physiques ou psychiques.

On peut mourir dans la salle des Danger, ce n'est pas un jeu, mais il y a un mythe populaire, dans anciens élèves voulant faire peur aux plus jeune et leurs disant que Danger ne sauvera personne qui est en danger de mort dans sa salle. Bien évidemment c'était faux même si les accidents existent. 
C'est dans ce cadre que Danger identifia des signes qui ne trompaient pas, mais surtout des signes qu'elle avait déjà identifiés avant, dans la bibliothèque. Le poule, l'activité cérébrale, l'intensité électrique dans le corps de Cait et aussi sur sa peau ; la tension de l'air et d'innombrables signes vitaux qui témoignaient que Caitlyn était en train de passer ses limites. L'over-run n'allait pas tarder, et en une fraction de secondes, capacité qui lui est conférée par les matériaux spécifiques de ses câbles et sa cyberpathie d'une très grande puissance elle stoppa l'illusion au moment même où Cait commençait à hurler. Tout s'arrêta et la salle des Danger appela des infirmières immédiatement qui ne tarderait pas. Pendant ce temps, Danger faisait tout pour dissiper le maximum d'électricité qu'elle pouvait.

Danger était l'Institut et elle veillerait à la sécurité de ses élèves.

« Cette passation est désormais terminée. Caitlyn Elioth essayez de retrouver votre calme une équipe de soin va venir. »

Danger était apparue pour calmer Caitlyn et lui apporter une présence dans cette salle désormais vide de toute Rachel, de tout gravas et de tout ennemis.

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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Passation : Caitlyn Elioth [Caitlyn Elioth - Rachel Summers]   Passation : Caitlyn Elioth  [Caitlyn Elioth - Rachel Summers] - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Jan - 19:18

Elle mit plus d’une minute à réaliser ce qu’il venait de se produire même si Danger se tenait devant elle et que ce qui lui semblait réel une seconde auparavant n’existait plus, elle savait à présent où elle se trouvait mais ce qui venait de se produire n’avait rien d’une chimère pour autant. Elle n’accueillit que passivement ce que l’androïde lui déclamait d’une voix sans émotion. Il y avait plus urgent, bien plus urgent. Sa ZPCE vibrait toujours avec violence, dernier reliquat d’un pouvoir poussé dans ses derniers retranchements. Elle visualisait sa limite et la savait si proche ! Elle s’agenouilla et plaqua ses deux mains, paume douloureusement mutilées sur le sol et commença à décharger à même les cloisons métalliques de violentes pulsations électriques.


L’opération prendrait un certain temps, c’est évident, vider un tel trop plein n’était pas chose évidente mais ce temps lui laissait tout le loisir d’un questionnement tortueux et malsain. Ressasser les actions en un vicieux débriefing n’arrivait qu’à la conclusion ou on ne lui avait par permis de prendre « une gifle » car en toute logique elle aurait dû mourir. Pas dans cette réalité même si endiguer un over run est un risque létale en soi, mais durant cette mission face aux assaillants.

Etait-ce par humanité qu’on lui avait fait l’économie de la sensation de se retrouver écartelée et éradiquée par l’ennemi, punition nécessaire de ses choix calamiteux ? Parce que ça ne pouvait être que cela, bien entendu : la sanction d’un échec dans sa manière d’aborder une mission. Quoiqu’on en dise, elle avait perdu bien plus qu’une simulation dans cette salle, elle avait perdu une image d’elle-même qui la confortait et la renforçait : d’aucuns diront son assurance et sa superbe, d’autres diraient son effronterie et son envie irrépressible de tout prendre par-dessus la jambe. C’était autre chose autre chose de plus précieux et qui mettrait du temps à éclore quelque chose sur lequel on ne pouvait pas mettre de mots pour l’instant.

Se réjouir et retrouver le monde auraient pu être une priorité après de si pénibles moments, ce ne l’était assurément pas. Elle souhaitait l’isolement et fuir le regard le jugement des autres.


__________________________________________________________



Terminé, c’était terminé.

