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 Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]

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MessageSujet: Re: Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]   Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits] - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Jan - 22:36

Les choses s'étaient améliorées en bien pour nous enfin ce qu'il semblait être en apparence. J'entendais vaguement une femme brailler que leurs pouvoirs étaient revenus. Un avantage pour nous en tout cas. Il y a peu à parier que les gars armés de flingues comprennent des mutants puisque Mister Frauka annulait leur pouvoir. Tout ce passait comme prévu, les demi-portions allaient pouvoir finir le travail et me remercier d'être passé devant sans doute. Un télékinésiste est visiblement de la partie, je ne peux pas le voir mais il finit le travail rapidement, en nettoyant le pont jusqu'à ce que soudain *SPLATCH* une caisse pleine de hareng-saurs me percute de plein fouet. Le choc ne me retient pas mais me voilà parfumé ...

Pardonne-moi, dégât collatéral. Mais suis-je bête, tu sais ce que c’est….Allez détends-toi petit gars, prends ta pelle et ton seau et va jouer…

Loin d'attendre les remerciement que je jugeais mérité, voilà que le tocard me provoque ouvertement. Je fais un unique pas en avant vers lui, le regard mauvais, je suis en colère de nouveau et j'ai une solution expéditive à mes deux problèmes.

On va mettre les choses au clair tout de suite .Un contrat me lie à Aaron mais il n'a jamais précisé que tu devais rester en vie,toi ou personne d'autre.

D'un geste rapide, je claque violemment dans mes mains mais pas trop, juste assez pour qu'une puissante onde de choc se dégage à l'impact, je n'ai pas envie de détruire le bateau avant d'avoir trouver Aaron. L'onde balaie le pont et projettera tout ce qui n'est pas solidement arnaché par dessus bord , hommes, caisses, débris, etc ... et a l'appréciable avantage de me nettoyer comme un séchoir à lame d'air grand format.

Spoiler:

Ne sachant trop où s'est retrouvé ce beau monde, je parle à voix haute et forte.

Jusqu'à preuve du contraire, c'est moi qui ai fait le boulot pendant vous pleurnichiez planqués derrière vos caisses. Alors reste à ta place tocard ! Le type que j'ai interrogé en bas m'a mené directement à l'antipathe, pas de bol. Mais j'imagine que maintenant que ce type nous a quitté précipitamment ceux qui ont su retrouver le bateau avec leur petits dons, sauront nous dire où il est ...

Le rire de tout à l'heure s'intensifie à en devenir totalement dément.

*A tout les coups c'est un mécano. Il a du tomber sur un cadavre ou deux et il en peut plus de se pisser dessus à tel point qu'il a perdu la boule. Ou alors ils font du traffic d'extasie dans la soute et il est tombé sur le gros lot ... les narines en avant ... mais si Aaron n'est ni en bas ,ni dans les cabines il ne reste que la soute, à moins qu'il soit déjà en morceaux dans les bagages. . .*

J'attends sur mes gardes, quelque chose approche surement et pour éviter au petit malin de retenter sa chance, j'active la pleine puissance de mon bouclier. Je suis prêt au cas où.

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MessageSujet: Re: Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]   Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits] - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Jan - 1:19

    Dans son esprit, j'avais déjà vu, ou plutôt ressentir des choses effrayantes mais là …
    Je captais ses pensées, ce qu'il voyait, la joie … je ne comprenais pas, le nom d'Amanda me revint soudain. Celle qu'il aimait.
    Son image, une jeune femme, une belle jeune femme devant lui, dans un parc. Je n'arrivais pas à parler, hypnotisé par son allure. Je … j'avais presque l'impression de me voir dans une glace, dans le reflet d'un miroir un peu déformant. Il lui tenait la main, ils semblaient heureux. Sébastian, il souriait, il semblait si apaisé … Le décor était presque trop beau pour être réel. Je voulais parler, lui faire sentir ma présence. Il se laissait mourir, il préférait abandonner il ne devait pas. La douleur, il riait, la rejetant, la transcendant dans la folie la plus totale. Son Amanda … Non, Sébastian … je voyais heureux, riant, souriant, amoureux et réellement heureux, mais ce n’était pas la réalité.
    ‘‘Tu ne vis pas pour toi, tu vis pour ceux que tu aimes’’ … ça, c’était ses mots, et j’avais envie de compléter en disant ‘‘ Et qui t’aime …’’

    « Reviens nous !! »


    Puis soudain, tout changea. Dans ce monde onirique, le vent se mit soudain à souffler, le décor se changeait en désert. Le vent était féroce, et soudain, Amanda disparut. Je le voyais désemparé, à hurler son nom dans les courant d’air. Le vent revenait, une tornade noire, comme si ce qui arrivait remplirait à nouveau ce monde si beau de noirceur.

    C’était dans un monde terrifiant que j'arrivais. Un monde ou je n'arrivais pas à avancer. Un monde ou visiblement je n'avais ma place. Mais pourtant, je le vis, l'espace d'un instant. Instant ou je voulus crier, l'appeler, ''aller'' vers lui mais je n'eus pas le temps.
    La chose hurla, et ça résonna à travers mon esprit, à travers mon corps. Je me sentais trembler tant le rugissement était intense. Je me sentais mal, mais je ne perdais pas le contact, je restais. Cette chose m'avait déjà chassé une fois, mais pas ce coup-ci.
    Je me cramponnais malgré les assauts. Pas cette fois. C'était le chaos, je ne trouvais plus les pensées de Sébastian pourtant je cherchais. Je poussais de delà de mes limites, hurlant son prénom dans la tempête qui tourbillonnait dans sa tête.

    « SEBASTIAN !!! »


    Mais mes cris n'étaient que murmures faces à elle. Et soudain plus rien. Je ne bougeais pas, mon cœur battait à tout rompre. Je n'avais rien compris, de tout ce que j'avais vu. Les coups de feu avaient cessées, il ne restait que des échos des batailles et surtout, cette odeur, cette affreuse odeur de brûlé …
    Je sortis quelques peu, sortant de ma cachette quand soudain, un genou à terre, je fus repoussée, violemment en arrière. Je volais pendant quelques secondes avant que mon dos ne frappe contre le rebord, encore une fois. Le conteneur m'avait protégé, je ne savais pas ce qu'il y avait à l'intérieur, mais ça avait résisté à tout cela. Si je m'étais redressée, je serais passé par-dessus bord. Sonnée, le regard un peu troublé, j'entendais la voix de celui qui avait manqué de me tuer pour la deuxième fois. Sauf que cette fois ci, mon arme avait connu un sort peu enviable, avalée par les eaux.

    Jusqu'à preuve du contraire, c'est moi qui aie fait le boulot pendant vous pleurnichiez planqués derrière vos caisses. Alors reste à ta place tocard ! Le type que j'ai interrogé en bas m'a mené directement à l'antipathe, pas de bol. Mais j'imagine que maintenant que ce type nous a quitté précipitamment ceux qui ont su retrouver le bateau avec leur petits dons, sauront nous dire où il est ...


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Evan Blake
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MessageSujet: Re: Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]   Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits] - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Jan - 20:27

Il s’en était fallu d’un cheveu. Heureusement qu’Evan avait de bons réflexes et que sa perspicacité n’avait d’égale que sa vivacité. C’était la première et la dernière fois qu’on lui imposait un partenaire. Quel qu’il soit. Ce fut son ultime pensée avant de s’agripper avec force à l’un des câbles d’arrimage qui avait inexorablement tenu malgré le chaos qui s’était déchaîné sur le pont.

Le premier réflexe d’Evan fut de regarder en direction de sa bien aimée. Dans tout ce chaos, il ne la vit pas. En revanche, il vit les mercenaires qui l’accompagnaient décoller du sol comme autant de pantins désarticulés, incapables de se protéger ou de résister au cataclysme que monsieur mononeurone venait de déclencher. En plus d’être grand et con, ce gars était aussi susceptible que Kim Kardashian quand elle se trouvait dans sa mauvaise période du cycle menstruel. Il ne lui manquait plus que le leggin léopard, les talons aiguilles et le blush sur la tronche. Bon…même avec ça, le calendrier Pirelli aurait pas été preneur de toute façon…

Evan ne chercha pas midi à quatorze heures : il se concentra sur les quatre individus comme autant de cibles en mouvement. C’était comme du tir au pigeon d’argile. A la nuance près que là, le but n’était pas de les exploser mais de les ramener sur le navire. Evan serra les dents. Le cable lui sciait les mains mais il ne relâchait ni son étreinte physique ni son ancrage sur ses compagnons d’infortune. Aussi vite qu’il était venu, le souffle retomba, comme une brise meurt alors qu’on est face au vent. Blake déposa tout ce petit monde sur le pont et chercha sa dulcinée des yeux. Il la vit au bout de quelques secondes qui lui parurent interminables, adossée à une caisse qui l’avait vraisemblablement empêché de passer par-dessus bord. Ca faisait deux fois. Deux fois de trop. Reposant son arrivage d’éclopés sur le pont, Evan dans une colère froide se positionna non loin du géant. Toujours imperceptible, Blake devait l’éloigner pour mettre le reste de la bande en sécurité. Il n’y avait pas de temps à perdre. La ligne de flottaison montait inexorablement. Bientôt, ils n’auraient plus qu’à rentrer à la nage. Et l’eau était un tantinet frisquette en cette saison.