J’avais le cœur à vif, cognant comme un animal apeuré.
looseuse je n’étais qu’une looseuse.
J’avais échoué et par les mots avec Rachel, faisant d’elle une bête de guerre et par mes actes en me poussant dans une situation désespérée à mettre ma vie en jeu. Mes pensées restaient centrées sur elle, ma moitié, mais j’avais terriblement peur de son jugement. Est-ce qu’elle pourrait me pardonner d’avoir été en dessous de tout ? Et eux ? Que pouvaient-ils penser ? Se moquaient-ils de moi et ma faiblesse…Non Elle ne laisserait pas faire mais peut-être, riait-elle avec eux ? Non, j’étais idiote de penser cela : aurais-je ris moi ?

Alors que je visais l’excédent d’énergie à même le sol, je sentais soudain un poids sur mon front et je me souvins que depuis le début de l’épreuve, les lunettes de mon cher professeur ne m’avaient pas quitté. C’était une bravade dès le départ, une vaste blague de mon épouvantable caractère. Ca me faisait beaucoup moins rire à présent, vraiment moins. Me relevant je finis par les prendre dans ma main droite les maculant de mon sang par inadvertance. Constatant le spectacle de cet objet et du prix du sang qu’il fallait verser pour l’obtenir, je fus pris d’un haut le cœur que j’arrivais à réprimer à grand peine.

Ce n’est pas parce que j’y avais mis mon sang que ça faisait de moi une personne digne de les porter.

Je le comprenais à présent.
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Echo
X-Men Oméga
Echo


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MessageSujet: Re: Passation : Caitlyn Elioth [Caitlyn Elioth - Rachel Summers]   Passation : Caitlyn Elioth  [Caitlyn Elioth - Rachel Summers] - Page 3 Icon_minitimeSam 12 Jan - 2:45

Elle avait été là ; elle avait été là depuis le début. Elle avait été là et avait vu. Pouvait-on pleurer sous forme astrale ? Ce n’était qu’un reflet de la psyché, expliquant le fait que sa peau fut rouge, les cicatrices des limiers devenues noires, et que ses bras fussent nimbés d’ailes de flammes, flammes qui remplaçaient ses yeux, ses sourcils et ses cheveux. Cependant, sa psyché avait mal ; mal de ce qu’elle avait vu, mal de ce qu’elle avait ressenti. Dès qu’elle l’avait sut, la Grande Rousse avait voulut voir la Ptite, mais cela lui avait été interdit et lorsqu’elle avait voulut savoir, on ne lui avait rien dit. Alors elle c’était servit de ses capacités pour découvrir la vérité, remontant le temps.

Elle aurait bien aimé une balade aux champignons, oui, comme elle aurait bien aimé aller à Walt Disney ; mais elle ne pouvait sortir de l’Institut, elle le savait, et en un sens, c’était mieux, car elle n’était pas prête à affronter le monde extérieure. Mais Fuzzy était-elle prête pour affronter celui qui se déroulait sous ses yeux ? Celui qui se déroulerait sous ses yeux ? Peut-être, certains le croyaient pour l’avoir ainsi convoquée, mais peut-être pas, à considérer comment elle en était ressortit.

La première chose à avoir fait mal, c’était Moira, un fantôme de son passé ; mais cela n’avait rien été comparé au retour des Shi’ar, qu’elle avait déjà trop combattu là d’où elle venait. Ils n’étaient pas là pour le Phénix, mais touchaient directement à son histoire, sans que Fuzzy n’en sache rien. Des illusions, que des illusions, ils n’étaient que des illusions. Mais ce qui avait été le pire, c’était bien ce que Xavier avait révélé : il l’avait trahit. Le Cristal M’kraan, un fragment s’en trouvait au bout du pendentif de Deathbird, c’était lui qui avait créé la perte de contrôle du Phénix ; comment Rachel le savait-elle ? C’était du vécu…

Mais après ce coup d’éclat, il avait tourné la lame pour que la plaie reste ouverte : la Limier, il avait dévoilé qui elle avait été…

Pouvait-on pleurer sous forme astrale ? Oui, c’était sur, Rachel l’avait fait ; qu’elles ne fussent illusions ou réalités, ses larmes avaient coulé. Mais pas pour la résurgence de son passé, car elle les savait inexistants ici, non, ce qui lui faisait véritablement mal, c’était Caitlyn : elle croyait l’avoir abandonné. Fuzzy s’en voulait du retour de la Warhound.

Pourquoi ? Pourquoi faire cela ?

Pourquoi menacer tout ce que Rachel avait bâti jusqu’ici ? Pourquoi la révéler dans toute l’horreur de ce qu’elle avait été, et qu’elle ne voulait plus être ? Pourquoi détruire la confiance de son aime ? D’une de ses rares amies ? Pourquoi la livrer ainsi aux X-Men, l’exposer à leurs regards dans ce qu’elle avait de pire ?

Xavier avait apprit d’elle, et usait de ce savoir pour un jeu macabre ; pensait-il qu’elle ne le découvrirait pas ? Avait-il escompté de lui mentir, de faire comme si rien ne s’était passé ? Il l’avait utilisé, il l’avait trahit… Mais pire que tout, il avait détruit la confiance qu’elle avait en lui, et celle que Caitlyn avait en elle. De quel droit ?

Il poussait Cait’ dans ses derniers retranchements, ne lui offrant ni choix ni alternatives ; et elle allait se sacrifier. Fuzzy n’avait aucune chance face à Warstar et Starbolt unis, alors, la rousse c’était manifestée. Toc toc, pour signifier qu’elle voulait entrer dans l’esprit ; sa manière à elle de prévenir de sa présence. Puis, elle avait avoué une chose qui lui faisait particulièrement mal, mais qu’elle avait toujours reconnue et pour laquelle elle avait toujours culpabilisée : le mal qu’elle avait fait. Cependant, dans ce mal, il y avait une chose positive : sa loyauté. Sa loyauté envers ceux qu’elle aimait. Une loyauté jusqu’à leur mort et encore au-delà. Une loyauté dont Caitlyn avait une parcelle, désormais. Elle ne l’abandonnerait pas non-plus. Elle entendait les pensées, elle savait ce que Fuzzy pensait d’elle, mais elle voulait l’aider.

Hors, croyant que c’était la fausse elle, la Ptite Rousse refusait ; mais la Grande la laissait dans l’erreur, car elle savait que l’autre réagirait mal si elle se dévoilait. Se concentrer sur son bouclier télékinétique ? Elle le faisait déjà, son attention partagé entre lui et Caitlyn. Mettre les blessés à l’abri ? Ils n’existaient déjà plus, pas plus que son double holographique. Se soigner elle ? Mais elle se soignait : elle se soignait grâce à la confiance, à l’amitié et à l’amour qu’on lui portait. Elle ne soignait pas son corps, elle soignait son âme, et Fuzzy faisait parti du remède.

Elle devait la protéger mais avait fait d’elle une bête de guerre, ne pouvant ce le pardonner. C’était faux, car Phénix était toujours elle-même : la fausse elle avait changé, mais seule la confiance vacillante de Fuzzy pouvait atteindre la vrai elle. Cependant, les paroles étaient blessantes, Rachel luttant tant au niveau du bouclier que de la transmission de pensée.

Non, elle n’était pas une bête de guerre, elle ne l’était plus, et ne voulait plus l’être. Ne plus obéir, ne plus tuer… Etre libre, libre de ses choix, libre de faire ce qu’elle voulait ; libre d’écouter son cœur. C’était Cait’ qui lui avait dit cela, ne pas se faire pardonner mais suivre son cœur ; et cela, Rachel lui rappela. Elle avait terriblement peur d’être manipulée à nouveau, mais ce n’était pas de la manipulation, car Caitlyn était son amie, et qu’elle aidait ces amis. Amitié, loyauté, confiance… il était tant qu’elle fasse confiance en ceux qui la méritaient, et celle en Xavier s’effondrant, il lui fallait un nouveau point d’ancrage.

Elle regardait Fuzzy s’infliger une douleur immérité, mais n’intervenait pas, car c’était une épreuve importante pour son amie, une épreuve qu’elle devait gagner seule ; ne pas tuer, Rachel ne tuerait pas, pas même ces hologrammes androïdes. Caitlyn avait perdu la notion de rêve et de réalité, se battant jusqu’au bout, jusqu’à la mort, acculée ; ce sentiment, l’ancienne Limier le connaissait bien, et ce n’en était que plus douloureux à voir, sachant que c’était pour cela que l’autre la rejetait, comme elle l’avait tant craint.