Le colosse avait utilisé un nom : Aaron…Probablement un nom d’emprunt de l’ange gardien d’Evangelina qui devait, comme toute personne vivant une vie dangereuse et plus ou moins illégale, posséder quelques identités afin de varier les plaisir. Monsieur muscle avait tenté d’avoir un raisonnement juste avant de se prendre pour un sèche-cheveux géant. Mauvaise idée.

« L’adage dit vrai : plus c’est grand, plus c’est con…J’hésite encore à savoir si tu es débile ou juste simple d’esprit ? As-tu conscience que les gens ici présent comptent aux yeux d’Aaron ? Si tu tues un seul d’entre eux, je n’ose imaginer les sévices qu’il te fera subir en pénitence. Tu sais comme moi que la tendresse et la mansuétude ne font pas parti de ses principales qualités… »

Il l’avait joué au bluff. Il ne connaissait pas l’homme mais au travers des personnes qui étaient venu lui porter secours, il commençait à s’en faire une image. Evan recula de quelques pas. Sans un mot de plus et sans préavis, il se concentra sur les rivets métalliques qui soudaient entre elles les plaques constituantes du pont et sur les poutres les soutenant sous les pieds du mastodonte. Il les fit sauter d’un coup sec ce qui eut un effet des plus prévisibles. Les tôles plièrent avec une facilité surprenante qui n’était pas sans rappeler le papier aluminium. Le sol s’affaissa sous le poids du géant, le faisant disparaître brusquement. Sa masse multipliée par l’accélération liée à sa vitesse de chute lui fit traverser plusieurs niveaux. Il remonterait sûrement. Il serait probablement très en colère. Mais cela laissait un peu de temps pour s’occuper des blessés. Se penchant au dessus du trou, Blake se contenta de lui crier :

« Je m’en voudrais de t’interrompre dans tes recherches…Je ne crois pas que tu ais déjà exploré cette zone donc je t’en pries. Je m’en voudrai de briser une si prometteuse carrière d’éclaireur. Et inutile de te repointer sur le pont sans l’avoir trouvé…»

Il n’y avait pas de temps à perdre.
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Sébastian von Orchent
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Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Re: Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]   Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Jan - 1:29

Aussi fidèle qu’une meute de chiens, voilà quels étaient ses adversaires. Le plus gros problème, c’était que ses alliés étaient aussi organisés qu’une meute de chiens également : petits règlements de compte vicieux, ils n’en étaient plus à ce sentir l’arrière mais à claquer des mâchoires pour s’impressionner ! Et en la matière, la puissance de Cyttorak donnait au Fléau un net avantage sur les autres, cependant ce dernier était incapable de le mettre à profit autre qu’en pétaradant. Navrant, songea Sébastian alors que ses gueules sortaient de son cadavre mouvant, plombé et calciné, semblant n’être qu’une excroissance de ses chairs pour encore plus d’horreur, alors même que son sang flottait autour de lui, parmi la fumée d’Essence. Gueules et tentacules firent leur œuvre, son œuvre, se jetant sur ses proies pour leur faire connaitre un sort atroce et douloureux, alors même que la mort n’était pas une délivrance pour leurs esprits, mais bel et bien la damnation. Un écartèlement, un démembrement, une décapitation ou un empalement, c’était selon ça volonté, les Hydres étant comme autant de membres supplémentaires à l’heure actuelle. Il goûtait les chairs humaines en même tant que ses monstres, et détruisait ses victimes avec une rage aveugle et une joie sadique ; il se défoulait, à nouveau privé de sa fin, mais pas de la faim du Léviathan.

Une onde de choc secoua le navire, le forçant à user de l’un de ses tentacules pour ne pas s’écouler au sol, l’interrompant dans le prélèvement d’un cœur à coup de dents. Les esprits de ceux d’en haut l’avertir immédiatement sur l’origine du trouble, plus ou moins la même que tous les troubles arrivés durant ces dernières minutes : Juggernaut. Il avait usé de sa force pour créer un mouvement d’air de manière à déstabiliser ses « alliés » ; une attaque, ni plus ni moins. Incapable de ce contrôler et réagissant au quart de tour, l’orgueil de Marko dépassait de loin sa taille, et dépassait peut-être même sa force physique. Sébastian ne pouvait rien y faire pour l’instant, mais la haine monta alors que ses pions étaient sacrifiés sans le moindre intérêt ; le Fantôme sauva la situation, usant de sa télékinésie pour sauver Pita, Vince et les Cox, mais ni Mewen ni les hommes de mains n’eurent cette chance. Mewen, avait-elle été blessée ? Il avait son esprit comme celui des autres, mais elle semblait bien moins réactive ; de l’inconscience, peut-être, toujours était-il que sans l’aide de personne, son corps allait passer par-dessus bord.