Caitlyn Elioth et son pessimiste, c’était quelque chose ; elle aussi, fallait l’aimer des fois. Chacun à sa manière, ils l’aimaient, d’ailleurs, et elle les aimait en retour ; ce n’était pas à douter. Mais Rachel crut bon de le préciser. Elle avait apprit, même s’il lui avait fallut regarder quelqu’un d’autre souffrir pour s’en rendre compte : on n’était pas fort pour soi, on était fort pour les autres. Ces autres qui, même six pieds sous terre, restaient dans nos cœurs ; elle se savait dans le cœur de Caitlyn, même si la trahison de Xavier risquait de l’en chasser, mais elle savait aussi qu’il y avait d’autres personnes, plus importantes, qui y étaient également. Leurs soutiens muets, ne suffisait-il pas de tendre l’oreille pour les entendre ?

Rachel gagnerait du temps pour son amie, mais elle n’interviendrait pas plus. Elle n’était pas Amy, elle la laisserait faire ses choix seules. Une aide, une amie, elle ne la jugerait pas, mais ne voulait pas qu’elle meurt. Pas pour un entrainement, fut-il aussi important qu’une passation ; c’était stupide, si elle mourrait, elle échouait, quelque soit le verdict, le résultat était le même.

Mais tout semblait joué d’avance face à des adversaires de bien trop haut niveau… de bien trop haut niveau même pour elle, privée qu’elle était du Phénix. Elle n’était pas Phénix, elle n’était que Rachel, et c’était insuffisant pour aider son amie. Elle aurait beau la prévenir, elle aurait beau faire son possible en altérant le temps, elle ne pouvait passer à l’offensive.

Elle essaya de faire ce que Caitlyn lui avait implicitement demandé, mais elle échoua. Ce n’était pas l’échec de Fuzzy, car Rachel connaissait déjà la fin. Mais c’était son échec à elle ; celui de préserver le secret, de n’être encore et toujours pas assez forte.

* je suis désolée… Cait’…*

Le crescendo tragique se poursuivait, alors que Fuzzy entamait son dernier baroud d’honneur ; elle ne mourrait pas, Rachel n’avait fait que lui donner un temps supplémentaire, une altération trop mince pour que tout en soit changer, mais une altération qui, elle l’espérait, lui donnerait une seconde chance aux yeux de Cait’ ; les mots avaient le pouvoir de détruire et de soigner, elle l’avait comprit, précédemment.

Caitlin n’avait pas peur, consciente qu’elle avait les autres avec elle et se raccrochant à sa fierté ; est-ce que Rachel comptait parmi ses amies ? Elle le pensant, et le souhaitait. Ce n’était pas un échec, pas encore, et la victoire pouvait prendre d’autres formes que celle d’un ennemi terrassé : se relever et se regarder dans une glace après ce qu’elles avaient fait, c’était une victoire. Aimer et vivre, c’était une victoire. Finir debout en sauvant ceux que l’on aimait, c’était la plus belle des fins, et la plus victorieuse aussi ; une fin que Rachel avait trop côtoyée. Sans cette intime conviction dût à la connaissance du futur, Phénix aurait put avoir peur de cela, mais elle savait que ce n’était pas la fin, mais le coup d’éclat annonçant une nouvelle aube.

L’espoir, Caitlyn pensait l’avoir légué à une machine, mais elle ne l’avait point fait à la véritable, car ses espoirs avaient été anéantis au moment même où la parodie du Phénix c’était révélée ; elle aurait encore quelques temps, mais elle-même s’effondrerait après cette découverte. Elle devait juste finir d’aider son amie avant cela, puis plus rien n’importerait ; seulement la peur, la tristesse et… la colère.

Le rire de Fuzzy alors qu’elle atteignait ses limites, prête à les dépasser, et Rachel s’allie à elle pour combiner leurs pouvoirs, l’énergie et la cinétique en une seule sphère bien plus dangereuse et puissante que les précédentes.