Si cette mission avait été le test d’embauche du Fléau, il aurait été recalé, de même qu’Evan d’ailleurs ; mais Adams avait besoin du Juggernaut, pour l’instant. Un pion utile est aisément manipulable, vu la réactivité et l’absence de réflexion dont il faisait preuve, tout du moins du point de vu de Blake. Car ni Evangelina ni la Caballé du Léviathan n’avait réellement comprit ce qu’il c’était passé, la première réexpédiée contre le bastingage, et les seconds pour la plupart en état de choc, ou en train d’essayer d’aider ceux qui l’étaient. Lorsqu’ils ré-atterrirent, Séjanus avait perdu connaissance et Tybalt s’attaqua à stopper les saignements, alors même que Vince prenait Pita dans ses bras pour la rassurer ; quel bon père il aurait fait, décidément, pourquoi Wolf s’entêtait-elle à essayer de lui donner, à lui, ce rôle, alors qu’Emile était tout distingué ? Sauver son humanité ? Inutile.

Un nouveau râle de la part du navire, alors qu’avec malice, le Fantôme l’avait aidé à passer au travers du plancher dans une ultime provocation ; regardant l’homme qu’il tenait à la gorge, crocs plantés dans cette dernière, Sébastian soupira avant de refermer la mâchoire de son hydre, lui sectionnant la tête. Il allait devoir s’en mêler avant que cela ne dégénère, et que le bateau ne coule.

Se dirigeant vers la porte, le Sombre Voyageur fusionna les hydres, contemplant les tentacules de chairs s’entremêler dans un bruit répugnant jusqu’à n’être plus qu’un ; un qui planta ses crocs dans la porte qui le retenait et l’arracha d’un geste, pour se diviser à nouveau dans un déchirement encore plus horrifique. Il avançait dans les couloirs, Héraut du Léviathan et Démon des Hommes, ses gueules se faufilant dans les couloirs et les cabines alentours pour trouver et tuer tout ce qui l’entourait, alors que lui-même marchait d’un pas mécanique vers la sortie. Il connaissait les plans du navire aussi bien que les hommes qu’il avait dévoré, mais il se contentait de suivre l’un des matelots avec un sourire des plus amusés.

*A droite… non, l’autre droite… n’as-tu pas vu le panneau « Dead » sur ta gauche ? Laisse-moi t’aider, si, si, laisse moi te guider… si tu ne m’écoutes pas, je te dévore. Et si tu m’écoute… ce sera juste plus douloureux, ricana-t-il dans l’esprit de sa future victime, ses pensées transmises par son Tutélaire.

Sa proie grimpait à l’échelle, affolée, alors que lui-même avançait d’un pas égal, usant de ses membres supplémentaires pour se soulever et le rattraper, pour le simple plaisir qu’il entende son souffle prédateur dans son dos. L’homme le conduisait tout droit sur le pont, où plutôt Sébastian le guidait droit sur le pont, continuant de le conseiller et de l’épouvanter jusqu’à ce qu’enfin, ils arrivassent en présence du commando de secours. Le jeu était fini, en tout cas pour sa proie.

Alors que la porte s’ouvrait sur un homme d’âge moyen qui courrait en hurlant, quatre tentacules de chair sortirent également, à sa poursuite, la première le mordant à la jambe pour qu’il s’effondre dans un cri de peur et de douleur. Les trois autres s’en prirent chacun à un membre, l’agrippant fermement en enfonçant leurs crocs jusqu’aux os.

Maintenant la proie en l’air, elles restèrent immobiles, se repliant au fur et à mesure pour laisser approcher Sébastian, et les deux dernières créatures ; créatures qui plantèrent leurs crocs de part et d’autre dans la cage thoracique de l’homme, l’ouvrant en face de leur maître.

- Je t’avais dis que ce n’en serait que plus douloureux, soupira Sébastian, un air faussement désolé sur le visage, avant de plonger sa main dans le thorax ouvert.

Les hydres tirèrent chacune dans une direction, réduisant en charpie la forme physique, ne laissant que le bras tendu et maculé de sang de Sébastian, le cœur dans le poing ; levant son bras pour que l’une le prenne et récupère le potentiel génétique par ingestion. Puis, avançant, il se tourna vers les membres présents sur le pont.

Il n’avait plus rien d’humain, certains membres pliés dans des angles non-naturels, la peau brulée, couverte de sangs rouge et noir, et gravée de signes ésotériques sur toute sa nudité, le visage défiguré dénué de dents ou de cheveux, et dont les orbites vides émettaient une lumière verte des plus malsaines. Et puis, il y avait les hydres qui semblaient sortir de ses chairs, et la fumée noire qui émanait réellement de lui, gravitant autour du portail. Il les regarda, puis lorsque Vince lui demanda, terrifier, s’il allait bien, Sébastian leur sourit.

- Notion très surfaite, Vince, considérant que je ne suis pas vivant, mais que je ne peux pas mourir non-plus, déclara-t-il, penchant la tête sur le côté, son regard aveugle dirigé en direction du groupe alors qu’il voyait par les yeux des hydres, lesquelles regardaient les personnes présentes, une tête par personne. Mais, qu’est-ce que ceci ? Tu as laissé monter une femme enceinte et une enfant à bord, Vince ?

- On était dans l’urgence et…

- Ferme-là, Vince… Protège la petite, elle n’est pas prête à voir cela. Pas plus qu’elle n’était prête pour la guerre… Mais passons ; les colombiens sont des incompétents, même leurs tortures sont d’un ennui… mortel. Faites preuve d’un peu plus de professionnalisme, je vous pris : nous n’avons pas à nous battre, pas entre nous. Juggernaut, auriez-vous l’aimable obligeance de terminer de couler ce navire une fois que nous l’aurons évacué ? Ghost, l’une de nos alliée est tombée à la mer, ramenez-la nous, s’il vous plait. Vince, Tybalt, commencez à évacuer, les enfants, les femmes et les blessés d’abords.
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MessageSujet: Re: Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]   Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Jan - 17:54

Le juggernaut était ravi de la tournure des évènements. Non pas qu'il s'ennuyait mais il aimait les fortes têtes qui lui résistait. La situation était stimulante ou pour dire autrement, il s'amusait comme des enfants s'amusent parfois à se bousculer jusqu'à ce que l'un deux ce face mal. Dans les profondeurs du navires, il se relevait facilement au milieu des débris de taule qu'il avait entraîné pendant sa chute. Dans les étages supérieurs résonnaient les cris de quelques matelots affolés ou d'autres soldats qui fuyaient ou mourraient selon leurs options en poussant toute sorte de hurlement. Aaron avait visiblement plus de choses dans le ventre que ne le suggérait son petit gabarit. En tout cas, le jeu avec le mini-pousse s'arrêterait là malheureusement, voilà que Aaron était de retour. Finalement, il faudrait remettre cette partie à plus tard. D'un simple bond, le Juggernaut revînt sur le pont dans un bruit audible.

Yo Aaron ou Léviathan si tu préfères ...Content de voir que tu es en un seul morceau *et que donc je serai payé comme il se doit. Les cadavres ne laissent jamais trop d'argent derrière eux , entre les impôts, la famille et les maîtresses en tout genre ...*

Quoiqu'il en soit, je ne comprends pas pourquoi on est venu aussi nombreux ... et avec femmes et enfants ... *aussi incompétents les uns que les autres*

Malgré les dires de Aaron, il ne portait aucune marque sur son corps. Outre ses vêtements en lambeaux ou brûlés, il était tellement amoché qu'il ressemblait à un cadavre ambulant. Pas besoin d'un baccalauréat pour deviner qu'il devait avoir quelque chose qu'il l'empêchait de mourir et le faisait avancer et puisqu'il ne portait pas d'arme et s'était débarrassé de plusieurs matelots sur sa route, il y avait fort à parier qu'il avait d'autres talents. Enfin quoiqu'il en soit, Cain doutait qu'un type dans son genre soit intéressé de près ou de loin à rejoindre la confrériste. Les autres personnes présentes ici n'avaient aucun intérêt non plus. Le Juggernaut attendait que les gens descendent du bateau. Il était de toute façon trop lourd pour le yacht de retour et devrait sans doute rentrer à pied. Une fois les gens descendus, il se contenta de faire une large ouverture dans le côté de bâteau en se laissant tomber sur le côté, la main fendant la coque, brisant ainsi tous les niveaux de flottaisons. Pas très spectaculaire mais au moins le bateau serait sous l'eau en quelques minutes.

Sur ce , à la prochaine.

Le Juggernaut se laissa couler jusque sur le fond marin disparaissant à la vue des autres avant de faire route vers la côte.
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MessageSujet: Re: Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]   Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits] - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Jan - 0:10

    Mon crâne me faisait mal. Deux fois il avait cogné, deux fois à cause du même visiblement. Et le combat contre cette chose, ce qui habitait mon ange gardien m'avait épuisé. Je n'étais pas en état, je n'aurais pas dû tenter tel combat contre cette créature tapie au fond de son esprit. Maintenant, je le payais le prix fort. Le contrecoup psychique m'envahissait, m'empêchant de me redresser sur l'instant, alors que mes mains tentaient ma tête, qui menaçait d'exploser à tout instant. C'était comme une tempête dans mon crâne, entre mes pensées et la douleur. Tout semblait être balayé, comme emporté dans une spirale d'incompréhension totale. J'entendais encore ce monde qui m'entourait, j'entendais l'eau monter dans le bateau, le faisant de plus en plus tanguer. Bientôt, il sombrerait dans les flots mais nous devions nous échapper avant, et l'emmener avec nous.
    Mais avant tout, je devais me lever. Doucement, je réussi à me redresser, à me tenir sur mes bras tendus. La tête me tournait, j'avais l'impression d'avoir fait un manège de la mort juste avant cette mission. Cet homme, ce Caïn, il n'était pas stable, et à cause de lui, nous avions manqué de mourir deux fois de suite. Si je n'avais que faire de lui, j'avais peur pour un autre, bien plus connu de mon cœur.