- SI MES YEUX SONT CLOS JE SAIS QU’UN DEMAIN VIENDRA ! JE CROIS EN CELA ! ALLEZ TOUS POURRIR EN ENFER !!!!!

Oui, un demain viendrait, aussi douloureux que les précédents, mais avec son zénith également ; Rachel venait de ce demain.

Tout s’arrêta, tout était fini. Danger le déclara, alors même que Caitlyn ne comprenait pas, le retour à la réalité trop brusque. Mais de ce fait, elle continuait d’augmenter sa puissance. Voilà où ce situait le changement dans la temporalité !

*FUZZY !*

Un cri, un simple cri qui suivit le filin télépathique jusqu’à l’esprit de Caitlyn, s’y répandant pour dévoiler toute la supercherie ; mais au moins, la Ptite Rousse évacua le surplus d’énergie sur le sol, qui l’encaissa sans broncher. Plus de risque d’OverRun. Mais des questions belle et bien là : Fuzzy aurait dû mourir. Ils avaient stoppé à temps, mais l’autre se refusait à considérer les choses autrement. Elle avait pourtant réussit : la fausse Rachel et les deux pignoufs avaient été évacués. Mais son image d’elle-même, son estime, sa fierté, elle était blessée. Phénix ne pouvait pas comprendre, elle savait juste que cela ferait mal.

Même si cela le faisait déjà, mal. Caitlyn était dure, très dure, trop dure, envers elle-même, se flagellant mentalement, une véritable torture pour l’autre rousse qui était dans sa tête, et qui peinait de plus en plus à maintenir la projection astrale atemporelle.

C’était faux, Fuzzy n’avait pas fait d’elle une bête de guerre, pourtant, elle le lui avait dit ! Fuzzy ce voyait comme une perdante, au bord de se gouffre dont elle l’avait aidé à sortir, il y avait peu. Et les rôles s’inversaient, alors que Phénix restaient si fragile…

Que pouvaient-ils penser ? Rachel n’en savait rien, et ne se risquerait à aller le chercher ; elle n’était pas sensée être là, même si on l’avait laissé aider Cait’ lorsque celle-ci avait congédié la fausse Rachel. Mais elle savait qu’ils ne riaient pas, comme Caitlyn fini par le conclure.

Une blague… Non, une blague c’était drôle, cela donnait le sourire. Ce n’était pas une blague, quoi que ce fut, ce n’était pas une blague…

Puis les lunettes revinrent, les lunettes de Jubilee, dont ils étaient allé jusqu’à parer la fausse elle pour qu’elle raccorde au ton.

*Ce… c’est pas parce que t’as mit ton sang sur ces lunettes que t’es dignes de les porter ; t’es dignes de les porter parce que Jubilee t’as fait confiance pour l’être. T’as pas besoin d’y mettre ton sang pour l’être. Ce n’est pas parce que tu te bats, que tu réussis ou que tu échoues, que l’on t’aime. On t’aime parce qu’il faut t’aimer, parce que l’on veut t’aimer, parce que tu nous aimes, Caitlyn…*

Glissant à nouveau dans le flux temporel, Rachel se laissa happer jusqu’à son corps, rouvrant les yeux vers son monde bien plus sombre.

Pouvait-on pleurer sous forme astrale ? Elle était sure que oui, mais il y avait une autre chose dont elle avait la certitude absolue : sous forme physique, on pleurait, et les larmes dévalèrent ses joues.

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Danger
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Danger


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MessageSujet: Re: Passation : Caitlyn Elioth [Caitlyn Elioth - Rachel Summers]   Passation : Caitlyn Elioth  [Caitlyn Elioth - Rachel Summers] - Page 3 Icon_minitimeSam 12 Jan - 16:51



Tout était terminé, cette passation ainsi que cette simulation était terminées et Caitlyn ne subirait pas plus de dégât du passage de ses limites. En haut, dans le cockpit où se trouvait tous les témoins de la passation, les délibérations et le débriefing fut plus ou moins rapide. Ils discutaient, mais il ne semblait pas y avoir beaucoup de divergence et une majorité se mit d'accord en quelques minutes, le temps pour Caitlyn de reprendre ses esprits et se retrouver fasse à ses lunettes, sous les yeux de Jubilee. L'annonce fut transmise à Danger et cette dernière fut chargée de la transmettre à Caitlyn. Les résultats, le verdict, la chose pour laquelle tant de souffrance avait été nécessaire et aussi tant de travail.

« Miss Elioth, après délibération, la majorité des témoins de votre passation se sont mis d'accord. Nous sommes désormais fière de vous accueillir parmi les X-mens. Cette passation est donc réussie. »

L'équipe de soin arriva après que la porte principale soit ouverte et que potentiellement des visages familiers apparaissent. En tout cas il y en avait un et il portait des lunettes. Les infirmières se rapprochèrent de Caitlyn pour examiner ses blessures et la transporte à l'infirmerie.

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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Passation : Caitlyn Elioth [Caitlyn Elioth - Rachel Summers]   Passation : Caitlyn Elioth  [Caitlyn Elioth - Rachel Summers] - Page 3 Icon_minitimeSam 12 Jan - 23:10

Mardi 18 Septembre – 08 : 52 A.M.
- Vous avez merdé, Professeur, cracha-t-elle froidement entre ces dents, crispée de tout son corps, articulant à peine, bras croisés et poing serrés, ne le regardant même pas. Qu’a-t-elle gagné ? Un titre ? Vous croyez véritablement qu’il ait de l’importance ? Ce qu’elle a perdu, en revanche, ça en a. Que croyez-vous qu’elle soit en train de penser désormais ? La croyez-vous joyeuse d’être devenue une X-Woman ? Non, ce n’est pas le cas. Parce qu’elle n’est pas devenue une X-Woman : elle l’était déjà. Elle n’a rien gagné et ce rien lui a coûté très cher. Quelle était la morale de cette histoire ? Dites-le moi. Y en avait-il une, au moins ? Lors de ma passation, j’ai appris une chose : les X-Men ne tuent pas, ce n’est qu’un argument marketing. Elle, qu’a-t-elle apprise ? Que quoi qu’elle fasse, elle est condamnée ? Que quoi qu’elle essaye de faire, cela se soldera par un échec ? Elle n’a pas eut de grande décision à prendre, autre que fuir ou rester. Mais peut-être était-ce, le but : savoir jusqu’où elle pouvait aller. Ce n’est plus la maraudeuse qui se moque éperdument de vivre ou de mourir, même si au final, il semble que c’est celle que vous souhaitiez voir en elle. Les X-Men ne sont pas une force armée d’élite, hein ? Alors, pourquoi toute cette mascarade, Professeur ? Arkady avait raison : ce n’est pas une école, c’est un centre d’entrainement. Faut-il vraiment que nous soyons les Sacrifiés de l’Histoire ? Que cette paix en laquelle nous croyons soit bâtie sur notre sang ? Car c’est ce qu’elle en a conclut quant à votre seule exigence : qu’elle se batte jusqu’au bout. Mais laissez-moi vous dire une chose : ce n’est ni pour vous ni pour une quelconque cohabitation pacifique qu’elle aura accepté de donner sa vie, mais pour ceux qu’elle aimait. Combien d’être vous auriez fait cela ? Combien d’entre vous êtes passé parce cette supercherie ? Membres fondateurs, hein ? La belle excuse pour infliger à d’autres ce que vous n’avez pas subit. Je vais vous dire une chose, que je pensais que vous aviez comprit depuis longtemps, mais visiblement il s’agira d’une révélation. Vos élèves idéalisent les X-Men, c’est leur rêve que d’en faire parti ; mais il n’y a rien de mieux que la passation pour douter de vous, de vous tous, de vos engagements, et de vos objectifs. A quoi bon prétendre apporter l’espoir aux autres alors que l’on n’en a aucun ? Libre à vous de juger mes paroles, de me trouver naïve ou stupide, mais j’ai la vision de quelqu’un qui vous est extérieure. Je ne suis ni la plus forte ni la plus intelligente, ni la plus expérimentée ni même celle qui a le plus de cœur parmi vous, mais j’ai une chose que vous êtes en train de perdre : l’Humanité. Il n’y a pas de mutanité, et si vous défendez son existence vous placez vous-même des barrières entre les Hommes. Qu’est-vous d’abord ? Qu’est-ce qui vous défini le plus ? Vos pouvoirs ? Si tel est le cas, alors j’en suis désolée pour vous. Etre humain c’est tellement plus que cela… Caitlyn était humaine avant d’entrer dans cette pièce, mais maintenant… S’il y a une victoire, ce n’est pas la sienne, c’est la vôtre : celle d’avoir une nouvelle X-Woman, qu’importe le coût. Je n’attends pas de réponse, je n’attends même pas que vous réfléchissiez à mes paroles. J’attends que vous nous foutiez la paix, jusqu’à ce qu’elle décide de revenir vers vous.