    « Mon amour, ou es-tu ? »


    Je ne le voyais, cachée par ce conteneur, contre la rambarde, presque immobilisée par l'étourdissement et les courbatures de mon corps. Et par chance, par miracle, et grâce à tous les dieux existants, Il, ou Elle était sauf. Le gilet par balle avait fait son office, et notre enfant n'avait rien. J'étais juste ahurie, encore sonnée, mais je survivais. Épuisée certes, mais j'avais encore assez d'énergie pour réussir à me relever. Ce que je réussi à faire, en me soutenant contre le conteneur. Je tremblais quelque peu, de peur, de faiblesse, de tout ce que j'avais enduré depuis l'abordage, depuis ce soir, de cette mission ou je m'étais rendu compte de tout ce que j'avais pu risquer. Trop de chose. Mon amour, mon avenir, ce que nous essayions de construire.
    L'amour, le foyer, tout ça, je ne pouvais plus faire comme si je ne les voyais plus. Le moindre de mes actes pouvaient être décisifs. Et par la même fatal. Je ne m'en étais jamais rendu autant compte avant ce soir …
    Avec difficulté, alors que je réfléchissais en même temps, je contournais le conteneur, pour pouvoir voir ce qu'il se passait. Evan … Et même cette enfant, Pita ! Pourvu qu'elle n'ai rien, depuis que je l'avais poussé hors de la trajectoire de la caisse, je n'avais pas pu la voir. J'espérais qu'elle allait bien, qu'elle s'était protégée, elle aussi, que tous soient sain et saufs.
    Je ne sais si j'aurais pu me préparer à cela, rien n'aurait pu, ni mes braquages, ni ce que j'avais vécu avant, ni même un séjour en Afghanistan. Rien n'aurait pu me préparer à cette vision cauchemardesque qui apparut devant mes yeux quand je vis le pont. Une explosion de sang. Littéralement, c'est la première chose que je vis, ce jaillissement carmin qui se répandait sur le sol du pont, cette fontaine qui laissait s'écouler la vie, hors de ce qu'il restait du corps d'un corps, dont le cœur se trouvait dans le poing d'un bras tendu d'une silhouette maculée de pourpre.
    Je ne bougeais plus, je ne le pouvais plus, je n'arrivais pas à croire que ce que je croyais voir devant moi était réel. Ça ne se pouvait.
    Une sorte de forme vaguement humanoïde se trouvait au milieu du pont, à côté de d'autres silhouettes que je ne voyais même pas en fait, mon attention étant accaparé par cette créature que je pensais sortir d'un cauchemar sordide. Humain … non, ça ne se pouvait, je ne pouvais le croire, au vu des sorte de monstruosité qui semblaient être rattaché à son corps brûlé, nu et torturé, dont les lambeaux de peau plus ou moins noir couvert un corps désarticulé d'une marionnette qui se serait fait écrasé par un trente-six tonnes. Une vision d'horreur qui se grava dans mon cerveau alors que je voyais ses orbites vides, et la lumière verte qui semblait en émaner fut la dernière chose que je vis avant de me sentir chavirer et que mes jambes ne soutiennent plus mon poids. Je tombais soudain, les yeux clos, inconsciente, terrassée par cette vision après les combats menés. Je ne pouvais pas supporter, et mon corps, mon esprit non plus. Je tombais, par terre, sans plus de force sur le pont du bateau, respirant faiblement, évanouie après cette vision mais toujours vivante.
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Evan Blake
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MessageSujet: Re: Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]   Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits] - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Jan - 13:53

 « Ai-je l'air d'un garde-côte ou d'un sauveteur en mer ? Je n'ai pas attendu que vous ressuscitiez d'entre les morts pour m'en préoccuper. Malheureusement je n'ai pu la localiser. D'un autre côté, vous devez être bien placé pour savoir qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs. Vous feriez mieux de vous préoccuper de votre propre état. Je ne doute pas que vous soyez puissant et influent vu le nombre d'âmes dévouées prêtes à vous porter secours, mais là, vous tenez davantage de Shawn of the dead que de piège en haute mer... »

Un euphémisme aux vues de l'état du corps de l'homme qui se tenait devant lui. Mais pouvait-il encore nommer homme cet amas de chair sanguinolente et désarticulée qui semblait s'accrocher à la vie avec la même résistance qu'une tique sur le dos d'un chien. Quoi qu'il en soit, il l'avait appelé Ghost...sans doute pas un hasard...Il n'y avait sans doute qu'une seule explication : encore une saloperie de télépathe. Il allait devoir trouver un moyen de se cloisonner. Dans le cas contraire, son identité secrète ne le resterait pas longtemps. Inutile de réagir ou de faire le moindre commentaire. Il ne fallait pas apporter plus d'eau au moulin.

En parlant d'eau, le bateau commençait à giter dangereusement. Le temps leur était compté. Il chercha du regard Evangelina. Nulle part...Son cœur s'arrêta de battre un instant. Était-elle passée par dessus bord ? Non, impossible. Elle s'était mise en sécurité. Alors, pourquoi n'était elle pas venue à leur rencontre ? Evan finit par la trouver, inanimée. Il posa une main tremblante sur sa carotide. Son cœur battait. Elle était juste inconsciente. En douceur, il la prit dans ses bras. Puis s'avançant à nouveau vers l'ange gardien d'Eva, il le dévisagea d'un regard froid.

 « Voilà. Constatez l'étendue de votre œuvre...Vous en qui elle croit. Vous qu'elle considère comme son ange-gardien et pour qui elle est prête à risquer sa vie et celle de notre enfant pour vous secourir...Si c'est de cette manière que vous comptez l'aider alors abstenez-vous. Regardez autour de vous...Vous semez la désolation sur votre passage que ce soit chez vos ennemis ou vos alliés. Je me demande si vous tenez autant à eux qu'ils tiennent à vous ou s'ils sont juste des marionnettes que vous manipulez à votre guise...Vu le résultat des courses, je penche pour la seconde solution. Même la mort ne semble pas vouloir de vous, elle qui se donne à chaque homme sans être particulièrement regardante...Prenez soin de vos acolytes si tenté que vous en soyez capables...Mais n'approchez plus d'Evangelina. Votre temps auprès d'elle est révolu. Tout du moins si c'est pour la projeter à nouveau dans ce genre de combines foireuses. Il n'y aura pas de second avertissement...  »

Il le fixa avec toute la détermination dont il était capable. Il supposait que cet individu était bien plus puissant que lui. Mais cela n'avait aucune espèce d'importance. Il devait sortir sa compagne de ce jeu vicieux dans lequel ce sadique l'avait entraîné. Même s'il devait y laisser la vie. Sans un mot, il tourna les talons et disparut des radars, ramenant sa bien-aimée vers des rivages plus hospitaliers.

FIN DE RP POUR EVAN
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits]   Vendetta, Acte I : Pour un regard d’émeraude [Inscrits] - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Jan - 14:57

Le Juggernaut allait s’exécuter sans rien demander d’autre, c’était le principal. Le Fantôme, lui, était plus problématique. Il lui parla, le provoquant à son tour ; pathétique, malgré qui il était, Evan Blake avait besoin du déni pour ne pas affronter la réalité en face. Mais il n’en restait pas moins malin, conscient que son alias était aussi étanche qu’une passoire et s’inquiétant du fait qu’il n’ait rien contre cela. Il ne voulait cependant pas enfoncer le clou, conscient que ce n’était pas à son avantage ; le Fléau n’attendait surement qu’une autorisation pour en finir avec son rival dans la joyeuse troupe hétéroclite qu’ils formaient là.

Les préoccupations d’Evan n’était pas différentes de celles de Vince ou des Cox : protéger ceux qu’ils aimaient. Vince avait couvert le visage de Pita de ses mains, et Tybalt essayait d’aider son frère à ce relevé. Il y avait des blessés, aussi bien psychologiques que physiques, mais Sébastian savait où les conduire. Où les conduire tous. Lui-même n’avait pas d’inquiétude concernant le fait qu’Evangelina soit passée par-dessus-bord, car tel n’était pas le cas ; elle avait perdue conscience, rien de plus. Menée à bout, par sa faute ; ou plutôt grâce à lui. Et elle vivait, il le savait également : son esprit était toujours là, même si ses défenses étaient en lambeaux.

Lorsqu’il l’eut prit dans ses bras, le Fantôme revint vers lui, Vince en ayant fait de même avec la petite et les Cox se soutenant. Aucune perte, pas même Mewen que Sébastian n’avait pas l’intention de laisser ici : il n’avait pas de familiarité particulière avec elle, non, mais elle lui était utile, même si définitivement à maintenir loin des combats.

Ghosty faisait le fier, Sébastian regardant sa belle parure de pan alors qu’il portait en héros sa belle contre son torse.