Elle se tut, s’apprêtant à sorti de la pièce, sans un regard de plus à ceux qu’elle incriminait ; elle avait comprit, elle avait comprit ce que cela faisait. Elle ne changerait pas le monde, elle ne les changerait même pas eux, mais cela ne lui importait pas : tant qu’elle pouvait réparer les dégâts qu’ils avaient fait sur celle qu’elle aimait. Une main essaya de la retenir, main elle l’esquiva, libérant sa célérité pour les laisser seuls avec leur réussite, puisque c’était la seule chose qui leur importait. Elle s’arrêta cependant avant de sortir de la salle d’observation, reprenant une dernière fois la parole.

- Jadis, je me demandais pourquoi il n’y avait pas de fête ou de grand repas d’intronisation pour les nouveaux X-Men ; désormais, je le sais : c’est parce qu’il n’y a rien à fêter. Etre X-Men, ce n’est pas gagner un titre de prestige ou un engagement dans un cause, c’est accepter de sacrifier sa vie à cette dernière, et accepter le sacrifice d’autres. J’ai fait trop de promesses ici pour vous abandonner, mais je ne resterais pas sans rien faire. Je tiens là ma participation à votre Projet, Xavier : je formerais des guerriers. Pas d’éducation, pas de valeur ou de sens moral, des combattants, ni plus, ni moins. Colosseum ne servira qu’à cela…

Elle quitta la pièce, ayant tiré un enseignement aujourd’hui : des armes, ils étaient des armes. Quelque part, il y avait le mode d’emploi, et autre part, celui qui les utilisait. Tout aussi sauvage et colérique qu’il était, Oméga Red avait eut raison ; parfois, la colère permettait de voir ce que l’on avait refusé de voir. Des armes, employées pour une bonne cause, mais des armes quant même. A elle d’accepter ce fait et d’essayer de guérir son aimée de ce qu’elle venait de vivre. Il n’y aurait pas plus de fête que la dernière fois, même pas entre celle qu’elle aimait et elle, il n’y aurait que les larmes, les doutes et le désespoir ; c’était son tour de soutenir l’autre, et elle espérait être autant à la hauteur que Caitlyn l’avait été pour elle. Le temps le plus dirait, mais dans cette bataille, elle ne voulait pas des X-Men ; ils n’avaient rien à y faire. Ce n’était pas une X-Woman aidant une de ses coéquipières, c’était deux jeunes femmes fragiles se soutenant l’une l’autre.

Etre X-Men avait été un rêve, désormais ce serait la plus grande épreuve que connaitrait leur amour. Elles avaient fait un choix, et en paieraient le prix. Mais malgré cela, elle ne perdait pas l’espoir de changer les choses ; au moins pour celle qu’elle aimait. Etre là, l’aider, la consoler, se faire pardonner, et surtout l’éloigner le temps qu’elle se remette. Cette journée était à peine commencée, et elles se devaient de la faire terminer sur une note positive, à défaut qu’elle eut commencé ainsi. Plus d’X-Men aujourd’hui, plus de Fuzzy ou de Nephilim, pas même d’amis à retrouver, juste guérir les plaies du corps et de l’esprit, juste essayer de revoir la vie sous le bon angle ; sous l’angle humain. L’amertume et la colère, le doute et la tristesse, voilà qui devait trouver succession par la joie et l’amour, leur joie et leur amour, si malmenés par ce monde qui cherchait encore et toujours à le mettre à l’épreuve.

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Passation : Caitlyn Elioth [Caitlyn Elioth - Rachel Summers]
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