« Voilà. Constatez l'étendue de votre œuvre...Vous en qui elle croit. Vous qu'elle considère comme son ange-gardien et pour qui elle est prête à risquer sa vie et celle de notre enfant pour vous secourir...Si c'est de cette manière que vous comptez l'aider alors abstenez-vous. Regardez autour de vous...Vous semez la désolation sur votre passage que ce soit chez vos ennemis ou vos alliés. Je me demande si vous tenez autant à eux qu'ils tiennent à vous ou s'ils sont juste des marionnettes que vous manipulez à votre guise...Vu le résultat des courses, je penche pour la seconde solution. Même la mort ne semble pas vouloir de vous, elle qui se donne à chaque homme sans être particulièrement regardante...Prenez soin de vos acolytes si tenté que vous en soyez capables...Mais n'approchez plus d'Evangelina. Votre temps auprès d'elle est révolu. Tout du moins si c'est pour la projeter à nouveau dans ce genre de combines foireuses. Il n'y aura pas de second avertissement... »

Le rire ; le rire physique et psychique de Sébastian retenti alors qu’il faisait fasse à un être humain, ni plus, ni moins, chose le changeant de ses adversaires habituels.

- Et tu lui diras quoi ? Que je l’ai abandonné ? Comme son père ? Comme sa sœur ? Comme toi ? Tu lui mentiras ? Je ne l’ai pas abandonnée, jamais. J’étais là, j’étais là lorsque tu n’y étais pas. C’est moi qui l’ait ramassée en pleure dans la nuit, alors que tu l’avais abandonnée, elle, et ces choses que tu nommes tes enfants. J’étais là, lorsque son père l’a abandonné, et j’étais là lorsque sa sœur l’a abandonnée. Oui, j’étais là, qui crois-tu qui lui a empêché de passer à l’acte sous le coup de la folie ? Elle n’était pas suicidaire, une seule hésitation, et elle était sauvée. Tu n’as servit à rien, ni en défonçant la porte comme le primate que tu es ni en lui arrachant l’arme, ni en l’enserrant dans tes cisailles psychiques. Elle est venue par choix, elle est venue parce que si elle ne venait pas, elle pensait ne pas valoir mieux que toi, qui abandonne ceux que tu aimes. Avant de juger le cœur des autres, regardes le tiens ; qui, dans l’entourage d’Evangelina, t’apprécie ? Ses sœurs ? Doc ? Non, ils te détestent tous, pour ce que tu lui as fait, Evan Blake. Tu crois la mériter ? Elle est la seule à le croire ; elle est la seule à croire en toi. Elle est la seule à t’aimer, et c’est bien pour cela que tu ne gaspilleras pas bêtement ta vie dans un combat contre moi. Ce n’est pas une menace, c’est une promesse ; une promesse que tu dois te faire à toi-même, Fantôme : ne la trahis pas une seconde fois. Lorsqu’elle se réveillera, elle voudra me voir, et lorsqu’elle voudra me voir, je serais là. Je n’ai jamais prétendu être son ange gardien, je n’ai jamais prétendu être l’ange gardien de personne ; mais contrairement à toi, je suis là pour les gens qui m’aiment.

Evan tourna les talons, mais ils seraient amenés à ce revoir, le Sombre Voyageur le savait. Le Fantôme ne pouvait pas l’arrêter, pas sans blesser Evangelina au cœur ; mais pour le héraut du Léviathan, cette règle était différente : ne pas la blesser plus que le nécessaire. Evan Blake aurait son utilité, lui aussi, il faudrait quelqu’un pour soutenir Evangelina face aux évènements qui se profilaient, à la tempête en approche. Une nouvelle guerre des Grigori, cela avait été prévu depuis longtemps, et n’était que la répétition du passé ; mais cela réclamait qu’il aille voir quelqu’un, quelqu’un qu’il n’avait pas vu depuis plus de soixante-dix ans. Quelqu’un qui connaissait ces Grigori mieux qu’eux-mêmes, quelqu’un qu’il avait croisé, autrefois, lorsqu’un père refusait à donner à sa fille la bénédiction pour un mariage à coup de cri et de reniements…

Cependant, la pièce rapportée avait soulevée une question intéressante : Tenait-il autant à la Cabale du Léviathan qu’eux tenaient à lui ? Tentait-il autant à Evangelina qu’elle tenait à lui ? Pour Teresa, il avait la réponse, puisqu’elle ignorait son existence, mais pour Lina ? Pour Pita ? Pour Vince ? Les Cox n’entraient pas dans l’équation, ils avaient peur de lui et à l’instar du Juggernaut, ils étaient là parce qu’ils étaient payés, même s’ils c’étaient attachés à Pita et Vince. Mais pour les autres…

LA VRAIE QUESTION… C’EST EST-CE QUE TU TIENS PLUS A EUX QU’A AMANDA ?

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